la crÉation

La Science est-elle en harmonie ou en contradiction avec la Bible?

Les nouveaux croyants et ceux qui prennent au sérieux le texte biblique se posent souvent la question de la corrélation entre la Science et la Bible. La réponse à cette question est en effet importante car lorsqu’on commence à croire en Jésus-Christ, il y a de grosses implications, et le fait de vouloir se rassurer sur la pertinence de sa foi est normal. Celle-ci doit en effet être raisonnable. Que pouvons-nous dire alors ? La Science et la Bible s’entendent-elles ? font-elles bon ménage ?

La science est un terme vaste et ses vérités ne font pas toujours l’unanimité même chez les scientifiques. La Bible par nature est un livre historique et plusieurs évènements bibliques comme la création ou la résurrection échappent aux processus normaux observables et testables. La Science agit dans le présent, avec les processus naturels, et est donc limitée pour se prononcer sur les actes divins uniques et spécifiques qui ont eu lieu dans le passé. Par contre le modèle biblique peut-être testé et comparé aux éléments historiques et aux observations. L’analyse faite, le modèle biblique explique de manière pertinente le monde autour de nous.

Clarification de la question

Il faut déjà établir ce que nous comprenons par science et il faut faire la distinction entre « science » et « scientifiques« . Alors que la science renvoie à des vérités scientifiques, à des faits vérifiés, les scientifiques ne s’entendent pas toujours entre eux et ils ne sont pas infaillibles. C’est pourquoi il y a une différence entre poser la question « La Science est-elle en accord avec la Bible ? » et la question « La majorité des scientifiques pensent-ils que Bible est en accord avec la Science ?« . La réponse à la deuxième question est probablement non et nous allons voir que la première question nécessite un petit exercice de réflexion avant que l’on puisse élaborer et proposer une réponse.

Il ne faut donc pas se positionner en fonction de ce que pense une majorité car un point de vue minoritaire peut-être vrai. Il faut aussi mettre au clair ce qu’on entend par « science » et nous allons voir que la portée de notre question va soudainement être réduite. En effet la Science telle que nous la comprenons « agit sur le présent« , il s’agit de faire :

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  • des expériences de laboratoire ou dans la nature
  • de faire des observations
  • de « reproduire » ces expériences.

Une fois que nous réalisons cela, nous voyons bien que la science d’observation ou expérimentale (qui nous donne des smartphones, des vaccins, des satellites etc…) n’a pas grand-chose à voir avec la Bible. Alors que la Science agit sur le présent, la Bible nous parle du passé (certes il y a des prophéties mais ça ne concerne pas notre question du jour).

La Bible est en grande partie un livre d’histoire et non un livre scientifique. Cette histoire commence avec la création (5500 av.J-C selon la version grecque ancienne de la Bible) et s’étend jusqu’à la fin du premier siècle de notre ère.

Il y a donc une correction à apporter lorsqu’on étudie la possible conciliation entre la Science et la Bible, car par nature si l’on veut savoir si la Bible rapporte des choses vraies, il s’agit plus d’une enquête « historique » que « scientifique« .

Les processus de la création

La Bible rapporte des actes spécifiques et uniques du Créateur, ces actes par nature ne sont pas observables ou n’ont été observés que de rares fois. Si nous prenons par exemple les processus de la création de Genèse 1-2, nous avons là des processus qui ne sont plus en fonctionnement aujourd’hui, ils n’ont opéré qu’une fois dans le passé.

Il y a une différence entre ces processus de création et les processus de maintien/renouvellement que nous observons aujourd’hui. Nous retrouvons le problème de l’œuf et la poule un peu partout en science, de sorte qu’il est difficile voire impossible d’expliquer l’origine des choses (l’origine de l’ADN par exemple). La Genèse nous dit que Dieu a créé les premiers couples originels et qu’ensuite ces derniers se sont mis à se reproduire.

Alors que nous observons les animaux se reproduire, nous n’observons pas les premiers actes spécifiques et uniques de la création, il s’agit là de processus particuliers ayant eu cours une seule fois dans le passé. Une fois les premiers couples créés, ces processus n’ont plus été en vigueur et ont été remplacés par les processus automatisés et répétitifs mis en place par Dieu.

La Science peut nous dire qu’un chien vient d’un couple de chiens mais d’où vient le premier couple de chien dans l’histoire ? Cela la Science ne peut pas le tester, l’observer et le reproduire.

Les actes divins directs sont difficiles à approcher car ils ne répondent pas à la logique des processus naturels classiques. Comment allons-nous expliquer « scientifiquement » la résurrection de Jésus ? La transformation de l’eau en vin ? Ou la marche sur l’eau ? Par nature ces actes sont similaires à ceux de la création et ne sont pas à ranger dans les processus naturels normaux or la science ne fait qu’étudier les « processus naturels normaux« .

Il est bien difficile de dire que la « Science » confirme la « Bible » car la Science ne saurait tester, expérimenter, observer et reproduire la création, l’ouverture de la mer lors de l’Exode, la guérison d’un aveugle, la marche sur l’eau, la résurrection et d’autres miracles rapportés dans la Bible. Il n’est donc pas très exact de dire que la Science confirme la Bible dans son ensemble puisque les actes divins sont par nature hors de sa portée.

La Bible et l’histoire

En réalité la question principale à se poser est « Est-ce que l’histoire confirme la Bible ?« . Pour cela nous pouvons utiliser les documents historiques et les sciences historiques comme l’archéologie, la paléontologie, la géologie historique etc… Il ne s’agit pas de rejeter d’un revers de main la science d’observation, car nous pouvons tout de même voir si ce que nous observons correspond au modèle biblique.

Par exemple, la Bible dit que Dieu a créé l’univers, ce qui veut dire que nous pouvons observer si l’univers ressemble a une conception ou au produit du hasard et du temps. Même chose avec l’étude du monde vivant, les êtres-humains, les animaux, les végétaux, les paysages, le monde des micro-organismes etc… Tout cela laisse-t-il transparaître hasard et chance ou bien un dessein intelligent ?

La bonne approche pour savoir si le modèle biblique correspond aux données historiques et aux données d’observations nécessite que nous fassions premièrement l’hypothèse que la Bible soit juste. Cela fait, nous étudions en deuxième ce que disent les données historiques et nous observons si ce que la Bible dit a dû sens sur le terrain.

Il ne faut pas faire l’inverse comme le font de nombreux chrétiens modernes car lorsqu’on part des données historiques et des données de terrain en premier, cela signifie que nous n’avons pas de repères pour interpréter correctement les données et nous sommes obligés de faire appel (parfois sans s’en rendre compte) à « un autre modèle historique, l’évolution« .

L’exemple idéal pour cela est la date de l’Exode, alors que la chronologie biblique place l’évènement au 15ème av.J-C, les critiques réfutent l’historicité de l’Exode en utilisant les données du 13ème siècle av.J-C. Quand on ne regarde pas là où la Bible dit de regarder et quand on ne cherche pas ce que la Bible dit de chercher, on finit toujours par ne pas obtenir les bonnes réponses.

12 preuves sur Moïse et l’Exode d’Égypte

C’est une chose qu’il faut réaliser pour avancer dans sa quête de vérité, quand on étudie le passé, on est obligé d’utiliser un « modèle historique« , car la science n’agit que dans le présent, on ne peut pas faire de l’histoire sans les documents historiques. Si on met de côté le modèle historique de la Bible, cela veut dire que nous allons appliquer un autre modèle qui va interpréter les données dans un autre sens.

A partir d’une même observation, on peut proposer plusieurs scénarios historiques. Ce qui compte c’est de juger de la pertinence des modèles historiques par rapport aux observations. Quel est le modèle qui correspond le mieux aux données d’observations ?

La nature des révélations divines

La plupart du temps les chrétiens répertorient les divers endroits dans la Bible où celle-ci parlent de choses scientifiques (l’anesthésie d’Adam, la terre qui repose dans le néant, l’hygiène, le repos des terres agricoles, le cycle de l’eau…) mais je ne pense pas que le débat scientifique soit sur ces divers points. Certes il est intéressant de voir comment la Bible parle d’Orion, des Pléiades ou de la Grande Ourse mais ce ne sont pas vraiment ces sujets-là qui établissent de manière indéniable le caractère « divin » de la Bible ou qui confirment que les évènements bibliques principaux se sont vraiment produits. Car ce qui nous intéresse c’est bel et bien de savoir si les évènements principaux de la Bible se sont vraiment produits.

Nous ne devons pas penser que les hommes du passé, même inspirés par Dieu, étaient des « surhommes » complètement en décalage de leurs contemporains et avec un niveau de connaissance largement supérieur. Dieu avait ordonné aux hommes de prendre en main la création et donc de la comprendre, cela a nécessité des millénaires et nous n’avons pas encore terminé de découvrir des choses. Cela implique que les auteurs de l’Ancien Testament avaient probablement une compréhension similaire à celle de leurs contemporains hormis lorsqu’il s’agissait de vérités directement enseignées par Dieu (ces vérités n’étant pas nécessairement d’ordre « scientifique »).

Comme je l’ai déjà fait remarquer, la Bible est en grande partie un livre d’histoire (avec parfois un ton poétique et symbolique) et non un livre scientifique. Dieu se révèle aux hommes, non pas pour leur enseigner à quelle température l’eau bouille à la pression atmosphérique, mais pour leur annoncer l’avenir et faire avancer son plan de rédemption. Il y a donc peu de science impliquée dans ces révélations mais beaucoup « d’éléments historiques » notamment prophétiques.

On peut donc tester la Bible sur des sujets de « sciences historiques » mais moins sur des questions de « science d’observation« . Nous allons toutefois explorer les deux au mieux.

Ce qui importe c’est de voir si les grandes révélations/étapes bibliques (ayant trait à la science de près ou de loin) peuvent être confortées et soutenues par des éléments historiques et d’observations.

Il m’a semblé pertinent de se concentrer sur les 5 points suivants pour traiter notre question concernant la relation entre la Science et la Bible :

  • La création en 6 jours
  • L’âge de la terre
  • La forme de la terre
  • Le déluge mondial
  • La deuxième loi de thermodynamique

Ces divers points ne sont pas tous « testables » scientifiquement mais les données historiques et d’observations peuvent clairement indiquer une direction.

D’autres étapes essentielles de la Bible ne font pas partie de cette liste puisqu’ils sont exclusivement de nature historique (Exode, Résurrection…). La partie plus ou moins scientifique concerne surtout les premiers chapitres du livre de la Genèse (1-11).

Lorsqu’on parvient à reconnaître la justesse et la pertinence de ces premiers chapitres bibliques par rapport aux observations (biologiques, géologiques, paléontologiques, physiques), alors c’est tout le reste de la Bible qui est viabilisé car cela signifie que les bases sont solides et que l’Éternel est vivant. Nous pouvons dire alors la même chose que le peuple d’Israël au Mont Carmel lorsque Elie avait confronté les prophètes de Baal « C’est l’Eternel qui est Dieu ! C’est l’Eternel qui est Dieu !« (1 Rois 18:39).

La création en 6 jours

La création en 6 jours est le point de départ de la Bible et nous avons ici une grande revendication – Dieu a créé le monde en 6 jours à partir de rien. Bien évidemment cette vue n’est plus très tolérée de nos jours mais notons qu’historiquement les croyants et théologiens juifs et chrétiens ont considéré que ces premiers textes bibliques étaient littéraux. C’est au 19ème siècle que les théologiens, bousculés par l’évolution, ont révisé leur approche.

Voici à ce sujet une déclaration du prêcheur Charles Haddon Spurgeon (1834-1892)1 qui met en lumière le changement de position concernant les premiers chapitres de la Genèse :

Quelqu’un peut-il me dire quand a été le commencement ? il y a des années, nous pensions que le début de ce monde était quand Adam est apparu sur celui-ci.

Des milliers d’années auparavant, Dieu préparait la matière chaotique pour en faire une demeure convenable pour l’homme, y plaçant des races de créatures, qui pouvaient mourir et laisser derrière elles les marques de son travail et de son talent merveilleux, avant de s’essayer à l’homme.

Le point important ici est que la révision de l’interprétation de Genèse 1-11 n’a pas été motivée par le texte biblique lui-même mais par une doctrine extérieure. Souvenons-nous alors du point développé au début de l’article – si nous voulons tester le modèle biblique, il faut faire l’hypothèse que la Bible soit correcte et ensuite analyser les données de terrain. Si on part du principe que la Bible a tort parce qu’un scénario non biblique alternatif semble la contredire, nous ne pouvons plus tester le modèle biblique.

Les théologiens du 19ème siècle ont commis des erreurs dramatiques dans le traitement du texte biblique et leur postérité continue aujourd’hui de chercher des nouvelles façons d’interpréter Genèse 1-11 afin de l’adapter à l’évolution et aux longs âges du scénario évolutif. Ainsi sont proposés la théorie du jour-âge (chaque jour de genèse 1 représente une période de temps), la théorie du décalage (on insère des millions d’années entre genèse 1:1 et 1:2), la théologie libérale qui fait des 11 premiers chapitres une collection composite de mythologie et il y a encore d’autres théories.

Ces modèles créent de vrais problèmes de cohérence interne, un article à ce sujet ci-dessous :

Le récit d’Adam et Eve est-il historique ou légendaire ?

Il y a bien des éléments « scientifiques » en faveur d’une vue littérale de Genèse 1-11. Le modèle biblique est un modèle de dessein intelligent et les preuves qui continuent de s’accumuler militent en faveur du « design » et particulièrement d’un « design rapide« .

En effet un système complexe, pour qu’il soit assemblé et fonctionnel, ne nécessite pas du temps et du hasard (la recette de l’évolution) mais l’apport d’intelligence et la présence de tous les composants nécessaires en même temps. Aucun système complexe ne vient à l’existence sans une pensée organisatrice et aucun de ces systèmes n’est fonctionnel s’il n’est pas entièrement équipé de tous ces composants et éléments. Une voiture ou un avion peut être à l’arrêt à cause d’une seule petite pièce défectueuse ou manquante et ô combien cela est le cas pour les êtres-vivants et la terre de manière générale.

L’Evolution Complexe des Espèces est-elle possible ? Et a-t-elle eu lieu ?

L’homme est-il le fruit d’un dessein intelligent ou de l’évolution ?

Pour qu’un système soit fonctionnel il faut que tous les composants soient assemblés et présents dès le départ autrement il y a un dysfonctionnement élémentaire. Le modèle de la Genèse qui implique cela est donc consistant, d’autant plus que la science tend a indiquer que l’intelligence qui a créé le monde est extérieur au monde. La Genèse implique que le Créateur est dissocié de sa création, il est non spatial, non matériel et intemporel.

La complexité de l’univers et son réglage fin militent fortement en faveur d’un dessein intelligent, tout comme la complexité des êtres-vivants et leur ADN qui est basiquement un disque dur chimique dans le noyau des cellules contenant les informations cohérentes et ordonnancées pour produire l’être-vivant de manière fonctionnelle.

Puisqu’il faut que tous les composants soient présents au départ, cela indique une création rapide et non une création lente qui implique l’absence d’éléments essentiels au début et donc la non fonctionnalité du système. Des dizaines et centaines de paramètres devaient être coordonnés à tous les niveaux pour que l’univers puisse exister et produire/permettre la vie.

L’Ancien philosophe athée, Antony Flew avait reconnu que l’ADN remettait en question une origine naturaliste du monde:

A mon avis, ce que l’ADN a prouvé, c’est qu’une intelligence a dû être impliquée dans l’assemblage extraordinaire de ces éléments si divers2.

L’existence de Dieu est manifeste, il est intéressant que dans son livre, Antony Flew explique qu’il est parvenu à sa conclusion d’une manière logique et rationnelle et qu’il n’a fait aucune expérience spirituelle pour y arriver. Le texte biblique était clair à ce sujet « Il n’y a pas de maison sans constructeur et celui qui a construit toutes choses, c’est Dieu« (Hébreux 3:4). Un simple regard à la beauté des choses nous indique qu’il y a non seulement une intelligence impliquée mais aussi un artiste :

Voici plusieurs articles pour compléter ce chapitre :

L’ADN est-il une preuve de l’existence du Créateur ?

Le Dessein Intelligent et la Genèse Biblique

La Science peut-elle prouver ou réfuter l’existence de Dieu ?

La Complexité et le Réglage Précis de l’Univers

Notons avant de passer au prochain chapitre que la Bible avait raison sur l’unicité de l’homme. Alors que les évolutionnistes voyaient chez les êtres-humains plusieurs « niveaux d’évolution » en raison des diverses apparences physiques, la Bible disait depuis le livre de la Genèse que l’humanité venait d’Adam et Eve et ne formait donc qu’une seule famille.

Il y a 2000 ans l’Apôtre Paul avait ajouté de manière éloquente, bien avant la génétique moderne « Il a fait que tous les hommes, sortis d’un seul sang, habitassent sur toute la surface de la terre, ayant déterminé la durée des temps et les bornes de leur demeure » (Actes 17:26).

Ce n’est qu’en Juin 2000 que Craig Venter, biotechnologiste et pionnier dans le séquençage de l’ADN, a déclaré « « Le concept de race n’a aucun fondement génétique ou scientifique. »

L’âge de la terre

L’âge de la terre est un point essentiel pour déterminer la fiabilité de la Bible. A la grande surprise de beaucoup, le sujet de l’âge biblique ou de l’âge tout court de la terre n’est pas vraiment un sujet « scientifique » mais « historique« . Cet âge qui est en dessous de 10 000 ans est déduit des simples informations chronologiques contenues dans la Genèse et d’autres livres bibliques, il ne s’agit pas de la description d’un phénomène complexe mais d’une simple addition qui est à la portée de tous. Je vous invite à lire cet article pour comprendre comment on obtient un âge compris entre 6000 et 8000 ans pour la terre dans la Bible.

Notons au passage que dans le modèle de la Genèse, l’homme a été créé surnaturellement par Dieu, il était intelligent dès le départ et a été en mesure de faire de l’agriculture, de construire des villes, de forger des métaux et d’écrire dès le début de l’humanité.

Comment la Bible intègre-t-elle la préhistoire ?

Beaucoup d’éléments scientifiques soutiennent l’âge biblique de la terre de moins de 10 000 ans, les articles suivants détaillent ce sujet en longueur :

Quel est l’âge de la terre selon les créationnistes ? Est-elle jeune ou vieille ?

La science soutient-elle l’évolution ou la création ?

Et si vous voulez savoir comment l’âge « évolutif » de la terre a été calculé vous pouvez vous rendre à l’article ci-dessous :

Datation Radiométrique – Age des Roches, Fossiles, de la Terre et de l’Univers – Créationnisme

La forme de la terre

Beaucoup d’encre a coulé sur le sujet de la forme de la terre selon la Bible, la difficulté tient dans le fait de comprendre ce que les auteurs bibliques comprenaient en utilisant le mot « cercle » pour décrire quelque chose à propos de la terre. Il faut aussi prendre en compte la nature symbolique et poétique des versets concernés par le sujet. Ceux qui voient une terre plate dans la Bible ont tendance à interpréter littéralement des versets symboliques et à interpréter les versets littéraux de la Genèse d’une manière symbolique, d’où un certain nombre d’erreurs.

Nous utilisons des expressions comme les coucher et lever de soleil alors même qu’elles sont « scientifiquement » incorrectes puisque c’est la terre qui tourne sur elle-même et non pas le soleil qui se « couche » ou se « lève » mais il n’y a pas de mal à décrire un phénomène selon le modèle apparent et il ne faut pas y voir des tentatives d’explication de l’univers. Même un scientifique de haut niveau peut parler d’un coucher de soleil à sa femme et à ses enfants.

Il se pourrait que le cercle de la terre décrive le modèle apparent de la terre, comme lorsqu’on regarde depuis la terre le « cercle de la lune » dans le ciel, il ne s’agirait pas alors d’une terre plate circulaire. Un verset apocryphe a particulièrement reçu mon attention récemment, voyez comment l’auteur du livre d’Hénoch parle du soleil :

Hénoch (version éthiopienne) chapitre XVIII ; v4

Je vis les vents qui font tourner le ciel, qui font coucher le disque du soleil et toutes les étoiles

Il est possible que les anciens parlaient de la terre comme d’un cercle ou d’un disque pour décrire la même chose que nous quand nous utilisons le mot « sphère ». L’auteur d’Hénoch percevait le soleil comme un disque et c’est en effet ainsi qu’il apparait dans le ciel (la troisième dimension n’étant pas visible). J’aurais tendance à penser qu’Esaïe pensait de la même manière quand il parlait du cercle de la terre dans Esaïe 40:22.

Enfin l’autre option est que la Bible ne parle pas directement de la sphéricité de la terre et que le mot « cercle » avait en vue autre chose que la rotondité de la terre. En effet Job 26:10 dit au sujet de Dieu « qu’il l a tracé un cercle sur la face des eaux, au lieu où la lumière rencontre les ténèbres« , cette déclaration ressemble fort bien à ce que nous appelons aujourd’hui « le terminateur« , rien à voir avec Schwarzenegger, ne vous inquiétez pas 😉

La ligne qui sépare le jour de la nuit s’appelle le terminateur. C’est une ligne fictive qui sépare les faces éclairées et non éclairées d’un corps céleste. Le schéma ci-dessous montre clairement ce que c’est :

Le terminateur, la ligne qui sépare le jour de la nuit

Le terminateur est un cercle car la terre est une sphère. La description de Job 26 est donc fort pertinente. Elle correspond à un modèle sphérique.

Il se pourrait donc que le cercle d’Esaïe 40:22 parle de la même chose et décrirait donc la forme de la terre indirectement. Si ce n’est pas le cas la description d’Esaïe doit alors être dans la même veine que celle de l’auteur d’Hénoch. Les deux sont des passages poétiques et peuvent très bien décrire un modèle apparent plus qu’une description scientifique qui se veut exacte.

Plus de détails sur ce sujet dans l’article ci-dessous :

La Terre est-elle ronde ou plate dans le texte biblique ?

Le déluge mondial

Le déluge est une autre pièce essentielle du dossier « scientifique » de la Bible. Il explique notamment la majeure partie de la géologie de la terre et les innombrables fossiles. Un article a récemment été proposé sur ce sujet et je vous conseille fortement de le lire pour constater que le modèle biblique décrit et explique pourquoi la terre est comme elle est.

12 Preuves du Déluge Biblique de Noé

La deuxième loi de thermodynamique

Concept dont on parle trop peu, la loi du désordre, de l’entropie, indique que tout système tend vers le désordre. Par extension nous savons alors que l’univers a eu un commencement et qu’il était autrefois « chargé à bloc » et « plein d’ordre« . Ce qui a un commencement a une cause, c’est pourquoi l’univers a une origine, une cause qui est extérieure à l’univers et cela semble se corréler naturellement avec le premier verset de la Bible « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre« .

Hébreux 11 : 3

Par la foi, nous comprenons que l’univers a été harmonieusement organisé par la parole de Dieu, et qu’ainsi le monde visible tire son origine de l’invisible.

Par anticipation, notons que Dieu n’a pas d’origine ou de cause, puisqu’il est non-causé, il n’a pas eu de commencement et donc pas de cause. Tous les modèles doivent faire appel à un principe éternel, dans le cas de l’évolution, c’est l’univers qui était perçu comme éternel, mais nous savons maintenant que ce n’est pas le cas.

Notons aussi que le modèle panthéiste « mère nature » ou « gaïa » est réfutée par le fait que l’intelligence créatrice est extérieure à l’univers, elle est dissociée et n’en fait pas partie, elle aurait été soumise et impuissante autrement.

Si Dieu existe, comment savoir qui il est ?

L’autre enseignement essentiel de la deuxième loi est que les choses se dégradent et ne s’améliorent pas. Ceci nous amène à parler du modèle évolutionniste et du modèle biblique de la création. Alors que la Bible est correcte en parlant d’un monde qui se dégrade, l’évolution indique que les choses se sont améliorées toutes seules au fil du temps.

Nous le savons bien, les photocopies sont moins bonnes que les originaux et les messages transmis perdent des informations au fil du temps. Cela fait écho aux informations génétiques transmises avec des défauts d’une génération à l’autre. On ne peut pas étendre « la vie » sur des millions d’années, car les espèces complexes accumulent rapidement des mutations génétiques qui les détruisent petit à petit et les mènent vers l’extinction, c’est un point qui indique que les êtres-vivants ne peuvent pas se reproduire depuis des millions d’années mais depuis quelques milliers d’années seulement.

La Bible est correcte quand elle parle d’un univers qui se dégrade « Toi, Seigneur, tu as au commencement fondé la terre, Et les cieux sont l’ouvrage de tes mains; Ils périront, mais tu subsistes; Ils vieilliront tous comme un vêtement, Tu les rouleras comme un manteau et ils seront changés; Mais toi, tu restes le même, Et tes années ne finiront point » (Hébreux 1: 10-12, citant le Psaume 102).

Le scénario évolutif emploie une mauvaise recette, qui est le temps, dont la nature est de détériorer continuellement les choses, et le hasard, qui est l’inverse de ce à quoi on s’attend concernant l’origine d’un système complexe. La flèche implacable et « scientifique » du temps est en harmonie avec la perspective donnée dans la Bible.

Plus de détails dans les deux articles ci-dessous :

L’Univers, l’Entropie, et le Dieu de la Bible

Depuis quand l’humanité existe-t-elle ?

La science du bonheur

Nous pourrions en dire beaucoup sur la « science du bonheur ». Celle-ci démontre que les points suivants sont nécessaires pour être heureux :

  1. Il faut être reconnaissant
  2. Il faut donner généreusement
  3. Il est nécessaire de croire en quelque chose « de plus grand que soi »
  4. Il faut savoir « pardonner » pour avancer

Ces 4 concepts sont scientifiques et bibliques, voici quelques références dans la Bible à ce sujet :

  • Pour la reconnaissance (1 Thessaloniciens 5:16-18 ; Colossiens 3:15)
  • Il y a plus de joie à donner qu’à recevoir (Actes 20:35)
  • Pour le pardon : (Ephésiens 4:32 ; Matthieu 6:12)
  • Pour le fait de croire en quelque chose de supérieur (Deut 12:38 ; Esaïe 55:28)

Voici une vidéo sur YouTube d’Il est écrit qui traite de ce sujet en profondeur :

On pourrait aussi parler de la pertinence et de la nécessité de respecter les 10 commandements, qui s’ils étaient respectés garantiraient la paix dans le monde. Imaginons que ces quelques commandements donnés à l’homme aient été suivis à travers l’histoire et aujourd’hui :

  • Tu ne tueras point
  • Tu ne voleras point
  • Tu ne commettras point d’adultères
  • Tu honoreras tes parents
  • Tu ne prononcera pas de faux témoignages contre ton prochain
  • Tu ne convoitera rien qui appartienne à ton prochain

Voyons encore comment Dieu résume ces commandements à l’homme « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Je suis l’Éternel« (Lévitique 19:18).

On retrouve la sagesse de vie un peu partout dans la Bible mais notamment dans le livre des proverbes et dans les chapitres 5 et 6 de l’évangile de Matthieu. Cette sagesse est « scientifiquement » nécessaire pour un monde de paix.

Le pardon est l’un des points essentiels et nous voyons aujourd’hui que nous sommes dans une société de conflit, de confrontation, de renversement et d’opposition. Le message de Jésus pousse au contraire à l’introspection, il invite l’homme à se remettre en question et à voir « la poutre dans son œil » plutôt que « la paille dans celui du voisin » (Matthieu 7:3-5).

Conclusion

La Science et la Bible peuvent-elles être conciliées ? La réponse est nuancée et on peut dire « oui et non« .

Oui car les données d’observations sont en harmonies avec le modèle biblique et ses implications. J’irai jusqu’à dire que le monde demeure un mystère inexplicable et un puzzle insoluble quand on n’ouvre pas sa Bible pour comprendre les choses.

Non dans la mesure ou beaucoup d’évènements bibliques comme les actes de création ou de résurrection échappent à la portée de la science de laboratoire. Concernant ces évènements, il faut faire appel aux données historiques et archéologiques.

Une relation avec le Père est également essentielle pour avoir foi en Jésus et en la Bible car tout n’est pas qu’une question de preuves tangibles. Dieu répond aux prières ! Il attend de nous que nous ayons confiance en Lui.

Oui, celui qui m’est attaché, je le délivrerai et je protègerai celui qui entretient une relation avec moi (Psaumes 91:14).

Les preuves que la Bible contient la vérité sur ce monde, son origine et son avenir, sont abondantes. L’article ci-dessous vous aidera à prendre connaissance de ces preuves, soyez bénis.

  1. C.H. Spurgeon, « Election, » The New Park Street Pulpit 1 (1990) : 318.
  2. There is a God: How The World’s Most Notorious Atheist Changed His Mind by Antony Flew with Roy Varghese Harper Collins, New York, 2007..

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