Microévolution vs Macroévolution : Ce que révèle l’étude de 35 ans sur les bactéries E.coli
Etudions la plus longue étude sur l’évolution avec les bactéries E.coli. Si nous souhaitons baser notre avis sur des preuves objectives, cette étude va grandement nous éclairer et nous aider à nous positionner. Cette étude a été réalisée par le professeur Richard Lenski. Elle a débutée il y a environ 35 ans. Il avait commencé avec 12 fioles de bactéries E.coli. Il s’agissait de mettre un substrat et de les alimenter.
L’expérience de « l’évolution en action »
Ces bactéries se reproduisent 6 à 7 fois par jour. Le but était d’observer l’évolution en temps réel. Pendant des années Lenski a observé ce qui changeait et il a commencé à suivre les changements dans l’ADN, les mutations etc… L’expérience est alors arrivée à 75 000 générations de ces bactéries. En année humaine cela représente des millions d’années. C’est pourquoi il s’agit de l’étude la plus longue de l’évolution (après que nous ayons étudié la plus grande étude faite sur l’ADN dans un autre article).
L’expérience est toujours en cours bien que le Professeur Lenski ait transmis l’étude à une autre personne dans une autre université.
Qu’avons nous trouvé au final?
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On a pu observer de la microévolution et pas de macroévolution. Le résultat est qu’au bout de toutes ces générations nous avons toujours des bactéries E.coli et rien de nouveau. Il n’y a pas non plus de nouveau type de bactérie comme les staphylocoques, les streptocoques, les virus, pas de champignons, pas de plantes. Nous obtenons à la fin la même chose que nous avions au début, avant les 75 000 générations.
Définir ce que veut dire « évolution »
Lenski appelle cette étude « l’expérience de l’évolution à long terme » mais comment définit-on l’évolution? Il parle de la bactérie E.coli qui en présence d’oxygène ne peut pas utiliser de citrate comme source d’énergie. Dans ces fioles ils leur ont donné du glucose pour l’énergie mais il y avait un peu de citrate dans le medium qu’ils ont utilisé. Et une lignée de bactérie E.coli a commencé a utilisé de la citrate comme source d’énergie sans présence d’oxygène. Lenski s’est réjoui en pensant observer l’évolution en action, un changement majeur se produisait. Mais en fait cela n’est que de l’adaptation, un modèle que certains créationnistes appellent « continuous environmental tracking » (le suivi continu de l’environnement).
Il y a dans l’information génétique la capacité de s’adapter à l’environnement et c’est la clé que les darwinistes ne reconnaissent pas ou ne veulent pas reconnaître. La capacité de s’adapter à un environnement se retrouve dans certains paramètres génétiques. Dans d’autres publications sur la bactérie E.coli on a également trouvé qu’ils pouvaient utiliser du citrate comme source d’énergie et que cela n’est pas unique à l’expérience de Lenski.
La terminologie dans les études de Lenski utilisent précisément le mot « adaptation ». Lenski rapporte également que la ligne de bactérie alimenté en citrate avait un taux élevé de mortalité et une faible aptitude à vivre et à se reproduire.
Si une personne ne jure que par la science (rejetant par exemple la méthode historique), on peut alors regarder la plus longue étude sur l’évolution et constater qu’il n’y a pas eu d’évolution. On a commencé avec E.coli et on a terminé avec E.coli. La méthode scientifique employée n’a produit rien d’autre. Et cela correspond au modèle biblique.
« Le Néo-Darwinisme doit muter pour survivre »
Une autre étude s’appelle « Neo-Darwinism must Mutate to survive » et a été publiée en août 2022 dans le journal « Progress in Biophysics and Molecular Biology« .
Dans cette étude il s’agissait de s’interroger sur l’évolution darwinienne afin d’expliquer la diversité de la vie et ce que nous observons dans le monde. Après avoir analysé la question sous différents angles ils ont conclu que la macroévolution était invraisemblable ( avec une probabilité de 1050 sachant que dans l’univers il y a 1060 particules). L’auteur a souligné que « douter est une bonne chose en science« . C’est intéressant car les évolutionnistes s’emportent quand on doute de leur modèle.
Les auteurs ont rapporté deux choses:
- L’évolution échoue à expliquer le passage de la non-vie à la vie. Il n’y a en effet aucun modèle et aucun mécanisme qui puisse expliquer comment on passe de matières non-vivantes à la vie (concept connu sous le nom d’abiogenèse que j’ai traité dans un autre article).
- La floraison des formes de vie est si extrême qu’elle semble extravagante et qu’il est difficile d’expliquer les millions d’espèces extrêmement diverses observées actuellement et dans les archives fossiles.
La citation:
« Toute explication mécaniste globale de l’origine et de l’évolution de la vie doit finalement relever deux défis : la transition de la non-vie à la vie, et la floraison des formes de vie qui est si extrême qu’elle semble extravagante. L’évolution de quelques fleurs sur une colline est raisonnablement expliquée par la mutation et la sélection ; il est difficile d’expliquer les millions d’espèces extrêmement diverses observées actuellement et dans les archives fossiles. Il est difficile de conceptualiser un insecte qui soit nouveau ou plus…«
La « reductive evolution »
Les recherches séculières sur la bactérie E. coli rapportent une « évolution réductrice ». Cela signifie une perte d’information (comme l’entropie génétique). Michael Behe, partisan du dessein intelligent, démontre également que les recherches de Lenski démontré la « dévolution« . Cela démontre que la micro évolution travaille sur le génome existant et ne créé pas de nouvelles informations.
En fait la micro évolution peut se visualiser comme « descendre une montagne », elle n’explique pas comment « on l’a monté » en premier lieu. De manière similaire l’analogie des grains de sable de la micro évolution qui s’accumuleraient pour réaliser « une macro évolution » à long terme est incorrecte. En réalité, la micro évolution « enlève » des grains de sable alors que la macro évolution est censé « ajouter » des grains de sables.
Le concept de « reductive evolution » ne correspond pas au concept de la macroévolution ni au gain de nouveaux gènes. Au contraire, l’évolution réductrice consiste en la perte de gènes dans un organisme, généralement à cause d’une adaptation à un environnement stable ou spécifique, où certains gènes deviennent inutiles. Cela conduit à une simplification du génome plutôt qu’à une complexification.
Dans des organismes comme Mycobacterium leprae, qui a perdu une grande partie de son génome en raison de son style de vie parasitaire, ou dans des expériences sur Escherichia coli sous des conditions contrôlées, on observe que des gènes non essentiels sont éliminés au fil du temps. Ce processus peut être bénéfique à court terme en termes de croissance ou d’efficacité énergétique, mais il ne génère pas de nouveaux gènes ou de nouvelles fonctionnalités complexes, comme doit le faire la macroévolution, qui exige l’innovation génétique pour générer de nouvelles structures biologiques.
La macroévolution, par définition, implique des changements à grande échelle dans les espèces, qui mènent à l’apparition de nouvelles familles d’organismes ou à de nouveaux traits complexes. Cela implique généralement l’acquisition de nouveaux gènes, des processus « théoriques » très différents de la simple réduction du génome, qui élimine des fonctions existantes et qu’on a observé dans la plus grande expérience sur l’évolution avec la bactérie E. coli.
Le modèle « descendant » du registre fossile
Dans le registre fossile, on observe un modèle descendant, où l’on part de groupes plus larges, comme les familles ou les genres, pour arriver à des espèces spécifiques. Ce phénomène reflète une tendance à la diversification au sein de groupes ancestraux. Cela signifie qu’au début, dans les strates géologiques plus anciennes, nous trouvons souvent des formes fossiles qui appartiennent à des groupes taxonomiques plus généraux, et au fur et à mesure du temps, ces groupes se diversifient pour donner naissance à des espèces plus spécialisées.
Si l’évolution fonctionnait de la manière suggérée par les théories néo-darwiniennes, nous devrions observer un modèle de diversification montante dans le registre fossile. Ce modèle commencerait par des espèces très spécifiques et s’élargirait progressivement vers des groupes taxonomiques plus généraux, tels que les familles et les ordres, au fur et à mesure que des traits évolutifs communs seraient sélectionnés et partagés.
Au contraire, les archives fossiles montrent une diversité déjà très marquée dès le début, avec des familles ou des ordres bien définis, ce qui suggère une création « par types » distincts et non une ascendance commune. Par exemple, lors de l’explosion cambrienne, un large éventail de phylums complexes apparaît presque simultanément sans formes intermédiaires.
Conclusion
Les évolutionnistes rejettent beaucoup de sources de preuves et d’explications quand on débat avec eux. L’étiquette du scientifique fait que celui-ci peut être rejeté sans même que ses arguments n’aient été considérés. Il faut être capable de discerner les faits, les mesures, les résultats, des interprétations et des solutions qui sont proposées par la suite pour harmoniser les données dans le modèle évolutif. En restant sur les faits, le modèle biblique correspond facilement aux données.
Le seul media d’information qu’il nous reste souvent quand on débat avec les évolutionnistes est donc le journal scientifique. Il est donc utile de savoir que les publications scientifiques mettent en difficulté l’évolution et que le modèle créationniste s’y aperçoit tout naturellement.
Le modèle créationniste n’est pas limité au matérialisme et au naturalisme. Les miracles ne sont pas écartés s’ils ont été attestés par la méthode historique. Au contraire ils expliquent la création de l’univers autant qu’ils expliquent la résurrection de Jésus.
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