DINOSAURES

Saint-Georges et le Dinosaure … euh le Dragon

Un récit célèbre de combat avec un dragon est celui de Saint Georges et le Dragon, inclus dans la Legenda Aurea (ou Légende dorée) de Jacobus de Voragine, une collection de vies de saints compilée vers l’an 1260 et traduite en anglais et publiée par William Caxton en 1483. Des cathédrales ont été construites en reconnaissance de Saint Georges et portent son nom.

Ces cathédrales exposent fièrement une peinture ou une relique représentant Saint Georges terrassant le dragon. L’histoire de Saint Georges et le Dragon est l’une des légendes les plus célèbres du Moyen Âge, incarnant le combat du bien contre le mal.

Selon la légende, Saint Georges, un chevalier chrétien, arriva dans une ville (souvent identifiée comme Silène en Libye, mais parfois située en Cappadoce ou en Palestine) qui était terrorisée par un dragon. Ce dragon vivait dans un lac proche de la ville et empoisonnait l’eau, contraignant les habitants à lui offrir des sacrifices humains pour apaiser sa colère et protéger leur approvisionnement en eau.

Initialement, les habitants offraient des animaux, mais une fois que les bêtes furent épuisées, ils durent livrer leurs propres enfants, choisis par tirage au sort, pour satisfaire le dragon. Un jour, le sort tomba sur la fille du roi. Le roi, désespéré, tenta de négocier sa libération, mais les citoyens, furieux, refusèrent tout compromis.

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Au moment où la princesse allait être sacrifiée, Saint Georges apparut. Armé et chevauchant un cheval blanc, il s’approcha du dragon et le défia. Après un combat acharné, Saint Georges réussit à blesser gravement le dragon avec sa lance, l’affaiblissant suffisamment pour que la princesse puisse attacher son foulard autour du cou du dragon, le transformant ainsi en une créature docile.

Saint Georges conduisit alors le dragon apprivoisé dans la ville. Devant les habitants stupéfaits, il leur proposa de tuer le dragon à condition qu’ils se convertissent tous au christianisme. Le roi et les citoyens acceptèrent, et Saint Georges tua le dragon, délivrant ainsi la ville de cette terrible menace. En signe de gratitude, le roi offrit de grandes richesses à Saint Georges, mais ce dernier les refusa, demandant simplement que ces biens soient distribués aux pauvres.

L’histoire de Saint Georges et le Dragon symbolise le triomphe du bien sur le mal, de la foi sur l’adversité. Saint Georges est devenu le patron de nombreux pays, villes et organisations, et son combat contre le dragon est souvent interprété comme une allégorie de la lutte spirituelle contre le péché et les forces du mal.

Cela se serait produit sous le règne de l’empereur romain Dioclétien, au 4e siècle après J.-C.

On rapporte que Saint Georges a tué son premier dragon en Afrique. Plus tard, en 1098 après J.-C., il aurait tué des dragons à Mansfeld, au centre de l’Allemagne. Il aurait également tué un dragon à Berkshire, en Angleterre, et le lieu spécifique a ensuite été nommé « Dragon Hill ». Dragon Hill est apparemment un monticule artificiel à sommet plat, semblable à Silbury Hill, auquel est associée la légende selon laquelle Saint Georges aurait tué un dragon.

Les historiens ont étudié de nombreux aspects de la vie de Saint Georges. De son lieu de naissance probable à ses compétences de guerrier, c’est son combat héroïque contre un dragon et sa torture suivie de sa mort pour avoir refusé de renoncer à sa foi chrétienne en avril 303 après J.-C. qui sont les plus connus.

Bien que Saint Georges soit sans doute le plus célèbre de ces saints chasseurs de dragons, il n’est pas le seul. Parmi les autres chasseurs légendaires, on compte : Saint Victor de Bayeux, Saint Cado, Saint André d’Aix-en-Provence, Saint Maudet, Sainte Keyne de Cornouailles, le Pape Sylvestre, Saint Clément de Metz, Saint Samson (archevêque de Dol), Saint Armentaire de Draguignan, Donatus du quatrième siècle, Saint Romain de Rouen et Saint Florent.

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