Créationnisme et Carottes de Glace
Les évolutionnistes utilisent les carottes de glace (principalement forées en Antarctique et au Groenland) comme une preuve de la Terre ancienne. Ils observent des couches successives de neige et de glace, qu’ils interprètent comme des couches annuelles (similaires à des cernes d’arbres). Chaque couche contiendrait des dépôts saisonniers distincts de neige, de poussière, de bulles d’air et d’autres matières. En comptant ces couches, ils estiment des âges de centaines de milliers à plusieurs millions d’années (exemple : la carotte de glace de Vostok en Antarctique est datée à environ 400 000 ans).
Les carottes de glace sont souvent utilisées par les scientifiques pour reconstituer le climat passé et établir une chronologie des événements géologiques. L’interprétation des carottes de glace repose sur plusieurs hypothèses évolutionnistes concernant la durée des âges glaciaires et la formation progressive des couches de glace.
Les créationnistes soulignent que les couches de glace ne sont pas nécessairement annuelles. Des observations modernes montrent que plusieurs couches peuvent se former en une seule année à cause de cycles répétés de tempêtes de neige, de variations de température et de condensation. Il faut aussi tenir compte d’événements particuliers dans le passé qui ont généré des conditions spécifiques propices à une forte accumulation de neige.
Les carottes de glace du Groenland
Dans le cas des carottes de glace du Groenland, les couches supérieures (environ 1000 mètres) peuvent être comptées, et elles deviennent de plus en plus étroites à mesure que l’on descend, jusqu’à ce qu’à un certain point, on ne puisse plus vraiment compter les couches.

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Les évolutionnistes et les créationnistes arrivent à des réponses très similaires concernant la partie supérieure de ces carottes de glace, car il s’agit d’observations directes. Les 2000 mètres inférieurs sont interprétés différemment parce que les couches ne sont pas aussi claires.
L’autre raison du désaccord repose sur les hypothèses des évolutionnistes. Personne n’a vu la formation des couches, donc les uniformitariens élaborent un modèle basé sur des hypothèses.
Cette calotte glaciaire s’étend sur des centaines, voire des milliers de kilomètres à travers le Groenland et atteint une épaisseur de 3000 mètres. Les évolutionnistes supposent que, lorsqu’il neige, la neige s’accumule au sommet, puis avec le temps, elle est progressivement comprimée. À mesure que l’on descend vers le fond, les couches deviennent de plus en plus rapprochées, jusqu’à ressembler presque à de fines feuilles de papier.
C’est ainsi qu’ils parviennent à compter autant de couches jusqu’au fond, en raison de leurs hypothèses sur la façon dont la carotte de glace s’est formée — mais il y a beaucoup de subjectivité dans ce processus. Ils doivent décider combien de ces couches constituent une seule année.
Les chiffres qu’ils avancent sont généralement acceptés par la plupart des gens, qui pensent qu’ils sont vrais, sans se rendre compte du nombre d’hypothèses spéculatives intégrées dans le calcul. Mais si vous partez d’une hypothèse de départ différente, vous arrivez à une réponse différente. C’est ce que font les créationnistes : ils ont une manière différente d’expliquer les choses.
Les carottes de glace de l’Antarctique
Dans le cas des carottes de glace de l’Antarctique, la chute de neige et l’accumulation de la glace sont si lentes qu’il n’y a pas de couches visibles. Il n’y a donc aucune couche à compter en Antarctique. S’il n’y a pas de couches, on peut en quelque sorte leur attribuer l’âge que l’on veut. Les longueurs des carottes de glace sont similaires à celles du Groenland, soit environ 2000 à 3000 mètres.
Cependant, les évolutionnistes arrivent à des chiffres beaucoup plus élevés. Pour l’une des carottes de glace, ils avancent un âge de 800 000 ans. Pour « compter » ces couches invisibles, ils utilisent une théorie appelée théorie astronomique des âges glaciaires, également connue sous le nom de théorie de Milankovitch.
Lorsque Louis Agassiz a proposé des preuves indiquant qu’il y avait eu beaucoup plus de glace dans le passé, les scientifiques de l’époque n’y ont pas cru. Ils pensaient que c’était ridicule, car il semblait qu’il n’y avait aucun mécanisme capable de produire autant de glace. Ils pensaient qu’il aurait fallu refroidir la Terre de manière significative, ce qui paraissait impossible. Il y a donc eu beaucoup de résistance au début.
Puis, au début des années 1900, un certain Milankovitch est arrivé avec sa théorie astronomique. Il a proposé que les changements dans l’orbite de la Terre et dans les paramètres orbitaux de la Terre pourraient expliquer ces périodes glaciaires.
Par exemple :
- Si l’orbite de la Terre devient plus longue ou plus circulaire, cela affecte la quantité de lumière solaire reçue par la Terre.
- Si l’angle d’inclinaison de l’axe de la Terre change, cela a également un impact sur le climat.
- Si l’axe de la Terre subit une précession (un mouvement de bascule), cela modifie aussi la répartition de la lumière solaire.
Milankovitch a intégré tous ces facteurs dans un grand calcul. Grâce à cela, il a pu déterminer que la Terre pourrait avoir été plus chaude ou plus froide à différents moments du passé, selon certains cycles:
- Excentricité : le cycle orbital de la Terre est d’environ 100 000 ans.
- Obliquité : Le cycle d’inclinaison de l’axe est d’environ 41 000 ans.
- Précession : Le cycle de précession de l’axe est d’environ 23 000 ans.
Sur la base de ces cycles, Milankovitch a donc proposé une explication pour l’apparition des âges glaciaires. Cependant, cette théorie présentait de grands problèmes :
- Les simples changements dans l’orbite de la Terre ne produisent pas une variation de température suffisante pour déclencher une période glaciaire.
- Les scientifiques ont donc introduit d’autres paramètres pour exagérer et amplifier ces changements, créant ainsi un mécanisme de rétroaction positive (par exemple, l’effet albédo).
- Ce mécanisme suggère que de petits changements initiaux (dus à l’orbite) entraîneraient des réactions en chaîne dans le système climatique, augmentant ainsi l’effet global.
L’idée est que ce qui se passe sur Terre repose sur un mécanisme de rétroaction positive afin de provoquer un changement de température suffisant pour avoir une chance de prédire le fonctionnement des âges glaciaires.
Ce qui est vraiment intéressant, c’est que tout sur Terre est stable. Lorsque quelque chose change, il a tendance à revenir à un état d’équilibre. C’est le cas dans de nombreux domaines. Et pourtant, aujourd’hui, il y a une obsession avec l’idée que le climat de la Terre est instable. C’est pourquoi les alarmistes disent : « il ne nous reste que quelques années avant que tout ne s’effondre. »
Tout cela découle des modèles basés sur le cycle de Milankovitch pour expliquer une période glaciaire. C’est ainsi qu’ils interprètent les carottes de glace — en utilisant la théorie de Milankovitch — mais en réalité, cela ne fonctionne pas vraiment. Le Dr Tas Walker déclare1:
« Est-ce que Milankovitch correspond aux données ou est-ce que les données sont ajustées pour correspondre à Milankovitch ? » On peut le faire correspondre à n’importe quoi.
Quand on fait de l’ingénierie, on a l’habitude d’analyser toutes sortes de fonctions mathématiques différentes. On utilise ce qu’on appelle une analyse de Fourier. Grâce à cette méthode, on utilise différentes longueurs d’onde. Et en combinant plusieurs de ces longueurs d’onde ensemble, on peut leur donner n’importe quelle forme. C’est remarquable.
Et c’est exactement ce que je pense qu’ils font avec Milankovitch. Ils ont ces trois longueurs d’onde différentes (les trois cycles principaux de Milankovitch). En les combinant de différentes manières, ils peuvent leur faire correspondre presque n’importe quoi.
C’est ce qu’ils font, à mon avis, avec les carottes de glace — et ça a l’air impressionnant.
En Antarctique, ils ne peuvent pas compter les couches. Alors ils choisissent d’autres paramètres à l’intérieur de la carotte de glace. Et à partir de là, ils les font correspondre aux cycles de Milankovitch, qu’ils appellent cycles astronomiques.
Sur cette base, ils sont arrivés à un âge de 800 000 ans. Ils utilisent la période de 100 000 ans de l’orbite de la Terre, et ils ont réussi à « faire correspondre » huit variations dans la carotte de glace à cette période orbitale — et c’est ainsi qu’ils ont obtenu 800 000 ans. »
Le Dr Jake Hebert traite des problèmes liés à la théorie de Milankovitch dans ces trois articles:
Milankovitch Meltdown: Toppling an Iconic Old-Earth Argument, Part 1
Milankovitch Meltdown: Toppling an Iconic Old-Earth Argument, Part 2
Milankovitch Meltdown: Toppling an Iconic Old-Earth Argument, Part 3
Il parle aussi des carottes de glaces et de Milankovitch dans cette vidéo:
L’observation de la rapidité de l’accumulation de glace
Quand on pense à l’épaisseur de ces calottes glaciaires et que les évolutionnistes parlent de centaines de milliers d’années pour que ces calottes se forment… En réalité, même les glaciologues uniformitariens reconnaissent qu’une calotte glaciaire peut se former très rapidement. Tout ce qu’il faut, c’est une accumulation suffisante de glace.
Il existe certaines régions du monde où des accumulations de neige incroyables se produisent en un temps très court. Par exemple, il y a un endroit dans l’hémisphère nord, près du Japon, où une seule tempête de neige ou un seul hiver peut produire des accumulations de glace incroyables.
Il y a un événement étonnant qui s’est produit pendant la Seconde Guerre mondiale, impliquant tout un escadron d’avions qui volaient au-dessus du Groenland. Ils ont été pris dans une tempête et ont dû effectuer un atterrissage forcé.
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