La Bible défend-elle l’idée du Fixisme des espèces?
Contrairement à l’argument évolutionniste selon laquelle la Genèse défendrait un fixisme rigide, la baraminologie enseigne une variation limitée à l’intérieur des genres créés. Celle-ci permet l’adaptation et la diversification des êtres vivants. C’est un point clé qui différencie la science créationniste des anciens modèles fixistes et qui est compatible avec les observations de la génétique et de l’adaptation biologique.
Définition de la baraminologie
Le concept de « baramin » découle du récit de la création dans la Genèse, où Dieu crée des êtres vivants « selon leur espèce » ou « leur genre » (Genèse 1:11-12, 1:21, 1:24-25).
La baraminologie est un cadre de recherche en biologie basé sur une perspective créationniste qui vise à classifier les organismes vivants selon les « baramins » (du mot hébreu « bara » = « créer » et « min » = « genre » ou « type »). Le concept repose sur l’idée que Dieu a créé des genres fondamentaux (ou des familles) qui contiennent en eux une diversité génétique permettant l’adaptation et la spéciation, mais qui ne peuvent pas varier au-delà de certaines limites, en raison de contraintes génétiques.
Différences entre fixisme et baraminologie
Le fixisme est une idée popularisée par certains naturalistes avant Darwin (ex. Linné dans ses premiers travaux). Le concept affirme que chaque espèce vivante a été créée exactement comme elle est aujourd’hui, sans changement significatif.
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La baraminologie est une approche créationniste moderne qui reconnaît une microévolution à l’intérieur des baramins, qui permet l’apparition de nouvelles variétés (adaptation, spéciation), mais rejette la macroévolution qui transformerait un type ou un genre d’organisme vers un autre.
Variabilité et adaptation
La baraminologie postule que les genres créés avaient en eux une diversité génétique suffisante pour produire différentes sous-populations adaptées aux divers environnements post-déluge. Par exemple :
- Les félins modernes (lions, tigres, léopards, chats domestiques, etc.) proviendraient d’un baramin félin commun.
- De même, les canidés (loups, renards, chiens) seraient issus d’un ancêtre canidé créé avec une grande capacité de variation.
- Les humains (descendants d’Adam et Ève) ont également une variabilité génétique permettant diversité de traits physiques (couleur de peau, traits du visage) tout en restant un même baramin.
Les frontières des baramins sont fixes, c’est-à-dire qu’un organisme ne peut pas se transformer en un autre baramin (ex. un oiseau ne peut pas devenir un mammifère et inversement).
Différence entre baraminologie et classification évolutionniste
| Baraminologie | Classification évolutionniste |
|---|---|
| Organismes créés en « genres » distincts (forêt de la vie) | Tous les organismes proviennent d’un ancêtre commun (arbre de la vie) |
| Adaptation et variation au sein des baramins | Évolution graduelle d’un ancêtre commun |
| Spéciation rapide possible post-Déluge | Spéciation sur des millions d’années |
| Rejet de la macroévolution | Acceptation de la macroévolution |
Méthodes utilisées en baraminologie
Les baraminologues utilisent plusieurs critères pour déterminer si deux espèces appartiennent au même baramin.
L’hybridation
Si deux espèces peuvent se croiser et produire une descendance fertile, elles appartiennent probablement au même baramin. (Ex. lion + tigre = ligre → même baramin des félins).
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