Les scientifiques ont-ils établi avec certitude que le réchauffement climatique est dû aux activités humaines?

Dans la plupart des médias principaux on entend de manière répétée que le réchauffement climatique observé depuis 1850 est dû aux énergies fossiles qui relâchent du CO2 dans l’atmosphère et que tous les scientifiques sont d’accord sur cette interprétation. Cela est loin de la vérité car de nombreux scientifiques partagent une autre vision des choses.

On peut lire sur Franceinfo un exemple de l’argumentation standard:

« Depuis le XIXe siècle, la température moyenne de la Terre s’est réchauffée de 1,1°C. Les scientifiques ont établi avec certitude que cette hausse est due aux activités humaines, consommatrices d’énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz). Ce réchauffement, inédit par sa rapidité, menace l’avenir de nos sociétés et la biodiversité. Mais des solutions – énergies renouvelables, sobriété, diminution de la consommation de viande – existent.« 

Les scientifiques ont établi avec certitude que cette hausse est due aux activités humaines, consommatrices d’énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz)

Peut-être qu’une majorité de scientifiques pense avoir établi que la hausse de température est liée aux activités humaines mais les scientifiques climato-réalistes (qui ne sont jamais invités sur ces grands médias) sont également nombreux et ils attribuent le réchauffement à diverses causes comme la variation dans l’énergie solaire, une légère augmentation de l’humidité relative marine et la diminution de la nébulosité qui contribuent au réchauffement océanique, qui lui-même réchauffe le climat (Lire Rainer Feistel, physicien et expert en thermodynamique de l’océan). Ce ne serait pas le CO₂ qui augmente la température, c’est la température qui augmenterait la quantité de CO₂ (car plus l’océan est chaud plus il dégaze).

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A cela s’ajouterait la déforestation et l’urbanisation qui réchauffent fortement les zones urbaines (ce qui est significatif dans un pays comme la France où 80% de la population vit sur 20% du territoire, souvent urbanisé). Cette urbanisation pourrait d’ailleurs « biaiser » les températures relevées dans des stations météos rattrapées par cette urbanisation.

Ce sont des positions climato-réalistes qui mériteraient d’avoir la chance de s’exprimer dans les médias. Peut-être que des débats pourraient être organisés plutôt que de donner l’impression qu’il n’y a qu’un seul point de vue. La science doit être ouverte, en particulier quand on traite de science historique ou projective pour lesquelles les choses ne sont pas aussi simples que 2+2=4 et pour lesquelles plusieurs modèles/interprétations peuvent être proposées.

Pour les climato-réalistes, le CO₂ participe à l’effet de serre mais de manière très modérée, 5% seulement de l’effet de serre total est dû au CO₂ , le reste est dû à la vapeur d’eau, sur ces 5% d’effet de serre dû au CO₂, seulement 5% proviennent du CO₂ anthropique (95% étant du CO₂ naturel), soit 0.2% de l’effet de serre global sur Terre serait causé par le CO₂ anthropique, d’où son faible impact sur le climat (Lire à ce sujet les études de Demetris Koutsoyiannis, hydrologue, climatologue statistique).

Sur la « télécommande » du climat, dans cette perspective climato-réaliste, on a pas un gros bouton CO₂ anthropique mais des gros boutons « SOLEIL », « OCEAN », « NUAGES + VAPEUR D’EAU » et on pourrait ajouter des dysfonctionnements réels perturbant comme la « DEFORESTATION », et « L’URBANISATION ».

Pour des gens comme Demetris Koutsoyiannis, la vapeur d’eau est un agent principal, pas secondaire et le CO₂ est davantage un flux (avec des entrées/sorties) ou un stock dynamique. Plus il y a de CO₂ , plus les océans froids et tempérés absorbent de CO₂ , idem pour la végétation (l’augmentation de CO₂ a permis beaucoup de reforestation depuis des décennies, voir le verdissement de désert).

Ce réchauffement, inédit par sa rapidité, menace l’avenir de nos sociétés et la biodiversité.

Le réchauffement depuis 1850 n’est pas inédit. Durant ces deux derniers millénaires il y a eu des réchauffements et des refroidissements. Ces derniers ont fait chuter des empires (Dynastie chinoise, Empire Khmer, royaume Maya). Ces changements climatiques rapides ont parfois encouragé ces peuples à réaliser des sacrifices expiatoires d’humains pour lutter contre les sécheresses prolongées en espérant que cela puisse « apaiser » le climat.

Les vikings ont connu un âge d’or durant l’optimum climatique médiéval (900-1300), ils pouvaient faire de la culture d’orge au Groenland mais à partir du petit âge glaciaire (~1300–1850), le climat est devenu plus rigoureux. Les colonies nordiques ont décliné à cause de ce refroidissement climatique. Les vikings ayant vécu en 1300 ont eux aussi dû se poser des questions du climat qu’ils observaient et qui étaient bien différent de celui de leurs grands-parents.

Des changements climatiques intenses et rapides, à l’échelle de la dizaine d’année se sont produits durant ces deux derniers millénaires. Le réchauffement actuel, qui est cohérent avec une sortie du petit âge glaciaire, n’est donc en rien « inédit ». Pas plus que les sacrifices expiatoires Maya ou chinois n’ont amélioré le climat, le sacrifice de notre économie (et des vies qui y sont liées) ne changera pas l’orientation d’un climat si l’explication naturelle est la bonne (c’est pourquoi on devrait débattre les modèles plutôt que de fermer des pistes idéologiquement).

Mais des solutions – énergies renouvelables, sobriété, diminution de la consommation de viande – existent.

Les énergies renouvelables et les véhicules électriques ne sont pas des solutions (passons pour la viande car peut-être qu’on devrait en manger moins pour des raisons de santé). Les ENR sont polluants à produire mais aussi dans leur installation (de gros socles de bétons pour les éoliennes par exemple) en plus d’amocher le paysage. Les batteries électriques qui contiennent du cobalt, du lithium etc… sont affreuses pour l’environnement. Leur extraction et exploitation nécessitent beaucoup d’eau et peut provoquer des dégâts environnementaux par exemple sur les nappes phréatiques (pollution par des métaux lourds et des produits chimiques toxiques).

J’ai rédigé un article qui entre beaucoup plus dans le détail et qui reprend la World Climate Declaration qui contient des centaines de scientifiques (dont deux prix nobel) qui ne sont pas d’accord sur l’urgence climatique et le réchauffement anthropique, ce qui démontre qu’il y a un vrai débat scientifique (qu’on ne devrait pas invisibiliser):

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