L’Évolution et l’épique quête des fossiles intermédiaires et des ancêtres évolutionnaires
L’histoire évolutive nécessite, pour être soutenue, des fossiles transitionnels, qui partagent des traits communs entre des ancêtres et des descendants et démontrent le passage d’un type d’organisme à un autre organisme (par exemple le passage aquatique au monde terrestre).
C’est l’un des majeurs revers du paradigme évolutif. Il n’y a pas de formes transitionnelles dans le registre fossile, uniquement des cas contestables et contestés. Pourtant ce n’est pas le nombre de fossiles qui manque.
Autant des squelettes entiers de dinosaures ont été retrouvé, alors même qu’ils sont réputés pour s’être éteint il y a 65 millions d’années, autant les squelettes de l’homme dont l’évolution ne remonte, selon les évolutionnistes, qu’à 10 millions d’années sont absents (il y a bien eu quelques reconstitutions mais toutes ont fini par être réfutées).

L’évolution implique qu’il devrait y avoir des milliards de créatures représentant les transitions d’organismes à d’autres. En effet, en l’espace de plusieurs centaines de millions d’années, on s’attendrait à trouver des milliards et des milliards de créatures attestant du processus évolutif.
A titre de comparaison, l’être humain est passé de 250 millions de personnes à 7 milliards d’habitants en l’espace de 2000 ans.

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Si les fossiles forment le registre d’une histoire qui se chiffre, ne serait-ce qu’en centaines de millions d’années, il devrait littéralement y avoir des millions et des millions de fossiles transitionnels incontestables.
La prophétie de Darwin
En 1859, Charles Darwin avait écrit:
Pourquoi voit-on encore des groupes d’espèces alliées, qui semblent, apparence souvent trompeuse, il est vrai, surgir, subitement dans les étages géologiques successifs ?
Je ne puis répondre à ces questions et résoudre ces difficultés qu’en supposant que les archives géologiques sont bien plus incomplètes que les géologues ne l’admettent généralement.
Le nombre de spécimens que renferment tous nos musées n’est absolument rien auprès des innombrables générations d’espèces qui ont certainement existé.
Darwin avait réalisé le problème et il croyait que les archives fossiles n’étaient pas encore tout à fait explorées et que ce n’était qu’une question de temps avant que les transitions soient découvertes.
Depuis lors, il n’y a eu que quelques candidats contestables, alors qu’il existe actuellement environ un milliard de fossiles dans les musées et des milliards d’autres qui ont été examinés. Les soi-disant «chaînons manquants» manquent toujours à l’appel.
Les années ont passé et toujours pas de transition
Stephen Jay Gould, évolutionniste, l’a reconnu plus de 100 ans après Darwin:
« L’absence de preuves (fossiles) pour les étapes intermédiaires entre les transitions majeures dans la conception organique, et en fait notre incapacité, même dans notre imagination, à construire des intermédiaires fonctionnels dans de nombreux cas, a été un problème tenace et persistant pour les récits graduels de l’évolution »
Gould, S.J., Is a new and general theory of evolution emerging? Paleobiology 6:119–130 (p.127), 1980.
❝L’extrême rareté des formes transitionnelles dans le registre fossile constitue le secret commercial de la paléontologie. […] Les transitions sont rarement trouvées, et non parce que les fossiles sont rares.❞
The Panda’s Thumb, 1980
Plus de 100 après Darwin, les preuves de l’évolution dans le registre fossile étaient toujours au point mort.
Le paléontologue David Raup a dit également:
« Bon, nous sommes maintenant 120 ans après Darwin et la connaissance du registre fossile a été grandement étendue…
Le registre de l’évolution est toujours de manière surprenante, hachée, et ironiquement, nous avons encore moins d’exemple de transitions évolutives que nous n’en avions à l’époque de Darwin…
Quelques cas classiques de changement darwinien dans le registre fossile ont dû être écartés ou modifiés après résultat d’information plus détaillée .«D.Raup, “Conflicts Between Darwin and Paleontology, “Field Museum of Natural History Bulletin 50, no 1 (1979) : 25
Voici également ce que disait le Docteur Patterson, le paléontologue principal (expert en fossiles) au prestigieux « British Museum of Natural History ». Il avait écrit un livre pour le British Museum intitulé simplement « Evolution ».
Le créationniste Luther Sunderland avait écrit au Dr Patterson pour lui demander pourquoi il n’avait pas montré une seule photographie d’un fossile transitionnel dans son livre. Le Docteur Patterson a répondu:
« Je suis entièrement d’accord avec vos commentaires sur le manque d’illustration directe des transitions évolutives dans mon livre.
Si j’en connaissais, fossile ou vivant, je les aurais certainement inclus.
Vous proposez qu’un artiste soit utilisé pour visualiser de telles transformations, mais d’où obtiendrait-il les informations ?
Honnêtement, je ne pourrais pas les fournir, et si je les laissais sous licence artistique, cela n’induirait-il pas le lecteur en erreur?. »https://creation.com/that-quote-about-the-missing-transitional-fossils
Tous les paléontologues observent les mêmes fossiles et ils n’observent pas les fossiles qui n’existent pas. C’est la puissance du paradigme, du système de croyance, qui pousse à croire en l’évolution et aux formes transitionnelles. Rien de factuel n’invite à aller dans ce sens-là.
❝Les transitions entre les grandes catégories sont rares dans les archives fossiles. Les paléontologues doivent donc reconstituer les relations évolutives en l’absence de données solides.❞
In Search of Deep Time, 2001 – Henry Gee (rédacteur scientifique à Nature) – 2001
L’équilibre ponctué
Stephen Jay Gould a été l’un des deux paléontologues qui a proposé le principe de «l’équilibre ponctué» suggérant que les transitions allaient et venaient si rapidement qu’aucune n’a été préservée sous forme de fossiles.
« L’histoire de la plupart des espèces fossiles présente deux caractéristiques particulièrement incompatibles avec le gradualisme :
Apparition soudaine – dans une région donnée, une espèce n’émerge pas progressivement par transformation lente et continue de ses ancêtres ; elle apparaît d’un coup, et « entièrement formée ».
Stase – la plupart des espèces ne montrent aucun changement directionnel au cours de leur présence sur Terre. Elles apparaissent dans les archives fossiles quasiment identiques à ce qu’elles sont au moment de leur disparition ; les changements morphologiques sont généralement limités et sans direction précise ;«
S. J. Gould, 1977, Evolution’s Erratic Pace, Natural History, 86(6), Gould, 1977, pp. 22–30.
Mais comme souvent dans les thèses évolutionnistes, cet « équilibre ponctué » n’a rien de scientifique et semble même aller à l’encontre de la logique la plus élémentaire. Gould lui-même le laisse transparaître :
« L’idée de l’équilibre ponctuée est tout autant une idée préconçue que celle du gradualisme phylétique. Nous admettons volontiers notre parti pris à son égard et exhortons les lecteurs, dans la discussion qui suit, à se rappeler que nos interprétations sont aussi colorées par nos idées préconçues que le sont les affirmations des champions du gradualisme phylétique par les leurs.«
Eldreg, N. & Gould, S.J 1972, Punctuated equilibria : an alternative to phyletic gradualism, Models in Paleobiology, Schopf, ed. W.H Freeman, San Francisco, CA. p.98
Plus tard, il avait admis qu’il ne savait même pas à quoi pouvait ressembler les formes intermédiaires:
« Tous les paléontologues savent que les archives fossiles contiennent très peu de formes intermédiaires ; les transitions entre les grands groupes sont généralement abruptes.
Même si nous n’avons aucune preuve directe de transitions progressives, pouvons-nous inventer une séquence raisonnable de formes intermédiaires, c’est-à-dire d’organismes viables et fonctionnels, entre les ancêtres et les descendants ?
À quoi peuvent bien servir les stades initiaux imparfaits de structures utiles ?
À quoi sert une demi-mâchoire ou une demi-aile ?«
Gould, Stephen Jay. 1977. The Return of Hopeful Monsters. Natural History 86(6): 22–30.
L’un des principaux collaborateurs de Gould dans sa nouvelle théorie était le Dr Steven Stanley, qui a noté :
« Les archives fossiles connues ne documentent aucun exemple d’évolution phyletique [c’est-à-dire impliquant un changement fondamental de plan corporel] accomplissant une transition morphologique majeure, et ne fournissent donc aucune preuve que le modèle gradualiste puisse être valide. »
S. Stanley, 1977, Macroevolution, San Francisco, CA: Freeman, p. 39.
« L’évolution semble s’être produite par à-coups — du moins, c’est ce que montrent les archives fossiles. Des trilobites aux ptérodactyles, des ammonites à l’Archaeopteryx, les scientifiques observent le même schéma : de brèves flambées d’innovation au cours desquelles une seule espèce, ou une branche de l’arbre de la vie, donne naissance à une grappe de nouvelles ramifications, suivies de longues périodes de stabilité dominées par le même statu quo. »
H. Powell, « Forest songsters evolved in an early burst of innovation », communiqué de presse de l’Université Cornell, 9 juillet 2008, rapportant une recherche publiée dans: D. L. Rabosky et I. J. Lovette, 2008, Density-dependent diversification in North American wood warblers, Proceedings of the Royal Society B, 275(1649), pp. 2363–2371.
Alors que les paléontologues confrontés au manque de formes transitionnelles ont rapidement accepté l’équilibre ponctué, les généticiens ne l’ont pas fait. Ils ne pouvaient concevoir aucun mécanisme génétique capable d’accomplir des transitions rapides de parties molles et dures coordonnées. Le débat a duré plusieurs années, mais semble avoir disparu dans une trêve. Les évolutionnistes, en général, ont convenu de ne pas utiliser les archives fossiles comme preuve de l’évolution, car elles ne semblaient pas aller dans ce sens. À la place, les preuves issues de la génomique et d’autres nouveaux domaines sont passées au premier plan.
« Aucun véritable évolutionniste n’utilise les archives fossiles comme preuve de l’évolution plutôt que de la création.«
M. Ridley, 1981, Who doubts evolution? New Scientist, 90:832
Une chose est certaine : si des fossiles transitionnels abondants existaient, ils seraient proclamés haut et fort comme preuve de l’évolution. Il ne serait pas nécessaire de recourir à des « chaînons manquants » hypothétiques, ni à des bonds évolutifs rapides.
« Les transitions majeures dans l’évolution biologique montrent le même schéma d’émergence soudaine de formes diverses à un nouveau niveau de complexité. Les relations entre les grands groupes au sein d’une nouvelle classe émergente d’entités biologiques sont difficiles à décrypter et ne semblent pas correspondre au schéma de l’arbre qui, suivant la proposition initiale de Darwin, reste la description dominante de l’évolution biologique.
Les cas en question incluent l’origine des molécules complexes d’ARN et des repliements de protéines ; les grands groupes de virus ; les archées et les bactéries, et les lignées principales au sein de chacun de ces domaines procaryotes ; les supergroupes eucaryotes ; et les embranchements animaux. Dans chacun de ces points charnières de l’histoire de la vie, les « types » principaux semblent apparaître rapidement et entièrement équipés des caractéristiques distinctives du nouveau niveau d’organisation biologique correspondant. »
E. V. Koonin, 2007, The Biological Big Bang model for the major transitions in evolution, Biology Direct, 2: 21.
« L’origine des mammifères est presque aussi mystérieuse que l’origine de la vie elle-même. »
P. C. J. Donoghue, 2007, Palaeontology: Embryonic identity crisis, Nature, 445(7124): 155.
Il est impressionnant de voir dans tous les domaines à quel point les évolutionnistes sont capables de persister dans le même modèle alors que celui-ci n’est pas appuyé le moins du monde par les observations. Dans le cas du registre fossile, il est très étrange qu’il y ait des milliards de fossiles de créatures entièrement formées, mais pas de formes transitionnelles si vraiment elles avaient existé.
D’un côté, les évolutionnistes disent qu’ils ne peuvent produire « la macroévolution » aujourd’hui en laboratoire car le processus est par nature très lent, mais ensuite il est déclaré que les formes transitionnelles de l’évolution n’apparaissent pas dans le registre fossile parce que l’évolution s’est produite trop rapidement dans le passé.
L’explosion cambrienne

Une citation de Charles Darwin encore:
« À la question de savoir pourquoi nous ne trouvons pas de gisements fossilifères riches appartenant à ces premières périodes présumées antérieures au système cambrien, je ne peux pas donner de réponse satisfaisante. »
Darwin avait également fait le constat de l’émergence soudaine de la vie dans le cambrien et avait perçu que cela ne soutenait pas son modèle, qu’il n’y avait pas de précurseurs ayant évolué vers toutes les formes de vie. Richard Dawkins à son tour:
« Si nous voulons savoir à quoi ressemblaient nos ancêtres, les fossiles sont notre principal espoir et nous en trouvons plusieurs dans un état d’évolution avancé.
La toute première fois qu’ils apparaissent c’est comme s’ils se trouvaient juste là devant nous, sans aucune histoire évolutionniste. Inutile de dire que cette idée d’apparition soudaine a ravi les créationnistes. »
Les créationnistes voient effectivement à travers cette observation une corrélation parfaite avec la Bible. Le modèle évolutif doit quant à lui se décarcasser en expliquant par des solutions peu crédibles, comme l’équilibre ponctué, pourquoi les formes transitionnelles n’apparaissent pas.
Au cours de l’histoire palpitante de l’évolution, on s’attendrait à ce que les espèces aient divergé lentement, créant éventuellement les catégories taxonomiques supérieures. Au lieu de cela, les plus grandes différences (royaumes et phyla) apparaissent en premier. C’est un casse-tête majeur pour ceux qui croient en une origine naturaliste de la vie.
La phylogénie par Guillaume Lecointre et Hervé Le Guyader
« En phylogénie, il y a beaucoup d’idées fausses derrière la notion d’intermédiaire, ou de « chaînon manquant ». On sait que la phylogénie n’exprime pas une notion d’ancêtre à descendant (qui descend de qui) mais une notion de parenté (qui est plus proche de qui). Un organisme concret (actuel ou fossile), qualifié d’intermédiaire, n’est donc pas un ancêtre. Un organisme (actuel ou fossile) ne peut être qualifié d’intermédiaire que lorsqu’il présente une collection unique de caractères parmi les êtres vivants connus.«
Classification phylogénétique du vivant – tome 1 – page 50
« En phylogénie, on ne parle pas de « qui descend de qui », mais de « qui est plus proche de qui ». »
Cela revient à construire des arbres de parenté non basés sur une filiation directe observée, mais sur des similarités de traits supposés homologues.

Ces arbres sont souvent contradictoires selon qu’ils soient basés sur l’anatomie, la génétique, ou la biochimie. Par exemple, des arbres phylogénétiques basés sur l’ADN mitochondrial contredisent ceux fondés sur les protéines ribosomiques.

Le modèle baraminologique accepte l’idée de groupes naturels (genres créées) avec des similarités internes, mais rejette l’idée que ces similarités impliquent nécessairement une origine commune. Elles peuvent être dues à un design commun.
« Par exemple, l’Archeopteryx est un intermédiaire, en ce sens que la faune, qui était connue avant sa découverte, était constituée d’un côté de dinosaures théropodes et de l’autre des oiseaux modernes. L’Archeopteryx présente une mosaïque originale de traits, composée d’éléments tantôt de l’un tantôt de l’autre: des plumes, une fourchette, pas de bréchet, une queue, des dents. Pour évacuer toute ambiguïté sur le mot intermédiaire, on parlera alors d’intermédiaire structural. Celui-ci se place dans un arbre phylogénétique non pas à un noeud, mais au bout d’une branche qui lui est propre, placée entre deux branches déjà connues.«
« Ceux qui prétendent qu’il n’y a pas d’intermédiaires entre des classes définies d’organismes désignent un faux problème. Il n’y a pas d’intermédiaires-ancêtres, mais pas pour les raisons qu’ils espèrent: la raison est purement méthodologique. En revanche il existe bien des intermédiaires structuraux, en d’autres termes, des mosaïques de caractères intermédiaires.«
Classification phylogénétique du vivant – tome 1 – page 50-52
« L’Archaeopteryx est un intermédiaire structural… Il possède des plumes, mais aussi des dents, une queue osseuse, etc. »
Le fait qu’un organisme présente des traits d’un groupe et d’un autre ne prouve aucune transformation évolutive. Cela montre seulement une mosaïque de caractéristiques. Les fossiles « mosaïques » comme Archaeopteryx, Tiktaalik, ou certains cœlacanthes sont souvent placés arbitrairement entre des groupes, mais cela n’implique pas une transition évolutive réelle. De plus, des oiseaux à plumes comme Confuciusornis ou Anchiornis sont aussi anciens ou plus anciens qu’Archaeopteryx selon les datations classiques. Cela remet en question son statut de « chaînon ». Les dents ou griffes n’appartiennent pas exclusivement aux reptiles. Certains mammifères et poissons ont des caractéristiques similaires. Ce sont des traits partagés ou réutilisés, non des signes de transition.

« Il n’y a pas d’intermédiaires-ancêtres, mais pour des raisons méthodologiques. »
Les évolutionnistes expliquent souvent l’absence de fossiles de transition par des raisons méthodologiques (on ne peut jamais identifier un vrai ancêtre avec certitude) mais cela détourne le problème central: les archives fossiles montrent des apparitions soudaines et des stases prolongées, ce qui est en contradiction directe avec l’idée d’un changement progressif. Le fait qu’on doive reformuler le mot « intermédiaire » en « structurel » montre que le vocabulaire change pour préserver l’hypothèse, plutôt que pour coller aux observations.
« Il existe bien des intermédiaires structuraux, en d’autres termes des mosaïques de caractères intermédiaires. »
Le fait de retrouver des « modules » partagés entre divers organismes (ex : ailes, dents, queues, etc.) peut parfaitement s’expliquer par un design intentionnel et fonctionnel, où des structures efficaces sont réutilisées dans plusieurs groupes.
Le concept d’« intermédiaire structural » ne montre aucune direction évolutive, ni succession temporelle claire, ni mécanisme génétique réaliste de transformation progressive.
La baraminologie documente de nombreux cas d’organismes « mosaïques » qui n’appartiennent à aucun groupe de transition, mais à un type unique créé avec des traits spécifiques.
Le raisonnement évolutionniste est souvent circulaire : on postule une relation de parenté a priori, puis on redéfinit les organismes « intermédiaires » a posteriori pour correspondre à l’arbre reconstruit.
Ce n’est pas une démarche inductive solide, mais une interprétation des données à travers un cadre préétabli (naturalisme méthodologique).
« L’ancêtre de tous les tétrapodes nous a légué ses quatre pattes (et quelques autres caractères encore). Ce n’est qu’à travers elles qu’il est connu.«
Classification phylogénétique du vivant – tome 1 – page 52
L’idée d’un ancêtre commun tétrapode est une interprétation évolutionniste basée sur des similarités anatomiques, pas une donnée observable.
On n’observe aucun ancêtre avec certitude dans les archives fossiles ; on infère son existence pour faire correspondre les données à un arbre évolutif.

Le fait que des organismes partagent quatre membres (pattes, nageoires, ailes, bras…) ne prouve pas qu’ils descendent d’un ancêtre à quatre pattes. Cela peut tout autant s’expliquer par un plan commun de conception, un design modulaire.
Les quatre membres sont une structure efficace et fonctionnelle. Rien ne prouve qu’ils soient hérités d’un ancêtre commun plutôt que créés pour un usage similaire.
Les ingénieurs utilisent des structures communes dans des machines très différentes — cela n’implique pas que l’une descend de l’autre.
De même, le créateur aurait pu utiliser des plans de base communs (comme quatre membres porteurs) adaptés à différents contextes : marcher, voler, grimper, nager, etc.
Dire qu’on connaît l’ancêtre « uniquement à travers » ses traits transmis, c’est avouer qu’aucun fossile identifiable de cet ancêtre n’a été trouvé.
Cela revient à reconstruire un ancêtre imaginaire à partir de traits présents chez les descendants supposés, ce qui est une forme de raisonnement rétroactif.
Il s’agit donc d’un postulat non falsifiable, car aucun fossile précis n’est affirmé être cet ancêtre. Cela ouvre la porte à des ajustements théoriques ad hoc.

Les évolutionnistes citent souvent des fossiles comme Tiktaalik, Ichthyostega ou Acanthostega comme précurseurs des tétrapodes.
Ces fossiles présentent des traits de poissons et de tétrapodes, mais rien ne prouve qu’ils soient des intermédiaires réels, plutôt que des formes distinctes créées avec des adaptations spécifiques.
Tiktaalik, par exemple, a été présenté comme un « chaînon manquant », mais des traces de pas de tétrapodes datées comme antérieures à Tiktaalik ont été découvertes en Pologne en 2010, contredisant son statut ancestral.
On est pas forcé de conclure qu’il y a eu un ancêtre des tétrapodes qui nous a « légué » ses pattes, une autre explication possible est qu’un Créateur intelligent a conçu les animaux terrestres avec des membres adaptés à leur environnement. L’idée d’un ancêtre inconnu, connu uniquement à travers des traits partagés, relève davantage de la reconstruction idéologique que de l’observation scientifique.
Gareth Nelson (American Museum of Natural History, 2004)
❝L’idée d’un ancêtre commun repose sur l’hypothèse que de tels ancêtres ont existé. Mais nous ne les avons pas découverts. Nous avons des arbres phylogénétiques, mais pas les fossiles pour les soutenir.❞
— Systematics and the Origin of Species (National Academy of Sciences, 2004)
Nelson soulignait ici le décalage entre les modèles phylogénétiques (issus de l’ADN) et le registre fossile, qui manque souvent de liens intermédiaires solides.
Sean B. Carroll (évolutionniste moléculaire, auteur de Endless Forms Most Beautiful, 2005)
Carroll admet que le registre fossile est insuffisant pour voir les changements progressifs, et que la génétique du développement (évo-dévo) offre une explication alternative: les grandes transitions morphologiques ne sont pas nécessairement enregistrées dans les fossiles, mais dans les génomes, par des régulations clés. Cela revient à déplacer l’argument: faute de fossiles, on explore d’autres niveaux (génétique régulatrice) pour expliquer les « sauts » morphologiques. Il n’indique même pas que la fossilisation des « transitions » ne s’est pas produite:
❝Alors, où sont donc ces ancêtres ?
Les conditions de préservation fossile étaient suffisantes pour conserver des animaux tels que les méduses, les coraux et les éponges, ainsi que la faune de l’Édiacarien.
Il ne semble pas que la rareté [des fossiles] soit due à une défaillance du registre fossile.❞
Les transitions entre singes et hommes

« Notre progression de singe à homme paraît si fluide, si ordonnée. C’est une image si séduisante que même les experts se répugnent à l’abandonner. Mais c’est une illusion»
Bernard Wood (prof of human origins, George Washington Univ.), « who are we ? »New Scientist, 2366 (26 Octobre 2002), p.44.
« Bien que la transition de l’australopithèque à l’homo soit généralement considérée comme une transformation capitale, les archives fossiles portant sur l’origine et la première évolution de l’homo sont pratiquement non documentées.«
Kimbel, W. H. and B. Villmoare. 2016. From Australopithecus to Homo: the transition that wasn’t. Philosophical Transactions of the Royal Society B. 371 (1698): 20150248.
Darwin réfuté?
« Pourquoi, dès lors, chaque formation géologique et chaque strate ne regorgent-elles pas de ces formes intermédiaires ? La géologie ne révèle assurément aucune de ces chaînes organiques aux transitions fines et graduelles ; et cela constitue peut-être l’objection la plus évidente et la plus sérieuse que l’on puisse opposer à ma théorie. L’explication réside, selon moi, dans l’extrême imperfection des archives géologiques. »
Charles Darwin (1859), The Origin of Species, p. 280.
« Puisque la sélection naturelle agit uniquement en accumulant de légères variations favorables successives, elle ne peut produire aucune modification grande ou soudaine ; elle ne peut agir que par étapes courtes et lentes. »
Darwin, C. 1882. On the Origin of Species by Means of Natural Selection. New York: D. Appleton and Co., 413-414.
L’évolution a t-elle été observée?
« L’évolution a été observée. C’est juste qu’elle ne l’a pas été pendant qu’elle se produisait. »
— Richard Dawkins, interview NOW with Bill Moyers, mentionné dans le transcript en décembre 2004
L’évolution: une religion?
« L’évolution est présentée par ses praticiens comme bien plus qu’une simple science. Elle est promulguée comme une idéologie, une religion séculière — une véritable alternative au christianisme, avec sa propre signification et sa propre morale. Je suis un fervent évolutionniste et un ancien chrétien, mais je dois admettre que, sur ce point précis — et M. Gish [Duane T. Gish, le scientifique créationniste] n’est qu’un parmi d’autres à le souligner — les littéralistes ont parfaitement raison. L’évolution est une religion. C’était déjà vrai au commencement de l’évolution, et cela l’est toujours aujourd’hui. »
Ruse, M., “How evolution became a religion: creationists correct?” National Post, pp. B1,B3,B7 May 13, 2000.
Un engagement au matérialisme
« Notre volonté d’accepter des affirmations scientifiques contraires au bon sens est la clé pour comprendre la véritable lutte entre la science et le surnaturel. Nous prenons le parti de la science malgré l’absurdité manifeste de certaines de ses constructions, malgré son incapacité à tenir bon nombre de ses promesses extravagantes en matière de santé et de vie, malgré la tolérance de la communauté scientifique envers des récits spéculatifs non étayés, parce que nous avons un engagement préalable : un engagement envers le matérialisme.
Ce ne sont pas les méthodes et les institutions de la science qui nous obligent à accepter une explication matérialiste du monde phénoménal, mais, au contraire, c’est notre adhésion a priori aux causes matérielles qui nous pousse à créer un cadre d’investigation et un ensemble de concepts qui produisent des explications matérialistes, quelle que soit leur contradiction avec le bon sens, aussi déroutantes soient-elles pour les non-initiés.
De plus, ce matérialisme est absolu, car nous ne pouvons pas permettre à un « Pied Divin » d’entrer par la porte. »
Richard Lewontin – publié dans une recension du livre The Demon-Haunted World de Carl Sagan (New York Review of Books, 9 janvier 1997).

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