La plus grande étude génétique : L’ADN mitochondrial remet-il en question l’évolution darwinienne?

Une étude publiée en 2018 dans Journal of Human Evolution par Stoeckle et Thaler est de grand intérêt pour tous ceux qui croient au modèle biblique de la Genèse. Il s’agit de la plus grande étude de l’ADN jamais faite. Les scientifiques ont étudié 100 000 espèces (incluant les humains) et ils ont étudié séparément l’ADN dans les mitochondries. Basiquement chez les humains et les animaux il y a deux types d’ADN, l’ADN dans les cellules et l’ADN dans les mitochondries, les organelles dans les cellules qui produisent l’énergie.

A savoir

L’ADN mitochondrial est utilisé dans cette étude car il est hérité uniquement de la mère, sans recombinaison, ce qui le rend plus facile à analyser pour suivre les lignes évolutives et mesurer les divergences entre individus au sein d’une espèce. Les auteurs ont utilisé des bases de données contenant des millions de séquences d’ADNmt, appelées codes-barres ADN, collectées chez une grande diversité d’espèces animales.

Les scientifiques ont récupéré ce qu’ils appellent le « code-barre » ou une section de l’ADN mitochondrial dans les 100 000 espèces et ils les ont comparé. Ce qu’ils s’attendaient à trouver est une relation génétique parmi les différentes espèces. C’est la plus grande étude génétique jamais faite, elle devrait donc être concluante. Les auteurs ont été interviewés dans une publication de phys.org. Les auteurs évolutionnistes ont été honnêtes et ont avoué être très surpris par les découvertes. Ils ont dû composer objectivement avec les découvertes. Ils ont trouvé qu’il n’y avait aucune relation intergénétique entre les espèces comme on s’y attendrait dans un modèle darwinien. Un peu comme les milliards de fossiles transitionnels qu’on ne trouve pas en paléontologie. On ne voit pas ces relations dans l’ADN.

Aussi, avec l’ADN on peut faire des analyses des mutations pour avoir une chronologie et savoir quel âge a un organisme. L’autre chose qui les a choqué est que tous les animaux et les humains sont nés à peu près à la même époque. Si vous êtes darwiniste cela n’a aucun sens, les organismes ne sont pas tous apparus en même temps mais séparés par des dizaines ou des centaines de millions d’années.

On peut raisonner à partir d’ossements en construisant tel ou tel scénario mais c’est l’ADN, qui comme dans les tribunaux, décident qui est coupable et qui est innocent. Nous avons ici la grande étude jamais réalisée, laquelle n’a pas été médiatisée, mais a été publié dans un journal très important, ironiquement le Journal of Human Evolution, qui en effet traite de l’évolution mais qui démontre le modèle biblique de l’apparition de toutes formes de vie en l’espace de 6 jours (un événement compris comme miraculeux dans la Bible). Chaque genre se reproduit selon son genre (le mot espèce est un mot moderne qui ne correspond pas à ce que la Genèse décrit, qui s’apparente plutôt à la taxonomie genre ou famille). Le modèle biblique se retrouve ainsi dans la plus grande étude génétique réalisée.

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Les espèces étudiées

Dans l’étude de Stoeckle et Thaler, qui repose sur l’analyse de plus de 100 000 espèces animales en utilisant des codes-barres d’ADN mitochondrial (ADNmt), les exemples d’espèces analysées couvrent une large gamme d’animaux provenant de divers groupes taxonomiques:

  • Les mammifères
  • Les oiseaux
  • Les poissons
  • Les insectes
  • Les amphibiens et les reptiles
  • Les invertébrés marins
  • Arthropodes terrestres

Ces espèces proviennent de divers groupes biologiques qui incluent des mammifères, des oiseaux, des poissons, des reptiles, des amphibiens, des insectes et d’autres invertébrés. Les scientifiques utilisent une grande diversité d’espèces pour garantir que leurs résultats sur la faible variance mitochondriale soient représentatifs d’un large éventail d’animaux qui couvrent différents écosystèmes et histoires évolutives. On peut clairement reconnaître que l’étude est très représentative du monde du vivant.

Un niveau faible de variance

Les faibles variances (entre 0,0 % et 0,5 % de divergence) mentionnées dans l’étude de Stoeckle et Thaler sont basées sur la comparaison de séquences d’ADN mitochondrial (ADNmt) entre différents individus d’une même espèce. Ces divergences génétiques ont été mesurées en utilisant l’APD1, ou distance moyenne par paires, qui calcule le pourcentage de différence entre les séquences d’ADNmt de différents individus au sein d’une espèce.

Les divergences faibles, comprises entre 0,0 % et 0,5 % de différence, signifient que la plupart des individus au sein d’une même espèce ont des séquences d’ADNmt très similaires. Les données montrent qu’en moyenne, l’ADNmt des individus d’une même espèce ne diffère qu’à 0,2 % en termes de divergence. Cela est observé dans plus de 90 % des espèces étudiées.

L’attente des scientifiques était que les espèces plus anciennes, ou celles avec une longue histoire évolutive auraient une plus grande variance génétique dans leur ADNmt par rapport aux espèces plus récentes comme les humains modernes qui sont apparus il y a environ 200 000 ans dans le modèle évolutif.

En résumé

La publication de Stoeckle et Thaler explore la question de la diversité génétique au sein des espèces animales avec un focus particulier sur la variance des séquences mitochondriales. Voici ce que l’on tire de cette étude:

  1. Simplicité de la diversité mitochondriale malgré la complexité de la spéciation : alors que les mécanismes de spéciation soient variés et complexes, la variance des séquences mitochondriales dans la grande majorité des espèces animales reste étonnamment faible. Cette constatation va à l’encontre de ce que l’on pourrait attendre, étant donné la diversité des mécanismes évolutifs et la complexité de l’ADN nucléaire (contenu dans le noyau des cellules eucaryotes qui constitue la majorité du matériel génétique d’un organisme).
  2. Pattern global de la variance mitochondriale : Plus de 90 % des séquences d’ADN mitochondrial, issues de cinq millions de codes-barres ADN analysés présentent une variance très faible (entre 0,0 % et 0,5 % de divergence) avec une moyenne d’environ 0,2 % de divergence au sein des espèces. Cette faible variance est observée dans tout le règne animal ce qui suggère que les espèces sont apparus à la même époque. Les humains modernes sont une espèce avec une faible variance mitochondriale (environ 0,1 %).
  3. Expansion récente des populations : Une hypothèse avancée est que la faible variance mitochondriale observée dans la plupart des espèces animales (y compris les humains) résulte d’une expansion récente à partir d’une population fondatrice de faible diversité. Ce phénomène pourrait avoir eu lieu au cours des 200 000 dernières années selon les évolutionnistes mais bien plus probablement il y a 5000 ans selon les créationnistes. De manière intéressante les évolutionnistes évoquent l’ère glaciaire pour favoriser l’expansion des populations, ce qui est une caractéristique du modèle créationniste dans lequel le déluge a laissé les océans chauds et les continents froids (le mécanisme pour déclencher une ère glaciaire). L’abaissement du niveau de l’océan aurait permis la dispersion des animaux et des humains sur toute la terre.

Quid de l’évolution après ce genre de découverte?

Les auteurs de cette étude ont bien sûr émis des explications pour articuler ces résultats inattendus. Comme cela a souvent été le cas, les évolutionnistes utilisent des « rescue devices » (dispositif de secours) et harmonisent, rationalisent les résultats pour qu’ils s’insèrent dans la théorie de l’évolution. Toutefois quelques pépites « non rationnalisées » ressortent parfois de ces publications comme lors de l’interview des scientifiques en question:

« C’est dans les manuels de biologie, par exemple, que les espèces avec de grandes populations dispersées géographiquement — pensez aux fourmis, aux rats, aux humains — deviendront plus diversifiées génétiquement avec le temps.

Mais est-ce vrai ?

« La réponse est non », a déclaré Stoeckle, auteur principal de l’étude, publiée dans la revue Human Evolution.

Pour les 7,6 milliards de personnes sur Terre, les 500 millions de moineaux domestiques ou les 100 000 bécasseaux, la diversité génétique « est à peu près la même », a-t-il déclaré à l’AFP.

Le résultat le plus surprenant de l’étude est peut-être que neuf espèces sur dix sur Terre aujourd’hui, y compris les humains, sont apparues il y a 100 000 à 200 000 ans.

« Cette conclusion est très surprenante, et je m’y suis opposé autant que j’ai pu », a confié Thaler à l’AFP.

Cette réaction est compréhensible : comment expliquer que 90 % de la vie animale, génétiquement parlant, soit à peu près du même âge ? »

Source: https://phys.org/news/2018-05-gene-survey-reveals-facets-evolution.html

La réponse se trouve ici:

 Car en six jours l’Éternel a fait les cieux, la terre et la mer, et tout ce qui y est contenu… (Exode 20:11)

L’idée selon laquelle les populations larges et largement réparties, telles que les humains, les fourmis ou les rats, devraient devenir plus diversifiées génétiquement au fil du temps est largement enseignée en biologie évolutive. Ce concept repose sur plusieurs facteurs, tels que les mutations, le flux génétique et la sélection naturelle, qui sont censés introduire de nouvelles variations génétiques dans les grandes populations. L’hypothèse est que plus une population est grande et plus il y a d’individus pour se reproduire, plus la variation génétique augmente avec le temps. Cela s’explique par le fait que les grandes populations tendent à accumuler davantage de mutations et disposent de plus d’opportunités pour la recombinaison génétique par la reproduction sexuée 2.

Par exemple, dans les manuels de génétique des populations, il est souvent souligné que les mutations, qui sont une source clé de diversité génétique, se produisent de manière aléatoire et s’accumulent au fil des générations. De plus, le flux génétique (le mouvement des individus entre les populations) peut introduire de nouvelles variations génétiques. On s’attend généralement à ce que, dans les grandes populations, l’effet de la dérive génétique (fluctuations aléatoires des fréquences allélique) soit minimisé, permettant à davantage d’allèles de persister, augmentant ainsi la diversité.

Voici un autre article où je présente d’autres lignes de preuves que la Bible a raison sur l’origine de la vie:

  1. L’APD (Average Pairwise Distance) est une mesure de la différence génétique entre deux séquences d’ADN. Elle est utilisée pour évaluer la diversité génétique au sein d’une population. Plus précisément, pour un groupe d’individus, on compare toutes les séquences d’ADNmt deux à deux et on calcule le pourcentage de différences (synonymes ou non) entre ces paires de séquences.
  2. Population Genetics, Chapter 15. Population Genetics

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