Les Chiens sont-ils preuve de l’Évolution Darwinienne?

Il existe plus de 300 races de chien, avec des morphologies très diffĂ©rentes l’une de l’autre (ex: Chihuahua et Saint-Bernard). Aussi bien les Ă©volutionnistes que les crĂ©ationnistes les relient Ă  un ancĂŞtre commun. Les Ă©tudes gĂ©nĂ©tiques montrent que toutes les races de chiens (Canis lupus familiaris) sont interfĂ©condes et proviennent du loup gris (Canis lupus).

Cela implique qu’ils appartiennent au même baramin, car un des critères baraminologiques centraux est la continuité reproductive (hybridabilité réelle ou potentielle). Chihuahua et Saint-Bernard sont des variations intra-baraminiques issues de l’hyper-variabilité du baramin Canis.

Des créationnistes comme Todd Wood, Jean Lightner et Kurt Wise ont étudié les canidés et concluent que tous les membres du genre Canis (loup, chien domestique, coyote, chacal, etc.) forment un baramin unique. Ils ont le même nombre de chromosomes (78, soit 39 paires). Les croisements sont possibles entre:

  • Loup Ă— chien
  • Chien Ă— coyote
  • Chien Ă— chacal
  • Loup Ă— coyote, etc.

Cette interfécondité montre une continuité biologique qui respecte les critères baraminologiques. Aussi étonnant que cela puisse paraître, les chihuahuas et les saint-bernards sont très proches génétiquement.

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De manière générale, je soupçonne que certaines erreurs aient pu se glisser dans certains regroupements baraminologiques car les arbres génétiques (basés sur l’ADN) contredisent souvent les arbres morphologiques.

On observe en effet que des espèces très proches morphologiquement peuvent être génétiquement très éloignées, et inversement. Cela souligne que la spécificité d’un organisme ne réside pas uniquement dans ses gènes, mais surtout dans la manière dont ils sont exprimés et régulés.

Je pense que la baraminologie est encore en construction. Il n’y a probablement pas de correspondance rigide entre « baramin » et une catégorie taxonomique fixe. Pour certains « genres créés », cela correspondra à la famille, pour d’autres au genre, ou même à un niveau infra-générique (clade inférieur). Au niveau des chiens, la baraminologie semble correcte.

Des vidéos documentent des croisements entre husky femelle et chihuahua mâle, avec assistance vétérinaire. La femelle doit être la plus grande pour éviter des complications lors de la gestation ou de la mise bas. Des cas de croisement assistés médicalement entre Dogue Allemand et Chihuahua (insémination artificielle + césarienne) ont été réalisés à titre expérimental. Les chiots présentent un phénotype intermédiaire (longs membres, petite tête par ex.). Les chiots issus de tels croisements peuvent eux-mêmes se reproduire, ce qui confirme leur viabilité génétique.

Les différences de taille rendent les croisements dangereux sans assistance:

  • Risques pour la mère chihuahua si elle porte des fĹ“tus trop gros
  • DifficultĂ©s d’accouplement mĂ©caniques inverses

La reproduction est donc rarement spontanée pour les cas extrêmes. L’interfécondité entre morphologies radicalement différentes chez les chiens est une preuve forte d’appartenance au même baramin. Elle contredit les modèles évolutionnistes qui placeraient de telles différences sur de longues échelles de temps. La variabilité interne peut être immense. Elle est compatible avec un ancêtre commun récent (le loup gris)

La majoritĂ© des races de chiens modernes ont Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ©es et fixĂ©es au cours des derniers siècles seulement, souvent entre le 18ᵉ et le 20ᵉ siècle, avec quelques exceptions plus anciennes. C’est une preuve que le gĂ©nome canin a Ă©tĂ© conçu avec une capacitĂ© de variation rapide et une dĂ©monstration que les « espèces » peuvent se diversifier en morphologie très rapidement après le DĂ©luge (sur quelques millĂ©naires), ce qui soutient le modèle des baramins post-NoĂ©.

Leur variabilitĂ© extrĂŞme s’est manifestĂ©e sans apparition de nouveaux gènes, mais par rĂ©organisation de gènes existants. Cela appuie l’idĂ©e que de grands changements morphologiques ne nĂ©cessitent pas de longues pĂ©riodes Ă©volutives. Les chiens ne sont pas une preuve de l’Ă©volution puisque leur variation a eu lieu en quelques siècles. C’est un soutien Ă  la variation rapide post-dĂ©luge de tous les groupes d’organismes.

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