Du Temple aux Temps Modernes : Pourquoi Jésus est toujours rejeté ?
Il est intéressant d’analyser le rejet de la personne de Jésus par les pharisiens il y a 2000 ans. Cette même tendance est toujours à l’œuvre aujourd’hui. De nombreuses personnes croient en Dieu, d’une manière ou d’une autre, mais rejettent Jésus. Cela nous fait penser aux juifs pharisiens de l’époque de Jésus qui croyaient en YHWH mais qui ont crucifié Jésus, ce même YHWH incarné (le nom de Jésus signifie YHWH sauve).
Les rapports historiques sur la crucifixion se trouvent dans les 4 évangiles et même dans certains écrits non chrétiens comme celui de Tacite. C’est un événement attesté et largement accepté par les historiens, même séculiers. D’une certaine manière de nombreux concitoyens modernes continuent de choisir Barabbas et de crucifier Jésus.
La religiosité sans relation vivante avec Dieu
Les pharisiens étaient très attachés aux traditions religieuses et aux commandements de la Loi, mais ils avaient perdu de vue le cœur de Dieu (Matthieu 15:8-9). Ils pensaient honorer Dieu tout en rejetant son propre Fils. Aujourd’hui beaucoup de personnes pratiquent une religion de manière formelle (prières rituelles, bonnes œuvres), mais sans véritable foi vivante en Christ. Elles respectent Dieu en apparence mais rejettent la centralité de Jésus comme Sauveur.
« Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! Parce que vous ressemblez à des sépulcres blanchis, qui paraissent beaux au dehors, et qui, au dedans, sont pleins d’ossements de morts et de toute espèce d’impuretés. »
Matthieu 23:27
L’orgueil intellectuel et spirituel
Les pharisiens croyaient tout savoir sur Dieu, mais leur orgueil les aveuglait (Jean 9:39-41). Ils refusaient d’admettre qu’ils avaient besoin de Jésus pour être sauvés. Aujourd’hui beaucoup rejettent Christ en se fiant à leur propre intelligence, préférant des philosophies humanistes, scientifiques ou spirituelles qui mettent l’homme au centre ou écarte la nécessité du pardon et le mécanisme du salut. Certains religieux modernes croient en Dieu, mais pensent qu’ils peuvent se sauver eux-mêmes par leurs propres efforts.

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« La prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent ; mais pour nous qui sommes sauvés, elle est une puissance de Dieu. »
1 Corinthiens 1:18
La peur de perdre une position sociale ou un contrôle spirituel
Les pharisiens rejetaient Jésus car son message menaçait leur autorité sur le peuple. Ils avaient peur de perdre leur pouvoir (Jean 11:48-50). Aujourd’hui beaucoup rejettent Jésus parce que son message dérange leur mode de vie ou leur statut social. Certains leaders religieux préfèrent un christianisme modéré ou altéré plutôt qu’un message qui appelle à la repentance et à une soumission totale à Christ.
« Plusieurs, même parmi les chefs, crurent en lui ; mais, à cause des pharisiens, ils n’en faisaient pas l’aveu, dans la crainte d’être exclus de la synagogue. Car ils aimèrent la gloire des hommes plus que la gloire de Dieu. »
Jean 12:42-43
L’attachement aux traditions humaines au détriment de la vérité
Les pharisiens annulaient la Parole de Dieu par leurs traditions humaines (Marc 7:6-9). Ils étaient tellement attachés à leurs pratiques qu’ils ne pouvaient pas reconnaître Jésus comme le Messie. Aujourd’hui beaucoup rejettent Christ parce qu’ils s’accrochent à des traditions religieuses ou culturelles (rites, dogmes humains, philosophies modernes), au lieu de se soumettre humblement à l’Évangile.
« Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par une vaine tromperie, s’appuyant sur la tradition des hommes, sur les rudiments du monde, et non sur Christ. »
Colossiens 2:8
Le refus d’accepter la grâce et la nécessité de la repentance
Les pharisiens croyaient pouvoir être justifiés par leurs bonnes œuvres, refusant d’admettre leur besoin de grâce (Luc 18:9-14). Aujourd’hui beaucoup pensent qu’ils sont assez bons pour mériter le salut, et rejettent l’idée qu’ils ont besoin d’un Sauveur. Certains croient en Dieu mais rejettent la croix et la nécessité de la repentance.
Le rejet de Jésus au profit d’un « Messie » plus conforme à leurs attentes
Les pharisiens attendaient un Messie politique et conquérant, et non un serviteur souffrant (Ésaïe 53). Aujourd’hui beaucoup veulent un Jésus qui correspond à leurs désirs (prospective New Age, Jésus humaniste, Jésus « coach de vie », Jésus simple prophète), mais pas un Jésus qui demande une soumission totale à son autorité.
« Dès ce moment, plusieurs de ses disciples se retirèrent, et ils n’allaient plus avec lui. »
Jean 6:66
Croire en Dieu sans Christ : L’erreur des Pharisiens et de notre époque
Les pharisiens reconnaissaient Dieu mais pas Jésus. Ils s’accrochaient à leur interprétation légaliste et rigide plutôt que d’accepter les interprétations profondes et véridiques de Jésus. Ils disaient oui à Dieu et non à Jésus, refusant qu’il soit Dieu et soit venu dans le monde témoigner de la vérité. Ils avaient un comportement violent et guerrier, en contraste avec l’amour que nous devons nous porter les uns aux autres.
Nous lisons cette déclaration malheureuse alors que le « païen » Pilate essayaient de libérer Jésus et que les « croyants » pharisiens voulaient sa mort (Jean 18:38-40):
« Après avoir dit cela, il [Pilate]sortit de nouveau pour aller vers les Juifs, et il leur dit: Je ne trouve aucun crime en lui. Mais, comme c’est parmi vous une coutume que je vous relâche quelqu’un à la fête de Pâque, voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs? Alors de nouveau tous s’écrièrent: Non pas lui, mais Barabbas.«
Aujourd’hui, nombreux sont ceux qui continuent de dire « Non pas lui ». Mais c’est bien avec « Lui » que se joue notre destinée:
Quiconque nie le Fils n’a pas non plus le Père; quiconque confesse le Fils a aussi le Père.
1 Jean 2:23
La volonté de mon Père, c’est que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour.
Jean 6 : 40
Nous devons réagir à temps comme le centurion romain participant de la crucifixion:
Le centenier, qui était en face de Jésus, voyant qu’il avait expiré de la sorte, dit: Assurément, cet homme était Fils de Dieu.
Marc 15:39
Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle.
Jean 3:16

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