|

Et si on voyait les Étoiles Lointaines en temps réel?

C’est bien connu, la lumière met du temps à voyager, c’est un fait confirmé par de nombreuses expériences et observations. En physique, la vitesse de la lumière dans le vide est une constante fondamentale, soit 299 792 458 mètres par seconde (environ 300 000 km/s). Voici quelques exemples concrets:

  • La lumière de la Lune mettrait environ 1,3 seconde à nous parvenir.
  • La lumière du Soleil environ 8 minutes et 20 secondes.
  • La lumière d’Alpha Centauri (l’étoile la plus proche après le Soleil) environ 4,3 ans.
  • La lumière de certaines galaxies mettrait des millions ou des milliards d’années à arriver jusqu’à nous.

Dans le modèle standard, quand on regarde une galaxie à un milliard d’années-lumière, on imagine voir cette galaxie telle qu’elle était il y a un milliard d’années et non comme elle est aujourd’hui. Cet argument est allègrement utilisé par les évolutionnistes, comme un troll avec un gourdin, pour prouver que l’univers est vieux de plusieurs milliards d’années et que la chronologie biblique de moins de 10 000 ans est impossible. Mais je suis français, en plus d’être chrétien, donc clairement « impossible n’est pas français ni chrétien » (allez un peu d’humour ne fait pas de mal😉).

Dans cet article j’explore la théorie ASC (Anisotropic Synchrony Convention) du créationniste et Dr Jason Lisle, spécialiste en physique et astronomie. Cette idée qu’on puisse voir les objets lointains en temps réel est également considérée par des scientifiques non créationnistes comme le Dr Derek Muller de la chaîne YouTube Veritasium, dans sa fameuse vidéo intitulée « Why No One Has Measured The Speed Of Light« . Dans un article de 2020, Lewis et Barnes avaient aussi examiné les implications d’une vitesse de la lumière qui varierait selon la direction dans un modèle cosmologique simplifié appelé l’univers de Milne.

Dans un autre article, on explorera une autre solution du Dr Phillip W. Dennis pour résoudre le problème des galaxies lointaines dans un univers jeune. Dennis suggère que les galaxies lointaines sont dans des zones de l’univers où le temps s’est écoulé plus rapidement que dans notre région locale (la Terre).

Inscrivez vous sur QQLV!

Pour soutenir l’effort du ministère et la création de contenus:

Exploration d’un problème non résolu sur la vitesse de la lumière

Il y a un problème fondamental en physique souvent peu discuté (et peu connu par les militants athées): la mesure de la vitesse de la lumière en aller simple (one-way speed of light). Elle est très différente de la mesure aller-retour (two-way speed of light) qui, elle, a été mesurée de façon fiable, comme nous l’avons vu en début d’article.

Toutes les expériences classiques de mesure de la vitesse de la lumière (par exemple, Fizeau, Foucault, Michelson-Morley) mesurent la vitesse moyenne sur un trajet aller-retour. Cela veut dire qu’on envoie un signal lumineux (ou autre) vers un miroir lointain et qu’on mesure le temps qu’il met à revenir. On mesure ainsi une vitesse constante et finie: environ 300 000 km/s.

Mesurer la vitesse aller simple (par exemple, d’un point A vers un point B) est beaucoup plus compliqué (voire impossible). Pourquoi? Parce que cela suppose qu’on ait synchronisé parfaitement les horloges A et B. Mais comment synchroniser ces horloges? Einstein lui-même, dans sa théorie de la relativité restreinte (1905), a posé une convention:

On définit la vitesse de la lumière comme étant la même dans toutes les directions.
Cela signifie qu’on suppose que la lumière va à la même vitesse dans toutes les directions, mais ce n’est pas quelque chose qu’on peut directement prouver expérimentalement sans faire d’hypothèses.

Si, par exemple, on imagine que la lumière va à la vitesse de 299 792 km/s dans une direction, mais instantanément dans l’autre, on ne pourrait pas le détecter dans une mesure aller-retour: le temps total serait le même. C’est ce qu’on appelle un problème de convention:

  • Soit on suppose la vitesse égale dans toutes les directions (Einstein, convention standard),
  • Soit on peut imaginer des vitesses différentes (les mesures aller-retour restant les mêmes).

De manière imagée, ce que nous voudrions savoir c’est combien de temps il faut pour sortir de la maison et atteindre le portail, du point de vue d’un ami qui a appuyé sur la sonnette et qui attend derrière le portail. Le fait de savoir que le propriétaire met un temps particulier pour faire l’aller (de la maison au portail) et le retour (du portail à la maison) ne nous assure pas pas du temps qu’il a mis à l’aller.

À ce jour il n’existe aucune expérience directe qui ait mesuré la vitesse aller simple de la lumière sans hypothèse de synchronisation. Toutes les expériences supposent a priori la symétrie (postulat d’Einstein). Si on rejette cette convention, on peut envisager des modèles anisotropes (lumière plus rapide dans une direction que dans l’autre), ces modèles sont mathématiquement équivalents à ceux d’Einstein et ne changent pas les prédictions observables.

Si on ne peut pas mesurer la vitesse aller simple, on ne peut pas savoir combien de temps a mis la lumière d’une étoile lointaine pour arriver jusqu’à nous. Donc, dire que la lumière d’une galaxie à un milliard d’années-lumière met un milliard d’années à arriver est une hypothèse basée sur le postulat standard, pas une vérité mesurée.

Cela ouvre la porte théorique à l’idée que la lumière pourrait arriver instantanément d’une galaxie lointaine, si on choisissait une convention où la vitesse aller simple est infinie dans un sens et plus lente dans l’autre. En d’autres termes le problème du temps de parcours de la lumière (light travel time problem) pourrait être une illusion, un problème créé par la convention choisie et non par une réalité mesurée.

La physique standard choisit la convention d’Einstein (symétrie: c dans toutes les directions) parce que c’est la plus simple et qu’elle s’intègre parfaitement à la relativité restreinte. Mais d’autres choix sont mathématiquement possibles. Einstein a choisi de postuler que la lumière va à la même vitesse dans toutes les directions. Et ce choix a permit de bâtir tout le formalisme de la relativité restreinte.

En principe, on pourrait choisir une autre convention: par exemple, on pourrait dire : « La lumière va à la moitié de c (c/2) dans une direction, et instantanément dans l’autre. » Dans ce cas le temps serait plus long dans une direction et plus court dans l’autre mais le temps aller-retour serait le même que dans la convention d’Einstein. Pourquoi? Parce que la mesure expérimentale aller-retour ne change pas.

Autrement dit:

DirectionVitesse choisie (convention)Temps de parcours
A → Bc/2Lent
B → AInfini (instantané)Zéro temps
Aller-retourcComme dans la physique standard!

Si on choisit une convention comme celle-là, on obtient les mêmes résultats expérimentaux pour les expériences aller-retour mais on change l’interprétation des événements distants. Dans cette convention, la lumière pourrait arriver instantanément d’une étoile lointaine. On verrait donc l’Univers en temps réel.

Einstein a choisi la convention symétrique (c dans toutes les directions) pour plusieurs raisons:

  • Simplicité mathématique cela simplifie les équations et la symétrie de la physique.
  • Esthétique scientifique cela paraît plus « naturel » d’avoir une vitesse constante dans toutes les directions.
  • Aucune différence expérimentale car quoi qu’on choisisse, la mesure aller-retour reste la même.

Aucune expérience ne peut invalider le choix de C/2… mais ce serait un peu arbitraire ou « bizarre » à utiliser.

Si le temps que met la lumière pour nous parvenir est basé sur un choix de convention, alors on ne peut pas dire qu’il y a objectivement un problème à expliquer de comment la lumière d’une étoile lointaine est arrivée jusqu’à nous. Par exemple, dans une convention C/2, la lumière de n’importe quelle galaxie pourrait arriver instantanément. Le problème du temps de parcours de la lumière pourrait ne pas être un vrai problème, mais juste une conséquence d’une convention arbitraire.

Imaginons:

  • Point A : l’émetteur.
  • Point B : le miroir à 300 000 km.

On envoie un flash lumineux, et il revient au point A. Le temps mesuré aller-retour est de 2 secondes. On conclut que la lumière a parcouru 600 000 km en 2 secondes, donc la vitesse moyenne aller-retour est égal à 600 000 / 2 = 300 000 km/s. Mais… si on veut savoir combien de temps elle a mis dans un seul sens (aller uniquement), on est obligé de deviner la répartition.

La physique standard choisit de diviser par 2, et dit:

Aller = 1 seconde, Retour = 1 seconde.

Mais rien ne l’impose expérimentalement. On pourrait imaginer:

  • Aller : 0,1 seconde.
  • Retour : 1,9 seconde.
    Résultat : temps total = 2 secondes, ça colle toujours avec l’expérience !

Si la vitesse aller simple est indéterminable, alors on ne peut pas affirmer qu’une étoile lointaine est « vraiment » à un milliard d’années-lumière de nous dans le sens temporel. C’est une conséquence de la convention choisie, pas une mesure absolue.

Cas C/2 dans un sens et infini dans l’autre

  • Vitesse A → B = C/2 = 150 000 km/s
  • Vitesse B → A = instantanée (infini)

Calculs:

  • Temps aller A → B:
    300 000 km / 150 000 km/s = 2 secondes
  • Temps retour B → A:
    300 000 km / infini = 0 seconde (instantané)
  • Temps total aller-retour:
    2 secondes + 0 seconde = 2 secondes (exactement le même résultat que dans le modèle standard)

Dans les deux modèles (Einstein ou C/2), le temps mesuré aller-retour est identique. Les expériences ne peuvent pas distinguer entre ces deux scénarios.

Dans la convention standard (Einstein) :

La lumière met 1 seconde pour aller de A à B, et 1 seconde pour revenir de B à A.

Dans la convention C/2:

La lumière met 2 secondes pour aller de A à B, mais revient instantanément.
Si on imagine que la lumière des étoiles arrive par ce « retour instantané », alors on verrait les étoiles en temps réel, sans délai.

Pourquoi la vitesse pourrait être instantanée dans un sens et plus lente dans l’autre?

L’idée qu’il pourrait y avoir une vitesse de la lumière différente selon la direction implique qu’il existerait une direction privilégiée dans l’espace-temps, ce qu’on appelle une anisotropie.

Dans la physique standard, la vitesse de la lumière est la même dans toutes les directions (principe d’isotropie). Cela découle du principe cosmologique: l’univers est homogène (le même partout) et isotrope (le même dans toutes les directions). C’est ce qui permet de construire la relativité restreinte et générale.

Mais…on sait que l’univers n’est pas parfaitement symétrique:

  • Il a un fond diffus cosmologique (CMB) qui montre des petites anisotropies (fluctuations de température).
  • Des observations comme le « dipôle cosmologique » (vitesse de la Terre dans le CMB) montrent qu’on se déplace dans une certaine direction.
  • On observe aussi des structures filamenteuses dans l’univers à grande échelle (superamas, vides), ce qui casse une isotropie parfaite.

Donc en théorie, il pourrait exister une direction privilégiée dans l’espace-temps. Si une direction préférée existe, alors la vitesse de la lumière pourrait varier selon la direction (une anisotropie de la lumière). C’est ce qu’on appelle une violation de la symétrie de Lorentz (fondement de la relativité restreinte). Certains modèles physiques (comme la théorie de l’éther, les théories de gravité modifiée, ou même des extensions du modèle standard comme le SME — Standard Model Extension) tentent d’explorer ces pistes.

L’idée est séduisante parce qu’elle pourrait expliquer certaines anomalies cosmologiques (comme la fameuse « Axis of Evil » dans le CMB, une orientation privilégiée des fluctuations) Mais aussi parce qu’un univers parfaitement symétrique est une idéalisation et la réalité pourrait être plus complexe. Elle remettrait en question le principe de relativité d’Einstein et ouvrerait la porte à de nouvelles théories.

On peut faire un parallèle entre la possibilité d’une vitesse de la lumière anisotrope et le fait que notre univers n’est pas parfaitement symétrique à bien des égards, notamment dans la répartition de matière et d’antimatière. Dans le modèle standard de la physique, on pourrait s’attendre à ce que lors du Big Bang (auquel je ne crois pas), il se soit créé autant de matière (électrons, protons, neutrons…) que d’antimatière (positrons, antiprotons, antineutrons…). Mais ce n’est pas ce qu’on observe:

  • L’univers est composé quasiment uniquement de matière.
  • L’antimatière est extrêmement rare (on en trouve en laboratoire ou dans certains processus astrophysiques, mais pas à grande échelle).

Cela pose un problème appelé le déséquilibre baryonique ou asymétrie matière-antimatière. Donc, l’univers n’est pas parfaitement symétrique. Il y a une préférence (une asymétrie): la matière a « gagné » sur l’antimatière. Le raisonnement est donc le suivant:

Puisqu’on a des asymétries fondamentales dans l’univers, comme ce déséquilibre matière/antimatière, pourquoi supposer que tout est parfaitement symétrique pour la lumière ?

Peut-être qu’il existe une direction privilégiée dans l’univers, tout comme il existe une « préférence » pour la matière. Si c’est le cas, la lumière pourrait aller plus vite dans une direction que dans une autre, ou d’autres phénomènes pourraient montrer des violations de symétrie.

Le problème des galaxies matures et des éléments lourds selon le modèle Big Bang

Avec le Big Bang les galaxies situées à des décalages vers le rouge élevés (z > 6, 10, 13…) sont supposées être jeunes, car leur lumière provient d’une époque où l’univers était censé être très jeune (quelques centaines de millions d’années après le Big Bang). Pourtant, le télescope James Webb a révélé des galaxies massives et complexes avec un redshift de z = 14,32, des galaxies riches en éléments lourds (métaux), alors que selon le Big Bang, il n’y avait pas encore eu assez de temps pour fabriquer ces éléments dans des étoiles. Cela pose un problème majeur pour le Big Bang:

Comment des galaxies « bébés » peuvent-elles être aussi « adultes » (riches en métaux, structurées, massives) aussi rapidement?

GN-z11 a été repérée dans la constellation de la Grande Ourse avec un décalage vers le rouge (redshift) de z ≈ 11,1, ce qui signifie que nous l’observons telle qu’elle était environ 400 millions d’années après le Big Bang. À l’époque, elle était considérée comme la galaxie la plus lointaine jamais observée.

En mai 2024, le télescope spatial James Webb a identifié une galaxie encore plus distante, nommée JADES-GS-z14-0, avec un redshift de z = 14,32. Cela correspond à une époque où l’univers n’avait que ~290 millions d’années, battant ainsi le record précédemment détenu par GN-z11.

Mais attention : « éloignées » = traduction d’un modèle, pas une mesure directe. Le décalage vers le rouge (redshift) est un phénomène mesuré (allongement des longueurs d’onde), mais son interprétation comme distance et âge dépend des hypothèses du modèle Big Bang: si l’univers s’est vraiment étendu sur 13,8 milliards d’années, alors un redshift élevé = galaxie très lointaine et très ancienne. Mais si les hypothèses sont erronées (ou alternatives, comme en créationnisme), le redshift pourrait avoir d’autres causes (fatigue de la lumière, effets gravitationnels, vitesse de la lumière plus rapide autrefois, effet Doppler à la Hubble…).

Certaines de ces galaxies éloignées ont des masses stellaires comparable à la Voie Lactée, alors qu’elles sont censées être très jeunes selon le Big Bang. Elles contiennent déjà des éléments lourds (C, O, Fe…), alors qu’il ne devrait pas y avoir eu assez de temps pour former plusieurs générations d’étoiles et les disséminer (on commence uniquement avec les éléments légers dans le Big-Bang).

Les structures de ces galaxies lointaines sont trop « évoluées ». Certaines montrent des disques bien formés, des bras spiraux, et même des signes de fusion galactique. Cela semble impossible dans un modèle où elles n’ont eu que quelques centaines de millions d’années pour se former après le Big Bang.

Ces découvertes du JWST posent un problème majeur au modèle standard. Si ces galaxies sont réellement situées à des milliards d’années-lumière et observées dans un état jeune, leur maturité défie les lois de l’évolution galactique. Certains scientifiques (comme Rajendra Gupta) ont proposé de doubler l’âge de l’univers (26,7 milliards d’années au lieu de 13,8) pour résoudre ce problème (mais cela reste une hypothèse très controversée dans le camp évolutionniste).

Dans une perspective créationniste (modèle ASC ou lumière en transit):

  • Le redshift est un phénomène mesuré, mais n’indique pas nécessairement une distance énorme ni un âge ancien.
  • Ces galaxies ont pu être créées matures dès le début (Genèse 1:14-19), avec une lumière visible instantanément sur Terre.
  • Les observations du JWST confirment une création complète et fonctionnelle, non une évolution lente sur des milliards d’années.

En substance on peut dire:

Les galaxies que nous voyons aujourd’hui, même à grand redshift, ne sont pas des bébés en train de se former, mais des créations matures, témoignages de la puissance de Dieu.

Dans le modèle ASC, les galaxies lointaines ne doivent pas paraître plus jeunes que les galaxies proches car elles ont toutes été créées en même temps à un état mature, lors de la semaine de la création. La lumière nous parvient immédiatement grâce à la synchronisation anisotrope. Ainsi, nous voyons des galaxies matures et complexes immédiatement après leur création, même si elles sont très lointaines et nous voyons aussi des étoiles contenant des éléments lourds (C, O, Fe…) dès leur apparition, car Dieu les a créées avec ces éléments déjà intégrés (comme il a pu créer la mer avec un niveau de salinité à la base pour les espèces marines).

Il n’y a aucune « attente » nécessaire: pas besoin d’attendre des millions ou milliards d’années pour que des étoiles produisent des éléments lourds dans leur cœur et pas besoin de cycles d’explosions d’étoiles (supernovæ) ni de fusions d’étoiles à neutrons pour fabriquer l’or ou le platine. La maturité des galaxies lointaines observée par JWST tend à démontrer que ces longs processus évolutifs n’ont pas été nécessaires. La Bible indique dans Hébreux 4 que Dieu avait achevé (terminé) sa création au 7ème jour.

ObservationBig BangASC + créationniste
Galaxies massives et complexes très tôt (z > 10)Problème: pas assez de temps pour les formerPas de problème: créées matures dès le départ, lumière instantanée
Présence d’éléments lourds (C, O, Fe, Au) dans étoiles très jeunesProblème: pas assez de cycles d’étoilesCréés directement par Dieu dans les étoiles dès le 4e jour
Lumière de galaxies lointaines visible aujourd’huiUnivers très vieux nécessaire (13,8 milliards d’années)Pas besoin: lumière instantanée grâce au modèle ASC
Cohérence avec GenèseNonOui: création complète et fonctionnelle dès le début

Imaginons un musée avec une galerie d’œuvres d’art: dans le modèle Big Bang, on s’attendrait à trouver des toiles à peine commencées dans les galeries éloignées (parce qu’elles sont censées être « jeunes ») mais en réalité, on trouve des toiles finies, encadrées, accrochées dans ces galeries. La perspective créationniste-ASC indique que le musée a été créé d’un coup (du moins en 6 jours), avec toutes les toiles déjà prêtes dans toutes les galeries. La lumière de ces galeries est instantanément arrivée dans la salle d’accueil. Dieu a créé un univers opérationnel et non en devenir.

Le Dr Jason Lisle déclare:

Le Big Bang est censé avoir produit uniquement les éléments légers hydrogène et hélium, ainsi que de très petites quantités de lithium. Tous les éléments plus lourds auraient été produits plus tard, dans le cœur des étoiles massives. Si cela était vrai, alors la première génération d’étoiles aurait été composée uniquement d’hydrogène, d’hélium et de traces de lithium. Il n’aurait pas pu y avoir d’éléments plus lourds, comme l’oxygène ou le carbone, car ceux-ci ne seraient pas encore formés.

Cette première génération d’étoiles, dépourvue d’éléments plus lourds que le lithium, est appelée « population III ». De nombreuses étoiles de population III devraient consommer leur énergie si lentement qu’elles devraient encore exister aujourd’hui, même si elles se sont formées peu après le Big Bang. Pourtant, aucune étoile de population III n’a jamais été observée.

C’est remarquable, étant donné qu’il existe plus de 100 milliards d’étoiles dans notre seule galaxie, et au moins autant de galaxies dans l’univers. Toutes les étoiles observées sont soit de population II (avec quelques éléments lourds), soit de population I (avec encore plus d’éléments lourds).

La science d’observation est donc cohérente avec l’idée que l’univers a été créé avec déjà certains éléments lourds présents, ce qui est contraire aux prédictions du Big Bang, mais cohérent avec la création biblique.

https://biblicalscienceinstitute.com/apologetics/a-big-bang-part-3

Décalage vers le rouge et vitesse de la lumière dans le modèle du Big-Bang

Le modèle évolutif (Big Bang) repose très fortement sur l’interprétation du décalage vers le rouge (redshift) et de la vitesse de la lumière comme constantes absolues et invariables. Dans le modèle standard:

  • Le redshift des galaxies est le principal indice d’une expansion de l’univers.
  • La vitesse de la lumière (c) est supposée constante et universelle.
  • La relation entre redshift et vitesse de récession est donnée par la loi de Hubble

Donc plus la lumière est décalée vers le rouge, plus la galaxie est supposée loin et supposée s’éloigner vite. Cela donne l’idée que l’univers s’étend encore aujourd’hui. L’idée que le redshift des galaxies est proportionnel à leur éloignement et donc à une expansion de l’univers, a été contestée à plusieurs reprises depuis sa formulation (voir les découvertes de Halton Arp avec les redshifts discordants, le redshift quantifié, le problème des galaxies très lointaines et matures…). Il y a eu des difficultés et des points faibles qui ont remis en cause cette interprétation, même si le modèle standard du Big Bang reste dominant aujourd’hui.

Le redshift cosmologique est un modèle indirect car on mesure z (longueurs d’onde) et on en déduit la distance en utilisant le modèle d’expansion mais cela suppose que le redshift est uniquement dû à l’expansion, que la vitesse de la lumière est constante et que les lois de la relativité s’appliquent parfaitement à grande échelle.

Si ces hypothèses sont fausses (ex: modèle de lumière fatiguée, vitesse de la lumière plus rapide autrefois, modèle ASC), alors le calcul des distances est erroné.

Il y a d’autres points faibles et de questions ouvertes sur l’interprétation du redshift:

  • Pourquoi la vitesse d’expansion de l’univers (H₀) varie-t-elle selon les méthodes de mesure (« tension de Hubble ») ?
  • Pourquoi y a-t-il des anomalies dans le fond diffus cosmologique qui ne cadrent pas bien avec un modèle isotrope ?
  • Pourquoi observe-t-on des super-structures gigantesques dans l’univers (comme le « Grand Mur Héraclès-Couronne boréale ») qui défient l’uniformité supposée du modèle standard ?

Si la vitesse de la lumière à l’aller est instantanée, que se passe-t-il?

Cela signifie que la lumière d’une galaxie lointaine nous parvient immédiatement dès qu’elle est émise. Il n’y a pas besoin d’attendre des milliards d’années pour que cette lumière atteigne la Terre. Donc nous pouvons voir instantanément des galaxies situées à des milliards d’années-lumière selon le modèle standard. L’âge de l’univers (entre 6000 et 8000 ans, selon la Genèse) devient parfaitement compatible avec la vision de galaxies distantes, même très éloignées. Il n’y a aucun « problème de la lumière des étoiles lointaines ».

Cela remettrait en question dans le modèle évolutionniste presque tout car le modèle Big Bang repose sur:

  • Le fait que la lumière voyage à une vitesse limitée et constante (c),
  • Le fait que la lumière a mis des milliards d’années à nous parvenir depuis des galaxies lointaines.

Donc, si la lumière est instantanée à l’aller:

  • L’âge déduit des galaxies (via le redshift) devient faux.
  • L’histoire du cosmos sur 13,8 milliards d’années s’effondre.
  • L’interprétation du fond diffus cosmologique comme « écho du Big Bang » devient discutable (il pourrait s’agir d’un écho de la lumière créée par Dieu dans Genèse 1:3).
  • La nécessité du Big Bang lui-même est remise en cause.

En clair la cosmologie évolutionniste perdrait son principal support. Et le redshift dans tout ça? Eh bien si la lumière nous parvient instantanément, alors le redshift mesuré (l’étirement des longueurs d’onde) reste un fait d’observation mais il ne peut plus être interprété comme un effet de l’expansion de l’espace au fil du temps, car nous ne voyons plus la lumière « d’il y a longtemps », nous voyons l’objet tel qu’il est maintenant, même s’il est très lointain.

Le redshift pourrait avoir d’autres causes comme un effet gravitationnel, une propriété intrinsèque de la lumière, une signature intégrée à la création (comme une « signature cosmique »), une expansion ponctuelle et brève lors de la création et un effet doppler…). On mesure toujours un redshift dans la lumière des galaxies mais l’interprétation du redshift comme un « voyage dans le temps » ne tient plus. Nous reparlerons en détail du redshift dans un article consacré à l’expansion.

Conclusion

La vitesse de la lumière « aller simple » n’est pas mesurable directement sans choisir une convention de synchronisation des horloges. Nous choisissons souvent la convention isotrope (vitesse de la lumière = c dans toutes les directions), mais rien n’oblige à ce choix. Le modèle ASC est mathématiquement valide et compatible avec la physique expérimentale connue.

Bien évidemment, en tant que créationniste, nous devons rester prudent avec les explications naturalistes car la création est par nature « surnaturelle ». Les lois, les constantes, les processus observés aujourd’hui ne contraignent pas le Créateur qui les a mises en place. Les paramètres en place aujourd’hui pourraient très bien avoir pris leur cours au jour 7. Une analogie simple, certes dérisoire, est que lorsqu’un développeur code une application, il y a au début peu de contraintes, peu de règles, peu de sécurité mais à la fin du processus de développement, il y a toutes sortes de mécaniques contraignantes, qui réglementent, dirigent, limitent l’utilisation du logiciel à certains cas de figures, certaines choses sont possibles et d’autres ne le sont plus.

Pour nous qui avons cru, nous entrons dans le repos, selon qu’il dit: Je jurai dans ma colère: Ils n’entreront pas dans mon repos! Il dit cela, quoique ses œuvres eussent été achevées depuis la création du monde.

Hébreux 4:3

Ce verset est une puissante confirmation, dans le Nouveau Testament, du récit de la Genèse selon lequel la création a été accomplie dans le passé et ne se poursuit pas dans le présent, contrairement à ce que doivent supposer les évolutionnistes théistes, dont le modèle est en quelque sorte une création continuelle. Quels que soient les processus que Dieu a pu employer pendant les six jours de la création, ils ne sont plus en action aujourd’hui, car:

furent achevés les cieux et la terre, et toute leur armée…. Dieu acheva au septième jour son oeuvre, qu’il avait faite: et il se reposa au septième jour de toute son oeuvre, qu’il avait faite. Dieu bénit le septième jour, et il le sanctifia, parce qu’en ce jour il se reposa de toute son oeuvre qu’il avait créée en la faisant.

Genèse 2:1-3

Le récit de la Genèse ne pourrait être plus clair et précis. Pourtant, le fait qu’il soit dans le livre de la Genèse tend à le discréditer aux yeux de nombreux scientifiques et théologiens. C’est pourquoi ils préfèrent croire en une évolution continue et en de longues périodes dans le passé. Mais l’auteur de l’épître aux Hébreux confirme encore une fois la réalité d’une création achevée : « Car celui qui entre dans le repos de Dieu se repose de ses œuvres, comme Dieu s’est reposé des siennes. » (Hébreux 4:10).

L’auteur ne cherche pas à défendre la doctrine de la création achevée en tant que telle, mais il la considère simplement comme une vérité généralement reconnue. En réalité, le « repos » de Dieu après ses œuvres de la création est présenté comme un type prophétique du repos spirituel du croyant chrétien, lorsqu’il cesse de se confier en ses propres œuvres légalistes et se repose pleinement sur l’œuvre achevée de Christ pour son salut éternel.

Sur la croix, avant de mourir pour nos péchés, le Seigneur a crié : « Tout est accompli » (Jean 19:30), et notre dette pour le péché a été entièrement payée. La grande œuvre de rédemption de Dieu a été accomplie, tout comme son œuvre de création, et maintenant nous pouvons aussi nous reposer de nos « œuvres mortes pour servir le Dieu vivant » (Hébreux 9:14).

Dans la Bible nous apprenons que Dieu « ordonne, et elle [la chose] existe. » Dans Genèse 1:3 nous lisons « Dieu dit: Que la lumière soit! Et la lumière fut. » Dans ce contexte, nous pouvons très simplement comprendre que la création de la lumière et de l’univers tout entier est un immense miracle, sans lequel rien existerait, et qu’il n’y a pas nécessairement besoin d’une explication naturaliste à partir des lois et constantes actuelles pour comprendre comment la lumière lointaine nous a atteint.

Ce qui est intéressant de noter, sur ce sujet de la lumière distante, c’est qu’il est possible que l’explication ne nécessite pas de miracle, le modèle créationniste pourrait être défendu sans y faire appel. A ce titre, le fait que JWST ait mis le Big-Bang dans l’embarras, avec des galaxies distantes paraissant toutes aussi matures que les galaxies proches, tend à démontrer que les hypothèses qui sous-tendent le modèle naturaliste, sont défectueuses à plus d’un égard, et que le modèle biblique où « tout a été créé en une semaine », correspond aux observations.

On explorera l’autre piste de Phillip W. Dennis dans un autre article. Il est passionnant de voir que cette objection récurrente trouvent plusieurs solutions dans le modèle créationniste.

Inscrivez-vous sur QQLV!

Pour soutenir l’effort du ministère et la création de contenus:

RECEVEZ DU CONTENU par email

Recevez du contenu biblique, archéologique et scientifique dans votre boîte mail!

Voir la politique de confidentialité