Gènes de Novo et Gènes Orphelins dans le Modèle Créationniste

Les deux termes « Gènes de Novo » et « Gènes Orphelins » convergent empiriquement car ce sont des gènes uniques sans homologie, mais ils divergent c’est vrai en interprétation d’origine.

  1. Les gènes orphelins sont conçus dès le départ pour un type d’organisme particulier et sont la preuve d’un design spécifique.
  2. Les gènes de novo sont rejetés comme fiction évolutionniste ou mal interprété, ces gènes existaient dès la création, ils ne sont pas dérivés de déchets d’ADN.

Dans le modèle CET (et à mon avis dans la réalité tout court), les mutations ne créent jamais rien de bon (comme une faute d’orthographe au hasard dans un texte ne produit jamais une amélioration du texte). Non seulement le processus mutationnel est dégénératif (entropie génétique) mais en plus il est graduel, or pour faire fonctionner quoique ce soit il faut immédiatement des milliers de choses coordonnées.

En résumé, ce que les évolutionnistes appellent « gènes de novo » sont en réalité des gènes orphelins préexistants (selon le modèle que je défends), créés dès l’origine, mais « activés » (ou exprimés) plus tard, en réponse à des besoins écologiques, physiologiques ou environnementaux.

Les mutations détruisent l’information, elles n’en créent pas. Dans le cadre du modèle CET (Continuous Environmental Tracking) ce ne sont pas les mutations aléatoires qui guident l’adaptation, mais des mécanismes intégrés, programmés par le Créateur (ex. : capteurs, systèmes de régulation, réponse épigénétique…). Les mutations aléatoires sont des accidents, tandis que la vraie adaptation est dirigée.

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Je ne fais pas partie des créationnistes qui argumentent la variation inter-genre, fut-ce t-elle descendante (micro évolution), à l’aide de la sélection naturelle et des mutations.

Pour ce qui est du groupe des Muridae, je soupçonne que certaines erreurs aient pu se glisser dans certains regroupements baraminologiques. Les arbres génétiques (basés sur l’ADN) contredisent souvent les arbres morphologiques, ce qui remet en question non seulement certaines phylogénies évolutionnistes, mais aussi certains regroupements créationnistes.

On observe en effet que des espèces très proches morphologiquement peuvent être génétiquement très éloignées, et inversement. Cela souligne que la spécificité d’un organisme ne réside pas uniquement dans ses gènes, mais surtout dans la manière dont ils sont exprimés et régulés.

Je pense que la baraminologie est encore en construction. Il n’y a probablement pas de correspondance rigide entre « baramin » et une catégorie taxonomique fixe. Pour certains « genres créés », cela correspondra à la famille, pour d’autres au genre ou même à un niveau infra-générique (clade inférieur).

Aucun de ces gènes orphelins n’est vu comme ayant émergé par mutations aléatoires cumulées + sélection, comme le propose le modèle néo-darwinien. Par exemple, Dieu aurait créé le « genre moustique » avec un stock génétique riche, dont certains gènes orphelins ne s’expriment que dans certaines espèces, selon les besoins environnementaux ou régulations épigénétiques (ex : via le CET – Continuous Environmental Tracking). Ils ne viennent pas par mutation de novo, mais sont soit présents dès le début, soit révélés (activés) en fonction des conditions environnementales.

Créer par hasard un gène fonctionnel impliquerait un promoteur actif (région qui active la transcription), une séquence ouverte de lecture (ORF) sans codons stop prématurés, une structure de protéine stable et fonctionnelle (pas simplement traduisible) et une expression au bon moment et dans le bon tissu.

L’ensemble de ces conditions réunies par mutations aléatoires dans de l’ADN non codant est statistiquement négligeable, voire impossible (lire des gens comme Stephen Meyer, William Dembski ou Werner Gitt).

Il faut être rationnel, un processus aléatoire ne peut pas produire quelque chose de précis, finement intriqué et pleinement fonctionnel. Pour qu’une fonction « fonctionne », il faut des milliers de choses assemblées et coordonnées. C’est hors de portée d’un processus aléatoire et « graduel ».

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