La Fossilisation: un processus rare mais dominant dans le Registre Géologique

En l’absence de recouvrement rapide par des sédiments, les animaux morts, qu’ils soient terrestres ou marins, se décomposent généralement très rapidement. C’est pourquoi il est étonnant de voir que c’est le modèle dominant dans le registre géologique. En principe la nature recycle et nettoie complètement les déchets organiques mais quelque chose s’est produit dans le passé qui a empêché à ce cycle naturel de faire son travail.

Sur terre

Sur terre on observe une décomposition biologique avec les bactéries, champignons, insectes nécrophages (mouches, coléoptères, etc.) et charognards (vautours, hyènes…) qui s’attaquent au cadavre dès les premières heures du décès. En quelques jours à quelques semaines, les tissus mous sont généralement entièrement décomposés, sauf dans des conditions particulières (froid extrême, sécheresse, tourbières…).

Il y a des facteurs environnementaux aggravants comme la chaleur, l’humidité et l’oxygène qui accélèrent la décomposition. Le vent, la pluie et d’autres phénomènes naturels peuvent également disperser les restes.

Sur la terre ferme les tissus mous (chair, peau, organes) sont décomposés en quelques jours à quelques semaines par les microbes, insectes et charognards. Les os et les dents peuvent persister plusieurs années à l’air libre, mais ils se fragmentent avec le temps à cause des intempéries (gel, pluie, chaleur…), ils sont souvent dispersés ou rongés par des rongeurs, chiens sauvages, hyènes etc… et peuvent être dissous dans des sols acides.

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En général, après quelques mois à quelques années, il ne reste rien ou des fragments d’os très altérés, surtout si l’animal était de petite taille.

En mer

En mer les cadavres sont consommés rapidement par les charognards marins (crustacés, poissons, vers, bactéries)qui attaquent immédiatement les carcasses tombées au fond. Une carcasse de baleine peut être entièrement consommée en quelques mois ou moins par l’écosystème du fond marin.

Dans les zones riches en oxygène (fonds peu profonds), la décomposition est rapide. Dans des zones anoxiques (pauvres en oxygène) comme certains fonds marins profonds, la décomposition est ralentie, ce qui peut exceptionnellement favoriser la fossilisation.

Dans l’eau (milieu marin ou lacustre) les tissus mous sont dévorés en quelques heures à quelques jours par les charognards marins (poissons, crabes, vers, bactéries). Les os (ex. baleines mortes au fond des océans) peuvent subsister quelques mois à quelques années, mais ils sont lentement dévorés par des organismes spécialisés comme Osedax (vers qui dissolvent les os), ils se désagrègent ensuite sous l’effet de la pression, des courants, de la chimie du fond marin.

En milieu oxygéné, la disparition complète d’une carcasse marine est rapide, sauf dans les rares cas de zones anoxiques (sans oxygène), comme dans la mer Noire profonde ou certains lacs stagnants.

Un processus rare et exceptionnel

Pour qu’un organisme soit fossilisé, il faut un enfouissement rapide sous les sédiments (boue, cendres volcaniques, sable…). Sans ce recouvrement, le corps est désintégré bien avant que les conditions nécessaires à la fossilisation ne soient réunies. C’est pourquoi la fossilisation est rare: elle demande des circonstances exceptionnelles.

En tant que créationnistes nous utilisons ce fait pour affirmer que la grande quantité de fossiles bien préservés dans le registre géologique suggère un enfouissement soudain et massif, lors du déluge global. Ce n’est pas compatible avec des morts lentes ou des enfouissements progressifs sur des millions d’années.

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