L’ADN est-il une preuve de l’existence du Créateur ?
Beaucoup de chrétiens recherche un seul argument puissant qui pourrait prouver que Dieu existe et bien que cette approche ne soit pas la meilleure ou suffisante face à un esprit biaisé, l’ADN pourrait se rapprocher de cette sorte d’argument super puissant et pratiquement imparable. L’ADN est-il une preuve indubitable de l’existence de Dieu ?
Qu’est-ce que l’ADN?
Pour commencer qu’est-ce que l’ADN ? L’ADN est le disque dur chimique dans le noyau des cellules de toutes les créatures vivantes. Il contient énormément d’informations.
Un gène est une série d’instructions comme un paragraphe ou une phrase. L’ADN est composé de 4 lettres (GCAT) et elles se lisent comme un livre et transmettent de l’information et indiquent à la cellule et à toute la machinerie à l’intérieur ce qu’il faut faire.
Le génome quant à lui est une bibliothèque complète de séries d’instructions. Si la vie était simple, alors l’évolution serait peut-être possible, mais au plus la vie est complexe, au plus il devient compliqué à l’évolution de fonctionner.
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Quand on analyse l’ADN, le génome, le code informatique qui nous contrôle, cela est tellement complexe que l’évolution est disqualifiée. Nous avons à faire à un dessein intelligent et le darwinisme fait face à un défi insurmontable.
L’ADN ne code pas que pour les protéines dont nous sommes faits mais par exemple dans des systèmes de réparations, il code pour construire des machines qui réparent les erreurs de lettre dans l’ADN.
Un génome en 4 dimensions
Quand on parle du génome, on parle d’un génome en 4 dimensions (en comparaison des programmes informatiques en deux dimensions). Si on pouvait étendre un brin d’ADN qui est une double hélice nous obtiendrions 50km en valeur d’ADN et si on devait l’écraser dans nos mains il serait de la taille d’environ une balle de golf. Le niveau de compression des données est phénoménal.
Les informaticiens étudient l’ADN comme méthode de stockage d’information pour nos propres ordinateurs. Il s’agit d’instructions qui indiquent à la cellule ce qu’il faut construire et à tous les machines complexes dans la cellule.
L’ADN n’est pas juste un fil, en une dimension, il y a plusieurs dimensions – 4 en tout.
La première dimension du génome est simplement l’ordre des lettres. Ils épellent les gènes et ces gènes disent à la cellule de produire telle ou telle chose.
Nous avons un brin d’ADN long d’environ 180cm dans chacune de nos cellules et il comporte un code mais ce code a un code qui affecte d’autres endroits dans le code, si on voulait le dessiner il faudrait avoir une feuille en 2 dimensions de toutes les lettres pour remarquer que tel groupe de lettres interagit avec un autre groupe de lettre, qu’un autre groupe de lettre désactive un autre groupe de lettre puis un autre groupe de lettre va venir activer un autre groupe de lettre etc….
Il y a là comme un réseau de connexion à travers le génome entier – il s’agit de la deuxième dimension et elle est incroyablement complexe. Nous avons ce genre de programme sur nos ordinateurs mais notre ADN est bien plus complexe car il y a une troisième dimension.
La raison pour laquelle la troisième dimension est si formidable est que nous avons des régions d’espacement qui ne codent pas pour les protéines mais elles sont super actives pour contrôler quels gènes sont activés et lesquels ne le sont pas. Elles contrôlent également la manière dont le chromosome se plie.
L’une des premières choses que les scientifiques ont faites après que le génome humain avait été publié en 2003 a été d’analyser les gènes qui fonctionnent ensemble dans les mécanismes biologiques. Si on veut par exemple produire la couleur de la peau ou faire pousser un follicule de cheveux il faut toute une série de gènes. Les scientifiques avaient prévu que les gènes qui fonctionnent ensemble seraient trouvés les uns à côté des autres dans le génome mais cela n’a pas été le cas. Ils sont éparpillés un peu partout à travers le génome. Ils ont conclu qu’il s’agissait d’ADN poubelle (des restes de l’évolution). Mais quelqu’un a alors suggéré quelque chose d’autres. Si on traitait une cellule avec du méthanal l’ADN réagirait avec lui-même et il se croiserait et si on devait découper l’ADN, on obtiendrait tous les ADN X (les croisements), une fois qu’on séquence les bras de ces X on peut observer que ces gènes sont l’un à côté de l’autre dans un espace tridimensionnel.
Les scientifiques ont découvert que les gènes qui sont utilisés ensemble sont trouvés l’un à côté de l’autre dans un espace en trois dimensions. Ils ne sont donc pas positionnés aléatoirement mais avec une précision spécifique de manière à ce que lorsque les chromosomes se plient, les gènes qui sont utilisés ensemble seront soigneusement groupés à l’intérieur du noyau.
C’est comme avoir un livre avec tous les mots mélangés, mais si on plie le livre de la bonne manière comme un origami on peut alors lire le livre.
L’information qui est comprise dans la première dimension, dans ce brin linéaire, doit être organisée de manière à ce que lorsqu’elle se plie dans la troisième dimension, elle continue de fonctionner.
L’idée de l’ADN poubelle a été mise à la poubelle lorsqu’on a découvert cette troisième dimension. Premièrement les scientifiques ont réalisé que le génome se plie dans un modèle fractal qui ne fait pas de nœuds. Quand ils se sont rendus compte de l’emplacement des gènes, ils ont réalisé que les gènes qui fonctionnent ensemble sont les uns à côté des autres dans un espace 3D, même quand ils sont dans différents chromosomes. Quand les chromosomes se plient ils amènent ces deux gènes ensemble l’un à côté de l’autre. Habituellement ce foyer de gène est juste à côté d’un pore nucléaire. Quand Dieu a programmé ces gènes, il savait que lorsqu’il fallait activer tous ces gènes, il avait besoin qu’ils soient dans un espace tridimensionnel les uns à côté des autres pour que les mécanismes biologiques puissent être activés, les petites choses dans l’ARN, l’ARN sort du noyau et est transformé en protéine.
La 4ème dimension est le temps et cela a également été une autre grosse surprise. Le génome change en fonction du temps et dans de multiples manières.
Premièrement les gènes qui s’activent et se désactivent changent en fonction du temps. Nous n’avons pas besoin des mêmes gènes lorsqu’on est un adulte ou que nous sommes dans le ventre de notre mère ou lorsque nous sommes dans la phase de la puberté ou bien lorsque nous marchons or dormons. Nous n’avons pas besoin des mêmes gènes lorsque nous sommes en bonne santé et lorsque nous sommes malades. Les gènes doivent donc s’activer et de désactiver au fil du temps.
Afin de faire cela le génome change de forme. Si on a besoin d’un gène qui est perdu au fond du génome parce qu’on est malade alors les chromosomes vont se plier d’une manière différente pour amener ce gène et l’activer afin de l’utiliser. Quand ensuite nous n’en avons plus besoin, il se compresse à nouveau. Il y a donc un changement tridimensionnel en fonction du temps, c’est donc un système en quatre dimensions.
On peut par exemple avoir mangé quelque chose de mauvais pour nous. A ce stade à part le foie aucun organe ne détecte que cela pose problème. Le foie décide de se débarrasser de la toxine. Les chromosomes dans le foie vont changer de forme, exposer un gène pour une nouvelle protéine, en faire des copies et construire une nouvelle protéine pour tuer la toxine, et lorsque cela n’est plus nécessaire, ils vont retrouver sa forme de base.
Mais la situation est encore plus impressionnante, le génome se reprogramme tout seul dynamiquement.
Les cellules de nos cerveaux ont des génomes différents. Il y a des parties d’ADN dans une cellule de cerveau qui ne sont pas retrouvées dans d’autres cellules du cerveau. Tandis qu’on se développe le génome se reprogramme par lui-même pour nous construire. Les cellules du foie ont des génomes différents également et ainsi de suite. Les choses ne devraient pas être ainsi dans le paradigme évolutif – le génome devrait être simple.
On ne créé pas des programmes informatiques qui changent tout seul au fil du temps. Plusieurs expériences ont été faites à ce niveau et les résultats sont généralement chaotiques à tel point que le système s’effondre. Nous devons soigneusement contrôler nos programmes informatiques.
Récemment on a découvert ce qu’on appelle en anglais le « shifting » en génétique. Si on commence à lire la première lettre on peut lire une information mais si on commence à lire la deuxième lettre on obtient une information totalement différente. Comment une telle chose a-t-elle pu « évoluer » ? C’est comme si on prenait un livre et que lorsqu’on commence à partir de la première lettre on lit une histoire de chevalier, lorsqu’on commence à lire à partir de la deuxième lettre on obtient une recette de cuisine. Nous ne sommes pas en mesure d’écrire des programmes intelligents à plusieurs niveaux d’informations dans les mêmes programmes. Si nous ne pouvons le faire avec intelligence, cela ne risque de se produire par des procédés aléatoires. La moindre opération aléatoire dans nos « simples » systèmes informatiques suffit à tout faire dysfonctionner.
Nos génomes humains sont composés de 3 milliards de lettres correctement ordonnées, la théorie aléatoire de l’évolution ne peut pas formuler de manière cohérente ce qui correspond à l’équivalent de 850 bibles.
Ce complexe système d’ingénierie rend gloire à Dieu et met au défi la théorie évolutionnaire qui doit l’expliquer avec des procédés aléatoires.
L’ADN comme horloge?
Etonnamment l’ADN prouve non seulement qu’il y a un Créateur mais aussi le timing que nous donne ce Créateur dans la Bible.
Il y a une sous-section d’ADN, appelé l’ADN mitochondrial, qui soutient la chronologie biblique de moins de 10 000 ans. Voir l’article ci-dessous pour les détails :
Par ailleurs l’ADN extrait de bactéries censées avoir 425 millions d’années1 remet en question le paradigme des millions et milliards d’années, car l’ADN ne peut pas persister plus que quelques milliers d’années.
Conclusion
Dr Robert Carter, généticien, a déclaré ceci :
Le génome est un système d’exploitation multidimensionnel pour un ordinateur biologique ultra-complexe, avec des codes intégrés de correction d’erreur et d’auto-modification.
Il existe plusieurs codes ADN, codes ARN et codes structurels qui se chevauchent. Il existe des gènes ADN et des gènes ARN. Le génome a été conçu avec une grande quantité de redondance, exprès, par un être très intelligent qui a utilisé des principes d’ingénierie solides lors de sa construction.
Malgré la redondance, il affiche un degré incroyable de compacité, car à peine 22 000 gènes codant pour des protéines créent de manière combinatoire plusieurs centaines de milliers de protéines distinctes2.
Et voici ce que disait Charles Darwin déclarait en son temps :
S’il pouvait être démontré qu’un organe complexe a existé, qui n’aurait pas pu être formé par de nombreuses modifications successives et légères, ma théorie s’effondrerait totalement.
Quand on analyse le génome on se rend compte qu’on ne peut pas le construire petit à petit car il faut qu’il soit fonctionnel dans toute sa complexité quadridimensionnelle imbriquée. Ce n’est pas quelque chose qu’on peut faire une lettre à la fois avec de la sélection naturelle. Quand on observe les écosystèmes, si tous les facteurs imbriqués n’étaient pas là pour fabriquer le puzzle, nous n’aurions pas cette écologie et le système s’écroulerait. Il suffit de retirer quelques facteurs importants pour que cela se produise. Soit tout est là en même temps, soit il n’y a rien de fonctionnel.
Il y a une interdépendance et un mutualisme profond au niveau génétique et à tous les niveaux au-dessus. Le monde est rempli de mutualisme. Tout sur terre dépend de la photosynthèse. Tout dépend des plantes qui récupèrent la lumière, stockent l’énergie en molécule de sucre. Si cela n’existait pas, rien d’autres n’existerait.
Certains pourraient faire appel à Gaïa la mère nature ou à « l’univers » pour essayer d’expliquer la complexité mais ils continuent de faire appel au paradigme des millions d’années alors que les systèmes que nous voyons ne peuvent pas se construire étape par étape – cela ne fonctionne pas ainsi – on ne peut pas construire une technologie de haute performance de cette manière – il faut un véritable bond technologique pour produire le plus simple des organismes à partir de rien.
Quand on parle d’une cellule on parle de technologie et quand on parle de technologie on parle d’intelligence. Quand on observe l’interdépendance de toutes les choses à l’intérieur d’une cellule, on réalise que des systèmes comme cela ne se produisent pas étape par étape. Des choses doivent exister tout de suite ou la vie ne pourrait pas exister. Il a fallu que Dieu conçoive le tout au commencement afin de pouvoir laisser ensuite le fonctionnement naturel des choses se dérouler.
Nous plaçons certes en tant que chrétien de la foi en Dieu et en notre créateur Jésus-Christ mais lorsque nous regardons le monde autour de nous, cela correspond à ce que nous lisons dans la Bible à propos de la création.
L’ADN est une puissante preuve de l’existence du Créateur comme l’avait signalé l’ancien athée Anthony Flew :
A mon avis, ce que l’ADN a prouvé, c’est qu’une intelligence a dû être impliquée dans l’assemblage extraordinaire de ces éléments si divers3.
- https://creation.com/bugs-in-brine.
- https://creation.com/four-dimensional-genome.
- There is a God: How The World’s Most Notorious Atheist Changed His Mind by Antony Flew with Roy Varghese
Harper Collins, New York, 2007.
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