DÉLUGE DE NOÉ

DINOSAURES

palÉontologie

Le registre fossile démontre-t-il l’évolution ou une conception intelligente ?

Dans le cambrien, c’est-à-dire les premières couches rocheuses contenant des créatures fossilisées il y a des choses comme le trilobite (arthropode marin) qui apparait en premier. Ces premiers organismes démontrent-ils l’évolution ou une conception intelligente ? Voit-on une progression graduelle ou une apparition soudaine avec des créatures complexes ?

Les trilobites ont des yeux très complexes, pas légèrement complexes, mais très complexes. Cela pose la question de l’évolution progressive puisqu’ils apparaissent les premiers et qu’ils n’ont pas d’ancêtres pour expliquer leur progression.

Les yeux les plus complexes du monde

Quand on regarde une libellule de près on peut voir leurs yeux ronds et il y a des douzaines de lentilles qui construisent leurs yeux et qui leur permettent de voir presque à 360° autour d’eux.

Les trilobites avaient ce genre d’yeux avec des yeux composés de douzaines de lentilles qui leur permettaient de tout voir autour d’eux – en face, à l’arrière, sur les côtés…

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Leur aptitude visuelle était encore meilleure pour certains trilobites qu’on appelle les phacops – ces derniers avaient des yeux non seulement capables de regarder tout autour d’eux mais chaque lentille était composée de deux différents minéraux – des minéraux biologiques qui leur permettaient de corriger les distorsions dues à l’eau en mouvement.

Quand on essaie de regarder sous l’eau, l’image peut rapidement devenir floue. Les yeux de certains de ces trilobites sont les yeux les plus complexes de tout le monde vivant. Nous ne les avons plus aujourd’hui. Dieu les avait conçus au départ dans les trilobites et cela nous a pris des milliers d’années pour que nous trouvions une solution pour mieux percevoir la lumière.

Il n’y a que deux types de lentilles que nous avons conçus qui puissent faire cela et les trilobites avaient les deux. Quand on réfléchit à la complexité d’un organisme, on peut décliner ses composants, analyser ses yeux et constater qu’ils sont fantastiques et compliqués. Cela nécessite des informations biologiques pour coder tout cela. Ensuite l’œil doit être câblé au cerveau d’une manière que le cerveau puisse traiter des douzaines d’images à la fois et former une image cohérente. Il s’agit de niveaux de complexité qui excèdent de loin nos capacités d’ingénieries.

Aucune de nos caméras ne s’approche de la complexité des premiers yeux que l’on découvre dans le registre fossile. Cela nous indique que lorsque ces écosystèmes ont été détruits ils étaient des organismes entièrement complexes avec tous les composants complexes présents.

On ne perçoit donc pas le procédé lent et graduel de l’évolution dans le registre fossile parce que tout était complexe dès le début, à des niveaux que l’on a dû mal à imaginer.

Le cambrien est un véritable casse-tête pour l’évolution comme l’illustre cette citation :

«Quelque chose d’assez bizarre s’est produit à la fin de l’ère précambrienne. Les roches de cette époque montrent des preuves d’une variété étonnante de formes de vie multicellulaires et à coque dure qui sont apparues en même temps.

Les scientifiques ont longtemps réfléchi aux causes de cette apparition soudaine de nouvelles formes de vie, connue sous le nom d’explosion cambrienne1.

Stephen Jay Gould, évolutionniste, a également reconnu le problème de l’absence de formes transitionnelles :

« L’absence de preuves (fossiles) pour les étapes intermédiaires entre les transitions majeures dans la conception organique, et en fait notre incapacité, même dans notre imagination, à construire des intermédiaires fonctionnels dans de nombreux cas, a été un problème tenace et persistant pour les récits graduels de l’évolution2»

Une absence de progression dans le registre fossile et la perception d’un modèle d’ingénieur

Quand on descend en dessous des roches où se trouvent les trilobites, on ne trouve pas de créatures qui ont des yeux moins complexes et ainsi de suite. Cette progression que Darwin espérait et que sa postérité d’aujourd’hui espère n’est pas observable.

Il ne s’agit pas de dire que nous n’avons correctement fouillé le registre fossile, il y a des centaines de paléontologues qui ont fait un superbe travail au cours de ces derniers siècles et pourtant le modèle révèle que la complexité se révèle en premier et que les variations de cette complexité viennent plus tard.

C’est la façon dont on raisonne en tant qu’ingénieur, quand on créé des choses, on propose une idée, on créé un modèle, un système complexe, entier, intégré et ensuite on décide de le peaufiner.

Quelqu’un invente quelque chose qui fonctionne bien mais ensuite quelqu’un récupère le modèle et apporte des modifications. Ce n’est pas que Dieu ait dû modifier ses créatures mais le modèle d’une idée et des variations sur cette idée sont exactement le signal que l’on obtient des systèmes conçus et non le signal de choses qui apparaissent organiquement à partir de la chimie ou de la physique.

Les créatures d’origines étaient de véritables « couteaux suisses » – leur ADN était prévu pour permettre des spécialisations en fonction des diverses configurations qui allaient se présenter après le déluge.

L’impression de design chez les dinosaures

Quand on étudie les dinosaures, par exemple, l’apatosaure qui a un long cou, on voit qu’il est gros, et il s’agit d’un des animaux les plus gros qui a jamais marché sur terre et qui pesait plusieurs dizaines de tonnes.

Il était capable de supporter ce poids alors qu’il marchait sur terre sur ses orteils en position verticale et non comme nous avec des pieds à plat. Ses orteils pointaient vers le bas verticalement et cela suppose une répartition optimale de la charge et un calcul optimal des membres et doigts.

Nous pouvons nous imaginer ce que cela représente pour nous de se tenir sur nos orteils. Les orteils des apatosaures étaient enroulés l’un de l’autre en une colonne pour aider à distribuer le poids de manière égale à travers la patte avant de l’animal et les pattes arrière faisaient la même chose.

Nos mains et pieds sont plus ou moins plats alors que les apatosaures et ses proches parents avec ces longs cous et ces corps énormes avaient des structures enroulées en colonne pour que le poids puisse être distribué de manière égale entre les orteils qui touchaient le sol et il y avait probablement un gros coussin de chair derrière pour aider à ajouter de la surface. Les éléphants ont le même genre de caractéristiques.

Il s’agit du genre de structure qui représente une merveille de conception. Il y a eu une approche d’ingénieur pour distribuer le poids et même le long cou et la longue queue. Ils sont maintenus par des tendons et des ligaments afin qu’ils puissent être solides et tenir droits. Cela permettait de ne pas avoir besoin d’utiliser beaucoup de muscles pour tenir la queue. Au lieu de cela, ils étaient comme des tendons en barre de fer qui maintenaient le tout.

L’ingénierie des créatures volantes

On peut également parler du vol. Les chauves-souris, les oiseaux, les ptérosaures qui sont éteints volent ou volaient. Il s’agit de trois animaux qui sont capables d’un vol propulsé et qui sont vertébrés. Il y a aussi les insectes qui volent et qui ont leurs propres caractéristiques étonnantes.

On s’attendrait dans le modèle évolutif à ce que nous ayons un ancêtre commun du vol, mais chauves-souris, insectes volants, oiseaux et ptérosaures nécessitent des évolutions « indépendantes » ce qui pousse au paroxysme les difficultés de l’évolutionnisme qui est déjà bien mal en point pour expliquer une fois l’origine du vol en raison de sa complexité.

Pour voler, il faut être léger – les os creux sont une caractéristique que les ptérosaures et les oiseaux ont pour pouvoir voler. Il faut aussi avoir un corps compact. Le milieu des ptérosaures est très petit et la conception de leurs ailes spectaculaire. Les ptérodactyles ont leur petit doigt qui représente la grosse aile. Ils ont quelques doigts qui s’allongent et qui leur permettaient de marcher sur le sol, mais le petit doigt était énorme et se tenaient jusqu’au bout de l’aile. Il y avait un volet de peau du petit doigt jusqu’à leur cheville. Ce volet de peau était fait d’au moins trois différentes couches de matériaux, il y avait des fines couches de muscles, une couche de vaisseaux sanguins, des matériaux spécifiques qu’aucun autre animal n’a et cela afin que l’animal puisse remplir ses fonctions particulières.

Le vol est possible grâce à l’aérodynamisme des oiseaux, leur force physique et leur poids minimal. Les ailes ne représentent qu’une petite partie de l’accomplissement du vol des oiseaux. Il y a tout un système de muscles, de ligaments et de tendons qui agit simultanément pour permettre le vol.

La mécanique du vol est très exigeante, on ne peut pas y aller de manière hasardeuse pièce par pièce et faire pousser des ailes comme ça avec un petit corps compact et des plumes pour devenir un oiseau. Il faut que l’animal soit fonctionnel dès le début. Que serait la fonctionnalité d’une demi-aile ? Ou d’un demi-reptile/demi-oiseau ? Il y a des caractéristiques particulières qui sont nécessaires lorsqu’on vit sur le sol et d’autres quand on vit dans les airs.

Conclusion

Comme on observe la complexité des animaux, des humains et même des microorganismes, on voit que chaque élément remplit une fonction précise. Cela ne laisse pas transparaître un procédé graduel d’accumulation, mais un dessein intelligent qui permet la fonctionnalité d’entrée de jeu pour un organisme. La sélection naturelle agit sur l’existant, sur quelque chose qui est déjà construit, et elle peaufine les organismes en fonction des environnements. Les animaux sont complexes de la queue au museau et témoignent d’un concepteur.

Les scénarios dans lesquels l’évolution doit produire ces choses sans aucune prévoyance de ce qu’il va se passer dans le futur, n’ont simplement pas la capacité de créer quelque chose d’aussi compliqué.

  1. Friedman, R., The Cambrian explosion: tooth and claw, Astrobiology Magazine, April 2002, <www.astrobio.net/news/print.php?sid=134>.
  2. Gould, S.J., Is a new and general theory of evolution emerging? Paleobiology 6:119–130 (p.127), 1980.

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