GÉOLOGIE

palÉontologie

Le Sahara Vert dans le Modèle Créationniste

Le Sahara, aujourd’hui désertique, était étonnamment fertile dans le passé. On appelle cette période le Sahara vert ou la période humide africaine, elle a eu lieu, dans le modèle évolutif, durant ce qu’on appelle l’Optimum climatique de l’Holocène, entre environ 11 000 et 5 000 ans avant notre ère. Dans le cadre créationniste, l’explication et le timing du « Sahara vert » sont très différents de ceux proposés par la science conventionnelle.

L’explication : conséquences du Déluge

Après le Déluge, la Terre aurait connu une période post-déluge unique, avec un climat très différent. Les océans plus chauds à cause du volcanisme sous-marin pendant le Déluge auraient provoqué une évaporation massive, d’où des pluies intenses et des précipitations de neige à l’échelle mondiale. D’un autre côté, les continents étaient « froids » en raison d’aérosols volcaniques dans l’atmosphère bloquant le rayonnement solaire et la fonte des neiges en été. Ces conditions uniques (océans chauds et continents froids) auraient créé une courte « ère glaciaire » post-Déluge dans certaines régions et une humidité importante dans d’autres, comme le Sahara.

Le Sahara aurait ainsi été fertile durant cette courte période post-déluge, peut-être sur quelques centaines d’années seulement. Des civilisations post-babéliennes auraient vécu dans ces régions humides (éventuellement les premiers peuples dispersés après la Tour de Babel). Cette phase aurait rapidement décliné à mesure que le climat se stabilisait et que l’humidité s’estompait.

Les peintures rupestres, les fossiles d’animaux aquatiques et les traces de villages humains, attestant du Sahara Vert, sont vues comme des preuves de cette brève période fertile post-Déluge. Les datations conventionnelles (carbone 14, etc.) sont souvent remises en question dans ce cadre, car elles reposent sur des hypothèses discutables (et des données suggérant un réel besoin de calibrage à mesure qu’on remonte l’histoire).

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Les causes de la période africaine humide (PAH)

Les scientifiques ne comprennent pas vraiment pourquoi le Sahara a été fertile pendant cette période. Les climatologues pensent que la Zone de convergence intertropicale (ITCZ) — une bande de pluie qui traverse normalement l’Afrique centrale — se serait déplacée jusqu’à 600 km plus au nord pendant la PAH. Ce déplacement expliquerait pourquoi le Sahara a connu des pluies abondantes à cette époque. Mais les scientifiques ne savent pas vraiment comment un tel déplacement a pu se produire.

Certains modèles informatiques arrivent à déplacer un peu la ITCZ vers le nord, en invoquant :

  • Les cycles de Milankovitch (changements dans l’orbite terrestre, l’inclinaison, etc.)
  • Une augmentation du CO₂ après l’âge glaciaire

On peut raisonnablement douter que ces petits changements dans l’ensoleillement (dus aux cycles de Milankovitch) et l’augmentation du CO₂ suffisent à expliquer un déplacement aussi important de la ITCZ. Aujourd’hui, le CO₂ est bien plus élevé qu’après l’âge glaciaire, et pourtant la ITCZ ne s’est pas déplacée autant. Donc le CO₂ n’explique pas ce phénomène.

Les scientifiques créationnistes expliquent la PAH en partant du modèle post-Déluge : les océans plus chauds après le Déluge auraient généré beaucoup plus de vapeur d’eau, donc plus de précipitations, cela pourrait expliquer le Sahara verdoyant.

Je parle également des cycles de Milankovitch dans cet autre article:

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