Les Reptiles ont-ils évolué en Oiseaux? Interprétation Créationniste
Un dinosaure est un reptile qui marche sur la terre ferme en position verticale sur deux ou quatre pattes. Les dinosaures ont une anatomie très unique où les membres poussent droit vers le bas et ils marchent en position verticale. Le squelette descend jusqu’à l’articulation de la hanche. Ils ont une articulation de la hanche très particulière. On l’appelle un acétabulum perforé. C’est un terme sophistiqué pour désigner une articulation de la hanche ouverte. Les évolutionnistes pensent que les dinosaures ont évolué en oiseaux, cependant les créationnistes et certains évolutionnistes rejettent cette idée. Nous allons en voir les raisons dans cet article.
L’anatomie unique de la hanche des dinosaures
Chez les dinosaures, trois os se rejoignent pour former un trou, dans ce trou s’insère le fémur, l’os de la cuisse. La tête du fémur, l’articulation de la hanche, dépasse perpendiculairement et s’emboîte dans ce trou, permettant à la créature de marcher en position verticale. C’est ce qui les distingue des crocodiles. Les crocodiles n’ont pas d’acétabulum complètement ouvert. Leurs pattes s’étendent sur le côté et ils se déplacent en se dandinant. L’acétabulum ouvert est unique aux dinosaures.
Les traits distinctifs des oiseaux face aux reptiles
Les oiseaux possèdent plusieurs caractéristiques anatomiques uniques qui les distinguent des reptiles, comme les plumes complexes, un système respiratoire unidirectionnel, et des os pneumatiques pour réduire le poids. Ces différences sont trop radicales pour résulter d’une évolution graduelle. Le passage d’écailles en plumes, par exemple, est une transformation trop complexe pour être le fruit de mutations progressives.
La plume est une structure d’une complexité telle qu’elle ne pourrait pas fonctionner si elle était incomplète ou à un stade intermédiaire. La structure en plusieurs couches et l’interconnexion des barbules et des barbicelles dans les plumes des oiseaux nécessitent une configuration fonctionnelle complète pour permettre le vol.
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Fossiles de dinosaures à « plumes » : simple inférence ou réalité ?
Dans toutes les découvertes récentes de fossiles de dinosaures à « plumes », les plumes controversées sont simplement des inférences. De nombreux experts doutent de l’interprétation des plumes, insistant sur le fait que les empreintes sont plutôt des collerettes de reptiles ou de fins filaments de tissus en décomposition qui ont pris naissance sous la peau.
Pourquoi les évolutionnistes groupent-ils oiseaux et dinosaures ensemble?
Les oiseaux ont une articulation de la hanche fermée, un acétabulum fermé, et chez certains oiseaux éteints, il peut y avoir un acétabulum partiellement ouvert. Parfois, il y a une petite cavité, et au fond de cette cavité, un petit trou, mais cela est très différent d’un dinosaure qui a une articulation de la hanche complètement ouverte. Si leurs articulations de la hanche sont si différentes, pourquoi alors les évolutionnistes disent-ils que les oiseaux sont des dinosaures ? C’est parce qu’ils utilisent une définition différente. La définition traditionnelle est celle d’un reptile qui marche droit sur terre, mais les évolutionnistes croient en l’ancêtre commun de tous les organismes. Dans le modèle évolutif, on trouve généralement un arbre de l’évolution. Dans ce modèle, les dinosaures évoluent pour devenir les oiseaux modernes que nous voyons aujourd’hui. C’est pourquoi les oiseaux modernes dans cet arbre se situent parmi ce que nous appellerions des dinosaures.
Métabolisme et respiration : pourquoi les oiseaux se distinguent des reptiles
Les oiseaux ont un métabolisme extrêmement élevé, adapté aux exigences du vol, ainsi qu’un système respiratoire unidirectionnel unique qui est bien plus efficace que le système respiratoire bidirectionnel des reptiles. Ce système respiratoire ne pourrait pas évoluer par étapes sans compromettre la survie de l’animal car des stades intermédiaires de ce système respiratoire seraient dysfonctionnels.
Les oiseaux sont des animaux à « sang chaud » avec un niveau de métabolisme très élevé et une grande demande de nourriture. Le métabolisme des dinosaures est questionnable mais celui des reptiles, à « sang froid » montre un style de vie beaucoup plus léthargiques.
Voici également ce point de vue confirmé par des non-créationnistes : citation de Ann Gibbons (journaliste scientifique) au sujet de l’évolution des dinosaures au oiseaux :
«Voici la première preuve dans les tissus mous que les théropodes avaient le même type de compartimentation des poumons, du foie et des intestins que l’on trouverait chez un crocodile – et non chez un oiseau.
John Ruben (paléontologue de vertébrés) utilise cette preuve pulmonaire pour argumenter non seulement que les dinosaures étaient incapables des taux élevés d’échange de gaz nécessaires pour l’homéothermie (particulière aux animaux à sang chaud comme les oiseaux), mais aussi que leurs poumons semblables à des soufflets n’auraient pas pu évoluer vers les poumons « haute performance » des oiseaux modernes »1
Les recherches récentes sur la structure des poumons de Sinosauropteryx ont montré que ses poumons, semblables à des soufflets, ne pouvaient pas évoluer pour devenir les poumons à haute performance des oiseaux modernes. Les poumons des oiseaux ont une structure très différente et sophistiquée qui permet une circulation unidirectionnelle de l’air, contrairement aux poumons des reptiles et des dinosaures non aviens, qui fonctionnent de manière bidirectionnelle (l’air entre et sort par les mêmes voies).
Certains défenseurs de la théorie de l’évolution des dinosaures aux oiseaux minimisent cette preuve en disant que ceux qui remettent en question leur théorie ne présentent pas d’exemple concret d’animaux dont les poumons auraient pu évoluer pour donner ceux des oiseaux. Ils admettent que les poumons des oiseaux sont extrêmement complexes et très différents de ceux de n’importe quel animal vivant aujourd’hui, mais insistent sur le fait que l’évolution doit avoir trouvé un chemin pour arriver à cette complexité.
Seule une foi dans l’évolution exige que les poumons des oiseaux proviennent des poumons d’un autre animal. Les défenseurs de l’évolution font preuve de « foi » plutôt que de s’appuyer sur des preuves empiriques lorsqu’ils affirment que les poumons des oiseaux ont évolué à partir de structures moins complexes.
Cette différence soulève des questions sur la faisabilité d’une transition évolutive progressive de poumons de type reptilien ou de dinosaure vers les poumons modernes d’oiseaux. Les critiques soutiennent que cette transition aurait nécessité des étapes intermédiaires viables, mais aucune preuve fossile ou modèle actuel ne montre ces étapes.
Transformations des bras en ailes : un obstacle à l’évolution progressive
Les théropodes, les dinosaures souvent présentés comme les ancêtres des oiseaux, possèdent des bras et des mains en structure différente de celle des ailes des oiseaux. Les changements requis pour transformer les membres antérieurs des dinosaures en ailes d’oiseaux ne peuvent pas s’opérer progressivement sans rendre l’animal moins fonctionnel durant la transition.
Les membres antérieurs de ces dinosaures étaient semblables à une main avec des doigts distincts. En particulier, leurs doigts étaient numérotés de manière similaire à la main humaine avec les chiffres 1, 2 et 3 (pouce, index et majeur). Les oiseaux modernes ont des doigts numérotés 2, 3 et 4, ce qui signifie que leur “pouce” (doigt 1) est absent, et leurs doigts sont en réalité l’index, le majeur et l’annulaire.
Les dinosaures théropodes sont ceux qui ont de grandes jambes et de petits bras. Ils ont vraiment une anatomie qui ne convient pas pour se transformer en oiseau moderne. Quand on considère la queue d’un dinosaure, on constate une queue énorme, musclée mais flexible, et quand on regarde les os de cette queue, ils sont énormes. Ils ont toutes ces projections osseuses et pointues. Ce sont des sites d’attache musculaire.
La plupart des oiseaux modernes n’ont pas vraiment de queue. Ils ont une queue très courte, et quand on regarde leur anatomie, à la fin de la queue, il y a de quatre à neuf vertèbres, puis un pygostyle. Qu’est-ce que c’est ? C’est l’extrémité de la queue. Et cette extrémité de la queue est normalement constituée de quelques os seulement. Ils sont fusionnés. Ils sont donc rigides et très fins, très différents de la queue d’un dinosaure. Il n’y a pas beaucoup de sites d’attache musculaire.
Ce qui est intéressant chez certains de ces oiseaux éteints comme Archaeopteryx, c’est qu’ils ont une queue, mais la configuration de cette queue est bien celle d’un oiseau.
Oiseaux vs reptiles : des systèmes respiratoires fondamentalement différents
Pensez à la manière dont un reptile respire. Un reptile a des poumons similaires à ceux des humains dans le sens où les poumons se dilatent et se contractent. C’est un diaphragme qui contrôle leur respiration, l’air entre et sort dans la plupart des cas. C’est cela un poumon de reptile. Maintenant, quand nous regardons un oiseau, ils ont une manière de respirer très différente. Les oiseaux ont un système pulmonaire à sens unique. L’air entre dans une seule direction et circule comme un circuit, un peu comme un coureur qui court autour d’un stade. Donc, dans la plupart des cas, les reptiles ont des poumons à double sens tandis que les oiseaux ont des poumons à sens unique, ce qui est très différent.
Une autre chose intéressante concernant les poumons des oiseaux est que ceux-ci ne se dilatent pas. Quand nous respirons, nos poumons se dilatent et se contractent parce que nous avons un diaphragme. Les oiseaux n’ont pas cela. Leurs poumons sont plutôt statiques. Ils ne se dilatent pas du tout. Les oiseaux ont des sacs aériens autour du corps, neuf sacs aériens. L’évolution aime dire que tout espace est un sac aérien. Quand on parle de sacs aériens, on parle de pompes à air. Donc le poumon d’un oiseau ne s’étire pas, ne se dilate pas beaucoup, mais il y a des pompes à air qui propulsent l’air autour du corps, et cela est unique aux oiseaux.
Une des choses que les évolutionnistes diront est : « Vous parlez d’un système pulmonaire à double sens, mais quand vous regardez un alligator, qui est un reptile, il a un système d’air à sens unique. L’air circule en un seul circuit, un seul tour, pour ainsi dire. » Et c’est vrai, mais un alligator a quand même un poumon de type reptilien. Il se dilate et se contracte avec un diaphragme. La seule différence est que l’air circule dans une seule direction, et une autre chose intéressante chez l’alligator est qu’il possède au bas ou à l’arrière de son ventre une sorte de réservoir d’air, que les évolutionnistes appelleront des sacs aériens, mais ce n’est pas une pompe à air, c’est juste un stockage d’air. Cela est utile pour un alligator, car lorsqu’il est sous l’eau et ne respire pas, cela permet de continuer à respirer grâce à cette réserve d’air. Cependant, un alligator a un poumon de type reptilien, qui est très différent : il se dilate, se contracte, et cela est différent de ce que l’on trouve chez les oiseaux.
Les os pneumatiques : une caractéristique unique aux oiseaux
Une autre caractéristique unique aux oiseaux est qu’ils ont des os pneumatiques. La plupart des évolutionnistes parleront d’os creux, mais en réalité, presque tous les os de notre corps sont creux, à l’exception des os de l’oreille. Les os peuvent être remplis de moelle, de sang et d’autres éléments, mais lorsque nous parlons d’os pneumatiques, nous ne parlons pas seulement d’os creux contenant de l’air. Nous parlons de passages d’air. Nous avons mentionné qu’il y a des sacs aériens qui propulsent l’air, et les os pneumatiques sont des passages d’air. Cela fait partie du système respiratoire. L’air circule à travers ces passages et cela est important pour des fonctions comme la régulation de la chaleur. C’est unique aux oiseaux. Les os pneumatiques sont reliés au fonctionnement respiratoire des poumons.
Les cuisses externes des dinosaures vs. les cuisses internes des oiseaux
Nous pouvons aussi observer le fémur, la cuisse d’un oiseau. Parfois, si vous regardez un oiseau, vous vous demandez peut-être pourquoi il a un genou qui se plie dans le sens opposé. C’est un peu étrange, mais ce n’est pas son genou. C’est en réalité la cheville. Le genou d’un oiseau est en fait beaucoup plus haut dans son corps, et la cuisse chez les oiseaux est en grande partie à l’intérieur du torse. Elle est horizontale, rigide. Elle ne bouge pas beaucoup. Il y a beaucoup de tissu conjonctif qui la maintient en place. Les os pneumatiques se trouvent également à l’intérieur de la cuisse. En d’autres termes, les cuisses font partie du système respiratoire de l’oiseau.
Comment sont les jambes des dinosaures ? Les jambes des dinosaures sont comme les nôtres. Les cuisses sont à l’extérieur du corps. Elles sont externes. Quand ils courent, ils balancent leurs cuisses, leur os de la cuisse.
Si l’évolution était vraie, comment pourraient-ils courir de cette manière sans interférer avec leur respiration ? Ce n’est pas possible, parce que si c’était un oiseau et qu’il balançait ses cuisses de cette manière, cela déchirerait tout son système pulmonaire. C’est ce qu’on peut appeler des systèmes biologiques intégrés. Nous avons trois systèmes biologiques très complexes qui sont tous interconnectés. Comment évolue-t-on de l’un à l’autre ?
Collagène ou proto-plumes ? La controverse autour des fossiles à texture floue
S’il existait des dinosaures à plumes, cela ne poserait pas vraiment de problème pour le modèle de la création, car Dieu aurait pu créer des dinosaures à plumes. Mais la plupart des évolutionnistes croient que les dinosaures ont évolué pour devenir les oiseaux modernes et, si tel est le cas, alors les plumes doivent être apparues à un moment donné. Ainsi, depuis toutes ces années, les évolutionnistes se sont appuyés sur les dinosaures à plumes comme la meilleure preuve de l’évolution des oiseaux. Si nous n’avons pas de dinosaures à plumes, tout s’effondre.
Il y avait un scientifique, John Ostrom, qui croyait que Deinonychus ou une créature similaire avait évolué pour devenir les oiseaux modernes que nous voyons aujourd’hui. Alors, Deinonychus, qu’est-ce que c’est ? Si vous regardez Jurassic Park, le vélociraptor présenté dans le film n’est pas réellement un vélociraptor. Lorsque les créateurs du film l’ont conçu, ils ont pris Deinonychus et l’ont nommé d’après le plus petit cousin, le vélociraptor. Le vélociraptor est de la taille d’un gros chien. Mais Deinonychus semblait ennuyeux, c’est pourquoi il a été nommé d’après le plus petit cousin, le vélociraptor.
Maintenant, dans les musées modernes, ils ajoutent des plumes à cette créature. C’était dans les années 1970. Puis en 1996, il y a eu une découverte clé. Ils ont trouvé un dinosaure appelé Sinosauropteryx. C’est un dinosaure, pas un oiseau. Nous le savons parce que sur ce fossile lui-même, dans sa région abdominale, il y a une tache sombre, et nous savons que c’est son foie, et en raison de la position du foie et de la façon dont il interagit avec le diaphragme, nous savons que ce dinosaure avait un poumon de type reptilien. C’est un dinosaure, pas un oiseau.
Ce qui est intéressant, c’est que sur ce fossile, de l’arrière de la tête jusqu’à la queue, on voit un revêtement flou qui ressemble à de la fourrure ou des poils. Les évolutionnistes pointent cela et disent : « Regardez, il y a la preuve d’un dinosaure à plumes. » Mais nous regardons cela et disons non, cela ressemble davantage à du collagène, du collagène de peau dégradée. Le collagène est simplement une protéine structurelle très courante, donc dans notre corps, le collagène représente peut-être 20 à 30 % des protéines que nous avons aujourd’hui. C’est une protéine robuste et fibreuse qui confère de la résistance aux parties de notre corps, et lorsque le collagène se décompose, lorsqu’il se dégrade, il peut prendre de nombreuses formes. Il est fibreux, et il existe peut-être quatre ou cinq formes principales de collagène, certains disent plus. Mais ce qui est intéressant, c’est que la texture floue du dinosaure, que les évolutionnistes prétendent être des proto-plumes en voie de devenir de vraies plumes, ressemble beaucoup aux quatre ou cinq formes de collagène de peau décomposée. Parfois, ces fibres de collagène apparaissent même sous les écailles du dinosaure, ce qui montre qu’il ne peut s’agir de plumes, mais bien de peau dégradée.
Les expériences de Theagarten Soliar : des preuves contre les proto-plumes?
La plupart des évolutionnistes croient que les oiseaux sont des dinosaures, mais il y a quelques exceptions, et l’une de ces exceptions est le professeur Alan Feduccia (il y en a d’autres comme Larry Martin, Theagarten Lingham-Soliar, John Ruben et Storrs Olson). C’est un expert en oiseaux, professeur émérite, mais il ne croit pas que les dinosaures théropodes aient évolué en oiseaux. Cependant, il est évolutionniste, donc il croit que les oiseaux ont évolué à partir d’une lignée de créatures reptiliennes bien plus ancienne appelée archosaures. Et la raison est qu’il regarde l’anatomie et dit : « Non, les dinosaures théropodes ont une anatomie qui ne correspond pas du tout pour qu’on les considère comme des oiseaux. » Mais les évolutionnistes, depuis toutes ces années, ont toujours promu l’idée que les dinosaures ont évolué pour devenir les oiseaux modernes. S’il n’y a pas de dinosaures à plumes, c’est un gros problème pour eux, car dans leur modèle, si les dinosaures ont évolué pour devenir les oiseaux modernes, alors à un moment donné, des plumes doivent avoir évolué.
Dans les archives fossiles, il y a des oiseaux avec des plumes, Archaeopteryx, par exemple, c’est un oiseau. Ce n’est pas un dinosaure. Microraptor en est un autre exemple. Confuciusornis en est un autre. Il y a donc de vrais oiseaux dans les archives fossiles, et ce sont ceux qui ont de vraies plumes. En même temps, nous avons des dinosaures, pas des oiseaux, des dinosaures, qui ont une structure floue, que nous pensons être exactement comme du collagène de peau décomposée. Alan Feduccia dit qu’il s’agit simplement de collagène de peau décomposée. Lui et un autre scientifique très connu, Theagarten Soliar-Lingham, le professeur Solly, qui est un expert en tissus cutanés, poils, plumes et autres choses du genre. Toute sa carrière est basée sur cela. Il a écrit deux manuels de troisième cycle, enseignant aux gens tout cela, et ils se sont réunis pour travailler sur ce sujet.
Ce qu’ils ont fait, c’est qu’ils ont pris des carcasses de requins, de dauphins, de baleines, et les ont enterrées pendant un an. Après un an, ils les ont déterrées et ont observé les carcasses en décomposition. Ils ont trouvé exactement les mêmes structures floues. Elles sont identiques et impossibles à distinguer de ce que l’on appelle le duvet de dinosaure. Puis ils ont examiné les fossiles de reptiles marins, les ichthyosaures, les mosasaures, qui sont des créatures aquatiques, qui n’ont pas de plumes, et ont trouvé les mêmes structures exactes préservées sur leurs fossiles.
Theagarten a réalisé ces expériences23, mais des sceptiques sont intervenus en disant : « Oh non, ces images que vous avez produites à partir de ces fossiles marins, ce ne sont pas des fibres de collagène parce que sur ces fossiles, elles ressemblent à des petits canaux, et ces canaux ne contiennent pas de fibres de collagène », ou encore « cela doit avoir été causé par un stylet pneumatique ». Lorsqu’on prépare un fossile, on utilise un stylo spécial. Ils disent : « Regardez, ce sont en fait des marques de rayures sur le fossile. » Cela ne tient pas, car sur certains de ces fossiles, sous le microscope, vous pouvez même voir les détails, ils sont très bien préservés, parfois sous les écailles, et ces structures tridimensionnelles longues et fibreuses font partie du fossile lui-même. Ce ne sont pas des marques de rayures.
Quand nous regardons une plume, il y a une barbe centrale et toutes ces barbules sur les côtés, et quand nous regardons ces autres structures, elles semblent être des structures épaisses. Et comme déjà dit, il existe de nombreuses formes de collagène décomposé, mais quand nous examinons ces fossiles de dinosaures en décomposition, nous voyons les mêmes quatre ou cinq formes de ce que l’on appelle le duvet de dinosaure, identiques à tous points de vue. Donc, Theagarten est convaincu que les personnes qui rejettent l’idée que ce sont des fibres de collagène n’ont jamais vraiment étudié à quoi ressemble le vrai collagène.
Archaeopteryx est-il une forme transitionnelle entre un reptile et un oiseau?
Archaeopteryx n’est pas une forme de transition entre reptiles et oiseaux, il pose davantage de problèmes à l’évolution qu’il n’en résout. Les évolutionnistes informés ne l’utilisent plus pour argumenter l’évolution. Ses caractéristiques ne sont pas celles attendues s’il était l’ancêtre des oiseaux. Il a plusieurs caractéristiques semblables à celles des reptiles: des dents, des griffes sur ses ailes et une queue. Il a aussi plusieurs caractéristiques semblables à celles des oiseaux comme des ailes à plumes, des pieds perchés et un wishbone 4. Il s’avère que ces caractéristiques ne sont uniques, ni chez les reptiles ni chez les oiseaux.
Bien qu’aucun oiseau moderne n’ait de dents, des fossiles d’oiseaux avec des dents ont été trouvés. L’absence de dents aujourd’hui semble témoigner d’un phénomène classique de « dévolution » observable dans la progression des fossiles. Idem pour les griffes d’ailes présentes chez certains oiseaux modernes. En fait Archaeopteryx est un oiseau « moderne » lui aussi, avec des ailes complètes et un plumage optimisé. Il est équipé de l’entière gamme de caractéristiques inhérente aux oiseaux. Au moins l’un des specimens d’Archaeopteryx retrouvé possédait un sternum au niveau du devant des côtes, qui servait d’ancrage aux puissants muscles nécessaires au vol. Cependant, peu de reptiles avaient des côtes qui couvraient le devant.
Il a également été daté selon les principes évolutionnistes à 150 millions d’années or la position dominante chez les évolutionnistes est que les oiseaux ont évolué des théropodes il y a 80 à 100 millions d’années. L’ancêtre le plus probable d’Archeopteryx est daté à 125 millions d’années (Sinosauropteryx) ce qui pose le problème de l’enfant qui apparaît avant le parent. Notons aussi que des traces d’oiseaux ont été trouvés dans les strates estimés à 212 millions d’années (voir plus bas).
Confuciusornis est un oiseau éteint qui avait un bec sans dents et est daté à environ 135 Ma, ce qui le rend également plus ancien que certains de ses présumés ancêtres dinosaures à plumes. Cette situation crée un paradoxe temporel : selon la théorie, les ancêtres doivent précéder leurs descendants. Alan Feduccia, paléontologue connu pour ses critiques envers le modèle évolutif classique du dinosaure à l’oiseau, a souligné cette contradiction en affirmant que l’on ne peut pas être plus âgé que son propre grand-père.
Certains défenseurs de la théorie des dinosaures à plumes répondent à ce paradoxe en disant qu’un ancêtre peut théoriquement survivre plus longtemps que son descendant. Bien que cela soit vrai dans certains cas, cela rend difficile l’acceptation de l’idée qu’un oiseau avancé comme Confuciusornis puisse apparaître des millions d’années avant l’existence de ses prétendus ancêtres dinosaures à plumes.
Traditionnellement, les évolutionnistes enseignaient que les oiseaux avaient évolué juste avant l’extinction des dinosaures, à la fin du Crétacé, il y a environ 66 millions d’années. Cependant, des preuves récentes ont poussé certains scientifiques à conclure que les oiseaux ont évolué « des millions d’années plus tôt que ce qui était auparavant supposé », repoussant ainsi l’origine des oiseaux bien plus profondément dans l’ère mésozoïque, à une époque où les dinosaures prospéraient encore.
Le « paradoxe du grand-père »
Si les oiseaux ont été découverts à des périodes bien antérieures à celles de leurs prétendus ancêtres dinosaures à plumes, alors la théorie selon laquelle les oiseaux ont évolué à partir de ces dinosaures devient problématique.
En d’autres termes, si les oiseaux fossiles apparaissent avant les dinosaures théropodes qui sont supposés être leurs ancêtres, il devient difficile de soutenir que les oiseaux ont évolué à partir de ces dinosaures. Cette contradiction suggère que le modèle évolutif traditionnel pourrait ne pas correspondre aux preuves fossiles actuelles.
Il n’est pas nécessairement pertinent qu’Archaeopteryx dispose de quelques caractéristiques squelettiques en commun avec les reptiles car c’est aussi le cas des oiseaux et mammifères modernes.
Le Dr Alan Feduccia, une autorité mondiale sur les oiseaux à l’Université de Caroline du Nord à Chapel Hill et un évolutionniste lui-même (voir Feduccia vs Creationists), dit:
«Les paléontologues ont essayé de transformer l’archéoptéryx en un dinosaure terrestre à plumes. Mais ce n’en est pas un. C’est un oiseau, un oiseau perché. Et aucune quantité de «paléobalbutiement» ne changera cela».5
Les traces d’oiseaux
L’étude menée par Abrahams et Bordy en 2023, intitulée « The oldest fossil bird-like footprints from the upper Triassic of southern Africa » et publiée dans PLoS ONE, révèle la découverte de traces fossiles ressemblant à celles d’oiseaux dans des strates datant du Trias supérieur (environ 230-201 millions d’années), en Afrique australe.
Les chercheurs ont découvert des empreintes fossiles qui ressemblent à celles d’oiseaux dans des strates géologiques datées du Trias supérieur, soit il y a environ 212 millions d’années. Ces empreintes ont été trouvées dans des formations rocheuses de l’Afrique du Sud.
Les empreintes présentent des caractéristiques similaires à celles des oiseaux modernes, comme des doigts fins et allongés. Cependant, elles proviennent d’une époque bien antérieure à celle des premiers oiseaux officiellement connus, tels que Archaeopteryx, qui est daté du Jurassique supérieur (environ 150 millions d’années).
Les auteurs de l’étude discutent de la possibilité que ces empreintes aient été laissées par des dinosaures théropodes primitifs ou des archosaures capables de produire des traces ressemblant à celles des oiseaux.
Cette découverte remet en question certaines hypothèses sur l’évolution et la chronologie de l’apparition des oiseaux. Si des empreintes ressemblant à celles des oiseaux existent dans le Trias supérieur, cela pourrait indiquer que des traits ressemblant à ceux des oiseaux, tels que la morphologie des pieds et une démarche bipède, existaient bien avant l’apparition des oiseaux reconnus dans le registre fossile.
Sans l’influence évolutionniste, il devient tout à fait facile d’accepter qu’il s’agit de traces d’oiseaux. Si « la créature marchait comme un oiseau », alors c’était probablement un oiseau!Cela n’est pas très étonnant car cette caractéristiques de traces de pas qui apparait avant les créatures qui les ont formées est courante dans le registre fossile, cela s’explique bien dans le déluge (théorie BEDS6) mais très difficilement dans l’évolution:
L’existence de traces d’oiseaux du Trias constitue un problème sérieux pour le récit de l’évolution, car elle ne laisse pas suffisamment de temps aux oiseaux pour évoluer.
Le paléontologue et évolutionniste amateur Jerry MacDonald a réalisé des recherches paléontologiques révolutionnaires au Nouveau-Mexique.7 Parmi ses autres découvertes, il a trouvé des traces dans des roches jurassiques qui ressemblaient étrangement à des traces d’ours, d’oiseaux et de singes.
Les empreintes fossiles que MacDonald a recueillies incluent un certain nombre de ce que les paléontologues aiment appeler des « problematica ». Sur une piste, par exemple, une créature à trois doigts a apparemment fait quelques pas, puis a disparu — comme si elle s’était envolée. « Nous ne connaissons aucun animal à trois doigts dans le Permien », souligne MacDonald. « Et il ne devrait pas y avoir d’oiseaux. » Il possède plusieurs pistes où des créatures semblent marcher sur leurs pattes arrière, et d’autres qui ressemblent presque à celles d’un singe [simien]. Sur une paire de tablettes de siltstone, je remarque des empreintes inhabituellement grandes, profondes et effrayantes, chacune avec cinq marques de doigts arquées, comme des griffes. Je fais remarquer qu’elles ressemblent à des empreintes d’ours. « Oui », répond MacDonald à contrecœur, « c’est vrai. » Les scientifiques s’accordent à dire que les mammifères ont évolué bien après la période permienne, et pourtant ces empreintes sont clairement permiennes.8
De nombreux fossiles qui contredisent la théorie de l’évolution sont expliqués ou ignorés. Les créationnistes soupçonnent fortement qu’il existe de nombreux autres exemples de ce genre qui n’ont pas nécessairement été publiés dans la littérature grand public. Le paléontologue Robert Broom et le médecin G. W. H. Schepers l’ont admis en 1946 :
Lorsque quelqu’un produit des reliques d’Homo sapiens [sic] dans des dépôts géologiques plus anciens que le Pléistocène moyen, nous cherchons toutes sortes d’explications improbables pour une telle improbabilité, allant même jusqu’à discréditer des témoins habituellement fiables. De telles découvertes deviennent finalement de véritables squelettes dans le placard pour les anthropologues qui, dans l’effort subconscient de soutenir le dogme, omettent même de décrire ces découvertes de manière suffisamment complète pour permettre aux ignorants de s’aventurer là où les anges craignent de marcher.9
L’évolution du vol
Les merveilles du vol des oiseaux semblent témoigner d’une ingénierie aérodynamique intelligente. Les plumes imbriquées, les ailes, les os creux, le sternum, les poumons traversants et les muscles du vol sont tous conçus spécifiquement pour le vol. Cette série de caractéristiques n’est utile que pour le vol, et elles sont toutes nécessaires pour que chaque pièce accomplisse sa fonction.
Selon l’évolution, le vol aurait évolué indépendamment plusieurs fois, alors qu’une seule évolution semble déjà improbable. Le vol aurait évolué une première fois chez les insectes qui sont des arthropodes comme de nombreux animaux invertébrés. Il est pourtant difficile de classifier le nombre d’insectes volants et leur grande variété. Entre une libellule, l’abeille et le papillon par exemple, il y a des caractéristiques spécifiques à chacun et très peu de preuve de liens entre eux.
Les reptiles volants sont également distincts des autres reptiles. Les deux types de reptiles volants sont très différents l’un de l’autre et il n’y a pas de preuves fossiles que l’un ait évolué de l’autre. Ils ont été créées dans un but précis. Les oiseaux en eux mêmes ne sont pas considérés comme ayant évolué de ces reptiles volants mais de reptiles au sol ou grimpeurs d’arbres.
Certains mammifères peuvent aussi voler. Les chauve-souris ont des caractéristiques uniques, qu’on observe dans leurs ailes et leur sonar. Leurs fossiles sont identiques aux spécimens modernes. On observe pas d’évolution.
Conclusion
Jonathan Sarfati et Robert Carter déclare:
Beaucoup d’évolutionnistes affirment que les plumes ont évolué à partir des écailles, mais les écailles sont des replis de la peau. Les plumes, en revanche, sont des structures complexes avec des barbes, des barbules et des crochets. Les plumes naissent également d’une manière totalement différente, à partir de follicules à l’intérieur de la peau, à la manière des cheveux. Enfin, les protéines des plumes (φ-kératines) sont également biochimiquement différentes des protéines de la peau et des écailles (α-kératines). Il est absurde de penser qu’un animal pourrait tomber accidentellement sur la fonction, la forme, la biochimie et le cheminement anatomique particuliers des plumes, en particulier lorsque les stades intermédiaires n’ont que peu ou pas d’avantages connus en termes de survie.10
Feduccia souligne :
« Il est biophysiquement impossible de faire évoluer le vol à partir de bipèdes aussi grands, dotés de membres antérieurs raccourcis et de queues lourdes servant de contrepoids, c’est exactement la mauvaise anatomie pour le vol. »11
Il existe également des preuves très solides provenant des structures des membres antérieurs selon lesquelles les dinosaures ne pourraient pas avoir été les ancêtres des oiseaux. Une équipe dirigée par Feduccia a étudié des embryons d’oiseaux au microscope et a publié leur étude dans la revue Science12. Leurs résultats ont été rapportés comme suit :
« De nouvelles recherches montrent que les oiseaux n’ont pas le pouce embryonnaire que possédaient les dinosaures, ce qui suggère qu’il est « presque impossible » que les deux espèces soient étroitement liées. »13
Références:
Je recommande également la vidéo de Joel Tay sur le sujet qui m’a beaucoup inspiré: Why Dinosaurs DID NOT Evolve into Birds
- Ann Gibbons, New feathered fossil brings dinosaurs and birds closer, Science 274:720–721, 1996.
- Proc. R. Soc. B (2007) 274, 1823–1829 doi:10.1098/rspb.2007.0352 Published online 23 May 2007.
- https://link.springer.com/article/10.1007/s00114-003-0483-7.
- partie du sternum chez les oiseaux.
- Feduccia, A.; cited in: V. Morell, Archaeopteryx: Early Bird Catches a Can of Worms, Science 259(5096):764–65, 5 February 1993.
- Briefly Exposed Diluvial Sediments.
- MacDonald, J. 1994. Earth’s First Steps: Tracking Life Before the Dinosaurs. Johnson Printing. Boulder, CO.
- Stewart, D. 1992. Petrified Footprints: A Puzzling Parade of Permian Beasts. Smithsonian. 23 (4): 70–79.
- Broom, R. and G. W. H. Schepers. 1946. The South African Ape-Men – The Australopithecinae. Transvaal Museum Mem. 2, p. 257. Quoted in Beasley, G. 1990. Pre-Flood Giantism: A Key to the Interpretation of Fossil Hominids and Hominoids. Journal of Creation. 4: 5–55. Bold in quote.
- https://creation.com/dinosaur-bird-evolution.
- A. Gibbons, New feathered fossil brings dinosaurs and birds closer, Science 274:720–721, 1996.
- A.C. Burke and A. Feduccia, Developmental patterns and the identification of homologies in the avian hand, Science 278(5338):666–8, 24 October 1997, with a perspective by R. Hinchliffe, The forward march of the bird-dinosaurs halted? p. 596–597; J.D. Sarfati, Dino-bird evolution falls flat, Creation 20(2):41, March 1998.
- The Cincinnati Enquirer, 25 October 1997.
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