L’Évolutionnisme a-t-il conduit à la perte de biodiversité?

Il est intéressant d’étudier les effets de l’évolution sur la société depuis le 19ème siècle. Nous avions évoqué les courants philosophiques et politiques qui en avaient dérivé dans un autre article mais nous allons considérer ici quelques problèmes que sont la perte de biodiversité dans le monde.

L’évolution de Darwin a donné l’impression que l’on pouvait sélectionner et créer de nouvelles espèces. Nous avons perdu de vue la dessein intelligent et le fait que la Terre a été conçu comme un ensemble intégré avec de nombreux équilibres à respecter. Cela nous a amené à interférer avec ses équilibres naturels en pensant que l’on pouvait organiser les choses à notre guise.

De nombreuses variétés de fruits et légumes ont disparu, en grande partie à cause d’une sélection trop intense et d’enjeux financiers. En mettant l’accent sur le rendement nous avons perdu les autres qualités de ces végétaux perdus. Trop de scientifiques ont travaillé sans tenir compte de Dieu et de l’ordre de sa création.

L’illusion de la macro évolution

La macro évolution donne l’impression que « l’évolution est en cours », que de nouveaux genres ou familles d’organismes peuvent apparaître, que des améliorations sont possibles. La vérité est qu’il n’y a pas de macro évolution mais uniquement de l’adaptation et de la spéciation au sein d’un genre. Ces variations sont limitées dans le « cadre génétique ». Ce que nous observons n’est pas de l’amélioration mais de la dégradation, même sans tenir compte de l’apport souvent négatif de l’être-humain dans l’environnement.

La vision dominante de la macroévolution suggère que la vie évolue en produisant de nouvelles formes de plus en plus complexes. Pourtant, si l’on observe les mécanismes réels du vivant, on constate plutôt une dévolution (ou perte d’information génétique) au fil du temps. Autrement dit, les mutations et la sélection naturelle ne créent pas véritablement de nouvelles structures, mais entraînent une spécialisation qui s’accompagne d’une perte de diversité génétique.

L’idée selon laquelle l’évolution produit continuellement de nouveaux « genres » repose sur une extrapolation. En réalité:

• La sélection naturelle réduit la diversité génétique en éliminant des traits considérés comme moins adaptés à un contexte précis.
• Les mutations ne créent pas d’informations nouvelles, elles détériorent généralement l’existant (ex. maladies génétiques).
• La spéciation se fait par perte d’informations, un animal spécialisé dans un environnement donné (comme un poisson d’eau douce qui ne peut plus vivre en eau salée) a en réalité perdu une capacité qu’il possédait auparavant.

Ainsi, les processus mis en avant par les évolutionnistes ne produisent pas de nouveaux « types » d’êtres vivants, mais conduit à une spécialisation progressive qui diminue la capacité d’adaptation globale du vivant. Cette érosion de l’information génétique peut être rapprochée de la perte de biodiversité que nous observons aujourd’hui.

Si l’on part du principe que l’évolution produit une diversité croissante, alors on pourrait penser que la biodiversité est une ressource renouvelable, un cycle sans fin où de nouvelles espèces apparaissent pour remplacer celles qui disparaissent. Cette idée a deux conséquences :

1. Elle minimise la gravité de la perte de biodiversité car on suppose que la nature compensera automatiquement.
2. Elle détourne l’attention de la dégénérescence biologique en insistant sur les adaptations locales, qui sont en réalité des pertes d’information déguisées en progrès.

Dans une vision fondée sur la création et la dégradation du monde vivant, nous devrions au contraire :

• Reconnaître que la diversité génétique initiale était plus grande que celle d’aujourd’hui.
• Comprendre que nous sommes dans un processus de détérioration, et non de progrès.
• Réaliser que les espèces sont irremplaçables et qu’une extinction est une perte définitive.

Biodiversité et Dessein Intelligent

La perte de biodiversité est une conséquence directe de l’ignorance du dessein intelligent, qui nous rappelle que les êtres vivants ont été conçu avec un rôle précis dans un équilibre parfait. Ignorer cette conception nous conduit à négliger l’impact de nos actions et à sous-estimer la fragilité du monde dans lequel nous vivons. L’ignorance du modèle biblique conduit également à ne pas comprendre les effets de la chute d’Adam et Eve (introduction de parasites, équilibres rompus…).