GÉOLOGIE

Mt St-Helens – La Datation des Roches Nouvellement Formées lors de l’Éruption de 1980

Le Mont St-Helens est situé dans le Nord-Ouest des États-Unis, dans le Sud-Ouest de l’État de Washington. Le 18 mai 1980, un énorme glissement de terrain sur le versant nord du mont St. Helens a mis fin à une violente éruption volcanique qui a remodelé complètement le paysage environnant. Ce volcan est le plus étudié de l’histoire et il a remodelé la réflexion sur les processus terrestres catastrophiques. Il est de grand intérêt pour les créationnistes puisqu’il est en quelque sorte un laboratoire vivant qui permet de démontrer que les caractéristiques géologiques peuvent se former très vite lors d’une catastrophe. Par ailleurs la datation radiométrique des roches nouvellement formées durant l’éruption semble démontrer que ces âges, dérivant de plusieurs hypothèses non vérifiées, comporte de lourds défauts.

Les révélations du Mont St-Helens

L’institut américain « Institute for creation research » rapporte ceci1:

Par exemple, l’écoulement rapide du volcan a provoqué le remplissage d’énormes quantités de sédiments dans toute la vallée adjacente à la montagne. Et en 1982, la rupture d’un barrage sur le lac de fonte des neiges qui s’était formé dans le cratère de la montagne a provoqué une inondation catastrophique qui a déchiré ces dépôts frais de deux ans plus tôt.

À ce jour, les parois abruptes du canyon qui en résultent sont visibles, montrant que des couches horizontales de sédiments de plusieurs dizaines de mètres d’épaisseur se sont formées en quelques heures au cours de l’éruption. Cela soulève la question : quelles autres roches sédimentaires en couches dans la croûte terrestre se sont formées rapidement ?

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La montagne fournit également une raison évidente de se méfier de la fiabilité de la datation radiométrique. Une nouvelle calotte rocheuse au sommet de la montagne qui s’est formée après l’éruption de 1980 aurait dû montrer qu’elle était de l’ordre de quelques dizaines d’années. Mais l’analyse standard a donné la date totalement incorrecte de 350 000 ans. Quelles autres roches ont été datées de manière incorrecte en suivant ces protocoles de datation standards ?

Dans un autre article du site nous avions longuement développé les défauts inhérents de la datation radiométrique, celle-ci donnant des âges beaucoup trop élevés pour des éruptions volcaniques d’âge connu historiquement. Cela souligne la méfiance que nous devrions avoir lors de la datation de roches dont nous ne connaissons pas l’histoire. Je recommande à tous les lecteurs de QQLV de lire cet article.

Le Dr Tas Walker dit littéralement2:

Lorsque la montagne a explosé physiquement, elle a également balayé de nombreuses idées fausses sur la géologie, des idées qui étaient fausses, mais auxquelles on croyait depuis plus d’un siècle.

La datation du Dr Steve Austin remise en question

Le Dr Steve Austin est l’homme derrière l’âge long donnée par la datation radiométrique pour les nouvelles roches formées lors de l’éruption du Mt St-Helens en 1980. Les conclusions de ce dernier étant dévastatrices pour le paradigme des âges longs, de nombreuses critiques ont essayé de les diminuer ou d’indiquer des défauts dans la technique utilisée.

Un critique a déclaré que le Dr Austin n’aurait pas dû envoyer de jeunes échantillons au laboratoire de datation, car cela pouvait produire des erreurs sur les données . Selon ce raisonnement, la méthode ne pourrait être utilisée sur aucune roche, car, si l’on ne voyait pas les roches se former, comment pourrait-on savoir si elles sont jeunes ? Quoi qu’il en soit, la marge d’erreur est signalée par le laboratoire, et dans tous les cas, elle est bien inférieure à l’âge supposé de l’échantillon.

Certains ont avancé que le magma avait dû emporter des morceaux de vieille roche. Ils affirment que ces morceaux de vieilles roches (xénolithes) ont contaminé l’échantillon et lui ont donné un âge très avancé. Cette critique est infondée car le Dr Austin a été particulièrement attentif à identifier les xénolithes et à s’assurer qu’aucun n’était inclus dans l’échantillon3.

Canyon formé lors de l'éruption du Mont St Helens

D’autres ont affirmé que l’échantillon de dacite du Dr Austin a donné un âge avancé car il contenait de vieux cristaux de feldspath. Ils disent que le Dr Austin aurait dû savoir qu’ils étaient vieux parce que les cristaux étaient gros et zonés. Cependant, les résultats du Dr Austin montrent que les mauvais âges ne se limitent pas à un minéral en particulier. L’idée selon laquelle l’âge d’un minéral peut être anticipé par sa taille ou sa couleur est fausse. Dalrymple, par exemple, a découvert que les âges erronés dans ses échantillons n’étaient pas liés à la taille des cristaux ou à toute autre caractéristique observable du cristal4.

Un autre critique a déclaré que le Dr Austin aurait dû dater uniquement le verre volcanique de son échantillon, car le verre se serait solidifié lors de la formation du dôme de lave. Cependant, Dalrymple a découvert que même le verre volcanique peut donner des âges erronés et a expliqué qu’il peut être contaminé par l’argon provenant de roches plus anciennes.

La datation radio-isotopique: une méthode peu fiable

Toutes ces objections sur le Mt St-Helens sont des raisonnements à posteriori qui ont pour but d’échapper aux conclusions des travaux du Dr Austin, qui ont mis en lumière les défauts de la datation radio-isotopique. La méthode pose de nombreux problèmes et ne donne pas de dates fiables.

Du bois fossile provenant d’une carrière près de la ville de Banbury, en Angleterre, à environ 120 kilomètres au nord-ouest de Londres, a été daté à l’aide de la méthode au carbone 145. Les âges calculés allaient de 20,7 à 28,8 mille ans. Cependant, le calcaire dans lequel le bois a été trouvé était de l’âge du jurassique, de 183 millions d’années. Il est clair que les méthodes de datation sont en conflit.

Au moment de l’éruption de 1980, les experts prédisaient que probablement des centaines d’années allaient être nécessaires pour que la région se rétablissent. Pourtant, en une vingtaine d’année, les biologistes ont noté le rapide rétablissement des plantes et des animaux sur ce qui était autrefois un vaste paysage lunaire6.

Aujourd’hui, la zone de l’explosion est une forêt luxuriante. Les modèles de la science de la création basés sur les récits de la Genèse s’attendaient à ce que cela se produise, puisque la Genèse révèle que Dieu a créé les créatures dans le but même de « remplir » la terre (gen 1:28), et qu’après le déluge, les créatures à bord de l’Arche ont été capables de s’adapter rapidement à aux nouveaux environnements produits après le cataclysme.

En raison de l’éruption du mont St. Helens, les scientifiques savent que des couches de roches sédimentaires peuvent se former en quelques heures seulement, plutôt que de nécessiter des millions d’années. C’est un argument puissant en faveur du modèle terre jeune de la Bible (création + déluge).

7 mètres de couches géologiques déposées lors de l'éruption du Mont St Helens en l'espace de trois heures dans les années 1980

Cette éruption a également montré que la datation radiométrique n’est pas nécessairement exacte et que Dieu a donné aux animaux et aux plantes la capacité de recoloniser rapidement des terres stériles.

Le Dr Steve Austin et les critiques

Les critiques qui contestent la recherche sur une terre jeune, se concentrent souvent sur un petit sujet mais ne parviennent pas à prendre en compte le contexte de ce que raconte la géologie, la biologie et de nombreuses disciplines : il s’agit d’une terre très jeune, âgée de milliers, et non de milliards d’années.

Notons que l’article du Dr Austin a dû être examiné par des pairs avant d’être publié dans le « Creation Ex Nihilo Technical Journal ». Ainsi, il repose sur son propre mérite.

Conclusion

Calculer l’âge de la terre avec la méthode de la datation radiométrique ne peut que donner des âges fantaisistes. L’âge indiqué par la Bible, entre 6 000 et 8 000 ans, est beaucoup plus fiable car il s’agit de témoignages sur des âges de personnes et d’événements, de rapports écrits anciens, d’informations numériques. En mettant cela bout à bout, nous calculons un âge basé sur des données tangibles, il n’y a pas de reconstruction hasardeuse ou d’hypothèses imaginatives.


Références

  1. https://www.icr.org/article/a-30-years-later-lessons-mount-st-helens.
  2. https://creation.com/lessons-from-mount-st-helens
  3. Austin, S.A.Excess argon within mineral concentrates from the new dacite lava dome at Mount St Helens volcanoJ. Creation 10(3):335–343, 1996..
  4. Dalrymple, G.B., 40Ar/36Ar analysis of historic lava flows, Earth and Planetary Science Letters 6:47–55, 1969.
  5. Snelling, A., Geological conflict: Young radiocarbon date for ancient fossil wood challenges fossil datingCreation 22(2):44–47, 2000; creation.com/geological-conflict.
  6. Swenson, K. and D. Catchpoole. 2000. After devastation…the recoveryCreation ex nihilo. 22 (2): 33-37.

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