AGE DE LA TERRE

Datation Radiométrique – Age des Roches, Fossiles, de la Terre et de l’Univers – Créationnisme

Les disciplines telles que la géologie, la biologie, la génétique et la paléontologie sont toutes assez claires quant à la jeunesse de la terre et de tout ce qui y est contenu. Les résultats qu’on obtient par ces disciplines sont très concordantes avec les attentes du modèle biblique. Il apparaît à première vue qu’il y ait un problème dans le domaine précis de la datation radiométrique.

Combien de documentaires, d’articles, de manuels, de films, déclarent à profusion des millions d’années par ici et des milliards d’années par là. Avant d’adhérer à ces déclarations, nous devrions jeter un coup d’œil et même deux à cette discipline. Aucune logique ne dois nous mener à adopter une opinion juste parce qu’une majorité la défend.

L’âge de la terre est un sujet important. Avant d’accepter qu’elle soit âgée de 4.6 milliards d’années, nous devrions tous faire quelques recherches pour savoir ce qu’il en est réellement. Plongeons donc dans la discipline de la datation radiométrique ou radiochronologique pour comprendre l’origine de ces très longues dates. Il s’avère qu’elle n’est pas ce qu’elle semble être quand on l’analyse de près.

Le plus cocasse dans tout ça c’est que plus de 90% des centaines de méthodes pour estimer l’âge de la terre sont très loin d’indiquer des milliards d’années.

Il ne faut donc pas être décontenancé quand vous entendez qui que ce soit affirmer avec assurance que telle ou telle roche ou tel ou tel fossile est vieux de millions d’années.

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De nouveaux contenus sont ajoutés régulièrement ce qui vous permet de suivre l’actualité scientifique, archéologique et prophétique en lien avec la Parole de Dieu mais aussi d’approfondir ou de revoir certaines doctrines bibliques!

Apprécions en premier lieu la citation de John Whitfield, Docteur en évolution d’insectes et ancien rédacteur scientifique pour Nature, l’un des plus grands journaux scientifiques du monde :

«Pour déterminer l’âge des roches plus anciennes, les géologues s’appuient sur la datation radiométrique, qui suit la désintégration radioactive des éléments d’un échantillon.

Mais au cours de la dernière décennie, il est devenu clair que les résultats de différentes techniques et de différents laboratoires ne s’accordent pas 1»

C’est comme si nous voudrions mesurer la taille d’une table et qu’ayant une règle en métal et une règle en bois, nous obtenions deux mesures différentes.

Comprendre la datation radiométrique

La datation radiométrique est un peu comme un sablier, nous disposons d’un élément radioactivement instable appelé l’élément parent qui se désintègre à une certaine vitesse et produit ce qu’on appelle le produit de désintégration (daughter element en anglais).

Si on prend un échantillon de roche et que nous mesurons le rapport de l’élément parent au produit de désintégration, nous pouvons alors calculer l’âge de la roche. Notons que l’âge n’est jamais mesuré directement.

Une analogie simple pour comprendre

Maintenant imaginez-vous qu’en marchant autour de votre maison, vous apercevez dans la cour un seau partiellement rempli d’eau sous un robinet qui goutte. Si vous connaissiez la quantité initiale d’eau dans le seau et le débit du robinet, vous pourriez déterminer depuis combien de temps le seau est sous le robinet, n’est-ce pas ?

Vous pourriez, mais il vous faudrait pour cela émettre un certain nombre d’hypothèses. N’oublions pas que la science se fait dans le présent, ainsi vous venez de tomber sur le seau et le robinet qui coule. Vous ne l’avez pas vu être placé sous le robinet.

Vous pourriez déterminer depuis combien de temps il est sous le robinet, cela en supposant que le seau était vide quand il a été placé, mais imaginez qu’il était déjà partiellement rempli. Comment procéder au calcul dans ce cas-là ?

Vous devez donc supposer que la personne qui a laissé ici le seau, n’a pas ouvert le robinet à grande eau au début, avant de mal le refermer, et espérer que cela ne s’est pas produit juste quelques secondes avant que vous n’aperceviez le seau.

Aussi peut-être y a-t-il eu une évaporation, peut-être que le chat a bu dans le seau etc, etc… il y a d’innombrables circonstances qui aurait pu ajouter ou retirer de l’eau.

La problématique est la même pour la datation radiométrique. Nous n’avons aucun moyen de connaître les conditions initiales et les éléments éventuels qui ont pu perturber le taux.

Nous ne pouvons pas retourner dans le passé pour déterminer ces conditions. Nous pouvons obtenir n’importe quel âge selon les hypothèses que nous formulons et le pire, c’est qu’il est impossible de tester les hypothèses, car pour cela, il faut retourner dans le passé (dans le cas où l’on refuse d’utiliser les informations des documents historiques), ce que nous ne pouvons bien sûr pas faire.

Martelons-le-nous à l’esprit, la science est basée sur des expériences reproductibles, observables et elle fonctionne sur le présent.

La géologie, la paléontologie et la cosmologie ont trait au passé. Ces disciplines n’ont rien à voir avec les fusées, l’informatique, les médicaments, les ponts, les véhicules etc…

Il ne faut pas associer des sciences expérimentales, comme les exemples cités à des sciences historiques comme la géologie historique, la paléontologie et la cosmologie etc…

L’origine du paradigme des milliards d’années

Dès lors qu’on calcule l’âge d’un fossile ou d’une roche, on fait appel à ses convictions personnelles. L’article ci-dessous traite de l’origine de l’évolution, du paradigme des millions d’années et de l’importance du débat création/évolution.

L’Origine de l’Evolution et l’Importance du Débat Création/Evolution

La solution imparable pour juger les résultats de la datation radiométrique

Il y a bel et bien une chose qu’on peut faire pour juger de la pertinence des méthodes de datation. C’est de prendre des roches d’âge connu et de tester un certain nombre de méthodes de datation différentes.

Par exemple, si nous prenons des roches volcaniques qui se sont formées lorsque la lave en fusion a durci, nous pouvons calculer leurs âges en utilisant une méthode appelée la méthode potassium-argon.

L’argon est un gaz inerte, il fait des bulles et s’échappe de la lave en fusion mais est capturé dans le réseau cristallin de la roche basaltique. Il est en principe en mesure de calculer l’âge de la roche.

Comparaison des résultats de roches d’âge connu

Voyons quelques exemples avec des roches du dôme de lave du mont Saint Helens, qui ont été prélevées et datées dans un laboratoire de datation radiométrique.

Le mont Saint Helens est entré en éruption en 1980, mais les roches du dôme de lave ont été datées entre 350 000 et 2,8 millions d’années2. À l’époque, les roches avaient moins de 20 ans.

Au volcan Kilauea à Hawaï il y a eu une éruption il y a moins de 200 ans, mais les roches ont été datées entre 0 et 22 millions d’années3.

Au volcan Hualalai à Hawaï encore, il y a également eu une éruption il y a environ 200 ans, les roches ont été datées entre 180 millions et 3,3 milliards d’années4.

Il existe de nombreux exemples où les méthodes de datation donnent des dates incorrectes pour les roches d’âge connu. Un autre exemple avec les cinq coulées de lave andésitique historiques du mont Ngauruhoe en Nouvelle-Zélande.

Bien qu’une de ces coulées de lave se soit produite en 1949, trois autres en 1954, et une autre en 1975, les dates obtenues varièrent entre 270 000 et 3,5 millions d’années5.

Si la datation de roches d’âge connu donne des résultats erronés, pourquoi devrions-nous croire les résultats que nous obtenons pour des roches d’âge inconnu ?

Qu’en est-il de la fiabilité de la méthode « potassium-argon » ?

Le Dr Steve Austin, docteur en géologie, a découvert un élément surprenant sur la datation par le potassium-argon qui remet en question les hypothèses de base de la méthode6.

A partir de ses échantillons de roche, il a soigneusement séparé les minéraux tels que le pyroxène et l’olivine, qui contiennent très peu de potassium, et les a datés avec des techniques classiques de potassium-argon.

Dans un exemple, Steve Austin a sélectionné des cristaux de pyroxène à partir d’échantillons de roche provenant du nouveau dôme de lave sur le mont St Helens. Le rocher n’avait que 11 ans quand il les a récupérés, mais le pyroxène a donné des dates de 2 millions d’années et plus.

Il a également collecté des roches d’une des laves les plus récentes qui s’étaient écoulées dans le canyon, et en a séparé un extrait d’olivine très pur. Les laboratoires ont découvert que l’extrait ne contenait pratiquement pas de potassium, mais contenait beaucoup d’argon.

Cela signifie que l’argon ne provenait pas de la désintégration radioactive du potassium mais a été piégé dans le minéral lorsque la roche s’est cristallisée.

Le Dr Austin a appelé ceci «une bombe pour la datation potassium-argon» parce que cela démontre que l’hypothèse fondamentale de la méthode (qu’il n’y a pas d’argon au départ) est erronée. La raison pour cette quantité d’argon provient du fait que plus de 70% des rejets volcaniques sont constituées de vapeur et de gaz. Dans ces gaz est contenu de l’argon.

Ainsi quand les roches se refroidissent et se cristallisent, de l’argon est piégé à l’intérieur. Cet argon ne provient pas de la radioactivité du potassium en argon. C’est pourquoi les datations qui font l’hypothèse que tout l’argon provient du potassium sont erronées.

La situation est encore plus loufoque qu’on ne le croirait. Parfois il s’avère que la datation radiométrique donne des âges plus vieux que l’âge de la terre elle-même dans le modèle uniformitariste.

10 diamants du Zaïre (le Congo actuel), provenant des profondeurs de la terre, ont obtenu des âges de 6 milliards d’années7 par la datation radiométrique, soit 1.4 milliards d’années de plus que l’âge de la terre elle-même dans le modèle évolutif.

La réponse au mystère réside dans le fait que ces diamants avaient reçu des doses d’argon supplémentaires (ne provenant pas du potassium). Pour que datation radiométrique marche, il faudrait écarter les doses d’argon ne provenant pas du potassium, autrement on obtient des dates beaucoup trop élevées.

D’autres exemples de datation incohérente

Voici un autre cas intéressant. Il s’agit d’une pièce d’Hawkesbury Sandstone (Australie). Il a été trouvé un morceau de bois complètement incrusté dans du grès8.

Le grès a été daté à 230 millions d’années et le bois, qui a été daté au carbone 14 s’est révélé être vieux de 34 000 ans.

Comment quelque chose d’aussi jeune a-t-il pu être totalement intégré dans quelque chose de beaucoup plus vieux ? Certainement que des méthodes de datation différentes devraient donner à peu près les mêmes résultats pour des choses supposément du même âge.

Il y a également le cas du grand canyon où des couches de laves supposément anciennes obtiennent le même âge que des couches de laves récentes. La réponse au mystère est que ces laves proviennent de la même source du manteau terrestre qui est en dessous du grand canyon. Le même âge est dû à la même « source chimique ».

Il y a beaucoup de preuves dans les laves basaltiques récentes du monde entier que la source joue un rôle très important dans la détermination chimique des roches. En ignorant cela, on obtient des âges très élevés.

Contamination des granites par des zircons hérités

Le granit est une roche cristalline très grossière et il y a à l’intérieur des grains appelés zircons. Les évolutionnistes ont rencontré beaucoup de problèmes quand ils ont essayé de dater les granites et les zircons parce qu’ils ont constaté que les grains de zircon étaient beaucoup plus âgés que les granites dans lesquels ils sont incrustés. Les évolutionnistes se sont rattrapés en prétextant que les grains de zircon avaient été hérités.

Par exemple les grains de zircon à partir d’un granit himalayen censément âgé de 21 millions d’années conduisirent à des âges allant jusqu’à 1,753 milliard d’années.

Il en va de même avec le granit australien du sud-est qui est censé avoir 426 millions d’années, tandis que le zircon a 3,5 milliards d’années.

Comment les grains de la roche pourraient-ils être aussi largement plus vieux que la roche elle-même? Les uniformitaristes disent que cela doit être dû à une contamination. Mais quelle autre contamination y a-t-il? C’est une échappatoire arbitraire pour se soustraire des implications évidentes de ce constat. Voici un exemple qu’ils ne peuvent ignorer ou échapper.

Un granit himalayen censé avoir 20 millions d’années contient des grains de zircon avec des âges jusqu’à 1,483 milliard d’années et également des grains de monazite (qui est un autre minéral) avec des âges négatifs de -97 millions d’années9.

En d’autres termes, à « moins 97 millions d’années », les grains de monazite n’étaient pas encore formés. De toute évidence, il y a un problème avec ces méthodes de datation. Nous obtenons des résultats tellement divers en faisant la mauvaise hypothèse que tous ces minéraux se sont formés dans la roche en même temps.

Des échantillons de roche datées par différentes méthodes

Dans les manuels, les uniformitaristes disent que peu importe les horloges radioactives que vous utilisez, vous devriez obtenir les mêmes résultats.

Le Dr Andrew Snelling et son équipe avaient décidé de tester différentes méthodes sur les mêmes échantillons pour voir si cela était vrai. En effet dans la littérature géologique il est difficile de trouver ce genre d’expérience.

La lave basaltique du Cardenas ont donné les résultats suivants :

  • Datation par le Potassium Argon : 516 millions d’années
  • Datation par le Rubidium Strontium : 1, 11 milliards d’années
  • Datation par le Samarium Neodymium : 1, 588 milliards d’années

Comment pourrait-on connaître la bonne réponse sans une documentation historique ? Y a t-il d’ailleurs une bonne réponse parmi les 3 datations ? Et comment réconcilier cette disparité ?

Si ces horloges radiométriques étaient précises, tournant aux mêmes taux qu’aujourd’hui, chaque horloge devrait donner le même âge pour ces coulées de laves basaltiques de Cardenas.

C’est donc que ces horloges ont dû tourner à différentes et à plus grandes vitesses qu’aujourd’hui.

Les âges obtenus par ces datations sont basés sur les taux actuels de décroissance. Ces taux étaient plus rapides par le passé. Ceci est cohérent puisque durant le déluge, des catastrophes géologiques ont opéré à des taux inimaginables. Dans la mesure où les taux n’ont pas été constant, la datation radiométrique ne peut pas nous indiquer des âges.

Les révélations des cristaux de zircon

Quand on prend en compte le récit biblique, les données scientifiques prennent tous leurs sens. En effet quand on calcule l’âge de roches dont on connaît déjà l’âge, le calcul s’avère toujours faux, tout simplement parce que les hypothèses utilisées dans les calculs sont incorrectes.

Ces suppositions, ou hypothèses sont formulées à partir du système de croyance de celui qui opère le calcul et non à partir d’un raisonnement purement factuel. Il n’y a pas de terrain neutre dans les sciences historiques, vous êtes obligé d’appliquer un paradigme.

Les cristaux de zircon ont tendance à accumuler de l’uranium quand ils sont formés et l’uranium se désintègre ensuite en plomb.

Quand les scientifiques du programme RATE ont utilisé le ratio de la décroissance de l’uranium au plomb et ont fait le calcul, ils ont obtenu un résultat d’1.5 milliards d’années pour les cristaux de zircon.

Ces cristaux avaient été déterres des profondeurs de la terre par le Laboratoire National de Los Alamos. Toutefois les scientifiques de ce laboratoire ont détecté la présence d’énormes quantités hélium dans ces cristaux.

Lorsque l’uranium se désintègre en plomb, il produit, pour chaque atome d’uranium qui se désintègre, 8 noyaux d’hélium qui, obtenant ensuite des électrons, se transforment en hélium. L’hélium est un gaz très fuyant, très petit et noble, il n’engendre aucun composé, et s’échappe de tout.

Donc, si ces cristaux de zircons avaient environ 1.5 milliards d’années, ils n’auraient pratiquement plus eu d’hélium en eux et pourtant ils avaient des quantités d’hélium qui correspondent à environ 58% de l’hélium qui aurait été produit à la suite du taux de décroissance de l’uranium en plomb.

Ils ont fait quelques calculs de la vitesse à laquelle l’hélium se diffuse à travers le zircon, dans l’hypothèse où les cristaux de zircon avaient 1.5 milliards d’années. Ils ont fait aussi une autre série de calculs, basés sur un âge de la terre de seulement 6000 ans.

Après que d’autres cristaux de zircon du même trou de forage ont été récupérés, ils ont été envoyés dans un laboratoire afin que soit mesuré le taux de diffusion réel de l’hélium.

Les résultats obtenus par le laboratoire, quant à la vitesse à laquelle l’hélium se diffuse à travers le zircon se révéla être de 5,700±2,000 ans.

Ceci correspond exactement à la prédiction du calcul basé sur l’hypothèse que la terre n’est vieille que de 6000 ans d’âge10.

Une bonne théorie se doit de faire de bonnes prédictions. Cela a été le cas pour le modèle créationniste et l’hélium.

L’une des conclusions qui en découla a été qu’il y eut bel et bien une période d’accélération du taux de décroissance par le passé. L’uranium s’était désintégré en plomb à une vitesse bien plus rapide qu’initialement supposée. Le taux de désintégration de l’uranium en plomb n’a pas toujours été le même, manifestement.

Comme dans le cas de la méthode potassium-argon, nous voyons que des éléments scientifiques inattendus agissent comme un chien dans le jeu de quilles des datations radiométriques partant d’hypothèses de taux constant et de concentration initiale soi-disant avérée.

L’hypothèse qui suppose que le taux de décroissance est constant dans le temps n’est probablement pas correcte, comme cela a été démontré par des expériences récentes.

La science montre que la décroissance nucléaire accélérée est une possibilité très réelle et qui correspond à merveille avec la Bible. Cela signifie que les roches mesurées via cette méthode sont toutes artificiellement plus anciennes.

Le présent n’est pas la clé du passé. Le présent ne nous dit pas s’il s’est produit un événement unique par le passé. Seul un récit historique peut nous l’indiquer.

Les radiohalos d’Uranium

Les halos sont formés par l’uranium radioactif à l’intérieur des zircons. La radioactivité endommage la biotite et change de couleur. C’est pourquoi les halos sphériques sont appelés «radiohalos» (abréviation de halos radioactifs), et leurs centres sont appelés «radiocentres».

Il existe une raison simple pour laquelle les halos d’uranium ont de nombreux anneaux. C’est que l’uranium se désintègre en une série d’étapes, dont huit produisent des anneaux.

Aux taux mesurés actuels de désintégration radioactive, il a été estimé que l’uranium devrait se désintégrer pendant 100 millions d’années pour produire les halos d’uranium. Cela correspond aux taux de désintégration actuels.

Parallèlement aux halos d’uranium dans les granites, il existe de solides preuves que l’uranium s’est autrefois décomposé beaucoup plus rapidement durant une catastrophe géologique mondiale ! Voyons ces preuves.

Les trois derniers anneaux d’un halo d’uranium sont produits par un élément appelé polonium. Marie Curie (avec son mari, Pierre) l’a découverte en 1898 et l’a baptisée du nom de sa patrie, la Pologne.

L’une des caractéristiques importantes du polonium radioactif est qu’il se désintègre rapidement et est donc rarement trouvé dans la nature. Cependant, il est continuellement généré lorsque l’uranium se désintègre, et donc le polonium radioactif est toujours associé à l’uranium.

Cela a donc été une grande surprise lorsque les chercheurs ont découvert des radiohalos produits uniquement par le polonium11. Comment le polonium a-t-il pu exister seul dans les radiocentres de ces halos ? Cette question a intrigué les scientifiques pendant de nombreuses années et a même été débattue dans les salles d’audience des États-Unis.

Mais comment savons-nous que ce sont vraiment des halos de polonium? Réponse: les halos de polonium sont facilement identifiables par le nombre d’anneaux et la taille de ces anneaux. Cela a été confirmé par des expériences.

De plus, que signifie l’existence de ces halos de polonium? Comme le polonium a une existence éphémère, les halos de polonium ont dû se former très rapidement, en seulement quelques heures ou jours! Il y a dû donc y avoir une source d’abondance de polonium à proximité pour créer les radiocentres. Sinon, les halos de polonium ne se seraient pas formés

De nombreux halos de polonium ont des halos d’uranium juste à côté d’eux, souvent à moins d’un millimètre. À mesure que l’uranium au centre des halos d’uranium se désintégrait et produisait les anneaux de halo, il générait également du polonium. L’eau chaude s’écoulant à l’intérieur du granit refroidissant a pu transporter le polonium sur de courtes distances et le concentrer dans de nouveaux radiocentres. Ceux-ci ont formé les halos de polonium.

Les implications sont stupéfiantes. Premièrement, les halos de polonium nécessitaient un approvisionnement abondant en polonium, en fait, une quantité équivalente à 100 millions d’années de désintégration radioactive de l’uranium, aux taux d’aujourd’hui.

Cependant, tout ce polonium devait être disponible rapidement, avant qu’il ne se décompose.

Autrement dit, tout devait se concentrer en quelques heures, ou quelques jours au plus. Par conséquent, les halos de polonium signifient que 100 millions d’années de désintégration radioactive de l’uranium (aux taux d’aujourd’hui) se sont produites en quelques jours seulement!

En d’autres termes, la désintégration radioactive de l’uranium était autrefois jusqu’à un milliard de fois plus rapide qu’aujourd’hui!

Deuxièmement, si l’uranium s’est désintégré à un rythme aussi rapide, les autres éléments radioactifs se sont désintégrés aussi beaucoup plus rapidement.

Nous savons que les méthodes radioactives utilisées pour dater les roches à l’âge de milliards d’années supposent que les taux de désintégration radioactive ont toujours été les mêmes que ceux que nous mesurons aujourd’hui.

Ainsi, les halos de polonium sont une preuve solide que les roches datées de milliards d’années par les méthodes radioactives n’ont en fait que quelques milliers d’années!

Troisièmement, les radiohalos ne peuvent se former qu’après que les granites qui les hébergent se soient solidifiés et refroidis.

Ainsi, la désintégration radioactive de l’uranium, qui a généré le polonium, a dû commencer dès que les granites ont commencé à se solidifier et se poursuivre jusqu’à ce que les halos de polonium se soient formés.

On prétend généralement que les granites mettent des millions d’années à se solidifier et à se refroidir. Cependant, si c’était vrai, il n’y aurait pas de halos de polonium dans les granits aujourd’hui.

Avec tant de temps, tout l’uranium et le polonium se seraient décomposés. Par conséquent, les halos de polonium signifient que les granites se sont solidifiés et refroidis en seulement 6 à 10 jours! Les radiohalos d’uranium et de polonium fournissent ainsi des preuves surprenantes de processus géologiques catastrophiques sur une terre jeune.

Durant le déluge qui a duré un an (il y a environ 5000 ans), les sédiments ont été érodés et déposés de manière catastrophique à l’échelle mondiale. Le déluge a enterré de vastes cimetières de plantes et d’animaux, produisant des couches de roches fossilifères sur toute la terre.

Les mouvements rapides de la terre ont fait surgir vers le haut des montagnes et formé rapidement des corps granitiques. À l’intérieur de ces granites, une désintégration radioactive ultra-rapide a généré des radiohalos d’uranium et de polonium. Ils sont si microscopiques qu’ils pourraient être facilement négligés.

Mais leur présence en abondance dans les granites du monde entier ne peut être ignorée. Ils sont une confirmation magnifique que la terre et ses roches n’ont pas des millions et des milliards d’années comme on le prétend habituellement, mais moins de 10 000 ans, comme le déclare clairement la Parole de Dieu dans le récit historique de la Genèse.

La datation radiométrique est-elle fiable?

Nous faisons le constat suivant sur les 3 hypothèses inhérentes à la datation radiométrique.

  • Les produits de désintégration sont le fruit des éléments parents. Ce principe est violé par la présence de ces produits, indépendamment des éléments parents.
  • Aucun procédé n’a affecté la relation éléments parents / produits de désintégration. Ce principe est violé par la contamination, c’est à dire que le produit de désintégration a pu provenir d’autres sources que l’élément parent.
  • Les taux de décroissance ont été constants. Ce principe est violé par des taux accélérés manifestes dans le passé.

Ce constat flagrant n’est pas accepté au sein de la communauté scientifique parce que les milliards d’années ne sont pas négociables. Pourtant les deux premières hypothèses ont tendance à gonfler la présence des produits de désintégration et donc à augmenter les âges.

La troisième hypothèse montre que l’accumulation de ces produits a pu intervenir très rapidement par le passé, par des taux, qui ne ressemblent en rien à ceux d’aujourd’hui.

Comme dans le cas des âges radiométriques déterminés à partir de presque toutes les unités rocheuses, il est impossible d’établir sans équivoque que les âges rapportés ici reflètent le moment de la cristallisation ou de la mise en place d’origine des corps dont ils dérivent12.

Les uniformitaristes se protègent derrière la notion de contamination. Si un échantillon donne une date qui ne correspond pas au modèle uniformitariste, c’est qu’il a été contaminé.

Pourtant les 3 hypothèses ci-dessus ont toujours tendance à soit gonfler les âges ou à supposer des taux lents constants. Tout ceci ne résulte après analyse qu’à une réduction drastique des âges.

Bien évidemment la réduction d’un âge n’est acceptée que dans les exemples comme les diamants de 6 milliards d’années (plus vieux que la terre dont ils sont issus). Les conditions initiales n’entrent pas en jeu, car les échantillons doivent correspondre aux références uniformitaristes.

Les taux de décroissance sont-ils fiables et objectifs?

Dans la radiométrie une demi-vie est le temps nécessaire pour qu’un élément parent se désintègre de moitié. Si on commence avec un kilo d’uranium, après une demie vie, il lui restera 0.5 kg d’uranium, l’autre moitié étant devenue du plomb.

Le taux du potassium-argon

Deux incertitudes majeures « plombent » tous les efforts pour déterminer la demi-vie du potassium-argon.

  • Nous ne connaissons pas précisément l’abondance de potassium 40 dans le potassium naturel.
  • Nous ne connaissons pas la partie du potassium 40 qui se désintègrent en calcium 40 par rapport à la partie du potassium 40 qui se désintègrent en argon 40.

Nous ne pouvons donc pas être sûrs de la demie-vie du potassium 40.

En datant les mêmes échantillons avec la méthode « plomb-plomb » et la méthode « potassium-argon », il a fallu changer la mesure du taux de décroissance du potassium pour qu’il soit en accord avec l’âge de l’uranium-plomb13.

C’est pourquoi quand vous entendez que « les âges s’accordent » cela n’est que le résultat d’un réglage des taux.

Le taux du rubidium-strontium

Pareil pour le rubidium. La demi-vie est censée être de 48.8 milliards d’années. Là-aussi la demi-vie a été calibrée sur l’uranium-plomb, alors qu’il demeure encore aujourd’hui des incertitudes sur les valeurs du taux actuel14.

Le taux de l’uranium

Qu’en est-il de l’uranium lui-même ? Il y a 2 types d’uranium (238 qui compte pour 99.27% et 235 qui compte pour 0.72%). La demi-vie de l’uranium 238 est de 4.46 milliards d’années et l’uranium 235 est de 703 millions d’années.

Les âges obtenus par la méthode plomb-plomb sont la norme pour calibrer tous les autres âges, or nous ne pouvons pas connaître si ces âges sont corrects. Il a été trouvé différents minéraux dans le même rocher ayant différent ratio d’uranium, et cela varie encore de roche à roche.

Il demeure également des incertitudes sur les mesures des taux de décroissance de l’uranium 238 et 23515.

Ceci signifie que toutes les autres demi-vies calibrées sur la demi-vie de l’uranium (uranium – plomb ; plomb-plomb…) sont discutables.

Comment l’âge de la terre a-t-il été calculé?

C’est en 1953 que le géochimiste américain Clair Patterson a effectué la première datation de l’âge de la Terre et du Système solaire. Il a utilisé la méthode de datation isotopique uranium/plomb, il en a déduit que la Terre et les météorites se sont formées il y a environ 4,55 milliards d’années. Cet âge a ensuite été confirmé par d’autres méthodes radiométriques (potassium/argon et rubidium/strontium).

Depuis 1955, l’estimation de l’âge de la Terre est basée sur l’hypothèse que certains ratios d’isotopes de plomb de météorite sont équivalents aux ratios d’isotopes de plomb primordiaux (d’origine) sur Terre. En 1972, cette hypothèse s’est révélée très contestable.

Malgré cela, l’élan acquis au cours des deux décennies précédentes avait fait des 4,5 millions d’années une «constante universelle» communément acceptée, même si les fondements sur lesquels ce nombre était fondé ont été pratiquement refutés.

L’ère des 4,5 milliards d’années a commencé vers 1955 avec la publication d’un article de Patterson et al16 Malgré les mises en garde et le scepticisme conseillés par les auteurs, ce nombre a été largement et avec enthousiasme accepté et est généralement cité comme si les preuves étaient décisives et concluantes.

Ce nombre est maintenant supposé comme une constante universelle à laquelle toutes les autres données doivent être ajustées, c’est pourquoi il est devenu courant de supposer que les données qui ne correspondent pas à ce résultat sont soit fausses soit inintelligibles17.

Patterson et ses collègues ont estimé l’âge de la Terre en substituant les rapports d’isotopes de plomb de certaines météorites dans l’équation de Holmes-Houtermans. Dans cette équation, les rapports de plomb primordiaux sont requis. Les valeurs qu’ils ont supposées étaient basées sur les rapports d’isotopes de plomb observés pour trois météorites.

Étant donné que les météorites ne se sont pas révélées être les vieux objets du ciel comme on l’imagine18, il est surprenant qu’elles soient considérées comme donnant la composition du plomb primordial (composition d’origine) sur Terre.

Cette difficulté mise à part, elles ont été sélectionnées car elles contiennent très peu d’uranium et de thorium et sont donc peu susceptibles de contenir du plomb radiogène (causé par la radioactivité et donc non primordial) important.

Cependant, il est encore plus surprenant d’apprendre que les ratios d’isotopes de plomb choisis par Patterson et al.2 se sont révélés non représentatifs de la majorité des météorites19.

La plupart des météorites ont des rapports d’isotopes de plomb similaires à ceux du plomb commun actuel. Jusqu’en 1972, ceux-ci pouvaient être expliqués comme étant contaminés par du plomb radiogène provenant de la dégradation de l’uranium et du thorium.

En 1972, cependant, Gale et al (15) ont montré sans équivoque qu’il n’y a en aucun cas suffisamment d’uranium et de thorium pour expliquer ce qui aurait pu être appelé auparavant le plomb radiogénique.

Étant donné que le plomb dans les météorites ne peut plus être attribué à la désintégration de l’uranium / thorium, il peut également être considéré comme représentant le plomb primordial.

L’important est que le plomb, n’étant pas radiogène (c.a.d causé par la radioactivité), celui-ci était présent dès l’origine. C’est la première hypothèse dont nous parlions au début, le seau d’eau était déjà rempli à l’origine, il ne faut donc pas supposer que le seau s’est rempli lentement pendant des milliards d’années.

De plus, le déluge a également accéléré le processus en cours de partie. Par conséquent, comme les ratios d’isotopes du plomb pour la majorité des météorites sont les mêmes que les ratios de plomb courants actuels et peuvent également être supposés représenter le plomb primordial, la chronologie de l’âge de milliards d’années disparaît.

Dans le cas où la signification de ces résultats est ignorée, quelques phrases de Gale et al 20devraient révéler leur importance:

«… Il n’est pas largement apprécié, en dehors des rangs de ceux qui travaillent directement en géochronologie ou en météorite, que, à en juger par les normes modernes, l’isochron météorite plomb-plomb est très mal établi.

«Ce (travail) montre sans équivoque pour la première fois qu’il y a effectivement un réel problème dans l’évolution uranium / plomb dans les météorites, en ce que dans chacune de ces météorites il y a maintenant insuffisamment d’uranium pour soutenir la composition des isotopes de plomb.

« Il s’ensuit donc que l’ensemble de l’interprétation classique des données d’isotopes de plomb de météorite est mise en doute, et que les estimations radiométriques de l’âge de la Terre sont menacées. »

En langage clair, les estimations radiométriques de l’âge de la terre manquent de fondations solides.

On pourrait faire valoir que, bien que la datation radiométrique pose quelques problèmes, le grand nombre de données concordantes utilisant différents isotopes montre que les dates sont du bon ordre. En fait, il n’y a pas un grand nombre de données concordantes. Il existe un grand nombre de données discordantes, et les données concordantes sont rares.

En 1955, un colloque sur la datation radiométrique a été organisé, dont voici le résumé21:

«La datation radioactive est peut-être la technique géochimique la plus médiatisée, mais parmi plusieurs méthodes connues de datation basées sur la radioactivité, seule la datation au C-14 s’est développée au point où elle donne des âges toujours fiables. Les âges minéraux obtenus à partir de rapports isotopiques comme le Pb-206 / U-238, le Pb-207 / U-235 et le Pb-207 / Pb-206, par exemple, ne sont généralement pas d’accord. »

En 1965, la situation ne s’était pas améliorée:

«M. Webster Smith… considérait la méthode de datation atomique (sauf en ce qui concerne le carbone) comme encore très hésitante, en particulier en ce qui concerne les roches plus anciennes et où les résultats discordants et même absurdes étaient assez courants.

Il y avait des enregistrements de granites qui, atomiquement, étaient plus anciens que d’autres granites qu’ils avaient pénétré… l’argon était trop enclin à être soit déficient, totalement absent ou même trop élevé; dans de tels cas, l’auteur a «ajusté» ses chiffres22. »

En 1976, aucune amélioration n’était encore apparue comme la citation suivante de la plus générale des références scientifiques, l’Encyclopedia Britannica le montre :

« Malheureusement, de tels contrôles ont brossé un tableau généralement sombre pour ceux qui recherchent un outil chronométrique … L’expérience montre que, à l’exception des résultats de l’uraninite minérale, les trois âges uranium-thorium-plomb sont presque toujours différents23. »

Lorsque la comparaison a été possible, l’âge rubidium / strontium est généralement beaucoup plus élevé que l’âge uranium / plomb ou l’âge plomb / plomb24.

L’âge potassium / argon est également généralement différent des autres âges isotopiques. Cook25 a souligné qu’il y avait environ dix fois plus de strontium-87 que ce qui pourrait résulter de la désintégration du rubidium-87 seul, même si la Terre était vieille de 4,5 milliards d’années.

Autrement dit, environ 90% du strontium-87 doit être primordial même sur la base de la désintégration du rubidium-87 pendant 4,5 milliards d’années.

Il a été démontré de la même manière qu’il n’y a pas assez de potassium-40 pour expliquer tout l’argon-4026 Il semble donc très probable que le strontium-87 et l’argon-40 comptés comme radiogènes soient réellement primordiaux.

Cependant, toute diminution de la composante radiogène présumée raccourcit le temps géologique.

Y a-t-il donc une signification dans la corrélation approximative entre certaines dates et âges radiométriques attribués à la colonne géologique?

Une corrélation approximative des résultats est à prévoir si la publication des «dates agréables» se produit de manière sélective au détriment des dates très discordantes, et cette publication sélective est librement admise comme étant une pratique courante:

« En général, les dates dans la » bonne fourchette « sont supposées être correctes et sont publiées, mais celles en désaccord avec d’autres données sont rarement publiées et les écarts ne sont pas pleinement expliqués27. »

«Des travaux non publiés de l’auteur sur les schistes siluriens du Pembrokeshire et des Welsh Borderlands ont montré que de telles roches peuvent définir des isochrons donnant des âges significativement plus jeunes que le temps de dépôt apporté par les preuves fauniques28

«Dans les interprétations conventionnelles des données d’âge K / Ar, il est courant de rejeter les âges qui sont sensiblement trop élevés ou trop bas par rapport au reste du groupe ou avec d’autres données disponibles, telles que l’échelle de temps géologique. Les écarts entre les refusés et les acceptés sont arbitrairement attribués à un excès ou à une perte d’argon29. »

La citation suivante de Houtermans30 révèle la pression exercée afin de se conformer à l’échelle de temps acceptée:

« Parfois, les dates données par les méthodes radioactives sont acceptées avec enthousiasme par les géologues classiques, parfois si ces dates ne correspondent pas à leurs hypothèses formulées, ils parviennent à la conclusion de renier l’utilité des méthodes radioactives. »

Henry Faul dans son livre Ages of Rocks, Planets and Stars31 a déclaré:

« Une grande compréhension géologique de l’origine et de l’histoire des minerais peut être obtenue grâce à une interprétation judicieuse de la composition isotopique du plomb, mais des idées fausses colossales peuvent résulter de fausses hypothèses. »

Le mot clé utilisé par Faul est «judicieux» et dans son contexte implique une interprétation conforme à l’échelle de temps géologique acceptée.

L’hypothèse d’un grand âge influencera l’interprétation des données et est certainement susceptible de conduire à des idées fausses colossales, dont la plus remarquable est l’opinion largement répandue selon laquelle la datation radiométrique a établi l’âge de la Terre à 4,5 milliards d’années.

Voici une citation du professeur de mathématique appliquée et de physique théorique, Cheng Hung en 2004:

«… Deux hypothèses grossières… sont normalement requises par l’approche de modélisation traditionnelle. Ce sont: (1) les gisements minéraux sont confinés dans un système fermé et (2) la chaîne de désintégration est en équilibre séculaire au moment de la datation.
Actuellement, ces hypothèses grossières restent controversées parmi les scientifiques géochronologues. …

Les résultats d’une étude radiométrique de datation existante menée pour la rhyolite Alder Creek par Getty et Depaolo sont comparés au modèle de simulation dynamique en utilisant les mêmes données de spectromètre de masse.

Les résultats indiquent que l’âge de la rhyolite est de l’ordre de 11 300 à 11 900 ans, par rapport à l’âge de 1 030 000 ans rapporté dans l’étude de Getty et Depaolo. Cette énorme différence dans la chronologie de la rhyolite d’Alder Creek indique qu’il est nécessaire de réévaluer la précision du modèle conventionnel, qui utilise une hypothèse de système fermé32. »

Je pense que vous devez réaliser le problème maintenant, ces 3 méthodes « uranium-plomb », « potassium-argon », « rubidium-strontium », donnent des résultats complexes qui ne reflètent pas l’âge de la terre. Il n’est pas possible de calculer l’âge de la terre précisément, tout ce que l’on peut obtenir est une tendance.

Et de manière surprenante 90% des méthodes donnent des âges très jeunes (2 articles ci-dessous à ce sujet). Mais le public n’est tenu au courant que des 10% qui « semblent » aller dans le sens du scénario évolutif.

La datation au carbone 14

Beaucoup d’éléments censés avoir des millions et même des milliards d’années révèlent n’avoir que quelques milliers d’années quand on utilise la datation au carbone 14.

Un article est spécifiquement dédié à ce sujet.

Quel est âge de la terre? Est-elle jeune ou vieille?

Un article est également proposé pour ce sujet passionnant:

Conclusion

La datation radiométrique à plutôt l’air d’une horloge qui a tourné à différentes vitesses au cours de l’histoire. L’étudiant averti saura rester prudent quand il entend parler des millions et des milliards d’années, et même des dizaines de milliers d’années. Au final on se rend bien compte que sans « source historique », nous serions vraiment dans l’obscurité.

Louons l’Eternel !

Psaumes 111 : 1-3

Louez l’Éternel! Je louerai l’Éternel de tout mon cœur, Dans la réunion des hommes droits et dans l’assemblée. Les oeuvres de l’Éternel sont grandes, Recherchées par tous ceux qui les aiment.

Son oeuvre n’est que splendeur et magnificence, Et sa justice subsiste à jamais.

Proverbes 9 : 10

Le commencement de la sagesse, c’est la crainte de l’Éternel; Et la science des saints, c’est l’intelligence.


Références :

  1. JOHN WHITFIELD (Ph.D. in insect evolution, former science writer for Nature), Time lords, Nature 429:125, 2004
  2. Austin. S.A., 1996. CEN Tech J. 10 (3):335-343.
  3. Noble and Naughton, 1968. Science, 162:265.
  4. Funkhouse and Naughton, 1968. J. Geophysical Res., 73 :4606.
  5. Snelling, A.A., The cause of anomalous potassium-argon ‘ages’ for recent andesite flows at Mt. Ngauruhoe, New Zealand, and the implications for potassium-argon ‘dating’, Proc. 4th ICC, pp. 503–525, 1998..
  6. Extrait de: 393 Jonathan Sarfati et Gary Bates. “Busting Myths.”
  7. F.A. Podosek, J. Pier, O. Nitoh, S. Zashu, and M. Ozima (Nature 334:607–609, 1988).
  8. Snelling, A.A., Dating dilemma: fossil wood in ‘ancient’ sandstone, Creation 21(3):39–41, 1999..
  9. Science Confirms a Young Earth—The Radioactive Dating Methods are Flawed. 22:00 minutes.
  10. https://creation.com/helium-evidence-for-a-young-world-continues-to-confound-critics.
  11. https://creation.com/radiohalosstartling-evidence-of-catastrophic-geologic-processes-on-a-young-earth.
  12. Barton Jr, I.M., Canad. J. Earth Sciences 14:1641, 1977..
  13. Renne et al., Geochimica et Cosmochimica Acta 74 (2010) pp. 5349-5367.
  14. Nebel et al., Earth and Planetary Science Letters 301 (2011) pp.1-8.
  15. Schoene et al., Geochimica et Cosmochimica Acta 70 (2006) pp.426-445.
  16. Patterson, C., Tilton, G. and Inghram, M., Science 121:69, 1955.
  17. The outstanding example of this is the rejection of all geochronometers that indicate a significantly younger age than 4.5 b.y.
  18. Faul, H., Ages of Rocks, Planets and Stars, McGraw-Hill Book Co., p. 75, 1966..
  19. Faul, ref. 19, p. 74..
  20. Gale. N.H., Arden, J. and Hutchison, R., Nature Phys. Science 240:57, 1972.
  21. Summary of an Amer. Chem. Soc. symposium, Chem. and Eng, News, p. 330, 23 January 1956.
  22. Sabine, P.A. and Watson, J.J., Geol. Soc. London 12:525, 1965.
  23. Encyclopedia Britannica, Vol. 5, p. 505, 1976.
  24. Faul, ref. 1, p. 256.
  25. Cook, M.A., Prehistory and Earth Models, Max Parrish, London, ref. 16, p. 64, 1966.
  26. Cook, ref. 16, p. 66.
  27. Mauger, R.L., Contributions to Geology 15:37, 1977.
  28. Bath, A.H., J. Geolog. Soc. London 130:570, 1974.
  29. Hayalsu, A., Canad. J. Earth Sciences 16:974, 1979.
  30. Houtermans, F.G., The Physical Principles of Geochronology, Colloques Internationaux du Centre National de la Recherche Scientifique No. 151, p. 242, 1966.
  31. Faul, ref. 19, p. 69.
  32. Cheng Hung (retired from the US Environmental Protection Agency), Isotopic Geochronology by means of a dynamic simulation model – Part I. Uranium series method, American Geophysical Union, Fall meeting 2004, abstract #V51C-0583. Stephen Getty is a curriculum developer at Biological Sciences Curriculum Study, Colorado. Donald Depaolo is the director of the Berkeley Center for Isotopic Geochemistry, department of geology and geophysics, University of California.”.

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