La Sélection Naturelle et les Mutations Génétiques sont-elles « moteurs de l’Evolution »?

On nous dit souvent dans les cours de biologie et dans les documentaires télévisés que la sélection naturelle est le moteur de l’évolution. L’évolution, ses principes et ses implications sont partout, à la télé, dans les livres, à l’école, au travail, etc… Mais la sélection naturelle et les mutations génétiques peuvent-elles réellement expliquer le développement du vivant?

Cet article fait directement suite à l’article : La Génétique, l’ADN et l’Origine de la Vie.

D’où viennent donc toutes ces informations qui auraient été ajoutées au cours de l’évolution, pour passer d’un organisme simple à des organismes plus complexes ? Les évolutionnistes ont proposé différentes solutions au cours des 150 dernières années.

La sélection naturelle : moteur de l’évolution?

En fait c’est Charles Darwin qui a supposé que la sélection naturelle était le mécanisme par lequel les organismes « simples » étaient devenus complexes. La sélection aurait alors généré plus d’informations.

Faites un don à QQLV!

Si vous souhaitez soutenir l’effort du ministère et la création de contenus (articles, vidéos, site e-learning…) vous pouvez faire un don libre:

Un simple « arrêt » sur les termes « Sélection Naturelle » semble déjà montrer une incohérence avec le principe de l’évolution. « Sélection » signifie bien « sélectionner » – « choisir » et non pas « créer » ou « ajouter.

De manière assez cocasse, l’histoire qui semble associer Darwin et la sélection naturelle, ne rend pas justice au fait que la paternité de la Sélection Naturelle revient à Edward Blyth, créationniste, chimiste et zoologiste anglais. Blyth a écris 3 articles majeurs sur la sélection naturelle entre 1835 et 1837 « the magazine of natural history ».

On ne saurait trop insister sur le fait que la sélection naturelle, ne fait que se débarrasser d’information. Elle n’est pas capable de créer quelque chose de nouveau.

Le prix payé pour l’adaptation ou la spécialisation est toujours la perte permanente de certaines informations dans un groupe d’organismes.

L’évolution, à travers les documentaires, cours etc… semble représenter tout type de changement au fil du temps, de sorte qu’une véritable confusion est installée sur le sujet. L’adaptation, la spéciation et la sélection naturelle représentent des changements au fil du temps, mais ils sont très différents du concept historique de l’évolution qui indique que toute vie a évolué à partir d’une unique cellule primitive.

Au niveau génétique, l’évolution doit produire une sorte de processus qui génère de nouvelles instructions génétiques pour construire toutes les caractéristiques que la cellule unique n’avait pas. La cellule unique n’avait par exemple pas le code génétique pour des choses comme les mains, les doigts, les bras, les jambes, les chevilles, les pieds, l’estomac, les reins et bien d’autres.

Ainsi, une caractéristique majeure dont l’évolution a besoin, est un mécanisme de génération d’informations.

Le mécanisme de la sélection naturelle ne produit des changements que sur l’existant, il supprime les informations comme nous allons le voir avec un exemple. Ainsi la sélection naturelle est souvent comprise comme étant synonyme de l’évolution. Mais voyons à travers un exemple de quoi il s’agit. Prenons l’exemple de deux chiens.

Ces deux chiens ont des poils mi-longs et la raison pour laquelle ils ont des poils mi-longs est qu’ils ont chacun un gène pour faire des poils courts et un gène pour faire des poils longs, c’est pourquoi ils ont des poils mi-longs. Ce couple de chien s’accouple et produit plusieurs chiots.

Le premier chiot à gauche reçoit le gène des cheveux courts de chacun de ses parents. Les deux chiots au milieu sont comme leurs parents. Ils ont un gène à poils longs et un gène à poils courts. Ils ont des poils mi-longs Le chiot de droite reçoit quant à lui les gènes aux cheveux longs de chacun de ses parents. Il est donc très poilu.

Imaginons maintenant que cette population de chiens se déplace dans un pays très froid, les chiens à poil court et ceux à poil mi-long seront sélectionnés par l’environnement. Ils ne survivront pas, ils ne sont pas bien adaptés.

Les chiens à poils longs survivent car leurs poils les gardent au chaud. Ces deux chiens survivants se mettent à leur tour à produire des chiots, sans surprise leur progéniture dispose de gènes pour les poils longs.

Réalisez-vous ce qu’il s’est produit ? Il y a eu une perte d’informations génétiques dans le procédé.

Les chiens à poil long ne peuvent plus produire de chiots à poil court ou mi-long. Les chiens qui disposaient de ces gènes ont trépassé à cause du froid, ils ne pourront plus retransmettre leurs gènes spécifiques.

Au passage les mammouths font partie de la même famille que les éléphants d’Afrique et d’Asie. Ces derniers (éléphant d’Afrique et d’Asie) ne peuvent plus produire de mammouth. Par contre l’ancêtre commun des mammouths et des éléphants d’aujourd’hui disposaient à l’origine de l’entière gamme génétique.

La sélection naturelle va donc dans un sens « descendant ». Toutefois l’évolution nécessite un procédé « ascendant ».

Dans le cas des chiens ci-dessus, il est possible de réorganiser les gènes artificiellement, en faisant s’accoupler des chiens à poils longs avec des chiens à poils courts, afin de récupérer les gènes perdus, toutefois il ne s’agit que d’un réarrangement de l’existant.

Par exemple, à partir de 1800, les sélectionneurs de plantes ont tenté d’augmenter la teneur en sucre de la betterave sucrière. Et ils eurent, à ce titre, du succès. Après 75 ans d’élevage sélectif, il fut possible d’augmenter la teneur en sucre de 6 à 17%.

Toutefois l’amélioration s’arrêta à ce niveau-là et de nouvelles sélections n’augmentèrent plus la teneur en sucre de la betterave. Pourquoi ? Parce que tous les gènes pour la production de sucre avaient été rassemblés en une seule variété et qu’aucune autre augmentation n’était possible.

Un autre article présente un modèle créationniste alternatif à la sélection naturelle:

La sélection naturelle n’est pas créative : une réalité connue depuis longtemps

La sélection naturelle ne génère pas de nouvelles informations génétiques. Elle n’est pas créative. Cette réalité est connue depuis fort longtemps quoiqu’elle ne soit pas infusée chez le grand public. Voici une citation de Hugo de Vries en 1905 :

« La sélection naturelle peut expliquer la survie du plus fort mais elle ne peut expliquer l’arrivée du plus fort1

Voici également une citation plus récente en 2011:

« La sélection opère comme une force purifiante mais non créatrice2

Dr Felix Konotey-Ahulu est l’un des meilleurs scientifiques du Ghana (vivant actuellement au Royaume-Uni) et il est l’un des plus grands experts mondiaux de l’anémie falciforme, il déclare ceci:

« La démonstration de la sélection naturelle ne démontre pas « une évolution vers le haut », et pourtant elle est enseignée à de nombreux écoliers comme étant une « preuve» de l’évolution3

Une confusion régulière dans les documentaires, articles scientifiques et autres

Pourtant voici un autre exemple, dans l’actualité, où le grand public est exposé au concept de l’évolution de manière confuse:

Les scientifiques ont documenté trois espèces de guêpes se transformant en trois nouvelles espèces, une vue rapprochée inhabituelle d’une évolution rapide en action.

Dans une étude publiée dans les procédures de l’Académie nationale des sciences, l’équipe a constaté que les changements évolutifs d’une espèce de mouche du vinaigre ont déclenché une cascade de changements évolutifs chez trois espèces de guêpes prédatrices de la mouche du vinaigre.

En conséquence, non seulement la mouche du vinaigre est devenue une nouvelle espèce, mais chacune des guêpes aussi. Le processus de spéciation n’a pris que 160 ans. La recherche met en lumière non seulement l’origine de certaines nouvelles formes de vie, mais aussi la rapidité avec laquelle cela peut se produire.

Nous avons tendance à penser à l’évolution se produit sur des millions d’années, a déclaré Scott Egen, biologiste évolutionniste à l’Université Rice et co-auteur de l’étude. Ce qui m’a sauté aux yeux, c’est qu’une nouvelle espèce peut émerger dans l’époque contemporaine.

«La spéciation se produit typiquement lorsque les variations biologiques entre individus d’une espèce permettent à certains d’entre eux de vivre dans un environnement différent.
S’ils y prospèrent, cela entraîne une divergence par rapport au bassin d’origine et une nouvelle espèce est née.

Mais une telle spéciation dans un groupe d’organismes peut-elle également déclencher une spéciation dans un autre groupe ou organismes? La dernière étude est parmi les premières à prouver qu’elle le fait4

Arrêtons-nous un instant et précisons les choses:

La spéciation n’a rien à voir avec la théorie générale de l’évolution.

Le cas ci-dessus ne démontre pas une évolution rapide mais une spéciation rapide. La spéciation est un processus « descendant », la théorie générale de l’évolution décrit un processus « ascendant ». Il est nécessaire de faire la différence entre la spéciation au sein d’un genre (qui est acceptée aussi bien par les créationnistes que les évolutionnistes) et l’évolution entre différents genres.

Ces guêpes ne se sont pas transformées en autre chose que des guêpes et ces mouches ne se sont pas transformées en autre chose que des mouches. C’est un remaniement, une recombinaison du matériel génétique. Il n’y a pas d’ajout d’information.

Il convient de répéter que les créationnistes bibliques ne croient pas que la spéciation peut traverser les genres, de sorte qu’un reptile ne deviendrait jamais un mammifère, pas plus qu’un singe ne deviendrait un homme.

Lire l’article : La Complexe Evolution des Espèces

On ne passe pas d’une forme moins complexe à une forme plus complexe, mais bel et bien d’une forme plus complexe à une forme moins complexe. Toutes ces espèces ne sont que les variantes d’un couple originel, comme dans le cas des chiens à différentes longueurs de poils.

Il faut donc faire attention quand on entend parler d’évolution. Bien souvent il ne s’agit que de sélection naturelle et de spéciation. Ces concepts n’enseignent pas l’évolution de microbe à microbiologiste!

Ceci est développé de manière complémentaire dans l’article sur le registre fossile interprété par les créationnistes, notamment dans le chapitre « biogéographie » et aussi dans l’article « comment les animaux ont ils pu entrer dans l’Arche de Noé ? » au chapitre « La spéciation : un procédé très rapide ».

Il faut résolument créer de nouvelles informations génétiques pour passer d’un organisme simple à un organisme complexe. La sélection n’y parvient pas. Quel mécanisme demeure t-il donc pour expliquer l’évolution?

Les pinsons des Galapagos de Darwin

Vous avez probablement déjà des diagrammes avec les différents becs des pinsons des Galapagos, il sont très courants dans les livres de biologie et les textes évolutifs.

Il représente les pinsons des Galapagos que Darwin a rendus célèbres. Il a observé que certains de ces pinsons avaient de longs becs minces et d’autres de très gros, cela a été déterminé en observant la variation du climat à travers l’île et la variation de l’approvisionnement alimentaire.

La proportion de pinsons avec des becs fins et étroits peut augmenter alors que ceux avec des becs épais diminuent. Ce phénomène s’inverse à mesure que l’approvisionnement alimentaire change à nouveau. Il s’agit d’une variation dans la fréquence des gènes.

Voici une citation de l’analyse du livre “The Beak of the Finch” par l’écrivain scientifique George Johnson.

Dans ce superbe compte rendu de biologistes de terrain en action, un écrivain scientifique talentueux raconte l’histoire de deux biologistes évolutionnistes de l’Université de Princeton, Peter et Rosemary Grant, engagés dans l’étude à long terme des pinsons des Galapagos de Darwin.

Ce travail est d’une importance capitale car ils étudient l’évolution non pas à travers des fossiles, mais en temps réel. Depuis plus de 20 ans, les Grant et leurs étudiants surveillent, sur une petite île des Galapagos, Daphne major, génération après génération de pinsons, mesurant la taille du bec, pesant et observant les oiseaux.

Les pinsons que les Grant étudient mangent des graines, et au fil des années, les Grant ont observé que des changements radicaux du climat, modifient durant les années sèches, la nature des graines disponibles — en quelques années, les Grant ont observé le bec du pinson s’adapter, les becs plus épais deviennent plus fréquents durant les périodes de sécheresse.

Peu d’études révèlent plus directement l’évolution en action et peu de rapports sont aussi bien faits que celui-ci5.

Encore une fois, les concepts de sélection naturelle et d’évolution sont mélangés alors qu’il s’agit de deux concepts qui vont dans des directions opposées. Aucune de ces variations n’expliquent l’origine des becs. Il ne s’agit que de variations dans les informations génétiques existantes et non de la création de nouvelles informations génétiques.

Cependant, alors que Darwin voyait les pinsons comme un exemple de l’évolution, nous pouvons maintenant reconnaître qu’ils n’étaient simplement que le résultat d’une recombinaison génétique d’un seul type créé. Les pinsons pionniers ont apporté avec eux suffisamment de variabilité génétique pour être classés dans les variétés que nous voyons aujourd’hui.

Conclusion sur la sélection naturelle

La sélection naturelle opère sur ce qui existe déjà. Elle ne peut opérer que pour enlever ce qui existe. Elle ne produit pas de nouvelles informations génétiques. Elle ne provoque que des variations au sein des espèces par effet de combinaisons génétiques et de pertes de gènes à travers les générations.

Dans un tel processus de perte d’informations, il y a automatiquement une limite à la variation, car les pools de gènes ne peuvent pas continuer à perdre leurs informations indéfiniment.
Cela se constate dans l’élevage, qui n’est qu’une autre version de la sélection (dans ce cas, artificielle). Le principe est exactement le même que la sélection naturelle.

Prenez des chevaux. Les gens ont pu reproduire toutes sortes de variétés à partir de chevaux sauvages – de grands chevaux de travail, des poneys miniatures, etc. Mais les limites sont rapidement atteintes, car la sélection ne peut fonctionner que sur ce qui existe déjà.

Vous pouvez reproduire des variétés de chevaux à pelage blanc, à pelage brun, etc., mais aucune sélection ne générera de variété de cheval aux poils verts – les informations pour des poils verts n’existent pas dans la population de chevaux. Il existe des limites à la variation, car chacune des variétés de chevaux contient moins d’informations que le type «sauvage» dont elle est issue.

La première solution de la sélection naturelle ne fonctionne pas, analysons donc la deuxième solution pour tenter d’expliquer l’évolution : les mutations génétiques.

Les mutations génétiques : moteurs de l’évolution?

Voici ce que nous dit Nature Education Knowledge :

« …Les mutations sont essentielles à l’évolution. Chaque caractéristique génétique dans chaque organisme fut initialement le résultat d’une mutation6

Voici la revendication faite. Néanmoins les mutations sont des erreurs de réplication dans l’ADN existant. Ces mutations peuvent-elles ajouter de l’information ? Voici une citation de Carl Sagan, un évolutionniste célèbre, il est décédé il y a quelques années. Il avait déclaré ceci:

« …les mutations se produisent aléatoirement et sont presqu’uniformément nuisibles – il est rare qu’une machine de précision s’améliore par un changement aléatoire des instructions qui la fabriquent7

Nous savons intuitivement que cela est ainsi. Les changements aléatoires dans un système complexe ne peuvent résulter en un meilleur produit. Nous verrons toutefois que le processus des mutations n’est pas si aléatoire que ça.

Les mutations s’accumulent avec l’âge. À l’âge de 15 ans, une cellule moyenne de votre corps compte 6 000 mutations. La cellule cutanée moyenne d’une personne de 60 ans compte environ 40 000 mutations.

Les mutations sont mauvaises, elles entraînent la mort. C’est exactement l’opposé du rôle qu’elles sont censées jouer dans l’évolution. Elles suppriment et détruisent les informations génétiques qui fonctionnaient auparavant. Certaines mutations seraient positives. En fait, on estime qu’il y a environ un million de mauvaises mutations pour une mutation qui serait bénéfique.

Les mutations sont des erreurs de réplications. Les erreurs suppriment ou corrompent presque toujours l’information. Les erreurs de copies ne peuvent expliquer les quantités encyclopédiques d’information dans l’ADN. Voici 2 citations tirées du livre « Evolution Achilles Heels »:

Pour transformer un procaryote (comme une bactérie) en eucaryote (comme une levure, une plante ou un animal), les mutations doivent inventer le système de transport intracellulaire de la kinésine que les eucaryotes possèdent, impliquant de multiples composants intégrés, qui sont tous nécessaires pour qu’il soit utile.

Ce sont des obstacles insurmontables aux changements accidentels (mutations) pour créer / modifier des instructions génétiques existantes8.

« Une tendance chez les bactéries qui est en confrontation avec l’évolution ascendante, qui implique un gain de nouveaux gènes, est la tendance à la suppression des gènes9. »

Voici un exemple qui explique comment fonctionnent les mutations.

Le plasmodium : parasite du paludisme

Le biologiste moléculaire, Michael Behe, nous fournit un exemple avec l’analyse du parasite du paludisme, le Plasmodium. Le parasite a développé une résistance à plusieurs antipaludiques et les êtres-humains ont développé une certaine résistance envers lui.

Behe montre que tous les cas d’adaptation, à la fois chez le Plasmodium et chez l’homme, sont dus à la rupture d’éléments et non à la création de nouvelles caractéristiques complexes. Par exemple, la résistance du Plasmodium (parasite) à la chloroquine (antipaludique) est due à un défaut dans une protéine de transport qui déplace le poison dans la vacuole du parasite.

Behe compare cet exemple à la guerre des tranchées, où les forces en défense détruisent leur propre pont, ou font sauter une route, pour entraver l’avancée de l’ennemi.

Il ne s’agit pas d’une course à l’armement, car dans une telle course les forces adverses inventent de nouvelles armes. Les processus naturels (considérés comme l’évolution) qui opèrent dans le Plasmodium et chez les êtres-humains n’inventent pas de nouvelles armes.

La Résistance aux antibiotiques : évolution en action?

Les textes de biologie utilisés dans les écoles et les universités présentent souvent la résistance aux antibiotiques comme un exemple « d’évolution en action», prouvant soi-disant que les microbes pourraient se transformer en microbiologistes sur des milliards d’années.

Cependant, les études sur les mécanismes biochimiques qui sous-tendent la résistance montrent que le développement de la résistance ne donne aucun support à de tels changements évolutifs «d’ensemble». Les types de changements découverts soutiennent une vision créationniste de la vie, selon laquelle les changements naturels sont limités et ne peuvent pas transformer un type fondamental d’organisme en un autre.

Les scientifiques ont découvert trois catégories générales de résistance10:

Altération ou protection de la cible de l’antibiotique

Les mutations impliquées brisent une fonction existante plutôt que de créer un nouveau mécanisme impliquant de nouvelles enzymes ou protéines.

Restriction de l’accès du médicament à la cible

De nombreux antibiotiques doivent être introduits dans la bactérie pour la tuer. Un exemple est la fosfomycine, qui tue les bactéries en les empêchant de faire un composant crucial de la paroi cellulaire.

Les mutations dans les gènes qui spécifient comment la cellule fabrique les transporteurs, ou dans les gènes régulateurs qui stimulent leur production, peuvent entraîner l’absence de transporteurs ou des transporteurs moins efficaces. Cela signifie qu’aucune ou peu de fosfomycine ne pénètre dans la cellule.

Encore une fois, les mutations détruisent le fonctionnement normal de la cellule; ils ne créent pas de nouveaux gènes, de nouvelles protéines ou enzymes. Loin d’être un «nouveau modèle amélioré», les cellules résistantes ne peuvent pas non plus absorber les quantités de substances alimentaires qui devraient normalement pénétrer par des transporteurs qui sont maintenant endommagées ou absentes.

Inactivation de l’antibiotique.

Il est désormais connu qu’une cellule bactérienne peut acquérir la capacité de décomposer un antibiotique via une autre bactérie déjà résistante. Les gènes pour une telle résistance peuvent résider sur de petites boucles d’ADN appelées plasmides qui sont externes au chromosome bactérien circulaire unique. Ces plasmides peuvent être transférés entre différentes bactéries, voire différentes espèces.

Un mécanisme implique la connexion de la bactérie avec le plasmide de résistance à une autre sans lui, via un tube (pilus). La bactérie résistante copie le plasmide et donne une copie à la bactérie sensible. De nombreux plasmides contiennent plusieurs gènes de résistance à différents types d’antibiotiques. Encore une fois, avec ce genre de résistance, aucun nouveau gène n’est impliqué, mais plutôt les gènes existants sont transférés d’un type résistant à un type sensible.

La résistance à la pénicilline en fournit un exemple classique. Certaines bactéries produisent de petites quantités de pénicillinase pour décomposer les petites quantités de pénicilline présentes naturellement dans leur environnement, mais pas assez pour faire face à la quantité administrée aux patients. Une mutation dans le système qui limite la quantité de pénicillinase produite peut signifier une production beaucoup plus importante, de sorte que les bactéries deviennent résistantes.

Cependant, comme pour certains autres cas, dans la nature, ces bactéries résistantes, qui ne peuvent plus contrôler la production de pénicillinase, seront surclassées par des bactéries qui ne gaspillent pas les rares ressources dans la production de pénicillinase.

La sélection naturelle face aux antibiotiques

Dans tous ces cas, la sélection naturelle favorise les souches résistantes là où il y a beaucoup d’antibiotiques présents. Cependant, si la sélection naturelle explique la survie d’une « résistance », elle n’explique pas l’arrivée de cette « résistance ».

La résistance résulte de la modification (généralement la rupture) d’un système existant ou du transfert de gènes de ceux qui l’ont déjà.

Lorsqu’une mutation casse quelque chose, la sélection naturelle aura tendance à éliminer les souches résistantes dans la nature, tout en les favorisant dans un environnement saturé d’antibiotiques.

Les poissons épinoches d’eau salée et d’eau douce

Prenons un autre exemple, à plus grande echelle, le poisson épinoche.

Les épinoches se présentent sous deux formes, une forme d’eau salée (marine) et d’eau douce (lac). Le type « eau salée » a des épines corporelles proéminentes et de nombreuses plaques d’armure. Ceux-ci aident à protéger ces poissons contre les prédateurs.

La forme « eau douce » présente une grande variété morphologique, mais elle a généralement des épines dorsales et pelviennes plus courtes et beaucoup moins de plaques de blindage; certains n’ont pas d’épines pelviennes ou de plaques d’armure.

La version « évolutive » raconte que la forme « eau douce » a évolué à partir de la forme d’eau salée. Notons dans un premier temps qu’on passe d’un poisson avec armure à un poisson sans ou avec moins d’armure.

Cette idée que la forme « eau douce » ait dérivé de la forme « eau salée » n’est pas déraisonnable et s’inscrirait parfaitement dans le modèle créationniste (comme dans l’exemple des chiens à poils de différentes longueurs) de colonisation et de diversification post-déluge.

Les poissons d’eau salée migrent en amont vers les lacs d’eau douce pour pondre et les différentes formes peuvent se croiser, ce qui suggère qu’ils appartiennent au même type créé.

Les biologistes ont observé que lorsque les poissons épinoches d’eau salée sont introduits dans des lacs d’eau douce, les plaques d’armure et la taille des épines diminuent après plusieurs années.

Un certain nombre de facteurs rendent l’armure et les épines «inadaptées» dans les lacs :

  • L’absence de gros prédateurs.
  • L’énergie de fabrication de l’armure dans l’eau appauvrie en calcium du lac.
  • La présence au fond du lac de larves de libellules prédatrices, qui utilisent les épines pelviennes pour s’agripper aux épinoches qui nagent au dessus d’eux.

Les poissons épinoches à armure réduite et dépourvus d’épines pelviennes sont clairement plus aptes à survivre dans l’environnement du lac et la sélection naturelle vise à augmenter au fil des années le nombre de poissons avec moins d’armure et d’épines.

«Que se cache t’il derrière ces changements ? Une nouvelle fonctionnalité a-t-elle été inventée par «évolution» ?

Les généticiens ont localisé un commutateur génétique muté qui affecte l’expression d’un gène appelé Pitx. Dans la région pelvienne, le commutateur génétique corrompu empêche la formation d’épines dans cette zone.

Ailleurs, elle affecte toute une série de caractéristiques osseuses, non seulement les plaques osseuses externes mais aussi la forme de la mâchoire et les os associés à la protection des branchies (organe respiratoire des poissons).

En d’autres termes, les formes d’eau douce des épinoches ont été provoquées par la corruption d’un commutateur génétique, de sorte que certains traits ont été désactivés.

Même l’un des principaux promoteur de l’évolution, le Dr Jerry Coyne (Université de Chicago), a franchement admis, concernant ces mutations dans les commutateurs génétiques des épinoches :

« Mais ces exemples représentent la perte de traits plutôt que l’origine de nouveautés évolutives11

Et pourtant, ces différences sont toujours présentées comme des «preuves de l’évolution». Durant l’année anniversaire de Darwin, en 2009, le journal Nature a honoré l’épinoche comme l’un des «15 joyaux de l’évolution».

Un évolutionniste de haut niveau, Sean Carroll, l’a qualifiée de l’une des études de cas les plus convaincantes de l’évolution12. Même le commutateur génétique muté, responsable de la réduction de l’armure, est déjà présent dans les poissons d’eau salée, bien qu’en faible nombre.

Les épinoches d’eau douce ne sont pas différents de ceux des eaux salées parce qu’ils ont « gagné » en information génétique, mais plutôt parce que la corruption du commutateur génétique existant a entraîné un avantage particulier dans un environnement particulier, alors même que cette corruption entraîne la dégradation qui empêche la formation d’épines et affecte les caractéristiques osseuses.

Rien dans ce cas ne soutient la théorie générale de l’évolution, qui a besoin de la création de nouveaux gènes. Il s’agit encore une fois d’un processus « descendant », la forme d’eau salée de l’épinoche étant plus complexe que la forme d’eau douce (moins bien lotie en terme d’armure). C’est un bel exemple de « dévolution ».

Si vous faites une courte randonnée en montagne, peut-être est-il plus sage de prendre un sac léger. Un sac lourd, même bien équipé et plein de vivre, serait un handicap. Si vous faites une longue randonnée, vous n’avez pas le choix, il vous faut prendre plus de vivre et donc un gros sac. Un petit sac, bien que léger transporterait moins de vivre. Les circonstances font parfois que lorsqu’un est avantageux, l’autre est un inconvénient, et vice-versa.

La drosophile (mouche du vinaigre)

Les généticiens ont commencé à élever la drosophile (mouche du vinaigre), peu après le début du siècle, et depuis 1910, date à laquelle la première mutation a été signalée, quelque 3000 mutations ont été identifiées.

Toutes les mutations sont nocives ou neutres; aucune d’entre elles ne produit une mouche plus efficace – exactement comme prévu par le modèle créationniste13.

Même les mutations neutres, à mesure qu’elles continuent de s’accumuler, finiront par devenir négatives puisque l’on ne fait que dégrader l’information.

Un processus qui dégrade régulièrement un génome ne peut pas produire un meilleur organisme sur le long terme.

Les coléoptères de l’Ile de Madère de Darwin

Par exemple Darwin attira l’attention sur les coléoptères sans ailes de l’île de Madère.

Avoir des ailes sur une île venteuse est un inconvénient certain. Les créatures sont susceptibles d’être emportées en mer puis de se noyer. Ainsi des mutations entraînant la perte des ailes peuvent s’avérer bénéfiques, utiles, bien qu’une perte de fonction soit enregistrée. C’est pourquoi les coléoptères de cette île ont été sélectionné par la nature.

Le poisson des cavernes – Tétra aveugle

Il y a aussi le cas intéressant du poisson aveugle des cavernes.

Les yeux sont assez vulnérables aux blessures et aux infections, une créature qui vit dans un environnement sombre pourrait bénéficier de mutations qui remplaceraient l’œil par un tissu ressemblant à une cicatrice, réduisant ainsi cette vulnérabilité aux blessures et aux maladies.

Dans un monde de lumière, l’absence d’yeux serait un gros handicap, mais ce n’est pas un inconvénient dans une grotte sombre.

Bien que ces mutations produisent un changement radical et bénéfique, il est important de noter que cela implique toujours moins d’informations génétiques et jamais de gain.

Nous n’observons pas l’inverse se produire, à savoir que des ailes ou des yeux apparaissent sur des créatures qui n’ont jamais eu les informations génétiques appropriées en premier lieu.

Plus d’infos sur les poissons tétra dans l’article suivant :

Des taux de mutations trop élevés

Ces dernières années, le taux de mutation a été mesuré et il est au moins 50 fois plus élevé que ce qui avait été supposé sur la base de l’idéologie évolutionniste. Cela implique un problème d’ampleur pour le paradigme.

Le Dr John Sanford, généticien à la retraite de l’Université Cornell (actuellement professeur associé) et inventeur du pistolet à gênes, a montré que ce taux élevé de mutation, combiné avec le fait que la plupart des mutations sont légèrement délétères, signifie que ces mutations légèrement délétères sont invisibles par la sélection naturelle et s’accumulent chez l’homme et d’autres organismes. Elles ne disparaissent pas via la sélection naturelle, mais s’entassent.

Cela signifie que des mutations délétères s’accumulent dans notre espèce, ce qui est l’opposé de ce que requiert l’évolution à long terme. Appliquons cette pensée à notre connaissance moderne de la complexité du génome et nous commençons à voir l’ampleur du problème.

Les génomes eucaryotes (tout sauf les bactéries) sont beaucoup trop compliqués et les mutations des gènes eucaryotes sont beaucoup trop importantes pour que l’évolution fonctionne.

Ce processus implacable nous détruit et est loin de nous créer. Il écarte la possibilité que l’homme existe depuis des millions d’années, le génome ne pouvant se maintenir aussi longtemps.

Nous nous dirigeons inexorablement vers l’extinction, comme tous les autres organismes complexes. La courbe est clairement descendante et non ascendante comme l’évolution le requiert. Le Dr John Sanford dit:

« Les mutations sont des erreurs de traitement de texte (fautes de frappe) dans le manuel d’instructions de la cellule. Les mutations détruisent systématiquement les informations génétiques, tout comme les erreurs de traitement de texte détruisent les informations écrites.

Bien qu’il existe de rares mutations bénéfiques (même s’il existe de rares fautes d’orthographe bénéfiques), les mauvaises mutations sont plus nombreuses, peut-être d’un million pour une.

Ainsi, même en tenant compte des mutations bénéfiques, l’effet net des mutations est extrêmement délétère. Plus il y a de mutations, moins il y a d’informations14

D’un autre côté, presque toutes les « mutations bénéfiques » (dans la mesure où elles se produisent) sont immunisées contre le processus sélectif, car elles ne provoquent invariablement que de minuscules augmentations de la fonctionnalité biologique.

La plupart des avantages ne s’infusent donc pas dans la population et sont perdus, même en présence d’une sélection intense.

La sélection ralentit la dégénérescence mutationnelle, mais est très loin de l’arrêter. Ainsi, même avec une sélection intense, les changements vont dans le mauvais sens – vers l’extinction15 !

Voici un graphique. La ligne rouge montre les mutations délétères qui s’accumulent à travers 250 générations. La ligne verte montre les quelques mutations positives (basées sur un taux de mutation bénéfique très avantageuse d’une sur 100).

Sur la même expérience nous constatons en rouge la dégradation de notre aptitude à vivre. La ligne bleue représente la taille de la population, qui finit par s’éteindre après trop de mutations (après 268 générations).

Tous les systèmes génétiques sont sujet à l’entropie, et donc à l’extinction. Il s’agit là d’un processus de dévolution et non d’évolution.

Un autre article traite également du sujet des mutations génétiques et de la durée de vie du génome humain :

Le test du Darwinisme sur le célèbre virus H1N1 (Grippe espagnole)

Voilà ce que peuvent provoquer des mutations sur un système génétique. Le passage est tiré du livre « Busting Myths ».

«Le Dr Sanford et moi (Robert Carter) avons également exploré un important système génétique avec très peu d’ADN déchet : le virus de la grippe espagnole.

Le document que nous avons publié en 2012 a montré une augmentation linéaire du nombre de mutations portées par la célèbre grippe H1N1 (la souche qui a balayé le monde après la Première Guerre mondiale, tuant entre 50 à 100 millions de personnes dans le monde).

Il s’agit d’un système qui est soumis à une énorme quantité de sélection naturelle (car le virus et le système immunitaire humain sont en guerre).

Pourtant, malgré toute cette «sélection», plus de 15% de son génome a muté au cours des 100 dernières années. En fait, après être devenue de moins en moins une menace réelle pendant plusieurs décennies, le virus semble avoir disparu en 2009, et nous soupçonnons que cela était dû à l’accumulation rapide de mutations.
C’était un test du concept darwinien de sélection naturelle, et il a échoué16

Qu’en est-il du génie génétique?

Le Dr Dudley Eirich est un biologiste moléculaire titulaire d’un doctorat. de l’Université de l’Illinois. Il possède une vaste expérience dans la recherche génétique industrielle et a publié de nombreux articles dans la littérature professionnelle. Il a remporté plusieurs prix de recherche et détient un certain nombre de brevets.

Le génie génétique est l’ensemble des outils permettant de modifier la constitution génétique d’un organisme en supprimant, en introduisant ou en remplaçant de l’ADN. Voici ce qu’en dit le Dr Dudley Eirich:

De nombreux chrétiens se sentent menacés par l’idée du génie génétique, pensant que cela a quelque chose à voir avec l’évolution. Mais lorsque vous transférez un gène d’un autre organisme, l’information est déjà là ; vous ne créez rien de nouveau.

Eirich a été interrogé sur des exemples d’évolution dite «simulée» ou «d’évolution accélérée» dans des travaux comme les siens. Les bactéries sont encouragées à muter (à produire beaucoup d’erreurs de copie génétique) beaucoup plus rapidement que d’habitude, afin de pouvoir choisir un type adapté par rapport à un objectif précis. Le Dr Eirich explique :

« On essaie de trouver, parmi les variantes produites par le taux accéléré de mutation, un organisme capable de décomposer les sucres d’un type qu’il n’était pas en mesure de décomposer auparavant.

Lorsque mes bactéries acquièrent la capacité de faire quelque chose, elles perdent quelque chose d’autre. Et les circonstances doivent être très soigneusement contrôlées par la manipulation humaine17

En bref, il s’agit de provoquer des mutations génétiques pour obtenir un avantage. Comme dans toute mutation : c’est la perte de quelque chose qui permet d’obtenir un avantage particulier dans un but particulier. Il s’agit encore d’un procédé « descendant ». Le Dr Eirich ajoute:

Nous n’avons pas encore la capacité de prédire, à partir de la séquence génétique, quelle sera la fonction exacte d’un gène, il s’agit en grande partie d’essais et d’erreurs.

Vous pouvez mettre le gène « x » dans l’organisme « y » et il ne pourra peut être pas faire ce qu’il faisait dans l’organisme d’origine.
Les scientifiques qui effectuent ce type de travail constatent qu’il faut des années d’efforts pour que les gènes fonctionnent correctement dans un organisme, car les voies de régulation doivent être mises en place pour fonctionner.

Si vous vouliez transformer une mouche en autre chose, elle devrait être repensée à partir de zéro. La sélection naturelle aurait tendance à éliminer tous les ajustements en cours de route.

Le hasard aveugle et les environnements futurs ne savent pas qu’ils doivent conserver des éléments d’équipement inutiles jusqu’à ce qu’une autre enzyme ait évolué; vous avez besoin d’une chaîne d’enzymes et vous avez besoin que les enzymes soient régulées18

Les mutations génétiques sont-elles véritablement aléatoires ?

Depuis près de cent ans, les évolutionnistes opèrent sous le paradigme de la «Synthèse néo-darwinienne», également connu sous le nom de «Synthèse moderne». Cette vision a été résumée à plusieurs reprises comme une sélection naturelle travaillant sur des mutations aléatoires.

Quand on y réfléchit bien ce phénomène supposément « aléatoire » laisse envisager, qu’avec beaucoup de temps « tout est possible ». Nous avons déjà vu plus haut que les mutations ne permettent pas une amélioration sur le long terme et qu’elles ne sont pas un processus ascendant ajoutant de l’information cohérente

Mais en réalité, les mutations ne sont pas aléatoires. Le Dr Stephen Jay Gould l’a reconnu19.

Si les mutations ne sont pas aléatoires, comme un lancer de dé, cela signifie que certains résultats sont plus probables. Et si certains résultats sont plus probables, comment cela pourrait-il ne pas biaiser la direction du changement évolutif à long terme?

L’ADN est composé de 4 nucléotides, ou bases, qui fonctionnent comme les éléments de base du code (comme des lettres). Ils sont représentés par les lettres A, T, C et G. Mais l’ADN est une double hélice, ce qui signifie que chaque base est appariée de l’autre côté de l’hélice avec une base correspondante, et celles-ci correspondent d’une manière définie. G avec C et A avec T.

Ainsi, si vous connaissez la chaîne de bases d’un côté de la double hélice, vous pouvez prédire l’autre côté en échangeant simplement G et C, et A et T. Les scientifiques peuvent observer la totale séquence d’ADN et compiler des statistiques sur ces données. L’une de ces statistiques, le contenu GC, fait référence au pourcentage de G et C par opposition à A et T.

Il existe des preuves substantielles qu’un biais général existe dans toutes les mutations vers l’AT (les nucléotides GC sont plus susceptibles de muter en AT)20.

Mais si ce biais mutationnel contre le contenu GC se poursuit de façon générale et que les mutations sont la «matière première» de l’évolution, pourquoi avons-nous des génomes riches en GC (ou des sections de génomes)?

La question reste sans réponse: pourquoi le contenu en GC de nombreux génomes (et, d’ailleurs, des sections de génomes) est-il beaucoup plus élevé que le biais mutationnel ne le générerait ? Le processus évolutif qui aurait construit la vie – les mutations – est biaisé contre GC et en faveur de AT.

Après des centaines de millions d’années d’accumulation de mutations, et en supposant que les mutations sont la source de nos informations génétiques, on s’attendrait à trouver un niveau de contenu GC conforme au biais mutationnel global. Mais ce n’est pas ce qu’on observe21.

La plupart des gens, y compris ceux formés en sciences biologiques, n’ont absolument aucune idée que ce problème majeur existe.

Le fait que les mutations soient biaisées dans une direction particulière en raison des lois de la chimie signifie que nous avons des preuves solides que les mutations ne sont pas la source d’origine des informations dans l’ADN.

La correcte perspective « descendante » de la Bible

La Bible avait vu juste à ce propos, son message est plus solide que jamais:

Hébreux 1 : 10-12

C’est toi, Seigneur, qui, au commencement, as posé les fondations de la terre. Le ciel est l’œuvre de tes mains.

Ils périront, mais tu subsistes, tous s’useront comme un habit, comme un manteau, tu les enrouleras, comme un vêtement, tu les changeras. Mais toi, tu es toujours le même, tes années ne finiront pas

Les organes vestiges

La plupart des organes étiquetés comme étant des « vestiges » de l’évolution ont révélé, découverte après découverte, avoir une fonction dans le corps humain. L’appendice humain était auparavant considéré comme inutile car il peut être retiré lorsqu’il est enflammé.

Pas plus tard qu’en 1997, l’Encyclopedia Britannica affirmait que :

«L’appendice ne sert aucun but utile en tant qu’organe digestif chez les humains »

Par ailleurs la fonction de l’appendice était déjà connue:

La muqueuse et la sous-muqueuse de l’appendice sont dominées par des nodules lymphoïdes, et sa fonction principale est comme un organe du système lymphatique22.

En d’autres termes, il fait partie de notre système immunitaire. Un appendice malade peut être retiré parce que Dieu a conçu plusieurs autres organes qui remplissent la même fonction. Le fait de pouvoir vivre avec un bras en moins ou un œil en moins ne signifie pas que ces organes sont inutiles. Il en est de même avec l’appendice.

Ensuite, il y a le coccyx. Les évolutionnistes avaient affirmé que le coccyx était le vestige du temps où nous avions une queue. Le coccyx néanmoins n’a rien à voir avec une queue ancestrale. Il sert de point d’ancrage important pour plusieurs muscles, tendons et ligaments qui sont nécessaires par exemple lors de l’accouchement ou pour le contrôle de la vessie.

Il y avait aussi le cas des dents de sagesse. Voici une citation de A. J. MacGregor qui résume bien le sujet à leur propos:

« Les preuves dérivées de la paléontologie, de l’anthropologie et d’expérience indiquent de manière très convaincante que la réduction de la taille de la mâchoire s’est produite en raison de la civilisation.

La taille des mâchoires et l’attrition dentaire sont liées, et elles ont toutes deux diminué avec l’alimentation moderne.

On pensait que la taille de la mâchoire s’était réduite au cours de l’évolution, mais un examen attentif révèle qu’au sein de l’espèce Homo sapiens, cela ne s’est peut-être pas produit.

Ce qui était considéré comme un bon exemple d’évolution en cours, s’est avéré être mieux expliqué autrement23

Il n’est en principe pas possible de prouver qu’un organe est inutile, car il est toujours possible qu’un usage soit découvert à l’avenir. Cela s’est produit avec plus d’une centaine d’organes vestiges inutiles présumés qui sont maintenant reconnus comme essentiels.

Même si le présumé organe résiduel n’était plus nécessaire, cela démontrerait une dévolution et non une évolution. Toujours, au grand dam des évolutionnistes : un processus « descendant ».

Prenons le cas de l’autruche qui a des ailes mais qui ne vole pas. Il existe au moins trois possibilités pour lesquelles les autruches, émeus, etc. ont des ailes:

a) Ils dérivent d’oiseaux plus petits qui pouvaient voler autrefois (comme dans le cas des chiens plus haut avec les poils de différentes longueurs). La perte de caractéristiques est relativement simple via les processus naturels.

b) Les ailes ont une fonction. Certaines fonctions possibles, selon l’espèce d’oiseau incapable de voler, sont : l’équilibre pendant la course, le refroidissement par temps chaud, la chaleur par temps froid, la protection de la cage thoracique en cas de chute, les rituels d’accouplement, l’effarouchement des prédateurs, abriter les poussins, etc.

Ces oiseaux parviennent à bouger leurs ailes, leurs muscles sont bien fonctionnels.

c) C’est le résultat de «l’économie du design» du Créateur. Les humains l’utilisent par exemple avec les automobiles. Tous les modèles peuvent avoir des points de montage pour la climatisation, la direction assistée, etc., mais pas tous les modèles ne disposent de ces équipements.

De même, tous les modèles ont tendance à utiliser le même faisceau de câbles, bien que toutes les fonctionnalités ne soient pas nécessairement implémentées dans chaque modèle. En utilisant le même plan embryologique pour tous les oiseaux, tous les oiseaux ont des ailes.

Le modèle biblique créationniste inclue la détérioration d’un système original parfait et la perte de fonctions. Cependant le modèle évolutif doit présenter des exemples d’organes naissants, c’est-à-dire ceux dont la complexité augmente. Les organes vestiges, pour peu qu’il y en ait réellement, démontrent une fois de plus une « courbe descendante ».

L’homologie : un lien évolutif

Un élément promu par les évolutionnistes est l’homologie. Divers animaux ont des caractéristiques similaires, comme deux yeux, un cœur, quatre pattes, etc … Les évolutionnistes affirment que cela prouve que nous avons un ancêtre commun.

Toutefois l’autre hypothèse de ces similitudes est rarement enseignée. Une conception commune indique t’elle un ancêtre commun ou bien un concepteur en commun ?

Vous avez peut-être vu des diagrammes comme ceux-ci dans un manuel, montrant des similitudes dans les structures du bras humain et celui d’une grenouille ou bien entre l’aile d’un oiseau et la nageoire d’un phoque:

Quelle est la meilleure explication : ancêtre commun ou concepteur commun ?

Les humains et les grenouilles disposent chacun de doigts et d’orteils. Mais ces doigts et orteils se forment différemment. Les humains commencent par une structure en forme de pelle et les doigts se forment lorsque le matériau entre eux se dissout. Le matériau est donc retiré.

Chez les grenouilles, les doigts poussent vers l’extérieur et indépendamment des bourgeons. Du matériel est ajouté. Un mode de formation qui diffère semble ne pas cadrer avec un ancêtre commun. Les évolutionnistes l’admettent. En 1894, l’embryologiste Edmund Wilson écrivait :

«c’est un fait familier que les parties qui … sont, sans aucun doute homologues, diffèrent souvent largement … dans (leur) mode de formation24

Presque cent ans plus tard, le professeur Gunter Wagner écrit ceci:

«Les problèmes troublants et profonds associés à toute tentative d’identifier la base biologique de l’homologie ont été présentés à plusieurs reprises25».

Comment les évolutionnistes expliquent-ils cela ? Ils l’appellent solution convergente, ce qui signifie que des caractéristiques similaires ont évolué indépendamment chez des créatures qui ne sont pas étroitement liées sur l’arbre évolutif. En d’autres termes, les mêmes processus aléatoires se sont produits à différents moments dans différentes espèces pour différentes raisons.

N’est-il pas plus logique d’imaginer qu’un Concepteur commun ait utilisé des fonctionnalités similaires dans différentes créatures ?

Pourquoi Dieu n’utiliserait-il pas des organes comme les bras, les deux yeux plus d’une fois ? Si ces organes sont efficaces et prouvent leur efficacité. Si les êtres vivants étaient complètement différents les uns des autres, nous pourrions supposer l’existence de plusieurs créateurs. La similitude tend à prouver que les êtres vivants proviennent d’un seul Créateur.

Les embryons de différentes espèces sont-ils similaires 

Et les embryons ? Ne passent-ils pas par des étapes évolutives ? L’idée a été popularisée par Ernst Haeckel en 1868. On l’appelle la loi biogénétique ou la récapitulation embryonnaire. Un embryon humain retracerait son histoire évolutive en passant par le stade poisson, le stade amphibien etc … jusqu’à ce qu’il devienne finalement humain. Haeckel a produit des dessins d’embryons variés. Voyez à quoi ressemblent ces dessins.

L’idée est qu’ils commencent tous de la même façon et divergent progressivement à mesure qu’ils se développent. Il y a cependant un problème épineux : ces dessins sont des fraudes. Peu de temps après leur publication, d’autres embryologistes ont réalisé que Haeckel avait délibérément modifié les dessins pour les rendre similaires. Cela a été confirmé à plusieurs reprises depuis lors. Le professeur Keith Thompson a écrit:

«Sûrement que la loi biogénétique est aussi morte qu’une queue de mort. Elle a finalement été exorcisé des manuels de biologie dans les années 50. En tant que sujet de recherche théorique sérieuse, elle a disparu dans les années 20.»

Il dit que cela ne faisait plus partie des manuels dans les années 50, mais aussi tard que dans les années 90, certains manuels utilisaient encore ces dessins comme preuves de l’évolution. Vous pourriez encore voir cette idée circuler en ligne. En 1997, l’embryologiste Michael Richardson a publié ces photos des embryons réels.

Comme vous pouvez le voir, le dessin d’Haeckel ne ressemble en rien à la vérité. Chaque embryon possède un ADN unique dès la toute première cellule. Chacun a un ADN pour coder ce qu’il est censé être.

Y a-t-il finalement des preuves de l’évolution?

Il n’y a en fait aucun mécanisme par lequel de l’information génétique peut apparaître à travers des processus naturels, ni par la sélection naturelle, ni par les mutations génétiques. Cette question épineuse a été posée au fameux professeur Richard Dawkins:

Professeur Dawkins, pouvez-vous nous donner un exemple de mutation génétique ou un procédé « évolutif », qui pourrait être vu comme augmentant l’information dans le génome ?

Délectez-vous de sa réponse dans la vidéo ci-dessous:

La réponse de Dawkins

La réponse de Dawkins est éloquente! Comme vous l’avez vu, il n’y a pas d’exemple à présenter. Dawkins s’est par ailleurs fait aussi remarquer pour cette citation:

« L’évolution a été observée. C’est juste qu’elle n’a pas été observée quand elle se produit26

Pour être honnête avec Richard Dawkins, il a voulu indiquer que le processus évolutif est trop lent pour que l’on puisse l’observer au cours d’une existence. Toutefois cela révèle l’inconfort quant à la manière qu’utilise le processus évolutif pour opérer des changements complexes.

Cette faiblesse de l’évolution se retrouve dans bien des citations des évolutionnistes. Admirez celle-ci de l’Académie Nationale des Sciences aux Etats-Unis :

« Alors que les mécanismes de l’évolution sont toujours en cours d’investigation, les scientifiques acceptent universellement que le cosmos, notre planète et la vie ont évolué et continuent d’évoluer27»

Les scientifiques, dans leur majorité, acceptent l’évolution, toutefois les mécanismes pour la produire ne sont pas concluant, d’où le fait qu’après 150 ans de Darwinisme et d’ardentes recherches, nous en sommes toujours au stade de l’idéologie.

L’évolution est acceptée sans preuve !

La citation de Michael Crichton s’impose quant à la notion de consensus scientifique. En effet que les croyants ne soient pas ébranlés par la tyrannie de la majorité :

Soyons clairs : le travail de la science n’a rien à voir avec le consensus. Le consensus est une affaire de politique. La science, au contraire, ne nécessite qu’un seul enquêteur qui se trouve avoir raison, ce qui signifie qu’il ou elle a des résultats qui sont vérifiables par référence au monde réel.

En science, le consensus n’est pas pertinent. Ce qui est pertinent, ce sont des résultats reproductibles.

Les plus grands scientifiques de l’histoire ont précisément été “grands” parce qu’ils ont rompu avec le consensus. La science du consensus n’existe pas28.

Et qu’on se le tienne pour dit! La théorie générale de l’évolution est en difficulté face aux observations scientifiques. Elle doit reposer sur une majorité pour tenter de sauver la mise.

«Quelque chose d’assez bizarre s’est produit à la fin de l’ère précambrienne. Les roches de cette époque montrent des preuves d’une variété étonnante de formes de vie multicellulaires et à coque dure qui sont apparues en même temps.

Les scientifiques ont longtemps réfléchi aux causes de cette apparition soudaine de nouvelles formes de vie, connue sous le nom d’explosion cambrienne29

L’explosion cambrienne est l’un des principaux mystères des archives fossiles. Tous les embranchements et de nombreux rangs taxonomiques inférieurs apparaissent soudainement au Cambrien. C’est le nom de la «période géologique» au bas de l’époque paléozoïque. Les uniformitariens datent le Cambrien a environ 541 à 485 millions d’années avant nous.

Les évolutionnistes ont du mal à l’expliquer, tandis que les créationnistes le comprennent comme la conséquence naturelle de toutes les formes de vie spécialement créées et non liées par une ascendance « évolutive ». La citation ci-dessus montre que des espèces complexes ont surgi sans même qu’ils n’aient d’ancêtres primitifs ou de formes transitionnelles pour expliquer leur évolution progressive.

En effet si le processus lent et graduel apparaît impossible en biologie, il n’y a pas non plus de preuves dans le registre fossile pour soutenir ce procédé graduel. Aucune discipline ne permet de le démontrer.

Stephen J Gould, évolutionniste, a reconnu ce problème lorsqu’il a écrit:

« L’absence de preuves (fossiles) pour les étapes intermédiaires entre les transitions majeures dans la conception organique, et en fait notre incapacité, même dans notre imagination, à construire des intermédiaires fonctionnels dans de nombreux cas, a été un problème tenace et persistant pour les récits graduels de l’évolution30 »

Les évolutionnistes proposent donc des hypothèses « ad hoc » pour expliquer le manque de preuves. Une théorie populaire est «l’équilibre ponctué», qui dit que parfois l’évolution se produit si vite qu’il y a trop peu de générations intermédiaires pour que quelconque de ces organismes intermédiaires ne puissent se fossiliser.

Ceci semble être en contradiction avec la première citation de Richard Dawkins, sur le fait que l’évolution n’a pas pu être observé parce qu’elle est très lente.

Difficile à comprendre pourquoi nous trouverions des fossiles d’espèces complexes et optimisées et aucun fossiles intermédiaires d’espèces transitoires. Encore là la Bible semble être la grande gagnante du débat.

Les évolutionnistes se contredisent eux même. Souvenons nous de l’excuse de Dawkins au sujet de l’impossibilité d’observer l’évolution parce qu’elle est trop lente. Voici une citation qui va dans le même sens:

Le site Web du département américain de l’Énergie admet, tout comme Dawkins et tant d’autres, que personne n’a observé l’évolution se produire dans la nature ou en laboratoire, car elle est très lente :

Quant au fait que nous n’avons pas encore fait évoluer la vie en laboratoire, je pense que vous en attendez trop de votre espèce. Disons, à première vue, qu’il a fallu à la nature aveugle un milliard d’années pour faire évoluer la vie sur terre. …

À quelle vitesse voulez-vous que nous allions? Même si vous nous donnez l’avantage d’un facteur d’un MILLION en vitesse, il nous faudrait encore mille ans pour rattraper (la nature)…

Outre le fait que tous ces gens croient en l’évolution sans l’observer ou le prouver scientifiquement, une contradiction glaçante en ressort:

On ne peut pas voir l’évolution aujourd’hui car elle se produit trop lentement et on ne peut trouver des preuves (fossiles intermédiaires) dans le passé parce que l’évolution s’y est produite trop rapidement (explosion cambrienne).

Aussi bien sur le terrain de la « biologie » que sur celui du « registre fossile » l’évolution est sérieusement malmenée. Il n’y a aucun élément factuel, aucune science expérimentale, opérationnelle, qui la soutienne.

Conclusion

A mesure que les populations rencontrent des changements dans l’environnement tels que les exemples qui sont décrits dans l’article ou à la suite d’une migration dans une nouvelle zone, la sélection naturelle favorise la combinaison de traits qui rendra les créatures plus performantes dans ce nouvel environnement. Cela peut être considéré comme le rôle positif de la sélection naturelle.

Dieu a placé une variété génétique considérable dans chaque espèce créée au début. Ce n’est qu’ainsi que nous pouvons expliquer l’origine possible des chevaux, des ânes et des zèbres qui sont du même genre. Tout comme les lions, des tigres, les léopards etc qui sont du même genre.

Idem pour les quelques 118 variétés ou plus de chiens domestiques, ainsi que des chiens sauvages, des chacals, des renards, des loups, des coyotes etc…

La manière de comprendre la variation et la spéciation passe par la suppression et le réarrangement de l’information génétique au sein des génomes originaux créés avec un excès d’éléments génétiques. Il y avait beaucoup de traits à l’origine.

Ces génomes contenaient initialement tous les mécanismes nécessaires pour répondre rapidement et s’adapter aux environnements changeants.

Ils ont fourni aux organismes les outils nécessaires pour investir différentes niches de l’environnement et étaient parfaits pour permettre la colonisation rapide de tous les endroits du monde, ce qui était l’objectif initial du Créateur.

Genèse 1 : 29

Dieu les bénit, et Dieu leur dit: Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l’assujettissez; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre.

Ces génomes multifonctionnels peuvent être comparés à un couteau suisse.

Par ailleurs nous accumulons sans relâche des mutations recopiant des erreurs, génération après génération. Cela s’appelle l’entropie génétique. En fait, le vieillissement est en grande partie dû à un processus génétique, si nous remontons à une génération précédente, il y avait moins d’erreurs.

Si nous continuons à revenir plusieurs générations en arrière il y avait de moins en moins d’erreurs. Si nous remontons toute la chaîne, nous retombons sur un code génétique parfait. Qui étaient les possesseurs de ces gènes ? Adam et Eve !

Le professeur John Sanford, l’un des généticiens les plus réputés au monde, le co-découvreur du pistolet à gênes largement utilisé en agriculture, a fait un discours en janvier 2009. Et il a dit ceci:

Il y a au moins 100 nouvelles mutations par personne et par génération. Nous avons tous des dizaines de milliers de mauvaises mutations.

2-3% des bébés ont des malformations congénitales visibles.

5% des bébés naissent avec une maladie génétique.

Il existe 6000 autres maladies mendéliennes humaines, c’est-à-dire des maladies génétiquement héritées. Et les généticiens conviennent tous que nous dégénérons.

«Horace D. Skipper est professeur émérite de microbiologie des sols. Voici ce qu’il dit :

«Aucun scientifique n’a jamais créé un modèle qui puisse expliquer la génération des quantités stupéfiantes d’informations génétiques nécessaires pour qu’un microbe se transforme en toutes les autres formes de vie sur terre.

Alors même que les laboratoires ont cultivé certaines bactéries à travers des milliers de générations, personne n’a signalé avoir vu, ne serait-ce que le début rudimentaire de quelque chose de plus complexe, sortir des incubateurs31. »

«Les observations sont cohérentes avec l’histoire biblique. La Bible enseigne que Dieu a créé les animaux et les plantes pour se reproduire selon leur espèce. Après que la mort et les mutations soient entrées dans le monde, après qu’Adam ait péché contre Dieu, la sélection naturelle a aidé à prévenir la détérioration en éliminant les mutants nuisibles.

Autrement dit, certains organismes survivent et se reproduisent, tandis que d’autres meurent et ne se reproduisent pas. C’est la sélection naturelle, mais cela ne crée rien. Les mutations sont les seules candidates pour cela mais elles ne sont pas à la hauteur de la tâche32

Comment les scientifiques naturalistes pourraient-ils avouer : nous n’évoluons pas, au contraire nous dévoluons, nous nous sommes trompés. Quelle perte de crédibilité cela impliquerait-il ?

Difficile d’aller à contre-courant du système de croyance qui étreint notre société aujourd’hui. Cela est pourtant nécessaire.

Quelle est la conclusion de l’entropie génétique ? L’évolution de Darwin est erronée.

La sélection naturelle ne peut même pas préserver le génome ou l’ADN et encore moins l’améliorer.

Le train de l’évolution va résolument dans la mauvaise direction. La bonne nouvelle : le timing biblique est confirmé. L’humanité ne peut pas exister depuis des millions d’années parce que l’humanité serait « éteinte » autrement.

Sanford et son équipe ont réalisé une excellente modélisation génétique qui montre la décroissance exponentielle de notre aptitude à vivre et à quel point cela correspond à l’âge des patriarches après le déluge (ceux-ci vivaient plus longtemps).

C’est une décroissance exponentielle qui explique nos maigres 70 ans ou plus d’espérance de vie d’aujourd’hui.

La science opérationnelle (ou expérimentale) confirme le récit historique biblique, nous devons autant que possible le partager pour révéler la vérité à tous ceux qui en ont besoin.

1 Pierre 3 : 15

Mais sanctifiez dans vos coeurs Christ le Seigneur, étant toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect, devant quiconque vous demande raison de l’espérance qui est en vous,

Je vous invite également à lire l’article suivant qui traite du sujet de la souffrance et de l’injustice. En effet outre le débat scientifique, c’est surtout ce thème de la souffrance qui empêche beaucoup de personnes d’atteindre le Christ.

En effet comment expliquer tant de désordre dans la société si le Dieu de la Bible est un Dieu d’Amour et d’Ordre ? Réponse dans l’article ci-dessous :


Références :

  1. Hugo de Vries, Species and Varieties : Their Origin by Mutation, ed. Daniel Trembly Mac Dougal (Chicago, IL:Open Court), 1905.
  2. James A. Shapiro (Professeur de Microbiologie, Université de Chicago), Evolution : A view from the 21st Century, FT Press Science, 2011, p.144..
  3. Extrait de: 482 Jonathan Sarfati et Gary Bates. “Busting Myths.
  4. https://www.wsj.com/articles/scientists-observe-wasps-evolving-into-new-species-1446229404.
  5. Jonathan Weiner. Alfred Knopf, The Beak of the Finch, New York, 1994.
  6. Carlin, J.L. Mutations Are the Raw Materials of Evolution. Nature Education Knowledge 3 (10) : 10, 2011.
  7. Carl Sagan, 1977, The Dragons of Eden. Hodder and Stoughton, London. p.28.
  8. Evolution Achilles Heels »  page 61.
  9. Evolution Achilles Heels »  page 63.
  10. https://creation.com/antibiotic-resistance-not-evolution-in-action.
  11. “Coyne, J.A., Switching on evolution—how does evo-devo explain the huge diversity of life on Earth?Nature 435(7046):1029–1030, 2005.”.
  12. Catchpoole, D., The Stickleback: Evidence of evolution? September 2009; creation.com/stickleback.
  13. https://creation.com/mutations-are-evolutions-end.
  14. Extrait de: 369 Jonathan Sarfati et Gary Bates. “Busting Myths.”.
  15. Extrait de : 371 – 372 Jonathan Sarfati and Gary Bates. “Busting Myths.”.
  16. Extrait de: 332 Jonathan Sarfati et Gary Bates. “Busting Myths.”.
  17. Extrait de : 347 Jonathan Sarfati and Gary Bates. “Busting Myths.”
  18. Extrait de : 349 Jonathan Sarfati and Gary Bates. “Busting Myths.”
  19. Gould, S., The Structure of Evolutionary Theory, The Belknap Press of Harvard University Press, Cambridge, 2002, p. 144.
  20. Couce, A. et al., Mutator genomes decay, despite sustained fitness gains, in a long-term experiment with bacteria, PNAS 114 (43) E9026–E9035, 24 October 2017. doi.org/10.1073/pnas.1705887114 ; Hildebrand, F., Meyer, A., and Eyre-Walker, A., Evidence of Selection upon Genomic GC-Content in Bacteria, PLoS Genet 6(9): e1001107, 2010. doi: 10.1371/journal.pgen.1001107.
  21. https://creation.com/mutations-not-random.
  22. Frederic H. Martini, Ph.D, Fundamentals of Anatomy and Physiology, p.916, Prentice Hall, Englewood Cliffs, New Jersey, 1995.
  23. MacGregor, A. J., 1985. The Impacted Lower Wisdom Tooth, Oxford University Press, New York, Ref 1 page 16.
  24. Wilson, E.B., The Embryological Criterion of Homology, in Biological Lectures Delivered at the Marine Biological Laboratory of Wood’s Hole in the Summer Session of 1894, Ginn & Co., Boston, USA, pp. 101-124, 1895. ia600402.us.archive.org/25/items/biologicallectur1894mari/biologicallectur1894mari.pdf..
  25. Wagner, G., The origin of morphological characters and the biological basis of homology, Evolution 43(6):1163, 1989..
  26. Battle over evolution, Bill Moyers interviews Richard Dawkins, Now, 3 December 2004, PBS network. www.pbs.org/now/printable/transcript349_full_print.html.
  27. National Academy of Sciences, Evolution resources from the National Academies, <nationalacademies.org/evolution>, 19 June 2006.
  28. Source: Crichton, Michael, Aliens cause Global Warming, 17 January 2003 speech at the California Institute of Technology (http://s8int.com/crichton.html or http://online.wsj.com/news/articles/SB122603134258207975 or http://stephenschneider.stanford.edu/Publications/PDF_Papers/Crichton2003.pdf).
  29. Friedman, R., The Cambrian explosion: tooth and claw, Astrobiology Magazine, April 2002, <www.astrobio.net/news/print.php?sid=134>.
  30. Gould, S.J., Is a new and general theory of evolution emerging? Paleobiology 6:119–130 (p.127), 1980..
  31. Extrait de: 262 Jonathan Sarfati et Gary Bates. “Busting Myths.”.
  32. Extrait de: 264-265 Jonathan Sarfati et Gary Bates. “Busting Myths.”.

Inscrivez-vous pour accéder à la bibliothèque en ligne de QQLV!

Si vous souhaitez soutenir l’effort du ministère et la création de contenus (articles, vidéos, site e-learning…) vous pouvez faire un don libre: