QUESTIONS SUR DIEU

L’Argument de la souffrance – Le point fort de l’évolution

Il faut aborder un point mes amis, et non le moindre. Le rejet de Dieu dans la société n’est pas tant le fait que la science réfute l’existence de Dieu, comme nous l’avons vu dans bien des articles précédents, la science a plutôt une grande tendance à valider l’intelligent design.

Le plus grand ennemi à la croyance en Dieu n’est pas la science, mais la souffrance. C’est la souffrance et l’injustice qui bien souvent poussent les gens à ne pas croire en Dieu.

Bien après que je me sois moi-même converti au Christ, je me suis posé un jour une question concernant David Attenborough.

Nous avons tous vu des documentaires de cette homme. Ces documentaires sur la nature sont magnifiques.

Croyant en Jésus-Christ et percevant les beautés de la nature, je me suis demandé pourquoi cet homme, David Attenborough, après avoir réalisé tant de documentaires et avoir apprécié la beauté de la nature sous tous ces angles, ne mentionne jamais Dieu dans ces documentaires.

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Il y en effet dans ces documentaires, comme dans la plupart des documentaires, une volonté farouche à écarter le Créateur, pourtant auteur de la création et des créatures que nous admirons.

Il en est de même chez bien des écologistes et admirateurs de la nature. Jamais le mot Dieu n’est prononcé. Ce qui est à César n’est pas rendu à César.

La raison pour laquelle Dieu n’est jamais cité

Après avoir effectué quelques recherches j’ai fini par trouver une interview de David Attenborough.

Quelqu’un d’autre, bien avant moi, lui avait déjà posé la question :

Pourquoi ne donnez-vous pas crédit à Dieu ?

David Attenborough répondit ceci :

Quand les créationnistes parlent de Dieu qui créé…ils donnent toujours des exemples des colibris, des orchidées, des tournesols et de belles choses.

Mais j’ai plutôt tendance à penser à un ver parasite qui se terre dans l’œil d’un garçon assis sur la rive d’un fleuve en Afrique de l’Ouest et qui va le rendre aveugle.

Je leur demande alors (aux créationnistes) :

Vous me dites que le Dieu en lequel vous croyez, qui est miséricordieux, qui se soucie de chacun d’entre nous, individuellement, dites-vous que ce Dieu a créé ce ver qui ne peut vivre que de cette manière, dans le globe oculaire d’un enfant innocent ? Parce que cela ne me semble pas coïncider avec un Dieu plein de miséricorde1.

La plupart d’entre nous serait prêt à croire que le monde dans lequel nous vivons n’a pu survenir par le hasard, car les choses sont trop bien organisées.

Lire l’article : La Complexité et la Finesse du Réglage de l’Univers

Et l’article : La Complexe Evolution des Espèces

Nous tous serions prêt à accepter qu’il y a des réalités qui nous échappent. Mais la souffrance n’est pas un mince sujet.

En ce sens, la théorie de l’évolution, à première vue, permet d’expliquer de manière satisfaisante le sujet de la souffrance.

S’il n’y a pas de Dieu, s’il n’y a pas de morale divine, pas de projet précis dans l’univers, alors le désordre provoque naturellement la souffrance et la justice.

La théorie de l’évolution est donc cohérente avec la souffrance et le désordre que nous constatons.

Toutefois la théorie générale de l’évolution, comme nous l’avons vu n’explique rien sur le terrain scientifique, et elle ignore l’histoire de la terre rapportée dans la genèse et dans le reste de la Bible.

La raison pour laquelle la souffrance et l’injustice existe

Se pourrait-il qu’il y ait une explication au problème de la souffrance et de l’injustice ?

Comment réconcilier l’ordre qui apparaît dans l’univers et au sein de chaque organisme vivant avec le désordre dans la société et dans la nature, où les animaux qui sont forts, mangent les animaux qui sont plus faibles par exemple.

Pour le savoir, il faut lire la Bible. Sans elle, nous ne pourrions, avec la science, seule, comprendre l’histoire de l’humanité, l’origine du problème, et surtout la solution au problème.

J’ai toujours remarqué que même chez les athées les plus vigoureux, il y a toujours cette considération innée, que si Dieu existe, il serait parfait, juste et miséricordieux.

C’est d’ailleurs l’argument principe des athées : c’est justement parce que Dieu n’existe pas qu’il y a de la souffrance !

Personne ne s’imagine que si Dieu existait, il serait méchant et injuste. Tout le monde semble penser que Dieu rime avec justice, qu’il serait aux côtés des opprimés et des pauvres.

Et en ce sens, nous avons raison de penser cela, et la Bible confirme cette conscience innée.

Les premiers chapitres de la Bible nous expliquent que le monde était parfait à l’origine, sans souffrance, et sans mort. Et cela cadre avec l’idée que l’on se fait de Dieu.

Elle nous indique également que la chute de l’homme a provoqué toutes les souffrances et a permis à la mort d’infiltrer le monde. Ainsi c’est l’action de l’homme qui a provoqué le désordre.

C’est pourquoi, au passage, toutes les tentatives, d’associer « l’évolution » à la Bible, sont vaines. Car l’histoire évolutive suppose que la souffrance et la mort font partie du projet divin, et qu’ils ont précédé Adam et Eve, alors que ce n’est pas le cas et que ça ne cadre pas les caractéristiques de Dieu.

La Bible nous dit que Dieu, a d’entrée de jeu, créé avec perfection toutes les espèces, et que le monde, à sa création était un véritable paradis, sans souffrance, et sans mort.

C’est le fait de s’être séparé, volontairement, de Dieu qui a entrainé cette malheureuse situation que nous constatons aujourd’hui, avec par exemple, ce jeune garçon, dont parlait David Attenborough, avec le ver dans l’oeil. C’est l’action de l’homme qui a entrainé cela.

Le péché d’Adam et Eve a eu une conséquence « nucléaire » sur leurs descendants. Depuis nous souffrons des radiations de ce péché.

Certes, il demeure encore une question, pourquoi Dieu n’a t’il pas empêcher l’homme de commettre le premier péché aux conséquences dévastatrices ?

Car en effet le monde fut projeté dans la douleur après le péché d’Adam et Eve. Lorsque ces derniers eurent des enfants, ils vinrent à l’existence dans ce monde irradié par le péché et la séparation d’avec Dieu.

L’horreur du péché, c’est qu’il se répercutent sur les innocents.

De la même manière qu’une mauvaise gestion parentale peut entraîner le calvaire des enfants, il en est ainsi avec la chute d’Adam et Eve. Ils ont entraîné la déchéance du monde dans lequel leurs enfants devaient vivre.

Pourquoi donc Dieu a t’il permis qu’Adam et Eve commettent ce péché aux conséquences gravissimes ?

La réponse réside dans la nature de l’homme (à l’image de Dieu) et le libre-arbitre.

Sans libre-arbitre, il n’y a pas d’amour. L’amour suppose un choix, elle nécessite un choix. Si l’on est obligé d’aimer ? Peut-on considérer cela comme de l’amour ?

A partir du moment où Dieu donne le libre-arbitre à l’homme ? Est-il pertinent qu’il le retire au moindre mauvais choix ? N’y aurait-il pas là une contradiction et une inconsistance.

Si Dieu devait agir ainsi, en empêchant l’homme d’agir, n’aurait-il pas été plus simple de priver l’homme d’entrée de jeu de sa liberté ?

Et si l’homme était obligé par Dieu de fonctionner dans un sens, comme un robot, cela témoignerait-il d’un plan parfait ? Cela permettrait il à tous les bons sentiments d’exister ?

Le pire c’est qu’en rejetant Dieu, ou plutôt en continuant de le rejeter, comme David Attenborough, sous prétexte du constat de la souffrance et de l’injustice, c’est que, se faisant, nous n’apportons aucune solution aux souffrances du monde.

Au contraire, nous refusons d’appliquer la solution pour mettre fin aux souffrances du monde. Car pourquoi avons-nous été créés ?

Ephésiens 2 : 10

Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus Christ pour de bonnes oeuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions.

Jean 6 : 28-29

Ils lui dirent: Que devons-nous faire, pour faire les oeuvres de Dieu? Jésus leur répondit: L’oeuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé.

Celui que Dieu a envoyé est la solution au problème ultime de notre monde. Rejeter celui qui a été envoyé ne permettra pas de guérir le monde.

Il y a un temps marqué pour la fin de notre âge. Le monde ne continuera pas ainsi, dans cet état de dégradation et de souffrance, encore bien longtemps.

Dans le chapitre 24 de l’évangile selon Matthieu, Jésus parle des évènements qui rythmeront la fin du monde.

Matthieu 24 : 21-22

Car alors, la détresse sera si grande qu’il n’y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et qu’il n’y en aura jamais.

Et, si ces jours n’étaient abrégés, personne ne serait sauvé; mais, à cause des élus, ces jours seront abrégés.

Cet âge sera un jour abrégé, et sera réalisé le concept d’un monde sans souffrance et sans mort que prône tous ceux qui pensent que Dieu ne créerait pas un monde de souffrance où le mal existe.

C’est une question de timing. Ce qui fut n’est pas ce qui est, et ce qui est ne sera pas pour toujours.

Nous comprenons également dans le passage suivant, pourquoi, Dieu, n’est pas encore intervenu pour résoudre le problème de la souffrance :

2 Pierre 3 : 9

Le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient; mais il use de patience envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance.

Si Dieu devait intervenir plutôt que prévu pour éliminer le mal et le péché, combien de nous survivrait au jugement ?

Nous avons un exemple dans l’évangile ou les pharisiens portent leur attention sur le péché d’une femme et désirent une sanction divine.

Jean 8 : 3-9

Alors les scribes et les pharisiens amenèrent une femme surprise en adultère; et, la plaçant au milieu du peuple, ils dirent à Jésus: Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère. Moïse, dans la loi, nous a ordonné de lapider de telles femmes: toi donc, que dis-tu? Ils disaient cela pour l’éprouver, afin de pouvoir l’accuser.

Mais Jésus, s’étant baissé, écrivait avec le doigt sur la terre. Comme ils continuaient à l’interroger, il se releva et leur dit:

Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle. Et s’étant de nouveau baissé, il écrivait sur la terre.

Quand ils entendirent cela, accusés par leur conscience, ils se retirèrent un à un, depuis les plus âgés jusqu’aux derniers; et Jésus resta seul avec la femme qui était là au milieu.

Il en est ainsi encore aujourd’hui mes amis. Le péché gangrène la société.

En réalité, en refusant de se convertir au Seigneur, nous ne contribuons pas à un retour rapide de Jésus, et par extension, la souffrance continue de faire son bonhomme de chemin. Néanmoins la Bible nous dit que le Créateur ne sera pas éternellement patient.

La vérité dépend elle de notre acceptabilité ?

Pour beaucoup la souffrance dans le monde n’est pas acceptable et justifiable. Comme ils rejettent ou ignorent l’idée de la chute de l’homme et ses conséquences, ils en concluent rapidement qu’il n’y a pas de Dieu, mais est-ce bien là un raisonnement ordonné et logique ?

Certes la souffrance n’est pas acceptable, ce n’est pas pour rien si le Dieu de la Bible nous exhorte à respecter la morale divine.

Toutefois sont-ce nos opinions personnelles et philosophiques qui décident ou déterminent la vérité ?

Il n’est pas bon d’imposer sa philosophie ou son acceptabilité aux faits. Ce n’est pas parce qu’une chose est inacceptable qu’elle n’existe pas.

Plutôt que de faire la leçon de ce que Dieu aurait dû ou pu faire, il est bien plus sage de se contenter d’étudier ce qu’il nous a dit à travers la Bible, autrement c’est la porte ouverte à toutes les suppositions.

Ce n’est pas parce que l’incident nucléaire de Tchernobyl est inacceptable qu’il ne s’est pas produit. Toutes les personnes qui ont souffert de cet incident n’en sont pas responsables mais ils en ont subi les conséquences.

Notre monde est rempli de péché analogue à celui d’Adam et Eve dont les conséquences se répercutent sur des innocents.

Le rejet de l’historicité d’Adam et Eve est clairement préjudiciable pour comprendre l’histoire du monde. Il faut commencer par comprendre le problème du monde à l’origine pour trouver la bonne solution au problème.

Il a fallu déverser des milliers de tonnes de gravats pour maîtriser les radiations nucléaires de Tchernobyl. Beaucoup de gens aujourd’hui agissent de la même manière avec leur problème, ils les enfouissent sous des monceaux de gravas plutôt que de chercher la véritable solution.

Pourquoi avons-nous besoin de Jésus ?

J’ai toujours apprécié la trilogie du Seigneur des Anneaux, pour l’analogie qu’elle offre sur le péché.

Le péché, tout comme l’anneau de Sauron sur la terre du milieu, ne peut perdurer dans notre monde. Il doit être détruit.

De la même manière que le marteau de Gimli ne peut détruire l’anneau, notre volonté ne peut venir à bout du péché.

De la même manière que l’anneau ne peut être jeté au fond de la mer, le péché ne peut être enfoui ou ignoré par quelconque philosophie de vie.

Aussi, alors que l’anneau ne peut être utilisé pour vaincre l’ennemi, nous ne pouvons vivre et tolérer le péché. Celui-ci finit toujours par nous corrompre.

L’anneau de Sauron doit être amené à la Montagne du Destin pour être détruit. C’est là le seul endroit où il peut être détruit.

Le péché, quant à lui, ne peut être détruit qu’à un seul endroit : la croix. C’est là le seul endroit où il peut être détruit. Il n’y en pas d’autres.

Et c’est pourquoi Jésus dit dans l’évangile selon Matthieu au chapitre 12 et au verset 30 :

Matthieu 12 : 30

Celui qui n’est pas avec moi est contre moi, et celui qui n’assemble pas avec moi disperse.

Jésus est la solution pour mettre fin à la souffrance, à l’injustice et à la mort. Certes ce message semble intolérant dans notre monde relativiste où toutes les religions et systèmes de croyances sont mis sur le même pied d’égalité.

Toutefois la vérité est par nature exclusive et intolérante. Toutes les doctrines ne peuvent pas être vraies en même temps alors qu’elles enseignent des choses diamétralement opposées.

En effet si je vous dis que j’ai un enfant et que des millions de personnes pensent et indiquent que j’en ai 2 ou 3 ou 4, toutes ces personnes ont tort. La vérité est exclusive et intolérante par nature.

Le message biblique semble à première vue, représenter un enseignement peu intuitif, pour la pensée « grecque » qui caractérise le monde occidental d’aujourd’hui, c’est toutefois la façon qu’a choisi le Seigneur pour nous sauver, comme nous l’indique le passage suivant :


1 Corinthiens 1 : 21-24

Car puisque le monde, avec sa sagesse, n’a point connu Dieu dans la sagesse de Dieu, il a plu à Dieu de sauver les croyants par la folie de la prédication.


Les Juifs demandent des miracles et les Grecs cherchent la sagesse: nous, nous prêchons Christ crucifié; scandale pour les Juifs et folie pour les païens, mais puissance de Dieu et sagesse de Dieu pour ceux qui sont appelés, tant Juifs que Grecs.

Voilà la promesse de la restauration de toute chose :

Apocalypse 21 : 4

Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu.

Esaïe 11 : 7

La vache et l’ourse auront un même pâturage, Leurs petits un même gîte; Et le lion, comme le boeuf, mangera de la paille.

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Références :

  1. Buchanan, M, Wild, Wild Life, Sydney Morning Herald, The Guide, p.6, 24 Mars, 2003.

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