ADAM ET EVE

Les implications génétiques du couple originel, du déluge et l’entropie génétique

Pour commencer cette partie j’aimerais citer le biologiste généticien créationniste Robert Carter :

« Il y a bien des éléments en génétique qui soutiennent le récit biblique. Si je devais inventer une méthodologie aléatoire pour expliquer comment les gens sont arrivés sur la terre, je pense que la probabilité de se rapprocher des données du monde réel serait environ 0.

Et pourtant nous tous, provenons d’un seul homme et d’une seule femme ayant vécu dans un récent passé. Il y a peu de diversité entre les gens à travers le monde.

Un bébé naît avec les chromosomes mélangés de ces grand-parents. Il y a des parties du génome humain qui n’ont jamais été mélangées. Il y a une abondance de preuves que le genre humain est jeune et que le génome est jeune. Sur la base du taux de mutation, si (l’humanité) était vieille de millions d’années, nous devrions déjà être éteint.

La Bible n’a pas été réfutée par la génétique, elle est soutenue par la génétique. Bien qu’il demeure beaucoup de questions sans réponses, je suis vraiment content des réponses que nous avons parce que nombre d’entre elles s’accordent directement avec le modèle biblique. »

La plupart des informations de cet article proviennent des articles référencés en bas de le page123 :

La surprenante corrélation entre la génétique et la genèse

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C’est une surprise pour la plupart des gens d’entendre qu’il y a des preuves abondantes que toute la race humaine provient de deux personnes il y a de cela quelques milliers d’années.

Idem avec le goulet d’étranglement (déluge) qui a réduit la population humaine à quelques individus.

Et encore idem au sujet de l’unique dispersion de la population mondiale originelle, qui était alors regroupé en un seul lieu au moment de l’épisode de Babel.

La plupart de ces éléments proviennent de scientifiques « évolutionnistes ». En fait le témoignage abondant en faveur du modèle biblique provient des généticiens modernes. Ces éléments sont à la disposition de chacun.

Pour notre sujet, les endroits les plus importants qu’il faut observer sont le chromosome Y (qui n’est trouvé que chez les mâles et qui est retransmis de père en fils) et dans l’ADN mitochondrial (une petite boucle d’ADN que nous héritons presque toujours de nos mères seulement; les hommes ne le transmettent pas à leurs enfants).

Ces deux morceaux d’ADN comprennent des faits surprenants sur notre passé.

Genèse 2 : 7

L’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l’homme devint un être vivant.


Genèse 2 : 21-22

Alors l’Éternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur l’homme, qui s’endormit; il prit une de ses côtes, et referma la chair à sa place.

L’Éternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise de l’homme, et il l’amena vers l’homme.

Les variantes génétiques et le couple originel

Notre génome est comme une encyclopédie. Et comme une encyclopédie, le génome est divisé en plusieurs volumes, appelés chromosomes, mais nous avons deux copies de chaque volume (à l’exception des chromosomes X et Y;les femmes ont deux X et les hommes n’ont qu’un X et un Y).

Si Eve était un clone d’Adam, il y aurait, tout au plus, 2 variantes possibles à tout endroit dans le génome. Si Eve n’était pas un clone, il y aurait, tout au plus 4 variantes à tout endroit dans le génome (car chacun des chromosomes originaux est venu en 4 exemplaires).

Cela permet tout de même une grande diversité dans l’ensemble, mais limite la variation à n’importe quel endroit à 2, 3 ou 4 lectures originales.

Cela correspond-il aux faits ? Tout à fait ! La plupart des endroits variables dans le génome sont disponibles en deux versions et ces versions sont réparties à travers le monde. Il existe quelques endroits très variables qui semblent contredire cela, mais la plupart sont dus à des mutations qui se sont produites dans les différentes sous-populations d’après Babel.

Il semblerait cependant qu’Eve n’ait pas été un clone. Le groupe sanguin ABO est un exemple classique d’un gène avec plus de deux versions. Il existe trois versions principales du gène du groupe sanguin (A, B et O).

Cependant, de nombreuses personnes, mais pas toutes, qui ont un sang de type O portent quelque chose qui ressemble beaucoup à un A mutant (la mutation empêche la fabrication du caractère de type A à l’extérieur des cellules). Voici donc un gène avec plus de deux versions, mais l’une des versions principales est clairement une mutation. Cela est vrai pour de nombreux autres gènes, bien que, comme d’habitude, il existe des exceptions.

Le point important à retenir est que la quasi-totalité de la variation génétique entre les personnes d’aujourd’hui aurait pu être portée par deux personnes, si vous négligez les mutations qui se sont produites après la dispersion de Babel.

Etat des lieux « génétique » après le déluge

Genèse 7 : 7

Et Noé entra dans l’arche avec ses fils, sa femme et les femmes de ses fils, pour échapper aux eaux du déluge.


Genèse 9 : 18-19

Les fils de Noé, qui sortirent de l’arche, étaient Sem, Cham et Japhet. Cham fut le père de Canaan. Ce sont là les trois fils de Noé, et c’est leur postérité qui peupla toute la terre.

Si nous partons de genèse 7 et 9, combien de chromosomes Y avait il sur l’arche ? La réponse est 1.

Il y avait 4 hommes, mais Noé avait donné son chromosome à ses 3 fils. A moins qu’il n’y ait eu une mutation, chacun de ses fils a porté le même chromosome Y. Nous ne savons pas combien de mutations se sont produites avant le déluge.

Avec les longues espérances de vie des patriarches antédiluviens, il peut être raisonnable de penser qu’il y a eu peu de mutations, mais toute la création, incluant le génome humain, était déjà placée sous la malédiction de la chute d’Adam et Eve, il ne serait donc pas raisonnable de penser qu’il n’y a eu aucune mutation avant le déluge.

La quantité de mutation peut être un point discutable, cependant, si des mutations s’étaient produites, le déluge a dû en effacer la plupart des traces (toutes dans le cas du chromosome Y).

Combien de lignées d’ADN mitochondrial étaient sur l’Arche? La réponse est 3. Oui, il y avait quatre femmes, mais la Bible n’indique pas que la femme de Noé ait eu des enfants après le déluge (dans ce cas, des filles).

Et remarquons l’affirmation dans Gen 9:19, «Ces trois étaient les fils de Noé, et de ceux-ci la terre entière fut peuplée.» C’est une indication forte que la femme de Noé n’a rien apporté de plus à la population mondiale.

Sans aucune interdiction du mariage entre frères et soeurs, une ou plusieurs des belles-filles ont peut-être été sa fille, mais cela ne change rien au fait qu’à première vue, nous nous attendons à un maximum de trois lignées mitochondriales dans le monde actuel.

Il y a une probabilité qu’il y en ait moins, s’il y avait eu peu de mutations avant le déluge ou si quelques-unes des belles-filles étaient étroitement liées. Au plus, nous ne nous attendons pas à plus de 4 lignées mitochondriales.

Combien de lignées de chromosomes X étaient sur l’Arche? Ça dépend. Si nous comptons tout : 8. Si, par hasard, la femme de Noé a transmis le même chromosome X à chacun de ses trois fils (probabilité de 25%), alors il y en avait sept. Si Noé a eu une fille après le déluge (non prévu, mais possible), il pourrait y avoir jusqu’à neuf lignées chromosomiques X.

Quoi qu’il en soit, il s’agit d’une quantité considérable de matériel génétique. Et puisque les chromosomes X se recombinent (chez les femmes), nous observons potentiellement une énorme quantité de diversité génétique au sein des chromosomes X du monde.

Cela correspond-il aux preuves ? Absolument ! Il s’avère que les chromosomes Y sont similaires dans le monde. Selon les évolutionnistes, aucun chromosome Y «ancien» (c’est-à-dire hautement muté ou très divergent) n’a été trouvé4.

Ceci est un casse-tête pour les évolutionnistes, et ils ont dû faire appel à une «variance reproductive» plus élevée chez les hommes que chez les femmes, des taux élevés de« conversion génique »dans le chromosome Y, ou peut-être un « balayage sélectif » qui a effacé les autres lignées masculines5.

La corrélation est suffisante dans le cadre biblique pour qu’elle soit acceptée telle qu’elle est.

Les preuves de l’ADN mitochondrial correspondent aussi au modèle biblique que les données du chromosome Y. En fait, il existe trois principales lignées d’ADN mitochondrial à travers le monde.

Les évolutionnistes ont étiqueté ces lignes «M», «N» et «R», nous les désignons donc par les mêmes noms. Ils ne disent bien sûr pas que ces 3 lignes sont sortis de l’Arche. Ils prétendent qu’elles ont dérivé de lignées plus anciennes trouvées en Afrique, mais cela est basé sur une suite d’hypothèses.

Il s’avère également que M, N et R ne diffèrent que par quelques mutations. Cela nous donne une indication des mutations qui se sont produites dans les générations avant le déluge.

Une autre source de preuves apparaît dans la quantité de diversité génétique qui a été trouvée au sein des personnes dans le monde entier. Essentiellement, il fut trouvé beaucoup moins que la plupart des évolutionnistes avaient prévu.

La raison à ce manque de diversité est double.

  • Premièrement, la race humaine a commencé avec seulement deux personnes.
  • Deuxièmement, la race humaine n’est pas si vieille et n’a pas accumulé beaucoup de mutations, malgré le taux de mutation élevé. Troisièmement, il y a eu un goulot d’étranglement, le déluge du temps de Noé !

L’épisode de la Tour de Babel et ses implications génétiques

Genèse 11 : 1

Toute la terre avait une seule langue et les mêmes mots.


Genèse 11 : 4

Ils dirent encore: Allons! bâtissons-nous une ville et une tour dont le sommet touche au ciel, et faisons-nous un nom, afin que nous ne soyons pas dispersés sur la face de toute la terre.


Genèse 11 : 7-8

Allons! descendons, et là confondons leur langage, afin qu’ils n’entendent plus la langue, les uns des autres. Et l’Éternel les dispersa loin de là sur la face de toute la terre; et ils cessèrent de bâtir la ville.

Le récit de Babel a d’énormes implications. Tout d’abord, il explique l’incroyable connectivité culturelle des anciens peuples – comme la construction de pyramides, les légendes communes des inondations et les généalogies anciennes non chrétiennes qui relient les gens à des figures bibliques (par exemple, de nombreuses maisons royales du nord de l’Europe païenne remontent à Japheth, le fils de Noé6.

Combien y avait-il de gens à l’époque de Babel ? On s’attendrait à une croissance démographique rapide, mais on ne peut pas savoir exactement. On connaît 16 petits fils de Noé, tous issus de ses 3 fils (Sem, Japhet et Cham). Si le nombre de petite fille était sensiblement identique, Noé a donc approximativement eu 30 petits enfants.

À ce rythme de croissance, il y aurait eu environ 150 enfants dans la génération de Salah, environ 750 dans la génération d’Eber et environ 3 750 dans la génération de Peleg.

Bien sûr, ces générations se chevauchent, etc. alors disons qu’il y avait entre 1 000 et 10 000 personnes vivantes à l’époque de Babel. Cela correspond bien aux données disponibles. C’est un taux de croissance élevé, mais les guerres et les maladies n’avaient pas encore commencé à faire des ravages.

Il y a encore un verset dans cette section dont il faut discuter.

Genèse 10 : 32

Telles sont les familles des fils de Noé, selon leurs générations, selon leurs nations. Et c’est d’eux que sont sorties les nations qui se sont répandues sur la terre après le déluge.

L’implication dans ce verset est renversante. A Babel, Dieu ne sépara les nations selon les langues. Il utilisa les langues pour les séparer selon leur ancêtre paternel.

Ceci est d’une importance capitale pour comprendre l’histoire de la génétique humaine. Un classement par « père » mènerait à des lignées spécifiques de chromosome Y dans différentes régions du monde.

Comme les hommes et les femmes de ces 3 principales familles ont certainement eu des rapports entre eux avant la dispersion, cela entraîne aussi un mélange des lignées mitochondriales. Dieu a trié et divisé les nations selon les «pères ».

Nous avons déjà vu que les chromosomes Y ont peu de variations entre eux. Nous ajoutons maintenant le fait que cette mineure variation est presque toujours géographiquement spécifique.

Autrement dit, après la séparation des nations selon le chromosome Y, des mutations se sont produites dans les différentes lignées. Étant donné que les lignées ont été envoyées dans des zones géographiques spécifiques, les mutations sont géographiquement spécifiques.

La distribution actuelle des lignées chromosomiques Y est une formidable confirmation du modèle biblique.

L’ADN mitochondrial (ADNmt) ajoute une autre confirmation. Nous avons déjà appris qu’il existe trois principales lignées d’ADNmt. Nous ajoutons maintenant le fait que ces trois lignées sont réparties plus ou moins aléatoirement à travers le monde.

De plus, les diverses mutations au sein de chacune des trois principales familles d’ADNmt sont également spécifiques géographiquement7.

En d’autres termes, comme les trois lignées mitochondriales mixtes ont été transportées avec la dispersion du chromosome Y, chaque lignée dans chaque zone a commencé à capter de nouvelles mutations, comme le modèle biblique le prédirait.

Il y eut une femme fondatrice (directement prédite par le modèle de création et autorisée dans le modèle d’évolution, ce n’est donc pas vraiment une preuve pour l’un ou l’autre côté).

Il y eut un homme fondateur (également non concluant).

Il existe trois principales lignées mitochondriales dans le monde, trouvées (inégalement) parmi les groupes de personnes dispersées à travers le monde, avec seulement quelques différences entre les lignées fondatrices des trois groupes (mieux adaptées au modèle biblique, car pourquoi y aurait-il particulièrement 3 lignées d’ADNmt, si étroitement liées, partant d’Afrique dans le modèle évolutif ?, etc.).

Il y a eu une seule dispersion de personnes dans le passé récent (mieux adapté au modèle biblique, mais le modèle « Out of Africa » peut également être utilisé comme explication).

Il y a eu un goulot d’étranglement de la population (une prédiction directe du modèle biblique et un ajout ad hoc à la théorie Out of Africa).

La dégradation du génome humain

Des rapports récents sur le génome humain fournissent un support puissant pour l’histoire biblique de la création et de la chute. Nous ne nous reproduisons pas sans commettre de multiples erreurs de copie du génome à chaque génération.

En conséquence, nos génomes se désintègrent et s’en vont vers l’extinction à cause des erreurs de copie. Cependant, ils ne représentent que 0,1% de la charge totale de mutation, de sorte que 99,9% de cette charge doivent provenir d’autres causes.

Lorsque la dégradation de la fidélité de copie est projetée en arrière dans le temps, elle atteint sa perfection originelle vers 4000 av.J.-C., et lorsqu’elle est projetée vers l’avant, l’extinction due aux erreurs de copie à elles seules se produit dans quelques milliers et non millions d’années.

Les modèles naturalistes de la décroissance de la fidélité de copie ne peuvent pas expliquer les données car elles s’effondrent rapidement en «catastrophe d’erreur» (fusion des mutations).

Seul un modèle de conception intelligente (CI) avec une fidélité de copie originale parfaite, ainsi qu’une maintenance et des réparations continues, peuvent persister pendant des milliers d’années pour s’adapter aux données.

Le modèle CI n’a produit aucune erreur de copie pour les premières générations humaines, quelques unes jusqu’au temps d’Abraham, et un total aujourd’hui de seulement ~ 4000 par rapport à notre fardeau total de ~ 3 millions.

Les scénarios darwiniens nécessitant une origine de la vie extrêmement éloignée avec une faible fidélité de copie à la base sont absolument exclus par ces données !

Dans la création originelle d’avant la chute de l’homme, il n’y avait ni mort ni souffrance. La Parole de Dieu à travers laquelle le monde fut créé (Jean 1: 3) soutenait parfaitement celui-ci (Hébreux 1: 3).

On nous donne un aperçu de cette condition « intacte » à travers l’histoire des amis de Daniel dans la fournaise ardente (Daniel 3). Shadrach, Meshach et Abednego furent projetés dans la fournaise ardente, mais au lieu d’y brûler ils s’y promenèrent et ressortirent sans même avoir une odeur de brûler sur eux.

Lorsqu’un seul cheveu humain ou animal est brûlé, les produits de dégradation des protéines créent une odeur âcre. La description du texte de Daniel 3 nous dit que pas même un seul cheveu sur leur corps ou leurs vêtements ne fut brûlé par le feu.

Avec ce principe général d’un maintien divin parfait, nous pouvons déduire que le génome humain aurait été copié avec une précision de 100% chez les descendants d’Adam et Eve, si tant est qu’ils n’avaient pas péché et entrainé la dégradation de toutes choses.

Le monde avant le péché était-il sans mort et sans douleur ?

Le seul type de système de copie du génome qui peut soutenir la vie pendant des milliers d’années est celui qui a deux caractéristiques principales.

  • Tout d’abord, il doit être conçu avec précision afin qu’il puisse commencer avec une fidélité de copie si élevée qu’il est impossible de la distinguer de la perfection.
  • Deuxièmement, il doit être protégé et entretenu pendant des milliers d’années de manière à être au moins en partie isolé de la dégradation générale du génome qui se produit rapidement autour de lui.

Ces caractéristiques s’intègrent très bien dans le récit biblique de la création et de la chute il y a quelques milliers d’années, mais sont impossibles à réaliser à partir d’un point de départ darwinien.

L’affirmation darwinienne – que la vie aurait pu commencer avec des molécules auto-réplicatives de faible fidélité – n’est pas recevable.

Les mutations génétiques représentent un problème critique dans la pensée « évolutive ». Elles apparaissent parfois comme le « sauveur » de l’évolution, puisqu’elles sont supposées nous faire muter = évoluer.

La réalité est qu’elles sont mauvaises. Chaque génération d’êtres-humains comporte davantage de mutation que la précédente. Nous ne devrions même pas être là si notre espèce était vieille de millions d’années. Notre génome se serait déjà crashé.

Les dernières données parlent d’au moins 60 mutations par personne par génération.

Quelque part entre quelques milliers et quelques millions de mutations suffisent pour conduire l’espèce humaine à l’extinction, cela se produirait en étant large en l’espace de quelques dizaines voir plusieurs centaines de milliers d’années. C’est bien en deçà des échelles de temps évolutives supposées.

Quant aux mutations dites « positives » par les évolutionnistes, celles ci ne sont même pas suffisantes pour compenser les mutations délétères.

Comme la rouille ronge l’acier, les mutations rongent nos génomes et nous ne pouvons rien faire pour les arrêter, si ce n’est suivre les recommandations du concepteur du génome…La sélection naturelle ne parvient à éliminer ces légères dégradations qui s’accumulent.

Dans la perspective biblique, ce constat s’accorde avec la chute de l’homme et la dégradation générale qui s’en est suivi. Cette chute ne fut pas uniquement une chute spirituelle mais également physique pour ne pas dire génétique.

Le monde fut créé parfait, l’homme y comprit. Après le péché, l’homme fut privé de la présence de Dieu, une malédiction s’abattit sur toutes choses. La courbe de l’humanité est clairement descendante. Les choses vont en se dégradant, elles ne s’améliorent pas comme dans le concept évolutif.

Les données ont révélé une explosion massive très récente de diversification génétique humaine. La plupart de cette diversification est liée à l’entropie génétique. L’un des documents de recherche a déclaré: «La probabilité maximale en temps pour une croissance accélérée remonte a 5 115 ans.8» Cela place le début de la période de diversification génétique des humains près du déluge de la Genèse et de la dispersion subséquente à la tour de Babel, un point dans le temps où la terre a commencé à être repeuplée par les descendants de Noé. Cette récente explosion de la variabilité génétique humaine à travers les mutations accumulées suit le même schéma de décomposition que représente l’espérance de vie humaine en déclin rapide de Genèse 11.

Conclusion

En bref, il y a beaucoup de choses en génétique qui soutiennent le récit biblique. Ceci ne serait ni attendu ni possible si le récit de la genèse était une histoire ou une collection d’histoires aléatoires et inventées.

Il y a un manque surprenant de diversité parmi les gens du monde entier. La plus grande partie de la diversité est partagée entre toutes les populations, cependant la diversité augmente avec le temps en raison des mutations dans chacune des sous-populations.

Les trois couples fondateurs de l’Arche auraient pu transporter un pourcentage énorme de la variation génétique pré-déluge (la diversité d’Adam et Eve + les mutations pré-déluge), à l’exception du chromosome Y (perte totale de toutes les lignées sauf une) et de l’ADNmt (restreint à trois lignes).

Par conséquent, le modèle biblique correspond bien aux données disponibles

Étant donné que la majeure partie de la diversité génétique connue aujourd’hui se trouve dans plusieurs populations du monde, la majeure partie de la variation a dû être présente depuis le début.

Adam a certainement été crée avec une vaste diversité génétique étant à même de produire plusieurs variantes. Il devait avoir un teint de peau brun, et être un mixte des populations d’aujourd’hui.

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Références :

  1. https://creation.com/genetics-primal-couple.
  2. https://creation.com/noah-and-genetics.
  3. https://creation.com/human-genome-decay-and-origin-of-life.
  4. Jobling, M.A., Tyler-Smith, C., The human Y chromosome: an evolutionary marker comes of age, Nature Reviews 4:598–612, 2003.
  5. Garrigan, D. and Hammer, M.F., Reconstructing human origins in the genomic era, Nature Reviews 7:669–680, 2006.
  6. A five part series on this subject was printed in the Journal of Creation (then called CEN Technical Journal) in the early 1990s. See Cooper, W.R., The early history of man: Part 1. The table of nations. CEN Tech J 4:67–92, 1990..
  7. Torroni, A., et al., Harvesting the fruit of the human mtDNA tree, TRENDS in Genetics 22(6):339–345, 2006..
  8. Tennessen, Evolution and Functional Impact of Rare Coding Variation from Deep Sequencing of Human Exomes, 64–69.

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