Pourquoi Vipère et Crotale sont-ils dans le même Baramin?

Bien qu’ils aient des différences (organe sensoriel, venin, écologie), vipère et crotale partagent une morphologie générale très proche, une denture à crochets mobiles, un système de venin semblable, et des structures craniennes analogues. La possibilité d’un même genre est donc plausible, même si ce n’est pas une certitude. Les analyses baraminologiques (comme BDIST) peuvent explorer ces cas pour évaluer la continuité.

Vipères et crotales présentent une forte ressemblance morphologique globale: même type de corps allongé, écailles, tête triangulaire, crochets à venin rotatifs, système d’injection similaire, etc. Visuellement et anatomiquement, il n’est pas difficile d’imaginer qu’ils descendent d’un ancêtre commun au sein d’un même « genre », malgré certaines différences (fosse thermosensible, aire géographique, détails du venin).

À l’inverse, humains et chimpanzés montrent des discontinuités profondes: posture (bipédie vs quadrupédie), morphologie crânienne, langage articulé, structure du bassin, dimension culturelle, outils complexes, écriture, etc. Même si leur ADN est partiellement similaire (c’est aussi le cas avec les cochons dans une certaine mesure), leur différence visuelle, comportementale et cognitive est immédiatement frappante.

Je pense qu’il est à peu près intuitif pour n’importe quel observateur que vipère et crotale puissent être dans le même groupe et pas les humains et chimpanzés.

En baraminologie ce sont justement les ruptures qualitatives (morphologie, reproduction, fonction) qui comptent, pas seulement un pourcentage d’ADN. La comparaison seule des « pianos » n’est pas vraiment parlante: ce sont les musiques jouées qu’il faut aussi, et surtout comparer.

Enfin, il ne s’agit pas de dire que toute discontinuité impose deux baramins distincts. La baraminologie repose aussi sur le principe de variation post-créationnelle et post-diluvienne. Certaines discontinuités sont compatibles avec un même genre créé, surtout si elles résultent d’un isolement reproductif secondaire et d’adaptations ciblées.

La majorité des gens ne sauraient pas distinguer un crotale d’une vipère, surtout à première vue. Même un passionné de nature non spécialiste peut les confondre facilement, et sur photo ou de loin, la distinction est quasi impossible pour le grand public.

Les deux sont serpents venimeux, avec une tête triangulaire, des yeux à pupilles fendues, un corps trapu, un comportement similaire (sifflement, mise en boule avant attaque), des crochets à venin rétractables. Leur coloration peut être très semblable: zigzags, taches sombres, tons bruns ou gris.

La différence principale observable est la queue du crotale, qui porte un « hochet » (rattle) mais si on ne le voit pas ou ne l’entend pas, c’est difficile à identifier.

Si deux espèces que même les spécialistes doivent examiner de près pour les distinguer peuvent appartenir à des groupes différents selon le modèle évolutionniste, alors pourquoi grouper l’humain et le chimpanzé, malgré des discontinuités évidentes à tous les niveaux (morphologie, langage, culture)?

Malgré leurs différences anatomiques minimes, les évolutionnistes y voient une séparation ancienne. Or, chez les humains et les chimpanzés, les différences sont bien plus massives (bipédie, langage, culture…), mais ils sont supposés avoir un ancêtre commun très récent.

Cela illustre bien l’incohérence apparente des critères: parfois, une grande ressemblance n’implique pas parenté récente, parfois, une grande différence n’empêche pas d’invoquer une origine commune.

Selon le modèle évolutionniste, crotales et vipères ont divergé il y a plus de 30 Ma, alors qu’humain et chimpanzé seulement depuis 6–7 Ma. Il est donc incohérent de prétendre que les vipères et crotales seraient « plus éloignés » que nous et les chimpanzés sur tous les plans, alors que leur apparence, fonction et comportement sont plus semblables, et leur divergence supposée bien plus ancienne.