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Quand les Horloges Moléculaires confirment la Genèse!

Les horloges moléculaires reposent sur l’idée que les mutations dans l’ADN se produisent à un rythme relativement constant au fil du temps. En comparant les différences génétiques entre individus ou groupes, les scientifiques peuvent estimer combien de temps s’est écoulé depuis leur dernier ancêtre commun.

Les évolutionnistes utilisent généralement des millions d’années comme échelle. Les créationnistes, en revanche, remettent en cause ces calibrations, qu’ils estiment biaisées par des présupposés d’âges longs, et proposent une réinterprétation des données.

ADN mitochondrial : l’« Ève mitochondriale »

« La molécule d’ADN mitochondrial est généralement héritée de la mère et ses taux de mutation peuvent être mesurés avec précision dans les pedigrees pour produire une horloge spécifique à la lignée. Lorsque ces horloges ne sont pas non plus calibrées par des échelles de temps évolutives, mais en utilisant le temps de génération de l’organisme, une estimation plus réaliste et impartiale de l’histoire de la vie génétique de cette créature peut être obtenue. En comparant les taux d’horloge mitochondriale empiriques chez les mouches à fruits, les vers ronds, les puces d’eau et les humains, [le Dr Nathaniel] Jeanson a démontré qu’un événement de création pour tous ces organismes (y compris les humains) s’est produit il y a moins de 10 000 ans. »

Empirical genetic clocks give biblical timelines – JOURNAL OF CREATION 29(2)

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En 1997, une étude dans Nature Genetics (vol. 15, avril 1997) a mesuré des taux de mutation réels de l’ADNmt chez l’humain en observant 33 générations norvégiennes. Le résultat a été un taux de mutation 20 fois plus rapide que celui utilisé auparavant dans les modèles évolutifs phylogénétiques.

Si ce rythme est extrapolé, l’ancêtre commun des lignées mitochondriales humaines a vécut il y a environ 6 000 à 6 500 ans, ce qui correspond bien au modèle créationniste de l’Ève biblique. Ce rythme rapide est incompatible avec l’échelle évolutionniste qui place l’Ève mitochondriale à 100 000 à 200 000 ans.

Le taux de mutation observé (plutôt qu’inféré à partir de modèles) suggère une humanité récente et confirme un goulot d’étranglement génétique post-Déluge ou post-Tour de Babel. De nombreuses autres études ont par la suite confirmé les données de Parsons et Al de 1997 (voir référence en fin d’articles).

Chromosome Y : l’« Adam-Y »

Le chromosome Y est transmis uniquement par le père. Des études comme The 1000 Genomes Project (2015) ont révélé une faible diversité du chromosome Y, beaucoup plus faible que ce que les modèles évolutionnistes prédisent. Cela suggère une origine commune récente de tous les hommes.

Madrigal et al. (2012) ont observé également une faible diversité chez les peuples indigènes d’Amérique du Sud.

L’« Adam génétique » serait un homme ayant vécu il y a seulement quelques milliers d’années. Cela est en harmonie avec le récit biblique d’un ancêtre unique masculin peu après la création ou le Déluge.

Haplotypes et variabilité génétique

Les haplotypes sont des combinaisons spécifiques de variants génétiques transmis ensemble. Le projet 1000 Genomes et d’autres études comme Tennessen et al. (2012) ou Fu et al. (2013) ont montré qu’une grande partie de la diversité génétique humaine actuelle est très récente (95 % des mutations seraient survenues au cours des 5 000 à 10 000 dernières années). Cela correspondrait au repeuplement de la Terre après le Déluge dans le modèle biblique.

Elliott et al. (2008) et d’autres ont également noté que la distribution des haplotypes correspond à une expansion explosive de la population humaine, ce que les créationnistes attribuent à la dispersion après Babel.

La répartition et la fréquence des haplotypes montrent une origine récente commune. Les résultats ne nécessitent pas des dizaines ou centaines de milliers d’années d’évolution humaine.

Discerner les données des conclusions dans les publications évolutionnistes

Nous devons souligner que bien souvent, lorsque les publications évolutionnistes montrent des données compatibles avec une humanité jeune (comme des taux de mutation rapides ou une diversité génétique faible), elles restent enfermées dans un cadre interprétatif évolutionniste.

Les chercheurs évolutionnistes interprètent toujours les données dans le cadre d’un monde vieux de millions d’années. Cela les pousse à « étirer » les horloges moléculaires, soit en réduisant artificiellement les taux de mutation, soit en corrigeant les résultats par des modèles phylogénétiques censés « réaligner » les divergences sur l’arbre de l’évolution humaine. Ces ajustements sont souvent justifiés par des expressions comme « taux de substitution corrigé » ou « datation calibrée avec l’horloge neutre ».

Les données brutes (non modélisées) pointent souvent vers des résultats très jeunes, mais les auteurs les « forcent » à correspondre à l’histoire évolutive. Il faut donc être capable de discerner les mesures et les données, dans ces publications, des conclusions ou tentatives de rationalisation évolutive.


Références principales:

  • Nature Genetics, Vol. 15, April 1997 (Parsons et al.)
  • Howell et al. (2003)
  • Santos et al. (2005)
  • Elliott et al. (2008), Genetics
  • Madrigal et al. (2012), Human Biology
  • Tennessen et al. (2012), Science
  • Fu et al. (2013), Nature
  • 1000 Genomes Project Consortium (2015)

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