GÉOLOGIE

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Réflexion sur le Dioxyde de Carbone (CO₂) dans l’Atmosphère par un Créationniste

Une étude menée par des chercheurs de Varsovie, en Pologne, conclut que l’augmentation future du CO₂ dans l’atmosphère aurait peu ou pas d’effet sur la température de la Terre. Les auteurs expliquent que le dioxyde de carbone absorbe certaines fréquences spécifiques du rayonnement infrarouge. La plupart de ces fréquences serait déjà absorbées par le CO₂ actuellement présent dans l’atmosphère. Cela signifie qu’ajouter plus de CO₂ aurait un effet limité sur le réchauffement climatique.

Contrairement aux rapports du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), cette étude suggère que l’impact du CO₂ anthropique (émis par l’homme) sur le climat est très faible. Cette conclusion contredit le consensus scientifique dominant, qui considère le CO₂ comme un facteur majeur du réchauffement climatique.

Evidemment ce genre de conclusion est à l’opposée des courants mainstream de la science séculière. La publication, initialement publiée sur sciencedirect.com, a été retractée par la suite.1 D’autres scientifiques comme Michel Vert de climato-realistes.fr propose que la chaleur (qu’elle soit d’origine solaire ou anthropique) est le facteur déterminant du climat, et non le CO₂. Il défend l’idée que l’eau (sous forme liquide, de vapeur ou de glace) joue un rôle central dans la régulation du climat, via des processus naturels comme l’évaporation et la fonte des glaces.2 Une autre étude d’Happer et van Wijngaarden propose que l’effet du CO₂ serait presque saturé et que le réchauffement futur serait limité.3

La majorité des scientifiques rejette cependant ses quelques voix dissonantes, l’idée de la saturation ne prendrait pas en compte l’élargissement des bandes d’absorption et les effets en haute atmosphère. Il n’est pas facile d’y voir clair en tant qu’observateur non expert. La position de beaucoup de créationnistes est que Dieu a promis un climat relativement bien orchestré dans Genèse 8:22 jusqu’à la fin de l’histoire :

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Tant que la terre subsistera, les semailles et la moisson, le froid et la chaleur, l’été et l’hiver, le jour et la nuit ne cesseront point.

De plus Jésus-Christ annonce son retour dans un cadre mondial où il sera observé par tous les habitants de la terre ce qui semble démontrer qu’il y aura bien une humanité nombreuse à son retour et que l’environnement n’aura pas été rendu invivable et qu’aucune bombe nucléaire n’en aura terminé avec l’humanité (bien que Jésus indique que sans l’intervention du Père il n’y aurait pas de rescapés).

La problématique pour le chrétien

L’un des problèmes avec toute l’attention portée au réchauffement climatique est que cela minimise la visibilité et l’importance du message biblique dans lequel l’urgence est de se repentir avant le jugement de Dieu au dernier jour. Avec cette idée du réchauffement climatique, il faut se concentrer sur les problèmes de climat pour sauver la planète quand la Bible indique que c’est Dieu qui a la clé du salut de l’humanité en Jésus-Christ.

La crise climatique est parfois vue par les chrétiens comme un moyen de détourner l’attention de Dieu et de promouvoir une vision matérialiste et naturaliste du monde. Le vrai danger ne serait pas le climat, mais la perte des valeurs bibliques et la montée d’un agenda politique anti-chrétien.

Toutefois, la Genèse présente le mandat de gestion de la terre dévolu à l’homme, qui doit alors correctement administrer la planète et non pas la détruire. Il est d’ailleurs question dans l’Apocalypse que Dieu va détruire ceux qui détruisent la terre (Ap 11:18). Tout chrétien est donc en principe un « écolo », qui perçoit que chaque organisme a été créé et a une valeur. Ce que le Seigneur a créé, il n’est pas question de le détruire ou de l’endommager mais de l’entretenir et de le faire prospérer.

Ce mandat pourrait-il indiquer que l’homme doit faire attention à l’augmentation du CO2 dans l’atmosphère, de la même manière que nous devons lutter contre la déforestation irresponsable, la pollution des nappes phréatiques, la pollution plastique des océans et d’autres thématiques semblables, tout en prêchant le message chrétien de la venue du royaume de Dieu et du besoin de repentance en Christ pour obtenir le pardon des péchés et l’espoir de faire partie de la première résurrection?

Le principal problème du message écologique séculier est d’ignorer le Créateur, la conception intelligente, l’histoire biblique et de nier à l’homme son rôle prééminent sur la planète. On ne peut raisonner sans Dieu et le message biblique sur ces affaires d’environnement, du moins pour un chrétien et un créationniste.

De nombreux évolutionnistes et écologistes voient l’homme comme arrivant dans la dernière période de l’histoire de la Terre, percevant en lui, un peu à la manière de l’agent Smith dans Matrix, un « virus » qui a bouleversé les équilibres terrestres. Dans le modèle biblique l’homme est arrivé en même temps que les autres organismes, ce que des études scientifiques semblent confirmer, il n’est pas une plaie pour la Terre mais son intendant, il a un rôle prééminent.

Toutefois la gestion de la Terre a été chaotique et non vertueuse comme elle devait l’être. Cela ne remet pas en question la nécessité d’intégrer l’homme dans la nature et de lui donner une place centrale puisque la Terre dépend de sa bonne gestion. Evacuer l’homme de la nature est en général une mauvaise décision, l’homme doit par exemple entretenir des forêts, faire des coupe-feu, de l’aménagement de territoire etc…

Qu’est-ce que l’effet de serre?

L’effet de serre est un phénomène naturel qui permet à la Terre de retenir une partie de la chaleur du Soleil, pour maintenir une température compatible avec la vie. Sans cet effet, la température moyenne de la planète serait d’environ -18°C, bien trop froide pour permettre l’existence d’eau liquide et d’écosystèmes développés. L’effet de serre fonctionne comme une couverture thermique qui empêche la chaleur de s’échapper trop rapidement vers l’espace.

Le Soleil émet principalement des rayonnements visibles et ultraviolets qui traversent l’atmosphère. Une partie de cette énergie est réfléchie vers l’espace (par les nuages et les surfaces claires, comme la glace). L’autre partie est absorbée par la surface terrestre, qui se réchauffe et émet de la chaleur sous forme de rayonnement infrarouge. Certains gaz de l’atmosphère, appelés gaz à effet de serre (GES), sont capables d’absorber une partie du rayonnement infrarouge émis par la surface terrestre.

Les GES incluent principalement :

  • La vapeur d’eau (H₂O)
  • Le dioxyde de carbone (CO₂)
  • Le méthane (CH₄)
  • Le protoxyde d’azote (N₂O)
  • L’ozone (O₃)

Une fois qu’ils ont absorbé cette chaleur, ces gaz se réchauffent et réémettent du rayonnement infrarouge dans toutes les directions, y compris vers la surface terrestre, ce qui contribue à la maintenir chaude. Ce processus empêche une grande partie de la chaleur de s’échapper directement dans l’espace. Grâce à l’effet de serre naturel, la température moyenne de la Terre est d’environ +15°C, la vie est ainsi possible.

Compte tenu de l’augmentation continue observée de la température moyenne de la Terre et de l’augmentation simultanée de la concentration de dioxyde de carbone dans l’atmosphère, il est reconnu par une majorité de scientifiques que l’augmentation de la concentration de CO₂ atmosphérique, due à l’activité humaine, est la cause du réchauffement climatique.

Le GIEC et les Conférences des Parties (COP)

L’Organisation des Nations Unies a mis en place le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC/IPCC) pour fournir une évaluation scientifique objective sur le changement climatique.

Le GIEC produit des rapports d’évaluation qui rassemblent :

  • L’état des connaissances scientifiques sur le climat.
  • Les causes et les impacts du changement climatique.
  • Les options pour limiter ou s’adapter aux changements.

Ces rapports sont rédigés par des centaines d’experts issus de divers domaines scientifiques et se basent sur une analyse de la littérature scientifique publiée.

Depuis 1995, les COP réunissent les pays membres de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) pour négocier des actions climatiques. Ces conférences ont mené à des accords internationaux, comme :

  • Le Protocole de Kyoto (1997) qui est la première tentative de limitation des émissions de gaz à effet de serre.
  • L’Accord de Paris (2015) qui est un engagement à limiter le réchauffement climatique bien en dessous de 2°C par rapport à l’ère préindustrielle.

Les publications scientifiques d’Anderson et al., 2016 ; Ramanathan, 1988 ; Karl et Trenberth, 2003 ; Hansen et al., 1981 ; Kellogg, 1987 valident généralement les prévisions du GIEC. Le GIEC prévoit que, si les émissions de CO₂ et autres gaz à effet de serre continuent d’augmenter, le climat global se réchauffera davantage. Ce consensus est basé sur l’analyse de modèles climatiques et d’observations.

Certaines études individuelles soulignent des détails spécifiques qui ne sont pas toujours inclus dans les rapports du GIEC. Madden et Ramanathan (1980) montrent que le réchauffement climatique pourrait être retardé par certains mécanismes, comme l’inertie thermique des océans (les océans absorbent et relâchent lentement la chaleur). Jain (1993) met en avant la nécessité de mieux comprendre les processus climatiques par davantage de recherches.

La plupart des travaux scientifiques considèrent que l’augmentation du CO₂ anthropique a un impact négatif sur le climat. Les conséquences mises en avant incluent la fonte des glaciers et élévation du niveau de la mer et des problèmes écologiques locaux, comme l’impact sur les écosystèmes lacustres (Woolway et al., 2020), où le changement climatique est décrit comme une menace majeure pour les lacs à l’échelle mondiale.

Une vision créationniste

Si on adopte une perspective créationniste Terre Jeune (qui considère que la Terre a environ 6 000 à 10 000 ans), le raisonnement sur le climat et le rôle du CO₂ est nécessairement différent de celui des climatologues classiques et même des climato-réalistes (ou sceptiques selon le nom donné par les critiques).

Le postulat est que la Terre et son climat ont été créés par Dieu dans un état parfait (bien qu’il faille inclure la Chute et le Déluge par la suite), avec des mécanismes intégrés pour réguler la température et l’équilibre thermique. Le climat de la Terre n’est donc pas un système chaotique ou vulnérable, mais conçu pour être stable et soutenir la vie. Les mécanismes naturels (évaporation, nuages, glaciers, courants marins, etc.) sont des éléments intentionnels du design de Dieu pour maintenir cet équilibre. Il va de soi qu’une gestion calamiteuse peut altérer le potentiel de la Terre à habiter la vie au maximum de sa capacité.

L’histoire du climat terrestre est comprise dans le cadre biblique, en particulier avec le Déluge de Noé, qui a profondément transformé l’atmosphère et les océans.

Avant le Déluge

La Terre avec son continent unique connaissait un climat stable et tempéré, avec une humidité uniforme (certains suggèrent une sorte de canopée d’eau dans l’atmosphère, Genèse 1:6-7). Il n’y avait pas d’événements climatiques extrêmes (ouragans, périodes glaciaires, etc.).

Le Déluge (événement catastrophique et mondial)

Le Déluge a bouleversé l’atmosphère, les océans et les continents et causé des changements dans la répartition du CO₂ et de l’eau. Cela a influencé la température de la Terre après cet événement.

Après le Déluge

La Terre est entrée dans une période de refroidissement, avec une ère glaciaire post-déluge (Job 37:6-10 mentionne la glace et le froid). Les variations climatiques observées aujourd’hui pourraient être une conséquence de ces ajustements post-déluge, et non un réchauffement anthropique moderne.

Si le climat est en transition depuis le Déluge, les changements récents pourraient être une fluctuation naturelle ou/et il pourrait être créé par l’homme.

La « conception » du climat

Le climat a pu être conçu pour évacuer naturellement l’excès de chaleur, quel que soit le niveau de CO₂. Dieu aurait prévu un équilibre climatique dynamique où la chaleur du Soleil et celle générée par l’activité humaine sont dissipées naturellement :

  • Par l’évaporation de l’eau (comme un système de climatisation naturel).
  • Par les échanges thermiques entre l’atmosphère et l’espace (radiation infrarouge).
  • Par les vents et courants marins, qui redistribuent la chaleur.

Voici quelques problèmes avec la science climatique conventionnelle (du point de vue créationniste Terre Jeune) :

  • La science moderne suppose des milliards d’années de formation et d’évolution du climat.
  • Les modèles climatiques n’intègrent pas un design intentionnel, mais supposent que le climat est un système chaotique influencé uniquement par des processus physiques aveugles.
  • Le rôle du CO₂ est exagéré parce que ces modèles ne prennent pas en compte l’intervention divine dans l’équilibre thermique terrestre.

Effets attendus d’une augmentation de 1 à 2°C d’ici la fin du siècle

L’éco anxiété s’explique par les conséquences graves des effets prédits du réchauffement climatique.

Une augmentation globale de 1 à 2°C d’ici 2100 peut sembler modérée, mais elle entraînerait selon les alarmistes des changements profonds dans le climat, car elle affecterait les équilibres thermiques, les écosystèmes et les sociétés humaines. Cela pourrait entraîner des températures extrêmes, la fonte des glaces et la montée du niveau de la mer, des changements climatiques régionaux, un impact sur l’eau et l’agriculture, des bouleversements dans les écosystèmes et la biodiversité et des conséquences humaines et sociétales.

Par exemple :

  • La fonte des glaciers himalayens menace l’approvisionnement en eau de 1,5 milliard de personnes.
  • La fonte irréversible des glaciers alpins et d’une partie du Groenland.
  • 40% des terres agricoles en Afrique pourraient devenir improductives.
  • Un risque accru de sécheresses en Espagne, Italie, Californie.
  • Des précipitations plus intenses et inondations dans le nord de l’Europe.
  • Une désertification accrue qui menacerait les cultures et forcerait des migrations climatiques.
  • Des cyclones plus puissants, avec des précipitations extrêmes.
  • Certaines îles et zones côtières basses (Bangladesh, Maldives, Venise, Miami) subiraient des inondations chroniques.
  • Une submersion des deltas fertiles du Nil, du Mékong et du Gange qui forcerait des millions de personnes à migrer.
  • Des récifs coralliens disparaîtraient.
  • L’augmentation des morts liées aux canicules et maladies tropicales.
  • La migration de plusieurs millions de personnes dues à la montée des eaux et aux sécheresses.
  • Des problèmes sanitaires accrus (maladies transmises par les moustiques comme le paludisme).
  • Des conflits géopolitiques liés aux ressources (eau, terres cultivables).
  • Une hausse de la pauvreté et des inégalités à cause des pertes agricoles et des catastrophes climatiques.

Ceci n’est qu’une représentation rapide et non exhaustive de ce qui pourrait advenir, et nous ne parlons pas encore des scénarios les plus pessimistes d’augmentation de 3 ou 4°C. Michel Vert déclare cependant4 :

Depuis quelques décades, le CO2 anthropique est présenté comme la source de malheurs climatiques avant la fin du siècle. L’argumentaire repose sur des modèles à base d’hypothèses et de calculs sans soutien par l’expérimentation. Seule la disparition actuelle des glaces est incontestable contrairement aux très faibles variations globales de la température et du niveau des mers. Le rôle attribué au CO2, bien que seulement consensuel, est repris à tout-va par les médias, le bon peuple et, plus gravement, par les gouvernants qui s’y appuient pour définir politique et moyens de lutte. En cas d’erreur à la base, les conséquences sociaux-économiques pourraient être dramatiques.

Il affirme que l’argument du CO₂ comme cause principale du changement climatique repose sur des modèles numériques et non sur des observations expérimentales directes. Les modèles climatiques sont des projections basées sur des hypothèses. Selon lui, ces modèles ne sont pas directement validés par des expériences scientifiques reproductibles. Il estime que les variations réelles de température et du niveau des mers sont faibles et ne justifient pas l’alarmisme actuel.

La mise en garde sur les conséquences socio-économiques des mesures contre le réchauffement

Les coûts économiques massifs des politiques climatiques sont à considérer.

  • La transition énergétique est coûteuse (énergies renouvelables, taxes carbone).
  • La fermeture d’industries et la perte d’emplois dans plusieurs industries.
  • Hausse des prix de l’énergie et l’impact sur le pouvoir d’achat.

Les restrictions pourraient freiner le développement économique :

  • Limitation de l’usage des combustibles fossiles alors que beaucoup de pays en ont encore besoin.
  • Impact sur les pays émergents qui ont besoin d’énergie bon marché pour se développer.
  • Une gouvernance climatique imposée par des institutions supranationales.

Des politiques environnementales pourraient être inefficaces ou contre-productives:

  • Investir massivement dans des technologies non matures (ex. batteries, éolien) alors que d’autres solutions pourraient être plus efficaces.
  • Remplacer le nucléaire par des énergies intermittentes et augmenter la dépendance aux métaux rares.

Il y a des précédents historiques où des théories scientifiques ont mené à des politiques aux conséquences graves :

  • Dans les années 1970, certains scientifiques parlaient d’une glaciation imminente, une erreur scientifique reconnue aujourd’hui.
  • Des modèles anciens prévoyaient une montée des eaux dramatique d’ici 2020, ce qui est une grande exagération.
  • La crise des biocarburants, encouragés pour réduire le CO₂, a conduit à une déforestation massive et à une hausse des prix des denrées alimentaires.
  • L’éco anxiété les pousse à ne plus se projeter, à ne plus avoir d’enfants, ils sont de plus en plus dépressifs.

Si l’alarmisme climatique est une erreur, alors les décisions politiques qui en découlent peuvent également causer des dommages réels et irréversibles. Il ne s’agit donc pas simplement de brandir les risques du réchauffement climatique, ou les risques des mesures drastiques pour le contrer, mais d’essayer de voir qui a raison et d’être ouvert au débat, ce qui n’est pas le cas pour beaucoup de monde.

Vision du climat et de la fonte des glaces dans le modèle créationniste Terre Jeune

Dans le cadre du modèle créationniste Terre Jeune, l’histoire du climat et des calottes glaciaires est généralement interprétée dans le contexte du Déluge de Noé et de ses conséquences climatiques.

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Notes

  1. Climatic consequences of the process of saturation of radiation absorption in gases.
  2. Le CO₂ est-il vraiment le Diable ? par Michel Vert.
  3. How Near-Saturation of CO2 Limits Future Global Warming.
  4. Le CO₂ est-il vraiment le Diable ?.

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