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Y a-t-il un problème avec le baramin des Muridae (qui contient souris et rats)?

Contrairement aux accusations d’arbitraire, le regroupement des rats et souris (Muridae) dans des baramins communs repose sur des continuums morphologiques, génétiques et parfois reproductifs solides.

Chez les Muridae, même si Mus et Rattus ne s’hybrident pas directement, de nombreux genres intermédiaires (Apodemus, Praomys, Bandicota, etc.) créent une transition morphologique et fonctionnelle progressive entre eux: forme du crâne, taille, dentition, comportements, et forte synténie génétique (>90% de gènes orthologues). Ces éléments tracent un maillage cohérent, comparable à celui utilisé pour regrouper les canidés malgré l’absence d’hybridation universelle.

Ainsi, les baramins ne sont pas définis par un seuil arbitraire, mais par l’absence ou présence d’un continuum significatif, reproductif, morphologique ou fonctionnel.

Malgré l’absence d’hybrides fertiles, la continuité morphologique, la fonction biologique similaire, et l’écologie partagée justifient un regroupement baraminologique élargi. Ce serait un baramin avec une large variabilité, comme pour les canidés.

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En résumé ce n’est pas aussi net qu’entre chats et tigres, mais suffisamment cohérent pour proposer une origine commune au sein d’un même type créé (baramin), en tenant compte de la variabilité post-déluge et de l’adaptation.

Points de convergence

La morphologie générale est similaire avec un même type de squelette, de dentition (rongeurs), de structure des pattes, taille variable mais pas structurellement différente.

Il y a des comportements similaires avec creusage de terriers, alimentation omnivore, reproduction rapide, organisation sociale comparable.

Il y a eu des hybridations expérimentales où quelques tentatives de croisement en laboratoire ont donné des embryons non viables, mais cela montre une compatibilité partielle.

Deux baramins différents pour souris et rats?

Le critère de discontinuité reproductive est important. L’absence totale d’hybridation entre Mus et Rattus, même en conditions forcées, peut justifier une séparation baraminologique, surtout si les analyses cladistiques baraminologiques ne montrent pas de continuité phénétique forte.

Le regroupement dans un même baramin reste possible si l’on accepte une forte variabilité post-créationnelle. Mais une séparation en deux baramins (Mus et Rattus) est légitime sur une base prudente, en l’absence de continuité reproductive ou morphologique plus serrée.

Le débat reste ouvert chez les créationnistes spécialistes de la baraminologie, notamment parce que ce type de classification nécessite des analyses multi-paramètres (morphologie, génétique, hybridation, comportement…).

Il pourrait être plausible qu’ils soient dans deux baramins distincts, mais ce n’est pas certain, et cela dépend du seuil de discontinuité que l’on adopte dans l’analyse.

Il est vrai que Mus et Rattus ont des différences importantes (taille du génome, nombre de chromosomes, etc.), ce qui justifie qu’ils puissent être dans deux baramins distincts mais en même temps il existe de nombreux muridés intermédiaires (ex. Bandicota, Apodemus, Praomys) qui partagent des traits des deux groupes, et certains montrent des cas d’hybridations partielles ou de compatibilités chromosomiques. Cela suggère au minimum une possible zone grise, où la continuité morphologique et génétique peut être explorée.

En baraminologie, l’hybridation est un indice fort mais non exclusif, et elle doit être mise en perspective, comme déjà dit, avec la morphologie, la génétique globale et l’écologie. Comme déjà indiqué le cas du chimpanzé et de l’homme échoue à tous les niveaux ou presque (eu égard au 85% de similitude, toutefois explicable dans une perspective de concepteur en commun).

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