DESSEIN INTELLIGENT

12 Animaux qui démontrent le Dessein Intelligent dans la Nature!

La nature qui nous entoure est un monde merveilleux rempli d’organismes possédant des aptitudes impressionnantes et merveilleuses. L’Apôtre Paul enseignait que les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité se voient dans ses oeuvres « quand on y réfléchit » (Romains 1:19-20). Je vous propose en conséquent que nous réfléchissions ensemble sur les oeuvres de Dieu, qu’on pourrait appeler aujourd’hui « le ou les desseins intelligents dans la nature » (connu en anglais sous le terme « intelligent design« ).

1.Les girafes

La girafe mâle peut atteindre jusqu’à 5 à 6 mètres de hauteur et court jusqu’à une vitesse de 56km/h. Une caractéristique impressionnante est que la girafe possède un cou d’environ 2 mètres de hauteur!

En se mettant à la place d’un ingénieur hydraulique, il y a un problème, notamment dans une vue naturaliste ou la girafe se serait formée toute seule progressivement sur des millions d’années sans apport d’intelligence. En effet, faire circuler le sang jusqu’à un cerveau si haut n’est pas une mince affaire, il faut une pompe dimensionnée en conséquence.

La difficulté est résolue par le cœur très musclé de la girafe qui mesure jusqu’à 80cm environ! Cependant cette pompe, prévue pour irriguer suffisamment le cerveau, pose alors un autre problème, c’est qu’elle est beaucoup trop puissante lorsque la girafe baisse son cou vers un point d’eau pour boire! Le débit de sang est trop important et pourrait faire éclater les vaisseaux sanguins de la girafe!

Cette pompe puissante pourrait donc être fatale à la girafe mais c’est là qu’intervient une merveille d’ingénierie. Le cou de la girafe est muni d’un système de valves qui s’ouvrent et se ferment tout au long des vaisseaux sanguins en fonction de la pression exercée.

Pour sécuriser le tout, la girafe a comme une éponge près du cerveau qui peut s’étendre pour absorber le surplus de sang et protéger le cerveau.

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Ce système vasculaire régulateur est si bien conçu que la girafe peut relever sa tête d’un coup lorsqu’elle remarque un prédateur et s’enfuir au galop!

Le niveau de dessein intelligent et d’ingénierie dans la girafe écarte un développement dû à la chance, au hasard et au temps. Il s’agit d’une machine millimétrée qui doit être totalement assemblée dès le départ pour fonctionner (écartant une évolution incrémentielle et des étapes intermédiaires non fonctionnelles).

Par ailleurs il suffit de regarder les motifs des girafes sur les photos ci-dessus pour voir que le Créateur est non seulement le plus grand des ingénieurs, comme le disait Thomas Edison (inventeur de l’ampoule et de bien d’autres technologies), mais qu’il a aussi une main artistique inspirée!

2.Les geckos

En observant les geckos qui se baladent sur les murs ou les plafonds de notre maison, on ne se rend pas toujours compte du niveau d’ingénierie nécessaire pour permettre de s’accrocher ainsi, tête à l’envers, aux parois sans tomber. Cela semble chose acquise pour les observateurs désintéressés mais qui veut ne défie pas la loi universelle de la gravitation!

L’examen des coussinets des orteils du gecko avec des microscopes optiques jusqu’à un grossissement de 2 000 diamètres a révélé des milliers de petites fibres disposées comme les touffes de poils d’une brosse à dents mais cette découverte n’a pas entièrement résolu le mystère.

Une explication finale a été apportée par le puissant microscope électronique à balayage, capable de prendre une série de photographies remarquables agrandies à 35 000 diamètres ou plus.

Le gecko a sur ses orteils plusieurs millions de fibres fines munies de petites ventouses, chacune d’environ huit millionièmes de pouce de diamètre.

Parallèlement à cela, les pattes du lézard sont conçues de manière à ce que le bout des orteils se plie ou se courbe vers le haut afin qu’il puisse décoller progressivement les ventouses à chaque pas et ne pas se coller trop fermement à la surface. On estime que le gecko a au moins 500 millions de ventouses sur ses orteils.

La structure microscopique extraordinaire des coussinets des orteils du lézard gecko indique clairement une conception intelligente merveilleuse.

3.Les chauves-souris

Les chauves-souris jouent un rôle écologique important en répandant du pollen et des graines et en éliminant des insectes nuisibles. Nous savons aussi, qu’elles peuvent, hélas, propager des virus, ce qui ne lui enlève toutefois pas ses caractéristiques sophistiquées.

Les microchiroptères (ou micro chauves-souris) ainsi qu’un genre de mégachiroptère (Roussette) utilisent l’écholocation pendant le vol. Cela veut dire qu’ils émettent des sons et cartographient leur emplacement et celui de leur proie en fonction des échos qu’ils entendent. Le son utilisé par les chauves-souris dépasse souvent la portée de l’ouïe humaine, c’est-à-dire les ultrasons.

Les espèces de Roussette, le seul groupe de mégachiroptères à écholocaliser, utilisent leur langue pour émettre des paires de clics, comme les dauphins.

Il existe deux façons principales d’écholocaliser pour les microchiroptères. Certaines espèces émettent des appels courts, puis mesurent le temps entre l’appel et l’écho. Les oreilles de ces chauves-souris sont conçues de manière à ce que les muscles de l’oreille moyenne se contractent lorsque la chauve-souris « appelle », de sorte qu’elle ne s’assourdit pas.

Les muscles se détendent alors pour que la chauve-souris puisse entendre l’écho qui en résulte. Cet écho n’endommage pas l’ouïe de la chauve-souris, car il est de moindre intensité que l’appel émis, tout comme une balle tombée ne rebondira pas aussi haut que le point d’où elle a été relâchée.

cortex auditif de chauve-souris

D’autres espèces de microchiroptères écholocalisent en émettant des appels continus, mesurant le décalage Doppler dans le son de retour (le changement de hauteur lorsqu’un objet émettant du bruit se déplace vers ou depuis un auditeur).

La façon dont les chauves-souris produisent et traitent le son pendant l’écholocation renvoie clairement au merveilleux dessein divin.

Les ingénieurs ont copié le système d’écholocation des chauves-souris pour l’écholocation sous-marine, appelée sonar, tel qu’utilisé dans les sous-marins.

Le trait le plus caractéristique des chauves-souris est leurs ailes membraneuses, étirées entre leurs longs os des doigts. Les articulations multiples et longues de ces doigts offrent la flexibilité requise pour une portance élevée, une faible traînée et une grande maniabilité. Les chauves-souris sont les seuls mammifères volants et volent aussi bien que les oiseaux.

4.Les dinosaures

Quand on étudie les dinosaures on ressent une grande impression de design! L’apatosaure avait un long cou, il s’agit d’un des animaux les plus gros qui ait jamais marché sur terre et qui pesait plusieurs dizaines de tonnes.

Il était capable de supporter ce poids alors qu’il marchait sur terre sur ses orteils en position verticale et non comme nous avec des pieds à plat. Ses orteils pointaient vers le bas verticalement et cela suppose une répartition optimale de la charge et un calcul optimal des membres et doigts.

Nos mains et pieds sont plus ou moins plats alors que les apatosaures et ses proches parents, ceux qui ont des longs cous et des corps énormes, avaient des structures enroulées en colonne pour que le poids puisse être distribué de manière égale entre les orteils qui touchaient le sol. Il y avait aussi probablement un gros coussin de chair derrière pour aider à ajouter de la surface. Les éléphants ont le même genre de caractéristiques.

Il s’agit du genre de structure qui représente une merveille de conception. Il y a eu une approche d’ingénieur pour distribuer le poids.

Le long cou et la longue queue étaient maintenus par des tendons et des ligaments afin qu’ils puissent être solides et tenir droits. Cela permettait de ne pas avoir besoin d’utiliser beaucoup de muscles. Ils étaient comme des tendons en barre de fer qui maintenaient le tout.

5.Les trilobites

Les trilobites avaient des yeux composés de douzaines de lentilles qui leur permettaient de tout voir autour d’eux (360°) – en face, à l’arrière, sur les côtés…

Leur aptitude visuelle était encore meilleure pour certains trilobites qu’on appelle les phacops – ces derniers avaient des yeux non seulement capables de regarder tout autour d’eux mais chaque lentille était composée de deux différents minéraux – des minéraux biologiques qui leur permettaient de corriger les distorsions dues à l’eau en mouvement.

Quand on essaie de regarder sous l’eau, l’image peut rapidement devenir floue. Les yeux de certains de ces trilobites sont les yeux les plus complexes de tout le monde vivant.

Les trilobites étaient des créatures marines, ils avaient donc besoin de voir clairement sous l’eau. Cela nécessitait une optique extrêmement intelligente dans leurs yeux composés. La courbure de la lumière lorsqu’elle se déplace de l’eau à travers la surface de l’œil est moindre que si elle provient de l’air. Cela nécessite donc une conception intelligente pour s’assurer que la lumière est toujours correctement focalisée par l’objectif.

Il n’y a que deux types de lentilles que nous avons conçus qui puissent faire cela et les trilobites avaient les deux. Quand on réfléchit à la complexité d’un organisme, on peut décliner ses composants, analyser ses yeux et constater qu’ils sont fantastiques et compliqués. Cela nécessite des informations biologiques pour coder tout cela.

Ensuite l’œil doit être câblé au cerveau d’une manière que le cerveau puisse traiter des douzaines d’images à la fois et former une image cohérente. Il s’agit de niveaux de complexité qui excèdent de loin nos capacités d’ingénieries.

Aucune de nos caméras ne s’approche de la complexité des premiers yeux que l’on découvre dans le registre fossile. Cela nous indique que lorsque ces écosystèmes ont été détruits ils étaient des organismes entièrement complexes avec tous les composants complexes présents.

Ils possèdent des structures qui concentrent les rayons lumineux. Les assemblages lentille-cône, comme les fibres optiques, guident la lumière sur des plaques de cellules pigmentaires sensibles à la lumière. Les protéines à l’intérieur des cellules pigmentaires capturent les photons lumineux individuels. Cela provoque un changement temporaire de forme de la structure de la protéine, ouvrant des canaux ioniques.

Par un processus très complexe, les signaux chimiques sont convertis en signaux électriques. Ceux-ci voyagent le long du nerf optique, jusqu’au «cerveau». Ici, ils sont encore traités. Nous avons là un processus très complexe qui donne le tournis.

6.Les hippocampes

L’hippocampe est si unique qu’il est difficile d’accepter d’échapper à la notion de dessein intelligent. En fait, quand on étudie attentivement l’hippocampe on trouve des preuves qui indiquent qu’il a été merveilleusement conçu par Dieu!

L’hippocampe est unique parmi les poissons car sa tête est placée perpendiculairement à son corps. Il nage le corps bien droit. Il peut pencher la tête vers le bas ou vers le haut, mais pas d’un côté à l’autre. L’incapacité de bouger la tête d’un côté à l’autre créerait des problèmes chez d’autres créatures, mais le Créateur a conçu les yeux de l’hippocampe pour qu’ils bougent indépendamment, en pivotant pour observer chaque côté.

L’hippocampe utilise ses nageoires pour nager verticalement et monte ou descend en modifiant intelligemment le volume de gaz dans sa vessie natatoire.

L’aspect probablement le plus étonnant de l’hippocampe est que le mâle donne naissance à ses petits!

Le mâle a une grande poche d’eau à la base de son abdomen (là où il n’a pas de blindage) et une ouverture en forme de fente. La femelle pond les œufs directement dans cette poche, où le mâle les féconde au fur et à mesure qu’ils sont déposés. La femelle peut pondre jusqu’à 600 œufs jusqu’à que la poche soit pleine.

La doublure à l’intérieur de la poche devient spongieuse et remplie de vaisseaux sanguins qui jouent un rôle dans l’alimentation des œufs. C’est une caractéristique extraordinaire de l’hippocampe mâle. La ponte terminée, le futur papa nage avec sa poche gonflée – un landau vivant. Un ou deux mois plus tard, il donne naissance à de minuscules hippocampes.

7.Les oiseaux

Les oiseaux sont impressionnants pour leur capacité à voler. C’est à partir de leur anatomie que les premiers avions ont pu être conçus et que d’autres ont pu être améliorés par la suite.

Les ailes ne représentent qu’une petite partie de l’accomplissement du vol des oiseaux. Il y a tout un système de muscles, de ligaments et de tendons qui agit simultanément pour permettre le vol. Le vol est possible grâce à l’aérodynamisme des oiseaux, leur force physique et leur poids minimal.

Les oiseaux ont une anatomie adaptée au vol : un squelette rigide et fixe, des os creux (ce qui allège le squelette), des plumes, un système respiratoire sophistiqué.

Les os du squelette de l’oiseau sont creux, ils sont supportés par un système d’armature et d’entretoise qui créé une charpente solide et durable en vue de pallier aux tensions du vol et de l’atterrissage.

L’oiseau doit emmagasiner beaucoup d’oxygène en vol. Leur squelette rigide implique une capacité pulmonaire moins bonne que les êtres-humains, mais leurs poumons sont aidés par plusieurs petites poches (les sacs aériens) qu’on retrouve un peu partout sur le corps de l’animal.

A l’inspiration les sacs aériens se remplissent d’air pour permettre un apport suffisant en oxygène, justement pour le vol propulsé.

Les plumes de l’oiseau sont fortes et flexibles et leurs pectoraux en dessous de leurs corps sont également très développés pour rendre possible le vol.

Les pectoraux sont de gros muscles à l’intérieur de la cage thoracique avec une centaine d’autres muscles, ligaments et tendons. Le grand pectoral qui est relié par des tendons aux deux humérus des ailes va permettre d’abaisser les ailes et d’effectuer la poussée vers l’avant.

Il y a également un autre muscle, le coracoïde, qui est relié par un tendon à l’humérus et qui agit comme une poulie pour éviter d’avoir un trop gros et trop lourd muscle au-dessus de l’épaule.

Tous ces muscles en dessous du corps de l’oiseau vont se rassembler pour stabiliser le vol de l’oiseau et créer un centre de gravité compact.

Il faut que tous les systèmes de l’oiseau soient coordonnés pour qu’il puisse voler. Il doit être en mesure de combattre la gravité et d’être suffisamment léger pour voler. Dans l’oiseau, s’aperçoit un design adapté et spécifique.

8.Les grenouilles volantes

Nous connaissons tous des insectes qui volent. Nous avons parlé plus haut des chauves-souris qui sont des mammifères volants. Maintenant je souhaiterais parler des grenouilles volantes! La création du Seigneur n’en finit pas de nous étonner.

Khao Sok National Park

Les grenouilles volantes sont d’une beauté saisissante. Elles sont grandes et atteignent 10 cm en longueur. 380 espèces de la sorte existent.

Elles ont la capacité de réaliser un vol plané. C’est-à-dire qu’elles peuvent descendre à un angle inférieur à 45° par rapport à l’horizontale. D’autres grenouilles arboricoles (non volantes) peuvent également descendre, mais uniquement à des angles supérieurs à 45 °, il s’agit alors plutôt de parachutisme.

Un tel vol plané pour un avion entraînerait le crash, mais les grenouilles ont un poids corporel léger qui réduit les forces impliquées. La grenouille volante peut planer jusqu’à 15 m. Elle peut également manœuvrer pour choisir un point d’atterrissage, comme un étang ou une grande feuille, ce qui réduit également les forces d’impact.

Les espèces qui planent ont toutes des caractéristiques similaires qui facilitent le vol plané: de grands coussinets d’orteils, de longs orteils, des palmures entre les orteils et des rabats cutanés le long des membres. Leur long corps les aide également dans la tâche.

Il y a des niches environnementales où le vol plané est avantageux. Par exemple, les serpents grimpeurs mangent les grenouilles arboricoles. Le vol plané constitue un plan d’évacuation efficace pour se déplacer hors de portée des prédateurs.

9.Les poissons volants

Bien que les poissons volants (Exocoetidae) ne volent pas de la même manière qu’un oiseau, ils peuvent faire de puissants sauts autopropulsés hors de l’eau. Leurs longues nageoires en forme d’ailes leur permettent de planer sur des distances considérables au-dessus de la surface de l’eau.

Ils possèdent des nageoires pectorales élargies. Après s’être propulsés hors de l’eau avec une grande force, ils déploient leurs nageoires comme des ailes pour planer dans les airs jusqu’à plusieurs dizaines de mètres.

Des distances de vol de 10 à 15 mètres par des bancs de centaines de calmars ont été observées, volant à des hauteurs allant jusqu’à trois mètres au-dessus de la surface de la mer. De manière étonnante des vols individuels ont été signalés jusqu’à 55 mètres et jusqu’à six mètres au-dessus de l’eau.1

En vol, ces poissons ne glissent pas simplement passivement. Ils changent activement de posture par exemple en battant ou ondulant rapidement leurs nageoires latérales en fonction de leur hauteur au-dessus de l’eau et de la phase de vol. Les chercheurs ont en effet identifié quatre phases de vol : le lancement, le jet, le vol plané et la plongée.

En effet, le jet qui constitue une grande partie du vol est activement propulsé par jaillissement. Les capacités de propulsion à réaction sous-marine bien connues de ces poissons leur servent non seulement à se lancer depuis l’eau, mais aussi à accélérer davantage une fois en vol.

Avant de se lancer, le poisson volant surgonfle son manteau avec de l’eau. Une contraction soudaine du manteau expulse alors de force l’eau à travers un entonnoir étroit flexible directionnellement contrôlable, et ils se propulsent de la mer dans les airs.

Lorsque le jet d’eau à haute pression s’épuise, ils glissent jusqu’à terminer leur vol par un plongeon contrôlé dans l’océan, repliant d’abord leurs nageoires et leurs tentacules pour minimiser l’impact. Les vols durent environ quatre secondes et ils atteignent une vitesse d’environ 60 km/h.

Certains chercheurs soupçonnent même que les Exocoetidae ne volent pas seulement pour échapper aux prédateurs, mais aussi pour utiliser moins d’énergie lors de voyages longue distance.

Les chercheurs en biomimétique ont maintenant ajouté les poissons volants aux créatures qui les inspirent pour concevoir et développer des robots et des drones performants.

10.Les oiseaux aquatiques

Après avoir vu des poissons volants, regardons maintenant des oiseaux aquatiques! Il s’agit des ansériformes qui comprennent trois familles regroupant 169 espèces et 51 genres de canards, oies, kamichis, canaroies et cygnes.

Les oiseaux aquatiques flottent avec grande aisance, ils sont parfois vu en train de dormir, flottant à la surface de l’eau. La structure osseuse creuse que possèdent la plupart des oiseaux, ainsi que la capacité de piéger des poches d’air dans les couches de leurs plumes, jouent un rôle important pour permettre leur flottabilité.

Lorsqu’une sauvagine plonge sous l’eau, elle peut expulser la quantité d’air requise de ces espaces de plumes pour y parvenir. Lorsqu’elle émerge de l’eau, elle est hydrophobe, souple, solide, prête à voler et exempte de parasites. Il s’agit d’un élément tellement important pour l’imperméabilisation que certaines espèces peuvent passer jusqu’à 25 % de leurs heures d’éveil à se lisser.

Des chercheurs ont étudié la structure et les performances des plumes de canard pour apprendre comment les oiseaux sont capables de faire la transition si facilement entre les environnements aquatiques et secs.

Lorsqu’ils marchent sur terre, les oiseaux aquatiques ont souvent une démarche dandinante, bien qu’en cas de besoin, ils peuvent se déplacer assez rapidement. Cependant, une fois dans l’eau, leurs pattes palmées constituent un moyen de locomotion excellent et efficace.

Les pieds palmés sont également utilisés à bon escient lors de l’atterrissage sur l’eau. C’est un spectacle vraiment merveilleux d’observer la sauvagine s’approcher d’un plan d’eau, les pattes palmées largement écartées. Cela crée la plus grande surface possible pour planer sur l’eau et ainsi ralentir.

À l’exception de quelques espèces, la sauvagine a un vol puissant, grâce à ces puissants muscles pectoraux utilisés dans le battement continu de ses ailes à pointe étroite. Celles-ci sont mises à profit, certaines oies pouvant voler jusqu’à 10 000 m et parcourir jusqu’à 2 400 km en 24 heures dans des conditions favorables.

Une telle utilisation continue de leurs ailes en vol demande beaucoup d’énergie, de sorte que la sauvagine vole dans une formation en V. Cela permet aux oiseaux de l’extérieur de profiter du vent ascendant créé par les tourbillons de bout d’aile des oiseaux de tête vers l’intérieur. On estime que cela permet d’économiser 10 à 14 % d’énergie, de sorte que les oiseaux peuvent voyager plus loin pour la même dépense énergétique.

11.Les dauphins

Les cétacés à dent, comme les dauphins, ont un système de sonar naturel, très sophistiqué (plus sophistiquées que nos radars de sous-marins). Ce système permet aux dauphins de se repérer dans des endroits très peu éclairés, voire pas éclairés. L’animal émet des ondes acoustiques à différentes fréquences.

L’animal utilise ces ondes pour pouvoir repérer dans son environnement, des obstacles, des congénères et leurs poids.

En envoyant une onde acoustique, celle-ci va toucher un objet et un écho va revenir. Cet écho va être capter par la mâchoire inférieure. Ensuite l’écho va voyager à travers le tissu adipeux jusqu’à l’oreille interne qui va envoyer l’information au cerveau sous forme d’influx nerveux.

Le cerveau va ensuite traiter l’information qui permet à l’animal de distinguer la forme, la densité, la distance et la vitesse de déplacement de l’objet. De manière pertinente on dit que le dauphin est capable de voir avec des sons!

Production sonore de baleine à dents

12.L’abeille

Nos charmantes abeilles sont très importantes dans la tâche de pollinisation des plantes. Nous obtenons en grande partie notre nourriture grâce à elles. Le travail qu’elles accomplissent est rendu possible par leur soigneuse conception.

Les abeilles envoient des éclaireuses pour trouver de nouveaux champs fleuris. Lorsqu’un champ est localisé, l’abeille rapporte sa charge de nectar à la ruche et elle effectue une danse.

Après avoir donné des échantillons de nectars aux autres abeilles pour les mettre en appétit, elle les entraine toutes derrière elle dans une danse en 8 pour indiquer la direction du champ en fleur. L’angle qu’elle trace en faisant son 8 indique la direction du champ en fonction de la position du soleil.

Les abeilles ont une vue basse et vol haut. Elles ne peuvent pas se mettre en route et voler simplement jusqu’au champ. Elles doivent savoir à l’avance la distance à parcourir avant de plonger vers le sol. Aussi les mouvements en 8 sont accompagnés d’un frétillement de l’abdomen. Le nombre de frétillement sur une durée de 15 secondes indique la distance à parcourir.

Il y a là un fait étonnant. Un champ situé au double de la distance ne sera pas indiqué par le double de frétillement car le nombre de frétillement est inversement proportionnel à la distance.

Plus le champ est éloigné, plus le nombre de frétillement est faible. Ce qui est remarquable c’est que le ratio n’est pas un nombre arithmétique mais logarithmique.

Ainsi l’abeille utilise les mathématiques complexes pour indiquer à ses consœurs le champ de fleurs. La compétence mathématique dont fait preuve l’abeille et la performance qu’elle accomplit ne peut s’expliquer sans un créateur.


Références & Sources

  1. Macia, S., et 4 autres, Nouvelles observations sur la propulsion à réaction aéroportée (vol) chez le calmar, avec un examen des rapports précédents, J. Moll. Étalon. 70:297–299, 2004.

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