Comment adresser le thème de la souffrance en tant que chrétien ?
La souffrance est certainement l’obstacle le plus coriace à l’acceptation de l’existence de Dieu. Cette même acceptation qui est essentielle dans le parcours qui mène à la reconnaissance du Christ comme seigneur. Comment doit-on traiter ce sujet en tant que chrétiens avec les sceptiques ? Comment ne pas froisser ? Et comment prononcer des mots qui sont utiles à celui qui écoute ?
Comprendre la réaction émotionnelle des gens qui souffrent
Lorsqu’on souffre personnellement dans sa chair ou dans sa tête ou quand un proche est malade, il est difficile de recevoir une explication rationnelle. Ce n’est pas qu’il ne faille pas expliquer les choses telles qu’elles sont parce que la vérité est toujours bénéfique sur le long terme mais il faut vraiment compatir avec le souffrant et éviter les leçons de moral. Ce n’est vraiment pas ce dont on a besoin quand on est en difficulté ou quand une personne à qui l’on tient l’est.
Nous devons accompagner les personnes et les aider comme nous pouvons plutôt que de fournir de longues explications (qui peuvent avoir l’air de reproches). Evitons de justifier la souffrance des autres en les ramenant à leurs péchés parce qu’en fait les malheurs peuvent frapper tout le monde dans ce monde déchu. C’est bel et bien pour cela que nous espérons en la venue du Christ, car l’ordre des choses changera et les larmes seront essuyées (Apocalypse 21).
Ne pas chercher à convaincre à tout prix
Le changement de position d’une personne vient souvent d’elle-même. Les gens sont endurcis de nos jours et ils se laissent rarement convaincre par des gens qui ont une opinion opposée à la leur. Cela indique qu’il y a un point où nous ne devons pas trop insister car l’effet recherché pourrait bien être inversé. Inutile de nous aliéner qui que ce soit. Présentons l’évangile sans l’édulcorer et acceptons les réactions des uns et des autres.
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Expliquer la souffrance simplement
Expliquer la souffrance dans le modèle biblique n’est pas très difficile. Tout l’objectif du Créateur consiste en sa suppression et en le rétablissement de l’ordre qui régnait en Eden. Cela me permet de glisser au passage qu’une interprétation littérale de la Genèse est vitale pour adresser le sujet de la souffrance et que l’âge de la terre en dessous de 10 000 ans selon la chronologie biblique n’est pas négociable. De nombreuses explications pour justifier ce point de vue se trouvent dans la section suivante de la bibliothèque de QQLV:
Les athées ont bien raison de dire que si Dieu existait il ne permettrait pas la souffrance et l’injustice. Au passage il est intéressant de noter que même les plus sceptiques considèrent que si Dieu existe, il serait infiniment bon et juste. Personne ne semble faire le présupposé d’un dieu méchant et injuste. Qui dit Dieu dit justice et générosité et nous sommes tous d’accord avec cela!
L’erreur est de penser que Dieu devrait supprimer la souffrance immédiatement. Il est en train de s’en charger mais cela se fait dans un timing qu’il a fixé. Certains qui raisonnent en surface n’acceptent pas que Dieu puisse avoir besoin de temps pour faire quelque chose mais le temps qu’il faut pour régler le problème de la souffrance ne dépend pas uniquement de la puissance de Dieu mais à la nature de la création!
Dieu a voulu créer un monde ou l’amour existe (et règne). L’amour suppose la liberté de choisir. Si Dieu avait créé un monde où nous sommes obligés de faire le bien ou d’aimer cela signifierait qu’il ait créé un monde d’esclaves ou de robots mais ce n’était clairement pas sa volonté.
Avant le péché, Dieu laissait Adam et Eve tout seul de temps à autre, il n’était pas en permanence avec eux même si une relation idéale existait entre eux. Dieu les laissait pour qu’ils puissent mener leur vie librement car en effet quel liberté de choix y aurait-il si Dieu était au-dessus de notre épaule en permanence ? L’absence de Dieu est d’une certaine manière nécessaire pour que nous menions notre vie de manière authentique!
Toutefois le défi que Dieu a en quelque sorte lancé en créant le monde est qu’il a souhaité créé un monde d’ordre et de justice tout en donnant la liberté à ses créatures. Hélas comment obtenir de l’ordre quand tout le monde est libre d’agir à sa guise ? Dieu allait-il revoir sa copie en obligeant ses créatures à faire ce qu’elles doivent finalement faire ? Non car comme nous l’avons dit, le principe de la création est l’amour.
La beauté du plan divin tel que nous le comprenons dans la Bible, qui pour ma part, est clairement la Parole de Dieu, est que Dieu va réussir à atteindre son objectif. Tout en ayant laissé la liberté à ses créatures il va parvenir à avoir un monde d’ordre et de justice. De nombreuses personnes retrouvent le Christ chaque jour dans ce monde, ils mettent leur confiance en lui et ils le font parce qu’une conviction intérieure est née. Lorsque Dieu revient au dernier jour, il revient parce que tant de gens prient (notamment) chaque jour :
Matthieu 6 : 9-10
Notre Père qui es aux cieux! Que ton nom soit sanctifié; que ton règne vienne; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel…
Dieu n’a pas éliminé Satan arbitrairement dès le début de la création, il n’a pas employé les moyens de ruses et de coercitions inhérentes aux forces des ténèbres. Il n’est pas un dictateur mais un Dieu à la sagesse infinie.
Lorsque nous acceptons le Christ, nous sommes lavés de nos péchés, car Christ a pris notre place, nous avons pris sa justice et il a pris nos iniquités. Il a également annulé la dette du péché d’Adam et Eve, celle qui avait fait entrer la mort dans le monde (Romains 5). De par son action rédemptrice, la vie éternelle est à nouveau possible mais pas une vie éternelle dans le péché mais dans la joie et le bonheur car qui fait appel au Christ sera ressuscité à son avènement, au dernier jour. Il recevra un corps nouveau et un esprit disposé à faire le bien et insensible au péché. Choisir le Christ c’est choisir d’être rendu parfait au dernier jour!
Conclusion
Nous pouvons nous plaindre de la souffrance car tout le monde l’a subit dans sa vie. Mais si nous rejetons Dieu, le problème de la souffrance reste entier et nous n’avons même plus Dieu à blâmer. Rejeter Dieu à cause de la souffrance est une chose, régler le problème de la souffrance en est une autre. Il vaut mieux mille fois faire confiance à Dieu dans sa capacité à mettre un terme à la souffrance. Qui pourrait trouver la solution aux problèmes complexes de ce monde si ce n’est Dieu ?
Jean 10 : 9-16
Je suis la porte. Si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé; il entrera et il sortira, et il trouvera des pâturages.
Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire; moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance.
Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis. Mais le mercenaire, qui n’est pas le berger, et à qui n’appartiennent pas les brebis, voit venir le loup, abandonne les brebis, et prend la fuite; et le loup les ravit et les disperse.
Le mercenaire s’enfuit, parce qu’il est mercenaire, et qu’il ne se met point en peine des brebis. Je suis le bon berger.
Je connais mes brebis, et elles me connaissent, comme le Père me connaît et comme je connais le Père; et je donne ma vie pour mes brebis.
J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cette bergerie; celles-là, il faut que je les amène; elles entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau, un seul berger.
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