palÉontologie

L’Australopithèque est-il l’ancêtre de l’homme?

Dans le modèle créationniste, les australopithèques sont interprétés comme une catégorie distincte d’êtres vivants et sont considérés comme des primates disparus, sans lien direct avec l’humanité. Les australopithèques ne sont pas des ancêtres de l’Homo sapiens. Cette idée contredit la création spéciale de l’homme par Dieu, qui est distinct des autres animaux, comme relaté dans les textes bibliques et notamment dans le récit de la Genèse.

Différences anatomiques importantes

Il y a des différences anatomiques majeures entre les australopithèques et les humains modernes qui étayent qu’ils appartiennent à des catégories différentes. Par exemple :

  • Les australopithèques avaient une capacité crânienne beaucoup plus petite que celle des Homo sapiens.
  • Leurs traits faciaux et dentaires étaient plus similaires à ceux des primates modernes qu’à ceux des humains.
  • Leurs membres supérieurs (bras) étaient plus adaptés à la vie arboricole, ce qui les rendait plus proches des singes dans leur mode de locomotion.

La locomotion bipède

Bien que les scientifiques évolutionnistes affirment que certaines espèces d’australopithèques, comme Australopithecus afarensis (dont Lucy est un exemple célèbre), étaient bipèdes, les créationnistes contestent cela. La posture et la démarche de ces créatures étaient probablement plus proches de celles des singes modernes et leurs squelettes ne montrent pas les mêmes adaptations à la marche bipède que celles des humains.

Des caractéristiques bien différentes des humains et similaires aux singes modernes

Lucy avait un bassin plus court que celui des singes modernes, ses os pelviens et fémoraux ne montrent pas les caractéristiques d’une locomotion bipède semblable à celle des humains. Les angles de l’articulation de la hanche et du genou ne sont pas optimisés pour une marche prolongée sur deux jambes, mais plutôt pour une locomotion arboricole.

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En particulier, le fémur de Lucy est relativement court par rapport à celui des humains modernes et des autres hominines bipèdes, cela correspond plus à un mode de vie dans les arbres.

La locomation arboricole

Lucy avait de longs bras par rapport à ses jambes, similaires à ceux des singes arboricoles actuels, tels que les chimpanzés. Cela indique que Lucy était principalement adaptée à la vie dans les arbres, plutôt qu’à la marche bipède. La longueur et la force des bras étaient été idéales pour grimper aux arbres.

Les mains de Lucy montrent des signes de préhension puissante, ce qui est plus caractéristique des primates arboricoles que des humains bipèdes. Les doigts de Lucy sont plus incurvés, ce qui est souvent associé à des comportements de grimpe, renforçant l’idée qu’elle n’était pas bien adaptée pour la marche bipède.

Concernant les pieds, bien qu’il n’y ait pas de fossiles de pieds pour Lucy en particulier, des fossiles d’autres australopithèques ont des orteils opposables (comme chez les chimpanzés), ce qui indique une fois de plus l’adaptation à la locomotion arboricole et non à la marche au sol.

Une bipédie très limitée

Lucy pouvait peut-être marcher occasionnellement sur deux jambes, mais ce n’était pas sa forme principale de locomotion. Des espèces de primates modernes, comme les chimpanzés et les bonobos, peuvent aussi marcher sur deux jambes sur de courtes périodes, sans être considérés comme des bipèdes habituels.

Conclusion sur Lucy

Lucy avait le cerveau, les mâchoires, les membres et les oreilles internes d’un singe. 1 Une analyse récente des dents d’A. bahrelghazali a révélé que cette « espèce » se nourrissait principalement d’herbes et de carex, un type de plante à fleurs, 2 ce qui semble être davantage un régime alimentaire animal et non un régime évolutif progressant vers les humains.

Les empreintes de Laetoli

Un autre point important de contestation concerne les empreintes de pas découvertes à Laetoli, en Tanzanie, qui sont souvent attribuées à une espèce d’australopithèque (potentiellement Australopithecus afarensis) et présentées comme preuve de la bipédie de cette espèce.

Les empreintes montrent une forme de locomotion bipède, mais ces empreintes ressemblent davantage à celles d’humains modernes que celles d’australopithèques. Ces empreintes ont probablement été produites par des humains anatomiquement modernes et non par des australopithèques.

Absence de preuves intermédiaires claires

On peut critiquer le manque de fossiles de transition clairement définis entre les australopithèques et les Homo sapiens. Les fossiles disponibles montrent des groupes distincts plutôt que des formes intermédiaires graduelles qui soutiendraient l’idée d’une évolution progressive.

Le chevauchement entre humain anatomiquement moderne et les australopithèques

L’argument central du schéma (que j’ai obtenu du Dr Jeff Tomkins) est que les fossiles d’êtres humains anatomiquement modernes et ceux des australopithèques sont trouvés dans des couches géologiques similaires. Cela suggère qu’il n’y a pas de progression temporelle entre les espèces, mais plutôt une cohabitation ou un chevauchement temporel.

Le schéma montre également que des outils, des artefacts, et des traces de pas humains se trouvent dans des couches géologiques plus anciennes que celles où les fossiles d’australopithèques sont retrouvés. Cela remet en cause l’idée que les australopithèques précèdent les humains dans l’évolution, en montrant que les humains étaient déjà présents avant ou en même temps que les australopithèques.

Lucy plus considérée comme l’ancêtre de l’homme par des évolutionnistes?

« Le nom scientifique de Lucie est Australopithecus afarensis. Elle ressemblait beaucoup à un chimpanzé bonobo moderne, avec un petit cerveau, un visage saillant et de grandes dents molaires. Mais Lucie a perdu en faveur durant les 10 dernières années comme ancêtre direct du genre homo. …

Moi et beaucoup d’autres pensons que Lucie doit être remplacée, mais je ne suis pas sûr que Kenyanthropus soit le seul », déclara Rick Potts du Musée d’histoire naturelle de la Smithsonian Institution. « Ce qui est clair, c’est que l’évolution humaine est beaucoup plus compliquée que nous ne le pensions.3

Les australopithèques sont des singes éteints

De nombreuses études ont montré que les australopithèques sont des singes éteints qui présentent de nombreuses caractéristiques anatomiques proches de celles des chimpanzés. Homo est le genre humain qui comprend tous les êtres humains modernes ainsi que nos ancêtres archaïques présumés. Dans l’article de la Royal Society, les chercheurs déclarent sans détour :

« Bien que la transition de l’australopithèque à l’homo soit généralement considérée comme une transformation capitale, les archives fossiles portant sur l’origine et la première évolution de l’homo sont pratiquement non documentées.« 4


  1. Wood, B., A precious little bundle, Nature 443:278–280, 2006.
  2. Bower, B., Early hominid had unusual diet: eating grasses, sedges goes back at least 3 million years, Science News 182(12):14, 2012.
  3. Tim Friend (senior science writer, fellow of the Explorers Club), Discovery rocks human origin theories, USA Today, 21 March 2001, usatoday.com (italiques ajoutées)”.
  4. Kimbel, W. H. and B. Villmoare. 2016. From Australopithecus to Homo: the transition that wasn’tPhilosophical Transactions of the Royal Society B. 371 (1698): 20150248.

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