Prophéties et Historicité de Daniel

THÉOLOGIE

De Babel à Bruxelles : l’Union Européenne face à la prophétie de Daniel

Le lien entre l’Union Européenne, la Tour de Babel et la prophétie de la statue de Daniel 2 apparaît clairement à la lumière des Écritures. La Bible offre des clés essentielles pour analyser la situation politique actuelle en Europe. L’épisode de Babel dévoile l’origine historique des tentatives d’unification des nations, tandis que la prophétie de Daniel 2 éclaire non seulement l’état actuel de l’UE, mais aussi le destin des grandes puissances politiques modernes.

Pour ceux qui n’ont pas encore exploré la prophétie de Daniel 2 voici le lien :

Daniel 2 et l’Union Européenne

Tout au long de l’histoire, des dirigeants politiques tels que Charlemagne, Charles V, Louis XIV, Napoléon, Hitler et Staline ont tenté de gouverner le monde en unissant l’Europe. Chacun a désespérément échoué.

Si l’on applique également Daniel 2 à l’Europe et à l’Union Européenne, on peut voir que cette dernière partage plusieurs caractéristiques du royaume décrit en Daniel 2 :

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  • Un héritage de l’Empire romain.
  • Une puissance économique et institutionnelle (fer).
  • Une division interne et des faiblesses structurelles (argile).
  • Une tentative d’union sans vraie cohésion, similaire aux alliances humaines mentionnées (v.43).

La prophétie de Daniel 2 mène irrémédiablement à l’idée que l’UE, malgré ses ambitions, restera toujours instable et incomplète, incapable d’atteindre une vraie unité, conformément à la prophétie. L’espoir biblique est l’instauration du royaume de Dieu au dernier jour avec Jésus-Christ comme roi éternel.

La Tour de Babel

Après le Déluge, Dieu avait commandé à l’humanité de se multiplier et de remplir la terre (Genèse 9:1). Or, les habitants de Babel ont cherché à rester unis dans un seul lieu. Ils ont ainsi refusé de se disperser et d’obéir à l’ordre divin. Babel représente un acte de désobéissance et de rébellion collective contre le plan de Dieu.

L’humanité voulait se glorifier elle-même, se « faire un nom » au lieu de glorifier Dieu. Cela rappelle d’autres récits bibliques où des hommes et Lucifer ont tenté de s’élever (Lucifer en Ésaïe 14:12-14, le roi de Tyr en Ézéchiel 28:2).

Les ziggurats de Mésopotamie, auxquels la Tour de Babel ressemblait peut-être, étaient des temples servant à relier la terre et le ciel. Certains pensent que les constructeurs voulaient atteindre le domaine divin par leurs propres moyens, sans l’intervention de Dieu. Ce projet illustre l’orgueil humain et une tentative de s’égaliser à Dieu, un thème qui revient plusieurs fois dans la Bible (ex. Adam et Ève voulant être « comme Dieu » en Genèse 3:5).

Dieu avait créé l’humanité avec une diversité de cultures et d’espaces à remplir. Le projet de Babel était centralisateur : une seule ville, un seul peuple, une seule langue, une seule autorité humaine. Dieu voulait peut-être éviter un système dictatorial où un seul pouvoir pouvait dominer le monde entier. La dispersion a permis le développement de nations distinctes, cela a ainsi réduit les abus de pouvoir.

Dans Genèse 6 on voit que ce que Dieu prépare pour le monde post-diluvien va être différent des caractéristiques du monde antédiluvien. L’espérance de vie a été réduite à 120 ans plutôt que 900 ou plus. Cela limite le mal et la propagation du péché. La durée de vie humaine semble être raccourcie à cause de la corruption du monde et des effets cumulatifs du péché.

La géographie du monde est également modifiée dans ce sens là, les humains vont vivre avec de larges océans qui les séparent, il n’y a plus de Pangée ou de Rodinia à la suite du Déluge. Les processus géophysiques ont brisé le supercontinent d’origine, élevé des montagnes, creuser des vallées, créer des déserts, des glaciers etc… Tout cela semble considérablement réduire la potentialité de l’être-humain. Il y a des barrières aussi bien naturelles que culturelles. Les développements sont limités, le cadre est moins idyllique.

Si l’humanité était restée unie à Babel, elle aurait pu continuer à multiplier le mal sans limites, comme avant le Déluge (Genèse 6:5). Dieu savait que l’unité de l’homme, sans lui, conduirait à la corruption et au chaos. La division en nations et en langues était sans doute une protection contre l’autodestruction humaine, en plus d’un moyen d’obliger la dispersion. Celle-ci semble être un moyen d’empêcher les conditions qui avaient permis au monde antédiluvien de sombrer dans le mal ultime.

Certaines interprétations prophétiques voient dans Babel le premier prototype d’un gouvernement mondial rebelle, qui pourrait réapparaître à la fin des temps. Apocalypse 17-18 parle de Babylone la grande, une société mondiale corrompue qui s’oppose à Dieu et finit détruite. Babel était la première tentative d’un ordre mondial sans Dieu, une idée qui a resurgit dans l’histoire humaine avec des tentatives d’alliances supranationales, de projets politiques et de conquêtes à grande échelle.

Dieu a institué les langues pour empêcher les hommes de se comprendre aisément, cela les a obligés à se disperser sur toute la terre et à développer leurs cultures dans leur diversité.

Le récit de Babel est souvent interprété comme un avertissement contre l’orgueil humain et la centralisation excessive du pouvoir. Dieu a dispersé les nations pour protéger l’humanité de sa propre arrogance et pour garantir que son plan de diversité et d’expansion soit respecté.

Selon cette perspective, les tentatives modernes de créer une unité mondiale sans intégrer Dieu (ONU, UE, mondialisme) peuvent être vues comme une réitération du projet de Babel, avec les mêmes risques d’échec et de jugement divin.

Le Colosse aux Pieds d’Argile

Dans Daniel 2, la statue est composée de quatre parties :

  • Or (Babylone)
  • Argent (Médoperses)
  • Bronze (Empire grec d’Alexandre)
  • Fer (Empire romain)

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