Le Big-Bang explique t-il comment l’univers a commencé?
Le problème posé: la symétrie matière/antimatière
Selon le Big Bang, toute la matière de l’univers provient de l’énergie libérée au début, qui s’est refroidie en formant particules et atomes. En laboratoire, quand on crée de la matière à partir d’énergie (ex. collisions de particules), on obtient toujours :
- 1 particule de matière (ex. proton, électron),
- 1 particule d’antimatière (anti-proton, positron).
- Les propriétés sont les mêmes sauf la charge électrique inversée.
Si donc le Big Bang était vrai, l’univers aurait dû produire autant de matière que d’antimatière. Le résultat attendu serait 50 % matière, 50 % antimatière.
Ce que nous observons
L’univers est quasi exclusivement matière. L’antimatière existe (on en produit en laboratoire, ou dans certaines réactions cosmiques), mais à des niveaux infimes. Le cosmos est quasiment 100 % matière.
C’est ce qu’on appelle le problème de l’asymétrie baryonique (baryons = protons et neutrons).

Inscrivez vous sur QQLV!
Pour soutenir l’effort du ministère et la création de contenus:
Conséquence logique
Si les lois de la physique montrent que matière et antimatière doivent être produites en quantités égales, mais que l’univers n’est pas ainsi, alors, cela contredit directement le modèle du Big Bang. Ici, l’argument est fondé sur des données observables, testables et répétables.
Les tentatives de solution des physiciens
Certains ont proposé que, par exception, l’énergie pourrait produire de la matière sans antimatière.
Problème:
- Ce n’est pas observé.
- Ce n’est pas démontrable expérimentalement.
- C’est une hypothèse ad hoc, inventée pour sauver le Big Bang.
Par exemple une version populaire supposait que le proton pouvait se désintégrer spontanément (décroissance en pion + positron). Mais des expériences ont réfuté cette hypothèse. Malgré cela, beaucoup d’astronomes et physiciens espèrent encore trouver une explication future.
La physique expérimentale montre que matière et antimatière apparaissent en paires parfaites. Si le Big Bang avait eu lieu, l’univers devrait être moitié-matière / moitié-antimatière. Or, l’univers est presque exclusivement matière, c’est une contradiction majeure pour le Big Bang.
Les solutions proposées relèvent plus de la spéculation que de la science testable.
Voici ce que dit James M. Cline, professeur de physique:1
« D’où venons-nous ? Le fait que nous existons, entourés de quelque chose plutôt que de rien, peut ne pas surprendre beaucoup d’entre nous. Mais pour un cosmologiste, l’existence de choses est une affaire troublante, une question à laquelle une réponse n’a pas réussi à être proposée depuis qu’elle a été soumise aux physiciens théoriciens il y a près d’un demi-siècle.
Les meilleures théories sur l’origine de l’univers ne parviennent toujours pas à expliquer comment il a réussi à ne pas se retrouver vide.
L’existence de la matière est une pièce inachevée de la théorie du big-bang de l’origine de l’univers…«
La nucléosynthèse
Après le Big Bang, la nucléosynthèse aurait produit seulement:
- Hydrogène (H),
- Hélium (He),
- et de très faibles traces de Lithium (Li).
Les éléments plus lourds (carbone, oxygène, fer…) seraient apparus plus tard, dans le cœur des étoiles massives, puis dispersés par les supernovae. La première génération d’étoiles devait donc contenir uniquement H, He, Li, ces étoiles sont appelées étoiles de Population III.
Les populations stellaires
- Population III : étoiles sans éléments lourds (H + He + Li seulement).
- Population II : étoiles anciennes, pauvres en métaux (quelques éléments lourds).
- Population I : étoiles plus récentes, riches en métaux (ex. le Soleil).
Le problème
Théoriquement, certaines étoiles de population III auraient dû avoir une longue durée de vie (comme des naines rouges ou moyennes), et être encore observables aujourd’hui. Mais:
- Aucune étoile de population III n’a été trouvée.
- Toutes les étoiles observées (dans la Voie lactée ou ailleurs) sont Population II ou I.
Et cela malgré le fait que nous avons observé des centaines de milliards d’étoiles dans des milliards de galaxies.
Implication scientifique
Cela pose une contradiction majeure pour le Big Bang:
- Si ce modèle est vrai, nous devrions encore voir au moins quelques étoiles Population III.
- Leur absence est inattendue et problématique.
Perspective créationniste
Selon la Bible, Dieu a créé les astres dès le départ (Genèse 1:14-19), avec déjà des éléments lourds présents. Cela explique pourquoi toutes les étoiles observées montrent des « métaux » (éléments lourds). Les observations actuelles sont plus cohérentes avec la création biblique qu’avec le Big Bang.
Synthèse
- Prédiction du Big Bang: il devrait exister des étoiles Population III (seulement H + He + Li).
- Observation: aucune n’a été détectée, malgré l’immensité de l’univers accessible.
- Conséquence: gros problème pour le Big Bang, mais cohérent avec l’idée que Dieu a créé l’univers avec déjà des éléments lourds.
La singularité
Le Big Bang commence par une singularité: un point de taille nulle, contenant toute l’énergie et l’espace de l’univers. Cette singularité aurait ensuite commencé à s’étendre.
Le problème physique
En physique moderne, on a deux grandes théories :
- La mécanique quantique qui décrit l’infiniment petit (atomes, particules).
- La relativité générale qui décrit la gravité et le cosmos à grande échelle.
Problème:
Ces deux théories sont incompatibles dans certaines conditions extrêmes.
Or, la singularité du Big Bang est à la fois:
- minuscule (quantique),
- et dotée d’une gravité infinie (relativité).
Nous n’avons donc pas de lois physiques capables de décrire ce qui s’y passe. Cela signifie que scientifiquement, nous ne pouvons rien prédire au sujet de la singularité initiale.
David Darlin est un astronome britannique, docteur, de l’Université de Manchester, il dit ceci:2
«Ne laissez pas les cosmologistes vous berner sur ce sujet. Ils n’en ont pas non plus la moindre idée … Au début, diront-ils, il n’y avait rien – pas de temps, d’espace, de matière ou d’énergie. Il y avait une fluctuation quantique à partir de laquelle-whoa! Arrêtez vous là.
Vous voyez ce qu’ils signifient? D’abord, il n’y a rien et ensuite il y a quelque chose – et avant que vous le sachiez, ils ont tiré cent milliards de galaxies de leurs chapeaux quantiques»
Une affaire de foi
Les partisans du Big Bang doivent croire, sans preuve, que:
- un tel état (singularité infinie) est possible,
- et qu’il a donné naissance à l’univers.
Mais comme nous n’avons pas de physique applicable à cette situation, c’est une croyance philosophique, pas une conclusion scientifique.
Le paradoxe du Big Bang
Le Big Bang est censé expliquer l’origine de l’univers. Mais en réalité:
- Il ne dit rien sur l’origine de la singularité elle-même.
- Il n’explique pas pourquoi elle s’est mise à s’étendre.
Au final, le Big Bang ne répond pas à la question fondamentale de l’origine, mais seulement à ce qui se serait passé après.
- La singularité initiale du Big Bang ne peut pas être décrite par la science, car elle se situe en dehors des lois physiques connues.
- Sa réalité est donc une croyance, pas un fait scientifique.
- Ironiquement, le Big Bang ne résout pas le problème de l’origine de l’univers, mais commence son récit juste après l’instant initial.
Le reproche contre la Bible
Les critiques disent souvent:
« Si l’univers n’a que 6000 ans, comment la lumière de galaxies situées à des milliards d’années-lumière a-t-elle pu nous parvenir ? »
C’est ce qu’on appelle le problème du temps de parcours de la lumière pour le modèle biblique. Mais il existe des explications possibles (même naturelles), et Dieu n’est pas limité par ce genre de contrainte.
Le problème similaire du Big Bang
Ironiquement, le Big Bang a son propre problème de lumière, appelé horizon problem.
Le contexte est qu’après le Big Bang, l’univers aurait eu des zones plus chaudes et plus froides. Or, aujourd’hui, les régions les plus éloignées de l’univers ont presque exactement la même température (environ 2,7 K, mesurée par le fond diffus cosmologique, CMB).
Pour que les températures s’égalent, il faut que la chaleur/l’énergie circule entre les zones chaudes et froides, comme quand on mélange de l’eau chaude et de l’eau froide.
Le problème concret
- Les régions chaudes et froides sont parfois situées aux extrémités opposées de l’univers visible.
- Même avec 13,8 milliards d’années, il n’y a pas assez de temps pour que la lumière (ou la chaleur) ait voyagé d’un côté à l’autre, même une seule fois.
- Pourtant, on observe aujourd’hui une température quasi uniforme partout. Cela ne colle pas avec le Big Bang.
Pourquoi plus de temps ne résout pas le problème
Augmenter l’âge supposé de l’univers n’aide pas parce que la lumière qui vient d’une région lointaine nous atteint bien avant d’avoir eu le temps d’atteindre l’autre côté. Autrement dit, il y aura toujours des régions causales séparées (qui n’ont jamais pu échanger d’information/lumière).
Si le Big Bang était vrai, on devrait voir des différences de température énormes entre ces régions mais ce n’est pas ce qu’on observe: la température est homogène.
Le modèle biblique est souvent critiqué à cause du « problème de la lumière ». Mais le Big Bang souffre d’un problème encore plus sérieux: le fond diffus cosmologique est trop homogène, alors que selon le Big Bang, il devrait y avoir de grosses variations. C’est le problème de l’horizon: l’uniformité observée est inexplicable avec la seule expansion du Big Bang.
Rappel: magnétisme normal
Un aimant a toujours deux pôles:
- un pôle nord,
- un pôle sud.
Même si on coupe un aimant en deux, on n’obtient pas un pôle isolé: chaque morceau a encore un nord et un sud.
L’idée des monopôles magnétiques
Théoriquement, il pourrait exister des particules élémentaires qui n’ont qu’un seul pôle magnétique (soit nord, soit sud). Ce serait l’équivalent magnétique des particules électriques:
- électron = charge négative,
- proton = charge positive.
Ces particules hypothétiques sont appelées monopôles magnétiques.
Le lien avec le Big Bang
Les équations de certaines théories physiques (notamment la physique des hautes énergies) prédisent que des monopôles magnétiques auraient dû être produits aux températures extrêmement élevées du Big Bang, juste après la singularité. Si le Big Bang est vrai, l’univers devrait en contenir aujourd’hui.
Le problème
Malgré des recherches intensives, aucun monopôle magnétique n’a jamais été trouvé. Cela pose une contradiction directe: selon la prédiction du Big Bang de nombreux monopôles devraient exister.
L’observation réelle ne montre aucun monopôle détecté. Ce constat suggère que l’univers n’a jamais atteint de telles températures extrêmes, et donc qu’il n’a probablement pas commencé par un Big Bang.
Les monopôles magnétiques sont des particules hypothétiques à pôle unique. Le Big Bang prédit qu’ils devraient exister, car ils se formeraient aux très hautes températures initiales. Or, ils n’ont jamais été observés. Cela constitue un argument sérieux contre le Big Bang, et en faveur d’un univers qui n’a pas commencé par ces conditions extrêmes.
Pourquoi l’inflation a été inventée
Le modèle du Big Bang a deux gros problèmes:
- Problème de l’horizon: l’univers est trop uniforme en température alors que la lumière n’aurait pas eu le temps de voyager pour homogénéiser les zones éloignées.
- Problème des monopôles: le Big Bang prédit qu’il devrait exister beaucoup de particules exotiques appelées monopôles magnétiques, mais on n’en observe aucune.
Pour « sauver » le Big Bang, les cosmologistes ont proposé l’inflation cosmique.
Qu’est-ce que l’inflation?
Juste après la singularité, l’univers se serait d’abord étendu lentement, puis il aurait subi une phase d’expansion ultra-rapide (inflation), avant de revenir à une expansion « normale » (toujours rapide, mais moins qu’en phase inflationnaire).
L’idée est que pendant la phase initiale, les régions auraient eu le temps d’échanger de la chaleur pour expliquer l’uniformité des températures. Puis, l’inflation aurait « étiré » ces régions à grande échelle, expliquant l’homogénéité observée. De plus, l’inflation aurait « dilué » les monopôles si loin qu’on ne pourrait jamais en observer.
Le problème avec l’inflation
Il n’y a pas de preuve directe, c’est une hypothèse spéculative, inventée comme un « dispositif de sauvetage » pour corriger les failles du Big Bang. Elle amène ses propres difficultés:
- Qu’est-ce qui aurait déclenché l’inflation ?
- Comment aurait-elle pu s’arrêter partout en même temps (« graceful exit problem ») ?
En résumé, elle résout certains problèmes théoriques, mais en crée de nouveaux.
Même en supposant l’échelle du temps du Big Bang de milliards d’années, l’énergie n’a pas eu suffisamment de temps pour voyager à la vitesse de la lumière entre des régions de l’espace largement éloignées, comment donc ces différentes régions peuvent-elles avoir des températures aussi égales?
Perspective critique
- L’inflation n’est pas observée ni testée en laboratoire.
- Elle est ajoutée au Big Bang pour qu’il corresponde mieux aux observations.
- Cela revient à échanger une série de problèmes insolubles contre une autre série de problèmes insolubles.
Synthèse
L’inflation cosmique est une hypothèse inventée pour corriger les contradictions du Big Bang (horizon + monopôles). Mais elle n’a aucune preuve expérimentale et elle soulève de nouveaux problèmes (origine, arrêt).
C’est une tentative spéculative de sauver le modèle et non une explication scientifique solide.
En 2004, un article est paru dans New Scientist, qui est un magazine scientifique hebdomadaire qui résume la littérature scientifique pour le public. Son orientation est clairement évolutionniste. Ils ont publié un article d’une page qui a été simultanément publié sur Internet. L’article était intitulé «bucking the big bang (contre le big bang)».
Il a été écrit par Eric Lerner mais il a été signé par 34 scientifiques de 10 pays, tous issus d’universités prestigieuses ou d’organisations scientifiques. Lisons quelques déclarations de cet article d’une page qui est toujours sur Internet.3
«Le big bang repose aujourd’hui sur un nombre croissant d’entités hypothétiques, des choses que nous n’avons jamais observées – l’inflation, la matière noire et l’énergie noire en sont les exemples les plus marquants. Sans eux, il y aurait une contradiction fatale entre les observations des astronomes et les prédictions de la théorie du big bang. »
«Mais le big bang ne peut survivre sans ces facteurs d’embellissement. Sans le champ d’inflation hypothétique, le big bang ne prédit pas le fond diffus cosmologie isotrope lisse qui est observé, car il n’y aurait aucun moyen pour les parties de l’univers qui ne sont pas à plus de quelques degrés dans le ciel d’arriver à la même température et émettent ainsi la même quantité de rayonnement micro-ondes.»
Le principe: qu’est-ce qu’une bonne science?
Un bon modèle scientifique doit:
- faire des prédictions spécifiques sur des observations futures,
- et ces prédictions doivent être confirmées par des expériences ou des découvertes.
Par exemple la relativité d’Einstein a des milliers de prédictions confirmées (déviation de la lumière par la gravité, dilatation du temps, ondes gravitationnelles…). Même chose pour l’électrodynamique, l’optique, la thermodynamique, etc….
Le Big Bang a-t-il fait des prédictions vérifiées?
Les partisans du Big Bang citent surtout une seule réussite:
- En 1964, Penzias et Wilson découvrent un rayonnement micro-onde uniforme venant de toutes les directions (environ 2,7 K). Ce rayonnement est appelé fond diffus cosmologique (CMB).
Les cosmologistes ont alors dit: « Voilà la preuve du Big Bang : ce rayonnement est le reste de la chaleur primordiale. »
Mais était-ce vraiment une prédiction?
- En réalité :
- Le FDC n’avait pas été prédit de façon claire et spécifique avant sa découverte.
- Il a été interprété après coup comme une confirmation du Big Bang.
- Et surtout:
- Le FDC n’est pas unique au Big Bang.
- Tout univers avec une température moyenne rayonne forcément dans l’électromagnétisme (lois de la thermodynamique).
- Si la température moyenne est de 2,7 K, alors oui il y a un rayonnement micro-onde.
Donc le FDC est compatible avec le Big Bang, mais aussi avec d’autres modèles.
Eric Lerner écrit:
«Dans aucun autre domaine de la physique, ce recours continuel à de nouveaux objets hypothétiques ne serait accepté comme un moyen de combler le fossé entre théorie et observation. Cela soulèverait, à tout le moins, de sérieuses questions sur la validité de la théorie sous-jacente. »
«De plus, la théorie du Big Bang ne peut se targuer d’aucune prédiction quantitative validée par la suite par des observations. Les succès revendiqués par les partisans de la théorie résident dans sa capacité à adapter rétrospectivement les observations à un éventail de paramètres ajustables en constante augmentation ».
C’est une déclaration dévastatrice car l’un des tests d’une théorie scientifique robuste est que vous pouvez l’utiliser pour faire des prédictions qui sont ensuite vérifiées ou révélées fausses par des observations.
Hélas, il est difficile d’aller à l’encontre des consensus et de la pression des majorités. Eric Lerner poursuit:
« … En cosmologie aujourd’hui, le doute et la dissidence ne sont pas tolérés, et les jeunes scientifiques apprennent à garder le silence s’ils ont quelque chose de négatif à dire sur le modèle standard du big bang. Ceux qui doutent du big bang craignent que cela ne leur coûte leur financement.
Même les observations sont désormais interprétées à travers ce filtre biaisé, jugées bonnes ou mauvaises selon qu’elles soutiennent ou non le big bang.
Ainsi, les données discordantes sur les décalages vers le rouge, les abondances de lithium et d’hélium et la distribution des galaxies, entre autres, sont ignorées ou ridiculisées. Cela reflète un état d’esprit dogmatique croissant qui est étranger à l’esprit de libre recherche scientifique.«
Eric Lerner faisait ses déclarations sur le Big Bang en 2004 et alors qu’il avait commencé avec 34 signatures de 34 scientifiques de 10 pays, en 2011, sa lettre ouverte était signée par plus de 400 scientifiques de plus de 50 pays.
En 2011, Scientific American avait une couverture avec l’intituté «lacunes quantiques dans la théorie du big bang» (quantum gaps in Big Bang Theory).
Pourquoi notre meilleure explication de la façon dont l’univers a évolué doit être corrigée ou remplacée
L’article a été écrit par Paul Steinhardt, professeur Albert Einstein en sciences et directeur du Princeton Center for Theoretical Science de l’Université de Princeton.
Le titre de son article «le débat sur l’inflation», avec la sous-question «la théorie au cœur de la cosmologie moderne est-elle profondément imparfaite?»
Steinhardt pense que la théorie de l’inflation est profondément erronée et il a proposé ce qu’il appelle une théorie cyclique qui est encore plus ridicule car il croit en une série d’expansions et de contractions de plusieurs univers sur des milliards d’années mais le seul univers que nous connaissons est celui dans lequel nous vivons.
L’idée du multivers et des univers multiples est jouable en science-fiction, mais le mot « univers » englobe par nature tout ce qui existe. Donc, croire en des univers multiples pendant des milliards d’années révèle à quel point il pense que la théorie du Big Bang est mauvaise.
Le contraste
- Einstein et d’autres branches de la physique ont fait des milliers de prédictions spécifiques réussies.
- Le Big Bang n’a fait aucune prédiction robuste ; juste une interprétation du FDC après coup.
- Le Big Bang ne correspond pas aux standards de la « bonne science » prédictive.
Synthèse
Un modèle scientifique solide doit faire des prédictions testables et spécifiques. Le Big Bang n’a quasiment aucune prédiction confirmée, sauf le CMB, et encore ce n’était pas une prédiction explicite, et ce phénomène n’est pas unique au Big Bang.
Le Big Bang n’a pas la valeur prédictive qui caractérise une « bonne science », contrairement à des théories établies comme la relativité ou l’électrodynamique.
Pourquoi rejeter le Big Bang?
- Il n’est pas scientifiquement vérifié c’est non observable, non testable, non répétable.
- Il est contradictoire avec des observations réelles (antimatière manquante, absence d’étoiles Population III, problème de l’horizon, absent de monopôles magnétiques, etc.).
- Il n’est as une histoire enregistrée il n’y a aucun témoin, aucun récit fiable.
- Il mine la science car si tout vient du hasard, on n’a pas de fondement solide pour croire en la logique, l’ordre de la nature ou la fiabilité des sens.
- Il est contradictoire avec la Bible: l’ordre, la durée et le mécanisme ne correspondent pas au récit de la création.
Conclusion: il n’existe aucune raison rationnelle de croire au Big Bang.
Jason Lisle déclare dans son livre « The Physics of Einstein »:
« Il est important de noter que le Big Bang n’est pas quelque chose que nous conclurions à partir de la science de la relativité générale sans l’hypothèse additionnelle du naturalisme.
Il n’y a rien, dans les équations du champ d’Einstein, qui exige que l’univers ait commencé à partir d’un point, ou qu’il ait des milliards d’années. Et rien, dans la relativité générale, n’est incompatible avec l’histoire biblique selon laquelle Dieu a créé surnaturellement l’univers il y a quelques milliers d’années.
Ce serait donc une erreur d’affirmer que la relativité générale prouve ou implique le Big Bang. Ce n’est pas le cas. C’est l’hypothèse du naturalisme, couplée à l’observation (correcte) que l’univers est en expansion, qui amène certaines personnes à supposer que l’univers a commencé à partir d’un point. Mais il n’existe aucune raison scientifique de le croire. Et il existe de très bonnes raisons scientifiques de douter du Big Bang.«
Et la création biblique?
Certes, la création ne peut pas être testée directement en laboratoire non plus (comme tous les événements historiques). Mais elle est cohérente avec la science moderne (ex. ordre, lois de la nature, cycles réguliers), c’est un fait historique rapporté par des témoins inspirés par Dieu, garanti par le Créateur et « approuvé » par Celui qui était présent, c’est une nécessité transcendantale, la création fonde la logique, la science et la morale.
Toute personne qui fait confiance à la science utilise en réalité, consciemment ou non, les bases fournies par la vision biblique.
Alors, qu’est-ce que le Big Bang?
- Ce n’est ni de la science, ni de l’histoire.
- C’est un récit spéculatif sur le passé, inventé pour expliquer le monde actuel.
- Cette définition correspond à celle de « mythe » (Merriam-Webster) : « Un récit traditionnel d’événements supposés historiques, mais invérifiables, qui sert à expliquer un phénomène naturel ou une vision du monde. »
Le Big Bang est un mythe moderne, comparable aux récits grecs ou romains, sauf qu’il est habillé d’un vocabulaire scientifique.
Sir Fred Hoyle était un astrophysicien très célèbre, il est décédé en 2001 et était un opposant au Big Bang. C’est lui qui a en fait inventé le terme de dérision du Big Bang. Il a déclaré:4
« Aujourd’hui, la science est enfermée dans des paradigmes. Chaque avenue est bloquée par des croyances erronées, et si vous essayez de faire publier quelque chose par un journal aujourd’hui, vous vous heurterez à un paradigme et les éditeurs le rejetteront«
Halton Arp, est un autre astrophysicien de renommée mondiale, il était un athée américain et également un opposant au Big Bang, il a déclaré:5
« Les scientifiques, en particulier dans les institutions les plus prestigieuses, suppriment et ridiculisent régulièrement les découvertes qui contredisent leurs théories et hypothèses actuelles, les astronomes se sentent désormais obligés d’adapter les observations à la théorie et non l’inverse. »
Contraste final
- Big Bang / évolution = mythes, récits inventés sur un passé non observé, pour expliquer la réalité actuelle.
- Création biblique = histoire réelle, rapportée par témoins, garantie par Dieu, et seule capable de donner un fondement solide à la science et à la connaissance humaine.
Le Big Bang n’est pas un fait scientifique ni historique, mais un mythe naturaliste.
La création biblique est au contraire un fait historique et transcendant, qui rend la science et la raison possibles.
Psaumes 33 : 6;9
Les cieux ont été faits par la parole de l’Éternel, Et toute leur armée par le souffle de sa bouche.
Car il dit, et la chose arrive; Il ordonne, et elle existe
Psaumes 19 : 1
Les cieux racontent la gloire de Dieu, Et l’étendue manifeste l’oeuvre de ses mains.
Le Big Bang et les trois formes de l’évolution sont par nature anti-bibliques, ils conduisent les gens à l’athéisme et à la perdition. C’est pourquoi les chrétiens doivent présenter le message biblique tel qu’il est, et ne pas avoir peur d’indiquer que la Bible enseigne que le monde à moins de 10 000 ans et qu’il a été créé en 6 jours.
Il faut faire confiance à l’Eternel, la science tend à démontrer que le monde est jeune et créé. L’athéisme est une religion déguisée en science. Appréciez cette citation:
«L’athéisme est tellement insensé. Quand je regarde le système solaire, je vois la Terre à la bonne distance du soleil pour recevoir les quantités appropriées de chaleur et de lumière. Cela n’est pas arrivé par hasard.
Ce plus beau système du soleil, des planètes et des comètes, ne pouvait provenir que du conseil et de la domination d’un être intelligent. »
Cette déclaration a été prononcée par un scientifique considéré comme le plus grand scientifique de tous les temps, Sir Isaac Newton.
Les cieux proclament la gloire de Dieu. Ils crient un Créateur, ils ne crient pas le temps, le hasard et les lois de la nature. La Bible est le livre d’histoire de l’univers. Elle nous raconte comment il a vu le jour, nous dit ce qui va arriver et nous explique pourquoi chacun de nous a un problème et ce que Dieu a fait à ce sujet par le Seigneur Jésus-Christ et pourquoi nous avons besoin de lui.
Voici le conseil du physicien et cosmologiste John Hartnett:6
«Les idées modernes sur l’origine de l’univers contiennent de nombreuses théories et formules mathématiques complexes.
Beaucoup de gens sont dupes en pensant que parce que deux plus deux égalent quatre, les maths du big bang doivent être correctes.
Mais dans la plupart des cas, ces formules ne sont ni prouvables ni testables – elles restent complètement théoriques et les modèles qu’elles prennent en charge sont basés sur des hypothèses de départ non prouvables.
Les chrétiens, en particulier, ne devraient pas s’en inquiéter»
Un chrétien qui marie sa théologie avec la science du jour sera probablement bientôt veuf. Nous devons partir de la Bible afin de mieux comprendre la science et d’éviter de construire des maisons sur le sable.
Colossiens 1 : 16
Car en lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui.
Apocalypse 12:7-8
« Et il y eut guerre dans le ciel. Michel et ses anges combattirent contre le dragon. Et le dragon et ses anges combattirent, mais ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne fut plus trouvée dans le ciel.«
Références:
- James M. Cline (professor of physics at McGill University), The origin of matter, American Scientist 92(2):148, 2004″.
- David Darlin, “On creating something from nothing,” New Scientist, Vol.151 (14 Sept 1996), p.46.
- Eric Lerner (President of Lawrenceville Plasma Physics), Bucking the big bang, New Scientist 182(2448):20, 2004.”
- J.Horgan, “Profile : Fred Hoyle,” Science Americain 272:3 (1995), pp.24-25.
- Halton Arp, Seeing Red : Redshifts, Cosmology and Academic Science (Montreal CAN : Apeiron, 1998), p.12.
- Extrait de : 612-613Jonathan Sarfati and Gary Bates. “Busting Myths.

Inscrivez-vous sur QQLV!
Pour soutenir l’effort du ministère et la création de contenus:
RECEVEZ DU CONTENU par email
Recevez du contenu biblique, archéologique et scientifique dans votre boîte mail!

