DÉLUGE DE NOÉ

Les espèces ont-elles eu le temps de se diversifier depuis le déluge de Noé?

La spéciation se produit très rapidement au sein d’une espèce. Nul besoin de million d’années pour obtenir toute la diversité de la vie que nous avons aujourd’hui.

Je vous recommande lire l’article sur la sélection naturelle et les mutations génétiques pour mieux comprendre ce chapitre et notamment faire la différence entre « sélection naturelle » et « théorie générale de l’évolution ».

En effet la sélection naturelle est un procédé accepté par les créationnistes, il a d’ailleurs été démontré par un créationniste, Edward Blyth, avant Charles Darwin.

Cette sélection naturelle est d’ailleurs nécessaire dans le modèle biblique pour expliquer la diversification qui a découlé des couples originaux.

La sélection naturelle est un processus « descendant », qui provoque une perte d’information génétique, et non un processus « ascendant » ou « créatif », qui ajoute de l’information, comme le requiert la théorie générale de l’évolution.

Voici quelques exemples de diversification rapide:

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Des chercheurs au Trinidad ont déplacé des guppys (Poecilia reticulata), des poissons d’eau douce, d’un bassin de cascade regorgeant de prédateurs vers d’autres bassins (sans guppy) en amont des cascades où il n’y avait qu’un seul prédateur possible connu, ce prédateur ne pouvant s’attaquer qu’à des petits guppys et non à des gros.

La vitesse du changement dérouta les évolutionnistes, car leur vision standard de millions d’années indique que les guppys auraient eu besoin de longues périodes de temps pour s’adapter dans un nouvel environnement. Un évolutionniste a déclaré:

« Les guppys se sont adaptés à leur nouvel environnement en seulement quatre ans – un taux de changement quelque 10 000 à 10 millions de fois plus rapide que les taux moyens déterminés à partir des archives fossiles1. »

Les variations rapides sont une caractéristique commune de toutes les espèces. Elles étaient nécessaires dans le plan divin pour que chaque créature puisse s’adapter dans chaque environnement. Le but était effectivement de peupler la terre toute entière.

Aux Bahamas, un petit nombre de lézards anoles (Anolis sagrei) ont été relocalisés d’une île avec de grands arbres vers les îles voisines où il n’y avait auparavant aucun lézard et seulement une végétation buissonnante plus petite.

La forme du corps des lézards changea rapidement au cours des générations suivantes2.

En particulier, la longueur relative des membres postérieurs fut considérablement réduite, ce qui est considéré comme une adaptation à la vie parmi les rameaux de la végétation broussailleuse dans le nouvel habitat des lézards.

Les lézards qui vivent sur des troncs d’arbres ont des pattes plus longues que ceux qui vivent sur des brindilles – un compromis apparent entre l’agilité nécessaire pour le saut de brindille à brindille et la vitesse que les membres plus longs fournissent sur la large surface des troncs d’arbres.

Cela démontre la vitesse d’adaptation qui est plusieurs milliers de fois plus élevée que l’interprétation des évolutionnistes tirée (de manière incorrecte) du registre fossile.

Dans le cas des pinsons célèbres de Darwin, il avait été estimé qu’un million à cinq millions d’années avaient été nécessaires pour que les espèces des îles Galapagos divergent à partir de leurs populations parentes.

Mais les observations réelles de l’adaptation rapide du pinson ont forcé les évolutionnistes à la ramener à une période de quelques siècles seulement3.

Les quelques 4400 ans qui nous séparent aujourd’hui du déluge, sont donc tout à fait suffisant, pour qu’à partir d’une dizaine de milliers d’animaux (sont exclus les animaux marins et les insectes modernes), nous puissions obtenir la diversité d’aujourd’hui.

La spéciation est un processus ultra-rapide. Attention toutefois à la confondre avec la théorie générale de l’évolution (c’est là la clé du débat). Voici une citation qui le résume bien du professeur Walter Veith:

La nom même de «sélection» implique que l’on choisit entre deux ou plusieurs variantes. Cela signifie donc que le résultat final est l’extinction de l’un au profit de l’autre.

La sélection naturelle n’augmente jamais le nombre de variantes ; Elle ne fait que les diminuer. Alors … comment un mécanisme qui produit moins finit-il par produire plus ?4.

Références:

  1. Morell, V., Predator-free guppies take an evolutionary leap forward, Science 275(5308):1880, 1997.
  2. Losos, J.B., Warheit, K.I. and Schoener, T.W., Adaptive differentiation following experimental island colonization in Anolis lizards, Nature 387(6628):70–73, 1997.
  3. https://creation.com/darwins-finches
  4. Professor Walter Veith, holder of the chair of zoology, university of the western cape

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