GÉOLOGIE

DÉLUGE DE NOÉ

Les mécanismes du déluge – La tectonique catastrophique des plaques

Le Livre de la Genèse ne nous dit pas grand-chose à propos des mécanismes du déluge mais certains versets nous permettent d’obtenir des éléments cruciaux. Il est par exemple possible que l’éclatement des sources du grand abîme de Genèse 7 : 11 se réfère à l’éclatement de la croûte terrestre. Cela procure en effet un mécanisme géophysique adéquat pour expliquer aussi bien les données bibliques que géologiques et physiques. Le niveau des océans a augmenté par rapport aux continents jusqu’à les recouvrir entièrement.

Les tremblements de terre du passé

Le Dr Kurt Wise parle brillamment des tremblements de terre qui sont intervenus durant le déluge. Ceux-ci ont été beaucoup plus puissants et dévastateurs que les tremblements de terre pourtant meurtriers que nous avons connu ces derniers siècles.

Dans sa conférence il montre une coupe-transversale de carbonate. Le carbonate a été brisé en pièces. Le carbonate quand il se forme est une boue de chaux, et est donc très gluant. Une fois qu’il est durci il est extrêmement friable et très difficile et même impossible à plier. Le carbonate a donc tendance à se fracturer s’il est forcé à se plier. Si suffisamment de puissance lui est donné, il se fracture en brèche, en morceaux pointus.

Le Dr Kurt Wise prend l’exemple d’une série de ces pièces de carbonate se déplaçant du sud-est des États-Unis au nord-ouest. Il y a une série d’unités calcaires individuelles qui sont en brèche (morceaux pointus). Quand on les regarde dans la séquence géographique, elles n’ont pas les mêmes dates radiométriques. Cela indique que l’effet de brèche dans le calcaire s’est produit du sud-est au nord-ouest.

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Si on suit le scénario évolutif de milliards d’années, l’évènement qui a produit ces brèches à travers le continent américain s’est déroulé durant 100 millions d’années. Il y a eu en quelque sorte une onde de déformation qui a traversé le continent et a déformé l’argile assez facilement. Mais quand cette onde a frappé les unités de calcaire, elle les a brisées, mais cela s’est fait en temps radiométrique, en 100 millions d’années, pour que l’onde de choc traverse le continent. C’est du moins l’explication conventionnelle.

Cela paraît absurde scientifiquement car on ne connaît aucune déformation qui se déplace aussi lentement. Tout ce qui a une impulsion et un mouvement relatif de cette ampleur va se déplacer à travers la roche à environ la vitesse du son. On ne connaît aucun procédé qui puisse déformer les roches aussi lentement et avec grande puissance.

Si on connecte ces roches comme cela est fait dans la littérature conventionnelle et qu’on leur attribue une vitesse appropriée, il s’agit d’une onde sismique qui a traversé le continent avec une telle force qu’elle a pris 60cm de calcaire et l’a éparpillé en morceaux alors qu’elle le traversait. Une telle énergie briserait tous les os du corps humain en morceau également. Le Dr Kurt Wise voit en cet évènement un tremblement de terre monstrueux.

Il développe ensuite ce qui est peut-être le plus grand tremblement de terre de tous les temps, lequel se serait produit au début du déluge. Le Dr présente son exemple dans la chaîne de Kingston en Californie. Le pic de Kingston est le plus élevé dans cette chaîne. Il y a là-bas donc la formation du pic de Kingston. La roche est appelée diamictite. Il s’agit d’une roche composée de particules rocheuses de différentes tailles, surtout du sable, mais il y a aussi des fragments de roches mélangés au sable. Certains d’entre eux sont ronds, d’autres angulaires, il s’agit donc de brèches.

Dr Kurt Wise présente une unité qui comprend un gros bloc de 400 mètres de diamètre. Il en présente d’autres qui ont plus d’1 km de diamètre et 200 mètres d’épaisseur.

Nombre d’entre eux sont empilés les uns sur les autres. Le Dr Kurt Wise pense qu’il y a des blocs encore plus gros dans ces unités de diamictite.

Les preuves indiquent qu’il s’agit d’un dépôt d’avalanche de plusieurs kilomètres d’épaisseurs (entre 4 et 8km selon le Dr). Les éléments indiquent que l’avalanche est tombée d’1km de haut parce qu’elle a explosé les gros blocs de roche. Cela nécessite donc un évènement qui pourrait prendre une telle quantité de roche et la projeter à au moins 1,6km. Il y a des preuves que cet évènement s’est formé sous l’eau. Cela serait dû à l’effondrement de la marge continentale provoqué par un tremblement de terre. C’est une avalanche qui est venue du continent. Il y a la différence entre la hauteur continentale et la profondeur de l’océan qui est actuellement d’environ 4 kilomètres. Il y a donc suffisamment de distance verticale pour expliquer cela.

Sur la carte que montre le Dr Kurt Wise et qui est la meilleure reconstruction de ce à quoi ressemblait les continents à l’époque où cette roche s’est formée, il s’avère que les autres roches qui ont le même âge un peu partout dans le monde, on trouve les mêmes dépôts d’avalanche. Les marges continentales du monde entier se sont effondrées au même moment via l’action d’un tremblement de terre.

Il s’agit probablement d’un tremblement de terre qui s’est fissuré le long d’une faille, aux alentours de la bordure du continent à la vitesse du son et cela pendant 4 ou 5 heures. Il ne s’agit donc pas d’un tremblement de terre de 20 secondes. Durant ce processus les bordures continentales se sont effondrées et tout cela fait partie du déluge.

Qu’est ce qui a donc causé ces plus grands tremblements de terre de l’histoire, qu’est ce qui en a donné la force ?

C’est pour cela que nous étudions la géophysique. Les plaques tectoniques du modèle conventionnel est une bonne théorie en géologie, elle explique beaucoup de caractéristiques du monde présent. Elle explique la forme des continents, la position des volcans, la chimie des volcans, le lieu des tremblements de terre et leur nature, beaucoup de choses sont expliquées par le modèle conventionnel des plaques tectoniques. Mais ce modèle comporte des problèmes.

La lenteur du modèle conventionnel et ses problèmes

Ce modèle déplace les continents à une vitesse très lente, quelques centimètres par an, ce qui est la vitesse à laquelle nos ongles poussent. On peut aussi mesurer le mouvement continental actuel avec les satellites qui peuvent observer par exemple en même temps l’Europe et l’Amérique du Nord. On peut donc mesurer le mouvement relatif entre les deux. Et bien que le mouvement soit souvent dans l’échelle des centimètres par an, dans bien des cas le mouvement va dans la direction opposée à celle où il est attendu. Et dans d’autres cas il n’y a pas de mouvement du tout.

Aussi les fosses qui sont les endroits où la subduction se produit. A l’endroit où cela se produit, s’il y a des débris entre le continent et là où les plaques s’enfoncent, il devrait y avoir un grand mélange. Mais toutes les fosses modernes sont pleines de sédiments non déformés, comme s’il n’y avait pas de subduction dans ces zones.

Il y a des minéraux à l’intérieur des chaînes de montagne qui sont le résultat de collision entre les continents. Mais ces minéraux impliquent une pression élevée et une faible température. Il s’agit de minéraux formés sous une haute pression extrême, ce qui a dû sens si on enterre ces choses très profondément. Mais si on fait cela lentement, comme le suggère le modèle conventionnel des plaques tectoniques, on réchauffe également à la température de la terre à cette profondeur. C’est pourquoi on ne peut pas avoir des minéraux à haute pression et à basse température. On aurait une haute pression et une haute température. Comment donc expliquer ce phénomène de haute pression et de basse température ?

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La problématique des diamants dans le modèle conventionnel

On peut ensuite parler des diamants. Les diamants sont trouvés dans une variété de roche appelée Kimberlite. La kimberlite est une sorte de roche sauvage, riches en éléments incompatibles. Nous savons comment fabriquer des diamants dans l’industrie, nous savons comment ils sont formés. Nous connaissons précisément leur composition, la température, la pression qui sont nécessaires. Il faut avoir une haute pression, l’équivalent de 10km de roches empilées. Il faut avoir la bonne chimie, du pur carbone.

Mais il y a encore un autre ingrédient dans la recette pour faire des diamants, il faut les refroidir avec minutie. Le problème est qu’il faut les retirer de cet environnement à haute pression et à haute température et les amener à la pression et température atmosphérique en l’espace de 5 à 10 heures après qu’ils aient été soumis à la bonne pression et température pour les former. Si on prend trop de temps, le diamant est converti en graphite et il n’y a plus rien de tel qu’un diamant. Si on le fait trop rapidement, c’est comme lâcher un verre chaud dans de l’eau, il se brise et il ne reste plus que des pièces minuscules. Il faut donc prendre le diamant à 10km de profondeur et le ramener à la surface en l’espace de 5 à 10 heures. Comment donc obtenons-nous des diamants ?

Dans le modèle conventionnel des plaques tectoniques, les mouvements sont trop lents pour ramener les choses à la surface. Cela et d’autres choses suggèrent que le modèle conventionnel, aussi bon soit-il, ne parvient pas à tout expliquer. Le mystère se résout quand on accélère ce mouvement des plaques tectoniques et cela nous amène à parler du déluge biblique et de ces mécanismes.

Le modèle créationniste des plaques tectoniques

Les 6 scientifiques créationnistes suivants ont mis en place ce que l’on appelle en anglais « Catastrophic Plate Tectonics » – CPT ou en français « la tectonique catastrophique des plaques ». La variété de leurs spécialités a permis de mettre en place un modèle très réaliste qui explique davantage de choses que le modèle conventionnel.

  • John Baumgardner, Docteur en Géophysique
  • Russel Humphreys, Docteur en Physique
  • Larry Vardiman, Docteur en Physique Atmosphérique
  • Steve Austin, Docteur en Géologie sédimentaire
  • Andrew Snelling, Docteur en Géologie des roches dures
  • Kurt Wise, Docteur en Paléontologie

Le modèle que les scientifiques créationnistes ont proposé est au final très similaire à un modèle qui avait été présenté bien avant par Antonio Snider-Pellegrini (1859), lequel avait une idée sur l’origine de de la terre mais n’avait pas pu être publié aux États-Unis. Il avait finalement été publié en France, son ouvrage s’intitule : La Création et ses Mystères Dévoilés.

Dans sa publication en 1859, ironiquement l’année où Darwin a publié son origine des espèces, il a dessiné les continents dans leurs positions d’origine, de ce qui est maintenant connu sous le nom de la Pangée. A l’époque il était inédit de présenter cette idée du continent unique d’origine, idée tirée de Genèse 1.

Antonio Snider indiqua que les continents s’étaient séparés durant le déluge, en l’espace d’un an. Les continents s’étaient alors séparés de leur configuration antédiluvienne. Cette simple déclaration résume le modèle de la tectonique catastrophique des plaques. Les plaques se sont déplacés environ 3 milliards de fois plus rapidement que dans le modèle conventionnel.

Le modèle catastrophique commence avec une terre composée de manière similaire à aujourd’hui. La terre actuelle a un manteau et une croûte. Le noyau interne serait composé d’un noyau de nickel en fer massif. Nous en connaissons la composition car la masse totale de la terre, que nous pouvons calculer en raison de ces effets gravitationnels sur d’autres éléments. Nous connaissons donc sa masse totale, le type de matériau dans la partie la plus proche de la surface, et si on devait projeter ce matériau jusqu’au noyau, la terre ne serait pas assez lourde, c’est pourquoi il faut inclure des choses lourdes et denses dans le centre.

Sur la base de météorites qui ont une composition composée de nickel et de fer ; du même genre de matériau que le manteau et de la croûte. Environ 80% des météorites ont une composition comme le manteau et 20% sont composés de nickel et de fer. Quand on projette cela sur la composition de la terre, nous obtenons la bonne masse avec un noyau de nickel et de fer. On suppose qu’il y a un noyau interne de nickel et de fer et un noyau externe.

On sépare les deux noyaux car certains types d’onde de tremblement de terre passent à travers les deux noyaux sans difficulté (ondes de compression). Il s’agit d’ondes qui déplacent le matériau vers l’avant et l’arrière qui peuvent traverser les noyaux extérieur et intérieur. Mais les ondes transversales, qui déplacent le matériau latéralement et donc se reposent sur la force de cisaillement ne traversent pas le noyau externe, ce qui suggère que le noyau externe est en réalité liquide. La viscosité de ce liquide est estimée pour avoir à peu près la même viscosité que l’eau. C’est donc un liquide très fin, mais il s’agit de nickel et de fer. Il y alors les ondes de compression qui vont à travers le noyau externe et qui sont ensuite transformées en ondes transversales à travers le noyau interne pour enfin être rétablies en ondes de compression à travers le passage dans le noyau externe. C’est assez compliqué parce qu’à chaque fois cela dévie le modèle un peu.

On sait qu’à partir de l’ombre des ondes de l’autre côté qu’il y a un noyau interne qui est solide au milieu du noyau externe liquide. Cela représente environ la moitié du rayon de la terre mais collectivement seulement 20% du volume de la terre est occupé par le noyau. 80% de la terre est composée du manteau avec une différente composition. C’est un minéral silicaté qui domine dans le manteau. C’est un minéral qui à la pression et à la température à laquelle il est soumis lui permet d’être en quelque sorte plastique. Il n’est pas friable, il peut être déformé d’une façon que la croûte ne peut l’être. La croûte terrestre est presque négligeable par rapport au reste, elle est très fine. Nous pouvons être reconnaissant que cette croûte existe car si elle n’était pas là la chaleur d’en dessous vaporiserait tout.

La croûte se départage en deux types à la surface de la terre, il y a la croûte continentale, elle est à la base de la plupart des continents d’aujourd’hui. Il y a aussi la croûte océanique qui est à la base de la plupart des océans. La croûte océanique à une épaisseur comprise entre 5 et 8km. La croûte continentale est par endroit de 35km d’épaisseur. En dessous de l’Himalaya elle atteint 370km d’épaisseur. En moyenne elle est de 35km. La différence entre les deux croûtes se trouve dans sa composition. La croûte océanique a une densité supérieure à celle de la croûte continentale. En raison de sa densité supérieure, la croûte océanique s’enfonce, elle flotte plus bas sur le manteau, comme un bois dense flotterait plus profond dans l’eau qu’un bois plus léger.

Comme la densité de la croûte continentale est plus faible que celle de la croûte océanique, nous avons ces profonds bassins là où se trouve la croûte océanique et nous avons les hauts-plateaux là où se trouve les continents. Il y a des océans qui remplissent la plupart de ces bassins, c’est pourquoi il y a des océans. Cela est causé par cette densité relative entre les croûtes continentale et océanique.

Les zones peu profondes de l’océan sont toutes part de la croûte continentale. Les géologues considèrent donc les continents comme étant plus gros que le rivage. On peut les suivre jusqu’à un bord, qui n’est que 135m en dessous du niveau de la mer. A cette cassure, on s’enfonce rapidement dans l’océan, lequel à une profondeur moyenne de 4.5km.

Genèse 7 : 11 suggère possiblement que la croûte terrestre a été brisée. Non seulement la croûte océanique était plus épaisse que celle du continent, mais on pense que la croûte océanique était quelque peu différente de celle d’aujourd’hui, dans ce sens qu’elle était plus froide. Elle avait en fait une « température normale ». Actuellement, les courants océaniques de la croûte sont plutôt chauds, comme la croûte a été créé récemment.

On suppose alors que le déluge a commencé quand tous les océans étaient froids. Ce qui est intéressant à propos de la croûte actuelle c’est que là où elle est froide, la croûte est plus dense que le manteau en dessous. Si donc on fait l’hypothèse que c’était le cas avant le déluge, cela signifie que la croûte océanique entière était plus dense que le manteau et les matériaux en dessous, ce qui représente une condition instable. On suppose que cela n’a pas été le cas depuis la création, mais que quelque chose s’est produit lors de la chute de l’homme qui a créé cette inversion de densité. Le manteau supérieur devait être plus fort dans le monde d’avant le péché. Peut-être qu’il s’agit de l’accumulation de chaleur provoqué par la désintégration radioactive entre le moment de la chute et du déluge. On ne sait pas, mais il y a fort à penser que les conditions étaient moins instables avant la chute.

Au début du déluge, on avait peut-être 70% de la surface de la terre qui flottait au-dessus de matériaux moins denses. Il y avait donc du matériau plus dense qui flottait au-dessus de matériaux moins denses. On peut prendre l’exemple d’une feuille d’aluminium qu’on met à plat sur l’eau, dès qu’on laisse l’aluminium glisser sous l’eau, elle s’enfonce très rapidement dans l’eau. On peut maintenir cette condition un moment, et on suppose que c’était la condition du monde avant le déluge.

Qu’est ce qui a donc plongé la pointe de la croûte dans la terre ? On ne sait pas. Cela pourrait être une cause terrestre comme l’accumulation de chaleur par les processus radioactifs qui a continué à augmenter la différence de densité au point où la croûte ne pouvait plus se maintenir. Se pourrait-il qu’il s’agisse d’un objet venant de l’espace qui ait percuté le bord ou le milieu de la croûte quelque part ? Il s’agit de toute façon d’un acte divin. Comment cela s’est déroulé, nous ne le savons pas.

Trois choses se sont produites simultanément dans le modèle catastrophique, la subduction, l’écoulement du manteau et l’expansion.

La subduction

La première chose est la subduction. Ce concept est l’idée que la croûte océanique a commencé à plonger dans le manteau. La croûte océanique, qui était plus dense que le manteau, a eu l’opportunité de plonger dans le manteau. Cela s’appelle la subduction.

A ce stade le modèle se base sur la modélisation de l’intérieur de la terre de John Baumgardner. Pour sa dissertation de doctorat, le Dr Baumgardner a modélisé le manteau terrestre. On peut en effet simuler les matériaux avec la modélisation, du moins si on décrit correctement les matériaux et qu’on met les informations correctes dans l’ordinateur. Par exemple si on modélise un pont, on peut appliquer un stress et voir si le pont tient bon. Cela est plus pratique que de construire un pont et d’entraîner sa destruction à des fins de test.

Le Dr Baumgardner a donc fait ce genre d’expérience avec le manteau terrestre. Le modèle conventionnel avait déjà proposé que les plaques s’enfoncent dans le manteau, alors que celui-ci leur laissait la place dans un mouvement circulaire. Ce type de mouvement peut être observé quand on place une casserole d’eau sur des plaques de cuisson et qu’on allume le feu. Comme Baumgardner voulait modéliser cela en trois dimensions, ce qui n’avait pas été encore fait, et que cela représentait beaucoup de mathématiques et des super-ordinateurs. Baumgarder était précoce dans la révolution des super-ordinateurs, et il a pu modéliser le manteau terrestre en trois dimensions. Son modèle est si complexe qu’il a fait crashé les ordinateurs les plus rapides du monde en seulement 60 jours de temps réel. Sur 365 jours par an, ce n’est pas si mal, ça représente quand 16 ou 17%. Il ne s’agit toutefois pas du déluge en entier, ce n’est que la première partie, mais cela nous donne des indices sur ce qu’il a pu se passer durant l’évènement diluvien d’un an.

Alors que les plaques tectoniques s’enfonçaient dans le manteau, elles ont déplacé le manteau et créé une chaleur de friction qui s’est accumulée sur les bordures des plaques. Alors que les plaques s’enfonçaient, elles déplaçaient le matériau du manteau et le déformaient. Quand on prend une boule de caoutchouc et qu’on la presse dans la main, elle se déforme et s’échauffe. La déformation du manteau a également chauffé le manteau et aussi les plaques s’enfonçant. La clé ici est que la viscosité du manteau est inversement proportionnelle à la température à la puissance 4. Cela signifie qu’on double la température, cela réduit la viscosité d’1/16 par rapport à la viscosité précédente. Le plus on chauffe, au plus le manteau est fluide.

Alors que les plaques s’enfoncent dans le manteau et chauffent le manteau autour, le déforment et le chauffent encore plus, le manteau autour des plaques devient plus fluide et coulant, ce qui augmente la vitesse de la plaque.

Cette augmentation de vitesse entraîne encore plus de chaleur et la plaque accélère. Dans ce modèle, la plaque accélère à environ 1 ou plusieurs mètres par seconde, contrairement au modèle conventionnel lent de centimètres par an. Les plaques ont coulé à plusieurs mètres par seconde.

Plutôt que d’avoir les continents se déplaçant à la vitesse de croissance de nos ongles, ils se sont déplacés aussi rapidement que la vitesse à laquelle on court.

Il ne s’agit donc pas de la « dérive des continents » mais du « sprint des continents », parce qu’attaché à l’autre côté de la plaque qui est entraînée dans le manteau par sa propre flottabilité se trouve le continent qui est entraîné le long de la surface aussi rapidement que l’autre côté de la plaque qui coule dans le manteau.

En regardant maintenant une coupe transversale à travers tout le manteau, à environ 20 ou 30 jours dans la simulation, on voit que le vert est la température d’origine, tout ce qui vers le rouge augmente en température et tout ce qui va vers le bleu diminue en température.

En d’autres termes, quelques temps après la simulation, le vert est passé au bleu. Une zone s’est donc refroidie. Une autre s’est réchauffée. Il y a des flèches qui indiquent le mouvement, on voit une plaque qui se déplace long de la surface et plonge dans le manteau parce que la plaque est froide et elle refroidit le manteau. C’est là où la subduction se produit. Et elle se produit également à l’opposé du monde. La subduction refroidit le manteau.

Après avoir fait plusieurs calculs les configurations continentales, Baumgardner s’est arrêté sur cette configuration. Il y a une fine ligne sombre autour de la position actuelle des continents. On voit sur la gauche l’Amérique du sud et du nord, l’Afrique au milieu, l’Asie sur la partie haute à droite, l’Australie et l’Antarctique en partie basse. Nous savons grâce à la colonne géologique qu’il y a eu une époque où les continents étaient rassemblés. Baumgarder a donc commencé avec la configuration de la pangée. C’est pourquoi on a l’Amérique du sud collé à l’Afrique. L’inde avec l’Antarctique et l’Australie. L’Amérique du nord est emboîté avec l’Afrique et l’Europe. Baumgardner a placé la subduction sur la ligne bleue. C’est là où la subduction se produit dans son modèle.

Ce qu’il se produit avec ces lignes de subduction est que les continents se séparent les uns des autres comme nous pensons qu’ils l’ont fait selon les données géologiques. Personne n’avait créé un tel modèle avant qui fasse bouger les continents dans la bonne direction. Nous sommes sur ce schéma à 15 jours dans la simulation. L’Amérique du nord s’est séparé de l’Afrique, et il y a un échauffement entre les deux parce que du matériau chaud s’échappe. La simulation montre les flèches qui vont dans la bonne direction, c’est-à-dire à l’endroit où est l’Amérique aujourd’hui. Idem pour l’Australie qui va dans la position où elle est aujourd’hui. Idem pour l’Antarctique qui va vers le sud. Il y a juste une curiosité pour l’Amérique du sud qui semble ne pas aller dans la bonne direction mais on sait de la géologie que le dernier mouvement de l’Amérique du sud a été d’aller tout droit percuter l’Amérique du nord, ce qui a fermé le canal de Panama. La véritable direction que l’Amérique du sud a prise a été le sud pour ensuite aller au nord. Cette simulation a enthousiasmé tout le monde, y compris les séculiers.

Le plus excitant est que lorsque la simulation progresse, la longueur de la flèche indique la vitesse. Les petites flèches indiquent que les choses bougent lentement. Les flèches longues indiquent que les choses se déplacent rapidement. A mesure de la progression, l’Inde obtient de très longues flèches. Elles sont presque deux fois plus longues que les autres flèches. Et cela est merveilleux, parce qu’on sait que l’Inde s’est déplacée plus rapidement que les autres continents, la simulation montre donc aussi bien la bonne direction que la bonne vitesse, puisque l’Inde a percuté l’Asie du sud pour élever les montagnes de l’Himalaya à des hauteurs records.

On ne peut pas élever l’Himalaya avec des mouvements lents. Les continents auraient stoppé net leur course. Ils ne seraient allés nulle part. Soit le mouvement est extrêmement rapide et violent, soit rien ne passe. Cette trouvaille s’est révélée enthousiasmante pour tout le monde, mais les séculiers ont dû modifier le modèle et ralentir la vitesse.

Ces résultats ne sont pas les seuls à être édifiants.

A droite voici la simulation de John Baumgardner. Ce qu’il a fait là, c’est regarder la sphère et le manteau à 250km en dessous de la surface. Il y a la plaque océanique à l’ouest de l’Amérique qui plonge sous l’Amérique du nord. Baumgardner a regardé où cette plaque était située dans sa sphère. Basiquement elle a plongé sous l’Amérique du nord. En bleu sur le plan on voit cette plaque.

La technologie de la tomographie sismique a été développé plus tard, une décennie après que Baumgardner ait commencé son travail. La tomographie sismique est un super procédé où les scientifiques dans un endroit, avec un ordinateur, récupèrent des informations sismiques à partir de sismomètres placés dans le monde entier. Ils collectent les informations et observent comment les ondes sismiques voyagent à travers le manteau. Avec ce procédé, les scientifiques commencent à avoir une idée où dans le manteau les ondes ralentissent, par exemple là où le manteau est plus froid. Les scientifiques commencent donc à avoir une image de l’intérieur du manteau. La tomographie sismique qui est intervenue après les expériences de Baumgardner révèle la position actuelle de la plaque Farallon, celle qui plonge en dessous de l’Amérique du nord dans la simulation de droite. On voit la position réelle de la plaque sur configuration réelle de gauche. Non seulement Baumgardner a obtenu le mouvement horizontal mais il a aussi la bonne position verticale pour ces plaques.

Quand on voit ses zones de subduction, par exemple en Amérique du nord, on observe une zone de subduction à l’ouest. Il n’y a aucune preuve de cela. Dans le modèle conventionnel, quand on a une subduction il y a des preuves géologiques de cette subduction. Mais il n’y a pas de preuves de cette subduction du plan de Baumgardner à l’ouest de l’Amérique du nord. La première réponse à cette subduction était donc un grand scepticisme. Mais Steve Austin et Kurt Wise ont passé une décennie à observer les roches là-bas, et ils en sont venus à la conclusion que la meilleure façon de comprendre ces roches est qu’un continent avait une bordure à cet endroit. Ce qui est maintenant la Californie n’était pas là à l’époque. La Californie est en quelque sorte un tas de débris, qui a été arraché du continent et relâché là où la Californie est. Plus ou moins le long de la frontière orientale de la Californie était l’ancienne marge du continent. La compréhension des rochers à mener les chercheurs à la reconstruction de cette marge continentale et ensuite à l’effondrement de cette dernière, ce qui est très consistant avec l’idée d’une subduction brisant la plaque qui reposait à cet endroit. Elle s’est séparée du continent et a commencé à plonger. Cela pourrait expliquer les roches que l’on voit dans cet endroit. Il a donc été trouvé d’impressionnantes preuves d’un tremblement de terre qui a en réalité fissuré la surface entière de la terre sur 90 000km et a fait s’effondrer les marges de tous les continents de la terre. Il y a donc des preuves en faveur de Baumgarder concernant l’emplacement de la subduction à un endroit que personne n’imaginait.

Il y a donc des preuves que les marges continentales du monde entier se sont effondrées au début du déluge sous l’action d’un tremblement de terre qui s’explique raisonnablement par la croûte océanique commençant à s’enfoncer sous les continents. Il s’agit d’un effondrement mondial des marges continentales qui a dû sens à la lumière de ce modèle.

Cela présente également la possibilité que les éléments de preuve disponibles concernant cet effondrement mondial était un diamictite d’un certain genre de roches connues comme des diamictites. Ce n’est pas le seul endroit où on trouve des diamictites, on les retrouve deux fois, à grande échelle, dans les sédiments du déluge. Cela suggère que ces plaques tectoniques accélérées pourraient non seulement expliquer les diamictites à cet endroit, mais aussi dans les autres endroits. Il y a suffisamment de puissance dans ce mécanisme avec les continents se déplaçant à une vitesse incroyable pour des tremblements de terre soient générés à une ampleur inimaginable. Cela expliquerait l’effondrement à échelle mondiale des structures géologiques et la production de diamictites à travers le monde.

Il y aurait également assez de puissance pour, en fait, créer les ondes de déformation qui ont traversé les continents. Suffisant pour briser en morceaux les dolomites et les carbonates. Il n’y a pas d’autres mécanismes que nous connaissons qui puissent le faire. Il y a également les mégasismites, qui sont en haut de la colonne et qui sont probablement présents toute la colonne. Nous avons avec ces plaques tectoniques accélérées, qui sont 3 milliards de fois plus rapide que la tectonique actuelle, suffisamment de puissance avec les tremblements de terre pour expliquer les caractéristiques de la colonne géologique.

Il y a d’autres observations dans la colonne géologique qui deviennent explicables pour la première fois avec ce genre de mécanisme. Nous avons quelque chose qui s’appelle « faille de détachement à faible angle ». Il s’agit de failles qui semblent presque horizontales, moins que deux degrés, une pente de deux degrés. Nous avons des tas de pierre s’étant déplacé à travers ses failles. Comment transporter des roches, des blocs et même des montagnes, avec une pente aussi faible ? Il s’agit de dizaine de km de rochers qui sont descendus via des pentes quasi inexistantes. Cela ne peut se produire avec les mécanismes que nous avons dans le présent. Mais les tremblements de terre générés par ce mécanisme pourraient créer une vibration continue qui a assez d’énergie pour faire vibrer les rochers dans ces pentes douces. En réalité nous avons des preuves de détachements qui se sont produits très rapidement. Ils ont été enclenchés par des impulsions majeures et les rochers ont hydroglissé sur ces surfaces. Cela n’est pas explicable par le mouvement conventionnel des roches.

Les hautes-montagnes sont explicables dans le modèle créationniste

La subduction proposée dans la tectonique catastrophique des plaques implique la première des trois choses qui se sont produites simultanément. Cela résulte, comme cela a été observé via la modélisation informatique un mouvement continental dans la bonne direction, la bonne vélocité relative, et il y a encore d’autres avantages. Nous avons à travers ce mouvement de déplacement de plaques entrainées par les plaques de subductions, les continents qui se déplacent horizontalement à la surface de la terre. Ces continents peuvent entrer en collision avec d’autres continents. Ils le font avec un certain élan, qui est fonction de la vélocité des continents multipliés par la masse des continents.

L’inde qui a laissé l’Afrique derrière d’un côté, l’Australie d’un autre et l’Antarctique d’un autre encore, s’en est allée au nord pour percuter la portion sud de l’Asie. Ce mouvement a emporté 500km de l’Asie, l’a brisé, a poussé d’en dessous le continent asiatique et a continué l’opération de fracassement jusqu’à élever la plus haute chaîne de montagne, froissant le continent lors de l’impact. Quel genre d’élan est nécessaire pour briser 500 000km2 de roches, de 35km de profondeur, pour briser une telle pièce et l’enterrer sous le continent en face de lui pour ensuite continuer l’action d’écrasement et élever les montagnes à 8km au-dessus du niveau de la mer ?

Un mouvement de quelques centimètres par an des plaques tectoniques du modèle conventionnel ne semble clairement pas avoir la puissance requise pour faire le job. Mais à une vitesse de 10 m/s, la masse de l’Inde a suffisamment d’élan pour élever ce genre de hautes montagnes. Les montagnes que l’on voit, les ceintures de plissement et de chevauchement (fold and thrust belt), sont le résultat de collisions massives. Aux taux graduels lents du modèle conventionnel, il n’y a pas assez de puissance pour l’élévation de ces montagnes. La tectonique catastrophique des plaques du modèle créationniste peut par contre l’expliquer.

De plus cette collision, produit également des forces de compression latérales. Elle n’enterre pas les roches à une grande profondeur avec du temps ce qui provoquerait de la chaleur, elle compresse simplement les roches et les met sous une extrême haute pression avant qu’elles n’aient le temps d’augmenter en température. Dans ces circonstances, on créé une haute pression et des minéraux à basse température qui ne peuvent être expliqués dans le modèle conventionnel mais qui le sont particulièrement dans le modèle catastrophique. Nous pouvons expliquer les minéraux à haute pression et à faible température qui se trouvent uniquement dans les ceintures de plissement de la terre.

Quand on regarde deux voitures entrer en collision à différentes vitesses, on observe différents types de dégâts. Une partie du métal se courbe, d’autres parties se brisent et vont vers le haut, c’est ce qu’on appelle un chevauchement (thrust fault) en géologie.

Si on regarde une collision entre deux voitures, on retrouve en fonction des vitesses les mêmes déformations dans les chaînes de montagnes. Il n’y a pas que des roches qui se plient à la collision des montagnes, mais il y a aussi aux extrémités, des roches qui se brisent et s’élancent en haut d’autres roches. Les collisions sont de fortes impulsions à haute énergie dans un temps court et elles produisent ce genre de résultat. Quand on les provoque dans un laboratoire, on peut reproduire des caractéristiques que l’on retrouve sur le terrain, en prenant des roches et en les faisant se percuter. Quand on fait entrer ces roches en collision à une vitesse ridicule de 10 m/an, elles ne se comportent pas comme ce qu’on observe sur le terrain. Elles ne se brisent pas de la même manière et ne se courbent pas de la même manière. Si on produit une expérience avec une force vélocité, nous pouvons reconstruire les caractéristiques du terrain, en particulier le chevauchement géologique qui se produit à l’avant de la collision. On obtient le chevauchement où les roches sont poussées en haut d’autres rochers avec un angle très bas. Si on tente de le faire lentement la roche se brise et obtient un angle très élevé. Au plus rapide on opère l’expérience, au plus les roches glissent l’une sur l’autre avec un angle faible. On retrouve ce phénomène de chevauchement avec angle bas dans les alpes et dans l’Himalaya.

L’écoulement du manteau (mantle wide flow)

Simultanément, comme discuté au début de l’article, se produit un deuxième phénomène – l’écoulement du manteau. Alors que les plaques crustales subductent, il y a du matériel dans le manteau qui doit remplacer les plaques crustales. Le matériel doit dégager la place pour laisser la croûte s’enfoncer. Ce matériau se déplace à travers le manteau et émergent dans un autre endroit.

Selon le modèle de Baumgardner, cette subduction va jusqu’à la limite du noyau du manteau. Il est très important de mentionner ceci comme une distinction du modèle conventionnel parce que dans le modèle conventionnel on pense que les plaques tectoniques sont restreintes aux 670km du manteau terrestre. La raison pour cela est assez évidente. Les tremblements de terre ont lieu là où les roches percutent d’autres roches.

On peut déterminer la position des tremblements de terre, pas juste latéralement à la surface, mais aussi leur profondeur. Si nous avons suffisamment de sismomètres nous obtenons des ondes sismiques et pouvons déterminer la position des tremblements de terre même verticalement dans la terre. On peut observer les tremblements de terre en dessous des plaques de subduction et voir qu’ils vont en profondeur à mesure que la plaque plonge également.

Non seulement cela, mais nous avons la capacité de différencier entre un tremblement de terre qui est causé par un mouvement de compression de roches se déplaçant les unes contre les autres ou les roches qui sont écartées les unes des autres ou les roches qui se déplacent côte à côte. On appelle cela les mécanismes de tremblement de terre. Selon les types d’onde, de compressions, latérales, de surfaces, on peut connaître le type de tremblement de terre. Les multiples ondes voyagent à différentes vitesses, et atteignent les sismomètres à différents moments. Quand on en a assez on peut déterminer « ah il s’agit d’un tremblement de terre de compression. On peut localiser sa position géographique mais aussi sa profondeur et le type de mécanisme (compressionnel or extensif). On peut donc dire qu’il s’agit de tremblement de terre de compression dans les plaques alors qu’elles s’enfoncent.

Tout va bien lorsque ces tremblements de terre sont à moins de 670km en dessous de la surface de la terre. Mais quelque chose se produit à 670km. Nous n’avons plus de tremblement de terre en dessous de cette limite. Les tremblements de terre que nous trouvons dans les plaques sont des tremblements de terre d’extension. La plaque est attirée vers le bas dans le manteau et cela est vrai jusqu’à 670km de profondeur. A ce moment-là les tremblements de terre sont de type compression. Et il n’y a pas de tremblements de terre plus profond que cette limite. Il apparait que les plaques sont attirées vers le bas et qu’il y a un mur à 670km. Elles percutent donc le mur qui les compressent entièrement. Cela est vrai pour toutes les plaques modernes. C’est pourquoi on supposait généralement que cette barrière derrière laquelle la subduction ne peut pas se produire impliquait que le manteau circulait seulement dans les 670km les plus élevés.

Mais quand Baumgardner a lancé son modèle qui fait bouger les continents dans la bonne direction les plaques se sont déplacées avec suffisamment d’élan pour perforer cette barrière. On sait qu’il y a une barrière à 670km. C’est un endroit où la densité de la terre est telle que le minéral majeur dans le manteau, l’olivine, suppose une configuration différente et devient plus dense. La densité du manteau a un cran à 670km. Il y a donc une sorte de mur. C’est un endroit plus épais à ce stade du manteau.

Kurt Wise qui explique l’écoulement du manteau.

Dans le modèle de Baumgardner, les plaques se déplacent avec apparemment une vélocité suffisante qu’elles peuvent perforer la barrière de 670km. L’écoulement du manteau est donc initié. Quand son modèle a été réalisé et proposé, il est apparu comme complètement fou parce qu’il était clair que la subduction n’allait pas en dessous de cette limite. Le manteau entier se renverse dans ce procédé.

Les révélations de la tomographie sismique

En 1990, les scientifiques ont développé une méthode appelée tomographie sismique ce qui leur a permis de regarder dans le manteau. C’est un peu comme une échographie qu’on utiliserait pour regarder un bébé dans le ventre de sa mère. Tout comme la technologie de l’échographie s’est améliorée au fil du temps il en est de même avec les méthodes d’observation de l’intérieur de la terre.

Au début les années 90 les scientifiques pouvaient regarder jusqu’à 100km-200km, et ils pouvaient regarder le matériau froid en dessous des zones de subductions là ou il devait se trouver. Puis au fur et à mesure ils sont allés jusqu’à 300, 400, 500, 600, puis 700, 800km et ils ont aperçu le matériau froid traversé la zone à forte viscosité. Il a fallu jusque dans les dernières années des années 90 pour atteindre la frontière du noyau du manteau.

Si le modèle de Baumgardner est correct et reflète quelque chose de la réalité du déluge, et si ces plaques froides sont descendues à plusieurs mètres par seconde, elles ont 3000km à descendre pour atteindre la frontière du noyau du manteau. Cela a pris un certain temps. Durant le même temps le manteau est très chaud. Il devrait faire fondre ces plaques.

Combien de temps cela prendrait ? 5 à 8km d’épaisseur de plaque prendrait approximativement 10 millions d’années, voire jusqu’à 100 millions d’années pour fondre. Donc dans le modèle du déluge où les plaques descendent à une vitesse de plusieurs mètres par seconde pour atteindre le noyau du manteau en l’espace de quelques semaines ou mois, elles n’auraient pas encore fondu. Le déluge s’est en effet produit selon la septante (LXX) il y a 5300 ans. Ces plaques devraient donc encore être là. Dans ce modèle ces plaques froides commencent à la température de l’eau océanique (près de 0 degré). Elles s’enfoncent dans le manteau jusqu’au noyau qui est à 3000 degrés. Elles ne peuvent pas aller dans le noyau parce que le nickel de fer est beaucoup plus dense. Elles ne font que s’empiler en un amas froid. Il y a une différence de 3000 degrés avec le matériau chaud. Tandis que la tomographie sismique allait de plus en plus profond, les créationnistes comme Baumgardner se sont dit «  on peut tester une autre prédiction du modèle », c’est-à-dire qu’il y a un amas de matériau froid en profondeur à la base du manteau qui a 3000 degrés de moins que la température du noyau du manteau.

Voici une image de l’intérieur de la terre avec des zones froides et chaudes dans la terre.

Ensuite 240km au-dessus de la frontière du noyau du manteau, il y a des variations de température qui excèdent 3000 degrés (reportés en 1997).

Si les choses allaient aux taux normaux, cela prendrait beaucoup plus de temps pour que les plaques descendent à la frontière du noyau/manteau qu’il ne leur faudrait pour fondre. Les plaques n’existeraient plus. Il ne devrait plus y avoir de matériau froid à la frontière noyau/manteau si le procédé était lent. Ce matériau ne peut être là que dans le modèle rapide diluvien de Baumgardner.

Ce que nous avons ici sont des différences de températures à la frontière noyau/manteau qui excèdent 3000 degrés. C’est une prédiction fantastique du modèle créationniste de Baumgardner.

Russel Humphreys et le champ magnétique de la terre

Nous pouvons maintenant parler de Russel Humphreys. Si on se concentre sur le noyau extérieur de la terre qui est liquide. La frontière haute de ce noyau externe est cette chose qui révèlent ces différences de températures. On a la température normale de la portion extérieure qui est de 3000 degrés. Mais soudainement se présente un jour du matériau froid, 3000 degrés plus froid. Le noyau externe a une viscosité qui est environ celle de l’eau. Ceci est en quelque sorte analogue à avoir une casserole sur le feu qui a une substance comme l’eau (l’eau elle-même ne peut exister à ces températures). Mais on suppose qu’il y a un liquide qui peut être liquide à ces températures. Le feu est à 3000 degrés et tout va bien. Maintenant lâchons un cube de glace sur le dessus de la casserole. Que va-t-il se passer dans ces circonstances ? C’est comme prendre une grosse marmite et en avoir une partie reposant sur un bain glacé et l’autre partie sur un brûleur. Une circulation se produit et c’est exactement la même chose avec cette situation « chaud/froid » à l’endroit du noyau externe. Cela signifie un mouvement très dynamique du liquide qui va essayer de s’égaliser en température. La chaleur est transportée vers la zone froide pour la réchauffer et cela créé une convection vigoureuse.

Ceci était ce à quoi le Dr. Russel Humphreys réfléchissait avec le Dr Baumgardner. Si on avait cette situation à l’extérieur du manteau avec des différences de 3000 degrés à différents endroits cela induirait une circulation vigoureuse. Et il s’avère en raison du fait que le champ magnétique terrestre est généré par des électrons qui tournent autour de l’extérieur du manteau. Les électrons créent le champ magnétique. Si donc le noyau externe commence à circuler de cette manière, cela emmène les lignes du champ magnétique avec le matériau. Tandis que les lignes du champ magnétique sont en train d’être générées à travers le matériau, le matériau se déplace et change le champ magnétique. A n’importe quel moment, par la loi de Lenz, que l’on change le champ magnétique, on crée un contre champ électrique, qui produit un champ magnétique pour contrer la différence.

L’effet de cela, selon les calculs et estimations de Russel Humphreys, est que cela génère une inversion du champ magnétique terrestre comme cela est perçu à la surface. En fait, comme cela est perçu à la surface, le champ magnétique semble s’abaisser à 1/10ème de son intensité précédente et ensuite il s’inverse et continue de s’inverser avec le pôle nord devenant le pôle sud, le pôle sud le pôle nord et ainsi de suite à un taux qui est lié à la circulation de la convection dans le noyau externe.

Russel Humphreys ne savait pas vraiment à quelle vitesse la circulation était générée mais ce qu’il a fait a été un calcul approximatif du nombre d’inversion du champ magnétique terrestre que nous avons dans le registre géologique et l’a divisé parce qu’il croyait être la durée du déluge. Il en a déduit qu’afin d’expliquer le nombre d’inversion que nous avons dans le registre géologique, il faudrait inverser le champ toutes les deux semaines.

Il s’avère qu’après avoir fait ses calculs, deux semaines sont entièrement raisonnables comme la convection qui serait générée pourrait facilement générer une inversion toutes les deux semaines. Gardez cela à l’esprit.

Le modèle conventionnel a aussi une explication pour le champ magnétique terrestre et pour ses inversions. Mais dans le modèle d’Humphreys, il commence avec un champ magnétique qui a été incorporé à la terre à la création par basiquement des électrons en rotation autour du noyau externe qui ont ensuite ralenti depuis. Ils ont perdu leur élan parce qu’ils ralentissent par la friction. Cela est cohérent avec ce que l’on observe.

On observe l’intensité du champ magnétique depuis 1838 et il y a une décroissance dans l’intensité du champ magnétique, lequel semble avoir une demi-vie de 1400 ans. Cela suggère que le champ magnétique de la terre ne peut pas être très vieux, c’est le même champ magnétique avec lequel Humphreys travaille pour développer son idée sur les inversions. Son champ magnétique ne peut pas être très vieux, ce qui signifie que la terre ne peut pas être très vieille non plus. Et grâce à cela, cela permet des inversions rapides du champ magnétique.

Le monde conventionnel dispose d’une explication pour le champ magnétique terrestre mais ce n’est pas le modèle de champ qu’utilise Humphreys parce qu’il n’y aurait plus de champ magnétique après environ 10 000 ans. Mais nous avons des preuves des plus vieilles roches de la terre qui ont été formées en présence d’un champ magnétique. La terre a donc dû avoir un champ magnétique à ses débuts. Ne savons-nous pas que dans le modèle conventionnel la terre a 4.5 milliards d’années ? Il faut donc avoir un champ magnétique qui a été maintenu durant 4.5 milliards d’années.

Les partisans du modèle conventionnel ont développé des concepts comme la théorie dynamo. Basiquement la rotation de la terre permettrait au champ magnétique de persister des milliards d’années. Mais il y a un effet secondaire négatif, le même principe qui permet au champ de persister durant de longues périodes de temps le rend très paresseux pour les inversions.

En réalité, afin de l’inverser, car les évolutionnistes ont des mécanismes pour l’inverser, il faut au moins 1000 ans et encore 1000 ans pour l’inverser à nouveau. Nous avons donc deux modèles pour expliquer les inversions du champ magnétique. L’un qui dit que les inversions se sont produites toutes les deux semaines, l’autre tous les 1000 ans.

Il s’agit donc de différences majeures dans la prédiction de la vitesse à laquelle les inversions du champ magnétique ont eu lieu. Comment donc tester ces deux modèles ?

Il y a une façon de les tester. Humphreys a suggéré une façon de déterminer si sa théorie était correcte et l’autre théorie erronée. Voici l’idée. Nous avons une coulée de lave, qui coule à travers la surface de la terre en présence du champ magnétique. A l’endroit où cela se produit, elle coule à travers les lignes du champ magnétique qui pointe dans la direction indiquée sur le schéma. En d’autres termes le nord est dans cette direction et 60 degrés latitude nord est l’endroit où cette roche a été formée. Les minéraux magnétiques qui sont dans la lave s’orientent eux-mêmes dans la direction du champ magnétique parce ce que c’est de la lave. Elle est libre de flotter dans n’importe quelle direction où elle veut aller. C’est pourquoi elle s’aligne de cette façon. La lave commence alors à couler.

Elle se refroidit de la base vers le haut et du haut vers le bas. Après un certain temps il y a un refroidissement en haut et en bas. Cela cristallise ces minéraux magnétiques en particulier qui sont en bas et en haut. Si donc le champ magnétique change, ils sont coincés dans l’orientation originale.

Mais disons qu’avant que le centre ne se réchauffe ou ne se refroidisse que le champ magnétique s’inverse. Alors les minéraux magnétiques s’orienteront avec le nouveau champ magnétique terrestre.

Quand le tout refroidit on obtient cette configuration bizarre où une coulée de lave a une orientation magnétique sur le dessus et en bas et une orientation opposée au milieu. Etant donné que nous savons à quelle vitesse une coulée de lave d’une épaisseur particulière se refroidi on peut alors déterminer à quelle vitesse l’inversion a dû se produire.

Comme Humphreys avait calculé une inversion en environ deux semaines, il a pu alors travailler dans l’autre sens et se dire « si on regarde un pied et demi d’épaisseur (45cm) de coulée de lave basaltique, cela devrait se refroidir dans le temps estimé pour capturer une inversion si l’inversion s’est produite au milieu du refroidissement.

Il faut peut-être beaucoup de coulées de lave avant qu’on puisse en obtenir une juste au bon moment avec l’inversion qui se produit au milieu du procédé de refroidissement. C’est une prédiction qu’Humphreys a effectué en 1986.

En 1988, deux géologues travaillaient à Steens Mountain Oregon, qui est une pile de kilomètres de roches basaltiques. La plupart de ces roches sont des coulées de lave qui ont une épaisseur d’à peu près 45 à 60cm d’épaisseur. Les deux géologues ont découvert une coulée de lave dans une unité particulière qui a révélé les caractéristiques décrites dans ce paragraphe.

Basés sur l’épaisseur de la coulée de lave, ces deux géologues qui ne sont pas des croyants et qui ne connaissaient rien des travaux d’Humphreys, ont étudié le cas de figure et ont réalisé qu’il y avait eu une inversion très rapide du champ magnétique. Ils ont envoyé l’article pour être publié. Mais l’article a été rejeté parce que ceux qui avaient révisé l’article, des géophysiciens, avaient dit que c’était impossible que le champ magnétique ait pu s’inverser aussi rapidement. Mais ces deux géologues étaient des géologues de terrain, et il y a une grosse différence entre les géologues de terrain et les géologues de bureau. Ils ne s’apprécient en général pas trop.

Les deux géologues sont donc retournés sur le terrain pour trouver davantage de preuves. Ils sont retournés à Steens Mountain et ont trouvé une coulée de lave avec les mêmes caractéristiques. Cela a pris quelques années mais ils ont été capables de publier leur article en 1992 (Appenzeller), expliquant que le champ magnétique s’était inversé en 14 jours.

Il s’agit là d’une preuve puissante en faveur du modèle d’Humphreys. Cela signifie que l’autre modèle ne marche pas parce qu’il nécessite 1000 ans pour inverser le champ magnétique. Il n’y a plus de modèle fonctionnel si ce n’est celui d’Humphreys qui nécessite un champ magnétique de moins de 10 000 ans.

Comme les roches les plus anciennes ont des preuves de la présence d’un champ magnétique quand elles se sont formées, cela signifie que les plus vieilles roches ont moins de 10 000 ans. Cela signifie que la terre a moins de 10 000 ans. C’est la logique qui découle de ces observations.

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L’expansion (spreading)

Le troisième élément qui se produit en même temps que la subduction et l’écoulement du manteau est l’expansion. Il s’agit du matériel chaud qui vient du manteau et s’élève. C’est ce qu’on appelle l’expansion parce que le matériel vient à la surface et s’éloigne de l’endroit d’expansion. Le concept ici est que nous avons du matériau à 1400 degrés qui jaillit dans l’eau.

Nous sommes à ce moment ci au milieu du déluge et ce matériau vaporise l’eau peut-être en propulsant l’eau à la façon d’un geyser dans l’atmosphère. Cette eau retombe ensuite en pluie intense. Nous avons ici un mécanisme possible qui reflète les sources du grand abîme de genèse 7 : 11. Ces sources seraient placées le long des zones d’expansion qui sont basiquement des lignes longues de 90 000km comme les fils d’une balle de baseball. Imaginons donc un geyser de 18km de haut pour une longueur de 90 000km jaillissant en même temps et produisant une pluie diluvienne autour de la terre. Ce n’est pas vraiment de pluie parce que l’eau ne s’élève pas pour produire des nuages. C’est un mécanisme d’eau totalement différent.

Une autre conséquence de cela est intéressante. A la zone d’expansion, il y a du matériel qui se déplace et s’éloigne rapidement du centre. Que se passe-t-il si au même moment le champ magnétique s’inverse toutes les deux semaines ? Imaginons qu’il y a du matériau qui surgit à la surface, le champ magnétique a une certaine orientation, aussi longtemps que le matériau est chaud, les minéraux magnétiques s’alignent avec le champ magnétique, si on devait utiliser un magnétomètre, on observerait un champ magnétique légèrement plus fort à ce moment parce qu’il s’agirait du champ magnétique normal de la terre + le champ magnétique créé par les magnétiques minéraux qui sont alignés avec lui.

Ensuite alors que le matériau se sépare, il y aurait un moment donné où le champ magnétique s’inverserait, une fois cela fait, le matériau qui était alors dans la même direction que le champ magnétique va maintenant dans la direction opposée. Faire fonctionner un magnétomètre au-dessus de ce matériau, on observerait un champ magnétique plus faible, on s’attendrait à des bandes de lignes parallèles le long des crêtes. On trouverait des bandes avec un champ magnétique plus fort et d’autres avec un champ plus faible à mesure qu’on s’écarte vers l’extérieur.

Imaginons que cela se produirait lentement, si cela était le cas, cela prendrait par exemple 50 000 ans pour s’écarter du point central, et cela prend 1000 ans pour inverser le champ dans le modèle conventionnel, en 1000 ans il serait produit peut-être 90m de nouveau matériau. Dans ces 90m, la situation risquerait d’être désordonnée, quelle orientation le matériau va-t-il avoir quand le champ s’inverse ? On pourrait avoir une claire anomalie au centre mais probablement une zone de 100m composée de roches mélangées, des roches tachées. Certaines allant dans la bonne direction, certaines non et ensuite on aurait une autre zone claire avec un champ magnétique faible. Cela serait le cas dans les circonstances conventionnelles.

Mais que se passerait-il si on accélérait le mouvement ? et que le champ s’inverserait toutes les deux semaines ? Il y a du matériau qui a été produit à différentes températures, une partie est froide car elle a été refroidie par l’eau, mais le refroidissement s’est produit de manière discontinue, on s’attendrait à ce qu’Humphreys a prédit, il devrait y avoir un champ magnétique tacheté partout. Si on fore les roches on trouverait des zones qui étaient normales, et des zones où observe des inversions, puis encore des zones normales et ainsi de suite. Le mouvement se serait produit trop rapidement pour avoir des caractéristiques uniformes plutôt que 90m de zones tachetées, en fait tout serait tacheté, avec plus de normalité au milieu, plus d’opposé dans le prochain morceau.

Ce que nous trouvons dans tous les trous de forage qui vont dans ces rochers, sont des caractéristiques tachetées, brouillées ou zébrées. Dans le mode normal, quelle est la probabilité de tomber sur un de ces matériau tacheté ? La différence est de 100m contre 100km. La probabilité est très faible. Mais dans le modèle accéléré on s’attend au modèle tacheté dans tous les trous de forage et c’est ce qu’on observe.

Ce que nous trouvons dans tous les trous de forage qui vont dans ces rochers, sont des caractéristiques tachetées, brouillées ou zébrées. Dans le mode normal, quelle est la probabilité de tomber sur un de ces matériau tacheté ? La différence est de 100m contre 100km. La probabilité est très faible. Mais dans le modèle accéléré on s’attend au modèle tacheté dans tous les trous de forage et c’est ce qu’on observe.

De plus cela pourrait expliquer pourquoi ces caractéristiques ne sont pas des zones claires. Cela peut s’expliquer par la rapidité du processus. Aussi cette montée rapide de matériau à la surface, peut expliquer des choses que l’on rencontre dans la colonne géologique, que l’on connait sous le nom de basaltes d’inondation. Ce sont des fentes à la surface de la terre, desquelles sont sorties des quantités inimaginables de magma – des dizaines de milliers de km3 et cela en quelques jours ou semaines. Même dans les études conventionnelles, les scientifiques sont conscients de cela, il s’agit de km de profondeur de lave sur des centaines et des milliers de km2 versés dans un temps court de jours et semaines.

Quand on a tout ce matériau qui s’élève rapidement vers la surface de la terre, nous avons un mécanisme pour expliquer ces grandes provinces ignées, ces laves basaltiques. Ces laves toutefois ne sont qu’une partie de l’histoire. Il y a des laves basaltiques à la source, et ensuite les roches créent des digues et des rebords sur 1000km dans toutes les directions. Voici l’idée, on a assez de pression dans les roches pour les fissurer, si on a pas assez de pression pour les fissurer, on peut avoir assez de pression pour glisser entre les couches et les soulever. Ce que nous avons sont des endroits où il y a d’énormes basaltes d’inondation qui fissurent les roches dans toutes les directions du point où sont ces digues qu’on peut tracer sur des milliers de km dans toutes les directions. On arrive ensuite à un point où il n’y a plus de digues, elles se transforment en rebord parce qu’elles n’ont pas assez d’énergie pour fissurer les roches mais on est à 2000km de la source. Les laves ont suffisamment d’énergie pour soulever des km de roches, et pas seulement fissurer des km de roches. Nous trouvons ce phénomène notamment en Europe, où les roches y sont fissurées alors que celles en Russie sont soulevées. Idem en Argentine où les roches sont fissurées et soulevées au Chili. Une puissance incroyable est impliquée. Il y a au moins une douzaine d’endroit comme ça dans le monde dans les roches du déluge. Ce modèle nous donne l’énergie nécessaire pour expliquer ces caractéristiques. Les autres modèles ne le peuvent.

Les kimberlites et les diamants

Nous avons par ailleurs les kimberlites, ces roches qui contiennent des diamants. Quelles sont les conditions pour faire des diamants ? Il faut la bonne pression, ces choses viennent de grandes profondeurs, mais il faut les amener à la surface, il y a une source de diamant au Canada, où il y a un trou dans le sol, il y a des diamants éparpillés tout autour du trou sur le sol. A quelle vitesse ces kimberlites sont montés à travers le tuyau pour arriver à la surface depuis 10km de profondeur en l’espace de 5 à 10h après la production ? Ces kimberlites sont montés si rapidement qu’ils ont sautés du tuyau dans l’atmosphère et explosés sous la faible pression de l’atmosphère et on fait pleuvoir des diamants sur une zone de dizaine de kilomètres autour du trou. Il faut une vitesse de 100km/h pour obtenir assez de matériau qui explose dans l’atmosphère et fasse pleuvoir des diamants. Tout n’explose pas à la surface, beaucoup d’entre eux sont stoppés avant qu’ils n’arrivent à la surface et les diamants sont laissés là dans les roches froides. Les kimberlites ne peuvent être formés lentement, mais avec une grande vitesse. Dans ce modèle nous avons un moyen d’expliquer ces choses comme les kimberlites.

Le mécanisme de l’inondation des continents

Un autre bénéfice est que nous avons potentiellement un moyen d’expliquer pourquoi le monde a été couvert d’eau. Cette expansion change la terre de ses conditions antédiluviennes où nous avions une croûte continentale froide et une croûte océanique froide. Ce qu’il se passe durant le déluge est que l’on écarte la croûte. Il y a du matériau chaud qui vient prendre la place de la croûte froide. Le matériau chaud, comme il est chaud, occupe plus de volume.

Dans ce nouvel océan, le matériau chaud repose à 1.5km plus haut que le matériau froid dans le même océan. Admettons que nous avions un océan plein, on remplace la croûte froide par une croûte chaude, ce qu’il se passe est que le fond de l’océan s’élève d’1.5km de haut, et cela pousse l’eau hors de l’océan, on ajoute à cela le fait que 5% en moyenne du magma du manteau est de l’eau. On a donc de l’eau additionnelle qui n’était pas à la surface de la terre avant. Le fait que l’océan occupe 70% de la surface terrestre, on peut facilement élever l’océan d’1.5km sur les continents. Nous avons donc un mécanisme pour recouvrir les continents d’eau.

La variation du niveau de l’océan dans le modèle de Baumgardner

Voici la simulation de Baumgardner sur le niveau de l’océan. Il y a une ligne violette qui indique le niveau initial de l’océan. Ce graphique montre le niveau d’eau à 20 jours dans le déluge.

Puis ensuite à 40 et 60 jours dans le déluge où le niveau de l’eau atteint les montagnes. Le modèle de Baumgardner ne va pas plus loin.

Nous avons des raisons de croire que cette eau à recouvert les continents entiers et était apparemment pour une raison ou un autre en train de se déplacer sur les continents ce qui est cohérent avec la lune retenant l’eau et la terre tournant sous elle. Cela semblerait effectivement faire bouger l’eau de l’est à l’ouest des continents. Cela est cohérent avec ce que l’on voit dans le registre fossile. Cela permet le dépôt des sédiments sur les continents, et cela explique pourquoi nous avons de très épaisses couches sédimentaires uniformes sur les continents entiers. Si nous avons un mécanisme de courants est-ouest, alors nous pouvons déplacer les sédiments sur de longues distances. Nous voyons cela de manière consistante dans la colonne géologique. Nous avons des sédiments à un endroit par exemple, nous allons voir d’où ils viennent, car nous savons dans quelle direction ils sont venus par les courants, et il faut parcourir des milliers de km pour trouver un possible candidat de la provenance des sédiments. Les sédiments sont transportés sur d’énormes distances. Cela est quelque chose qui s’explique dans ce modèle créationniste tout comme la présence abondante de fossiles bien préservés.

Le modèle conventionnel explique beaucoup de choses de la géologie de la terre mais le modèle catastrophique, qui est basiquement le même modèle mais avec des vitesses plus élevées, 3 milliards de fois, peut non seulement expliquer les mêmes choses mais aussi d’autres caractéristiques particulières.

Comment l’arche aurait-elle pu survivre à un tel déluge?

Plus on en apprend sur le déluge, ses mécanismes et ses effets, plus il apparait inconcevable qu’une arche ait pu y survivre. Certes, l’endroit le plus sécuritaire était d’être au-dessus des eaux. Même avec des grosses vagues et tsunamis, le bateau aurait juste été soulevé au milieu de la mer et serait redescendu après la vague. Ce n’est que lorsque les tsunamis touchent les zones creuses que les vagues se brisent et deviennent destructives. L’endroit le plus sécuritaire était clairement d’être au milieu de la mer là où les courants étaient d’ailleurs les plus faibles. Mais ces geysers et toutes les autres choses, et peut être aussi des astéroïdes, montrent qu’il n’y a aucune manière par laquelle l’arche aurait pu survivre naturellement, excepté que nous avons un Dieu puissant qui a préservé cette arche surnaturellement.

L’écriture dit en effet que Dieu s’est rappelé de Noé. Au milieu de tout ce tumulte, alors que tout était détruit et que la situation était désespérée, l’écriture dit que Dieu s’est rappelé de Noé. L’objectif du déluge était de détruire le mal qui régnait sur terre avant le déluge, mais aussi de préserver l’humanité à travers la famille de Noé et les animaux à l’aide des couples embarqués sur l’arche.

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