L’EXODE

Où se trouve la Mer Rouge que les Israélites ont traversée?

Le plan d’eau que les Israélites ont traversé lors de l’Exode est l’une des étapes bibliques les plus passionnantes et les plus retentissantes de la Bible. Si nous savons que la péninsule du Sinaï est le lieu que les Israélites ont traversé, la localisation de la mer traversée est sujette à débat et à davantage de recherche.

Dans cet article je vous partage mon opinion sur la portée de l’évènement et son éventuelle localisation.

Parmi les différentes options pour localiser la traversée de la Mer Rouge, il semblerait que l’itinéraire vers le Golfe de Suez réponde mieux aux exigences bibliques que le ne font les itinéraires du Golfe d’Aqaba ou des Lacs Amers. Les Lacs Amers ne semblent pas rendre justice aux « remparts d’eau » qui ont entouré les Israélites et le Golfe d’Aqaba semble non seulement trop loin du point de départ des Israélites mais sa profondeur et ses pentes abruptes semblent compliquer à un point extrême la faisabilité de la traversée. Le Golfe de Suez est quant à lui assez profond (quelques dizaines de mètres) et reste praticable avec des pentes douces. De plus le texte biblique semble indiquer que la partie du voyage précédant la traversée a été courte, ce qui correspond à l’itinéraire de Suez plus qu’à celui d’Aqaba.

La Traversée de la Mer Rouge est-elle un évènement naturel ou surnaturel?

Les chercheurs sont assez divisés sur le fait qu’un plan d’eau se soit séparé « naturellement » par les forces du vent ou bien s’il s’agit véritablement de l’ouverture miraculeuse d’un plan d’eau massif. Quoique l’on puisse en penser, la Bible, si elle présente effectivement l’évènement de manière surnaturelle, n’indique pas que la mer se soit ouverte instantanément lorsque Moïse a levé son bâton et a tendu la main vers la mer :

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Moïse étendit sa main sur la mer, et l’Eternel fit souffler sur elle pendant toute la nuit un violent vent d’est, qui refoula la mer de sorte que les eaux se fendirent et que le fond apparut (Exode 14:21).

Le vent a soufflé toute la nuit nous dit le texte ce qui est en contraste avec les films hollywoodiens qui présentent une ouverture instantanée de la mer. La Bible indique que l’Éternel a utilisé le vent pour ouvrir la mer, ce qui suppose un certain degré de « phénomène naturel » causé par une intervention divine miraculeuse.

Les Israélites ont-ils traversé une petite étendue d’eau ou un gigantesque plan d’eau?

A l’inverse de la production cinématographique exagérée sur le sujet, des chercheurs pensent que le vent peut expliquer naturellement la traversée de la Mer Rouge. La difficulté qui réside dans cette approche, qu’elle soit envisagée par des athées ou des croyants est que le texte indique que la séparation a été hors du commun :

Les Israélites passèrent au milieu de la mer, sur la terre ferme, alors que les eaux se dressaient comme des remparts à leur droite et à leur gauche. Les Egyptiens les poursuivirent et tous les chevaux du pharaon, ses chars et ses hommes d’équipage de chars s’engagèrent après eux au milieu de la mer (Exode 14:22-23)« 

On a dû mal à voir comment une petite étendue d’eau écartée par un vent naturel aurait pu créer des remparts à droite et à gauche et permettre à une armée, des chevaux et des chars de s’y engouffrer. Bibliquement il s’agit d’un plan d’eau conséquent, autrement des remparts ne se seraient pas formés. Le cantique de Moïse du chapitre 15 parle de « puissantes eaux« .

La mer ou le plan d’eau traversé par les Israélites s’appelle-t-il la mer rouge ou la mer des roseaux?

Selon le texte biblique la traversée « à pieds secs » a eu lieu dans un plan d’eau qui s’appelle « la mer des roseaux » (certains proposent « Mer de la Fin ») et non pas « la mer rouge« . Le terme hébreu « yam suph » qui veut dire « mer des roseaux » a été historiquement remplacé par le grec « eruthrá thálassē » qui veut dire « mer rouge« . Ce terme se trouve dans la version grecque de l’Ancien Testament (LXX) et on ne sait pas exactement pourquoi les traducteurs ont inséré ce terme au 3ème siècle avant JC car il ne s’agit pas d’une traduction propre, peut-être qu’ils ont tout simplement étendu le nom mer rouge au lieu que les Israélites avaient traversé ce qui a provoqué une confusion au fil des siècles que nous sommes cependant en mesure de détecter aujourd’hui.

On peut alors se poser la question de la Mer Rouge ? Qu’en est-il à son sujet ? Nous voyons sur l’image ci-dessus la Mer Rouge en bas à droite avec deux doigts de mer (Golfe d’Aqaba à droite et celui de Suez à gauche) qui s’étendent au nord vers l’Égypte et Israël.

La Mer des Roseaux fait elle référence au Golfe d’Aqaba ou bien à la Mer Rouge toute entière?

En hébreu moderne, Yam Suph fait référence à l’ensemble de la mer Rouge, y compris les deux golfes. Le grec du Nouveau Testament « eruthrá thálassē » , faisait également référence à l’ensemble de la mer Rouge.

Le récit de l’Exode indique que l’ensemble de la mer Rouge et des golfes étaient considérés comme étant Yam Suph. Dans Exode 10:19 on apprend que l’Éternel a emporté et précipité les sauterelles ravageuses dans « Yam Suph ».

La majorité de l’Égypte bordait le corps principal de la mer Rouge, ainsi que le golfe de Suez. Pourquoi Dieu aurait-il emporté les millions de sauterelles au-delà du corps principal de la Mer Rouge et du Golfe de Suez pour les précipiter plus loin dans le Golfe d’Aqaba ? Visiblement la Yam Suph biblique faisant aussi bien référence au corps principal de la Mer Rouge qu’aux Golfe de Suez et d’Aqaba.

Il est important de noter ceci avant de poursuivre car certains chercheurs attribuent Yam Suph au Golfe d’Aqaba sous prétexte qu’1 rois 9:26 localise la flotte de Salomon « près d’Eilath (Aqaba), sur les bords de la mer des Roseaux« . Ce texte cependant n’exclut pas le Golfe de Suez comme pouvant aussi être appelé « Yam Suph ». On note d’ailleurs que les traducteurs de la version grecque de l’Ancien Testament ont appelé ce Golfe d’Aqaba « Eschates Thalasses » et non pas « eruthrá thálassē » comme c’est toujours le cas lorsqu’il est question du plan d’eau traversé par les Israélites.

Où se trouver la mer que les Israélites ont traversée?

Les points de traversée ne font pas l’unanimité chez les chercheurs. Plusieurs localisations ont été proposées1 :

  • Une baie près de la côte méditerranéenne
  • Un des lacs du district des Lacs Amers
  • Le nord du golfe de Suez
  • Un lac au nord du golfe d’Aqaba
  • Au nord d’Aqaba
  • Au milieu d’Aqaba dans la région de Nuweiba
  • Au sud Aqaba dans le détroit de Tiran

En réalité la géographie d’aujourd’hui est certainement très différente de celle d’il y a 3500 ans, on ne sait donc pas exactement à quoi ressemblait la zone de l’époque.

Les preuves suggèrent par exemple que le Golfe de Suez s’étendait plus au nord qu’il ne l’est aujourd’hui. La côte méditerranéenne de son côté s’étendait plus au sud. Des études géologiques indiquent que des facteurs naturels ont produit de grands changements dans le delta du Nil et l’isthme de Suez au cours des millénaires2. L’activité humaine plus récente a également affecté la région.

Une identification plus précise du lieu traversé est assez difficile mais pas nécessairement impossible. La Bible est claire sur le fait que la mer que les Israélites ont traversée était la « mer des roseaux ». Cela suggère une grande étendue d’eau sur la frontière orientale de l’Égypte qui est identifiée avec des roseaux. Mais où ce plan d’eau était-il situé ?

Dans la Bible, le nom yam suph est utilisé en référence au golfe d’Aqaba (Ex 23 :31 ; Nm 21 :4 ; Dt 1 :40, 2 :1 ; 1 Rois 9 :26) et apparemment au golfe de Suez ( Nm 33 :10-11). En conséquence les deux sont candidats pour être le lieu de la traversée miraculeuse.

Tout ce que nous savons avec certitude concerne le point de départ à Ramsès/Avaris (Exode 12:37). Les détails bibliques pourtant ne manquent pas sur la suite de l’itinéraire avant la traversée, mais nous ne savons pas localiser les différentes étapes mentionnées avec certitude (Soukkoth, Etam, Pi-Hahiroth, Baal-Tsephôn, Migdol…). On sait aussi que les Israélites sont revenus sur leurs pas (Exode 14:2) avant d’être piégés entre l’armée de Pharaon et la mer.

Option 1 : La traversée d’un lac

Il y a au nord du Golfe de Suez des lacs salés peu profonds. Certains biblistes et archéologues pensent que la traversée aurait pu avoir lieu dans un de ces lacs. Notons que la région a sérieusement changé en l’espace de 3500 ans. Etaient-ils plus profonds ? Les lacs de l’époque existent-ils encore ? Nous savons que la construction du Canal de Suez en a asséché plus d’un. S’il ne faut pas totalement exclure cette option, il semblerait que le texte biblique n’invite pas à envisager un « simple lac » comme étant le plan d’eau traversé. Il ne faut pas ignorer le « Yam = Mer » pour se concentrer uniquement sur le « Suph = Roseaux« .

A moins que ces lacs n’aient été vraiment profonds, voir qu’ils aient été anciennement connectés au Golfe de Suez, ils ne conviennent pas aux « remparts » qui se sont dressés des deux côtés des Israélites.

Option 2 : La traversée du Golfe d’Aqaba

Les passionnés proposent plusieurs points de traversée possibles dans le Golfe d’Aqaba, le plus populaire étant vers le milieu du Golfe (à Nuweiba). Il s’agit ici d’un plan d’eau énormissime avec le point le moins profond se trouvant tout de même à 800m de profondeur. Nous sommes d’accord sur le fait qu’un miracle provoqué par Dieu n’a pas de limite et pourrait très bien assécher l’Atlantique en partant de la France jusqu’aux Etats-Unis, toutefois dire que Dieu est capable de tout ne signifie pas que nous devons privilégier la mer la plus profonde comme étant le lieu de la traversée.

La plage débouchant sur cette mer est petite et peut difficilement contenir des millions de personnes (le delta était probablement plus petit en plus à l’époque). Par ailleurs avec une population composée d’enfants, de vieilles personnes et avec des animaux à gérer, la topographie abrupte aurait rendu extrêmement difficile la traversée. On note aussi que les égyptiens se sont précipités à la poursuite des Israélites avec des chevaux et des chariots, ce qui suppose un certain degré de praticabilité du terrain.

Le fond marin du Golfe d’Aqaba est une vallée de très grande ampleur, qui peut atteindre des profondeurs de 2 000 mètres sous le niveau de la mer. Certains diront que Dieu a aidé les Israélites a traversé mais dans ce cas là, les remparts d’eau n’auraient pas été nécessaires pour détruire les égyptiens et certainement que Dieu n’aurait pas fait enliser ou arracher les roues des chars (Exode 14:25), le terrain lui-même serait venu à bout des égyptiens.

D’ailleurs si le Golfe d’Aqaba était l’endroit de la traversée, cela signifie que les remparts d’eau à droite et à gauche des Israélites ont eu une hauteur d’au moins 1km de haut! Pourtant Exode 14:30 indique que les Israélites ont vu les cadavres des égyptiens au bord de la mer, cela suppose qu’ils n’ont pas été détruits au point où il ne restait plus rien d’eux. Deux murs d’eau d’1km de haut auraient complètement effacer la trace des égyptiens. Le texte biblique parle plutôt de l’eau qui a reflué et couvert les égyptiens (Exode 14:28), cela semble correspondre à des murs d’eau plus raisonnables, peut-être 10m ou plus(ce qui reste exceptionnel).

L’autre option proposée concernant Aqaba serait une traversée beaucoup plus au sud dans le Détroit de Tiran mais bien qu’une partie du terrain ne soit qu’à 15m de profondeur il y a tout de même un canyon de 300m de profondeur avec une pente à 60% sur la bordure est3. A cela il faut ajouter un voyage additionnel de plusieurs centaines de kilomètres vers le sud pour atteindre la zone alternative en question.

Etudions la solution suivante et nous ferons ensuite une comparaison des deux itinéraires candidats à la traversée de la Mer Rouge.

Option 3 : la traversée du Golfe de Suez

Après une marche de quelques jours, les Israélites auraient pu atteindre assez rapidement la pointe nord du Golfe de Suez. En fait l’itinéraire de Suez convient mieux aux détails du texte que l’itinéraire d’Aqaba car les messagers du Pharaon auraient eu le temps de le prévenir et de lui indiquer la position des Israélites sur le rivage de la mer. La profondeur du Golfe de Suez est raisonnable – 10m de profondeur seulement à Adabiya et cela avec une pente douce.

Une grande partie du fond marin du nord de Suez n’atteint que 40 mètres de profondeur, avec de légères pentes aux deux extrémités, parfaites pour les Israélites à pied, ainsi que pour les chars et les cavaliers égyptiens qui étaient à leur poursuite.

Cette zone aurait été facilement et rapidement accessible depuis Avaris. Si les Israélites s’étaient égarés du côté ouest, ils auraient été « emprisonnés » par une montagne au sud, l’armée de Pharaon au nord et la mer à l’est.

Comparaison des deux options de traversée : Suez VS Aqaba

En regardant la carte du dessus on remarque que les deux options de traversée sont significativement différentes. L’itinéraire de Suez est court jusqu’au point de traversée et il est plus long pour arriver au Mont Sinaï. L’itinéraire d’Aqaba est très long pour arriver au point de traversée et très court pour arriver au Mont Sinaï. C’est un point qu’il faut noter car le voyage vers la Mer Rouge est couvert avec seulement la moitié d’un chapitre dans la Bible alors que le voyage restant pour aller au Mont Sinaï nécessite plusieurs chapitres. Ce constat soutient l’itinéraire de Suez.

On note que Flavius Josèphe rapporte une traversée de trois jours pour que les Israélites atteignent la Mer Rouge4. Par ailleurs la vieille tradition rapporte qu’il a fallu 7 jours pour que les Israélites atteignent la Mer Rouge après la Pâques qui a eu lieu un soir de pleine lune. Que l’on parle d’un voyage de 3 jours à voyager activement ou bien de 7 jours (peut être incluant les arrêts), nous sommes ici sur la dynamique d’un voyage court ce qui ne correspond pas aux 400km qui séparent Avaris du Golfe d’Aqaba.

Certains ont essayé de faire correspondre les maths en indiquant que les Israélites, endurcis par leur dur esclavage et par le fait qu’ils avaient « le feu aux fesses » ont pu opérer une traversée de 400km en quelques jours mais cela ne semble pas raisonnable et encouragé par la lecture du texte. Il y avait des enfants, des vieilles personnes et des animaux dans le groupe qui ne pouvaient probablement pas soutenir un rythme aussi effréné. Il n’est pas facile de faire voyager un groupe de millions de personnes d’une manière uniforme.

Notons que la Bible indique une période d’environ 2 mois pour atteindre le territoire du Mont Sinaï (Exode 19:1; Nombres 33:3). Dans l’optique de l’itinéraire d’Aqaba cela indiquerait que la traversée de 400km aurait été effectuée en quelques jours puis que le voyage restant vers le Sinaï (80km) aurait pris deux mois.

Il faut encore prendre en compte que le rassemblement des Israélites qui étaient répartis à divers endroits en Égypte (et pas seulement à Avaris) aurait été difficile à réaliser si le groupe d’Avaris avait foncé au nord vers Aqaba, laissant les autres, derrière au sud. Dans l’optique de l’itinéraire de Suez, les divers groupes se seraient vite rattrapés, aidés par quelques arrêts en chemin comme lors du Sabbat à Soukkoth.

D’autres éléments peuvent encore être avancés comme le changement d’avis soudain de Pharaon, lequel s’est vite ravisé d’avoir laissé les Israélites s’en aller. Le début du chapitre 14 expédie cette poursuite et on voit que les Israélites ont vite été rattrapés. Il est difficile de croire que Pharaon, avec des chevaux et des chariots n’a pu les rattraper qu’au Golfe d’Aqaba à 400km du point de départ.

La Bible ne décrit qu’un seul « désert » avant la traversée de la mer Rouge, puis trois ou quatre déserts entièrement différents de la mer Rouge au mont Sinaï. Cela correspond à l’itinéraire du golfe de Suez. Dans l’optique de l’itinéraire d’Aqaba, cela voudrait dire que le voyage de 400km à travers le Sinaï serait référencé comme un seul désert, alors que le dernier tronçon de seulement de 80km constituerait trois ou quatre déserts différents. Il apparait clairement que l’itinéraire de Suez convient beaucoup mieux au récit biblique.

On voit également que les Israélites ont campé à trois reprises avant la traversée de la Mer Rouge et qu’ils ont ensuite campé à huit reprises après cette dernière (Nombres 33:5-15). Cela tend encore à valider l’itinéraire de Suez.

On peut aussi noter que les Israélites se sont plaints d’avoir soif uniquement après la traversée de la Mer Rouge (Exode 17:1-2). Ils ont également reçu la manne après la traversée. Difficile d’imaginer que les Israélites ont été « résistants » durant toute la traversée de 400km (itinéraire d’Aqaba) et qu’ils aient commencé à se plaindre uniquement après la traversée. Ce problème de soif et la nécessité de la manne semblent mieux convenir au long voyage dans le Sinaï qui s’est déroulé après la traversée de la Mer Rouge dans l’itinéraire de Suez.

Y a-t-il des preuves archéologiques de l’armée de Pharaon qui a été engloutie?

Les restes de l’armée de Pharaon qui a poursuivi les Israélites se sont probablement décomposés au fil du temps. Ils ont également pu être enterrés dans la boue ou le sable. Peut-être sont-ils encore au fond de la mer ou sous une zone qui est maintenant la terre ferme.

Les Égyptiens construisaient leurs chariots avec du bois, du cuivre ou du bronze, hélas pour ceux d’entre nous qui sommes friands d’archéologie, ces derniers se décomposent et se corrodent rapidement dans l’eau salée. On ne retrouve même pas le bois dans les épaves qui sont datées de quelques centaines d’années. L’enfouissement dans le sable aide à préserver le bois certes, mais même dans ces conditions il ne se maintient pas durant des milliers d’années.

Les restes éventuels de l’armée pourraient se trouver n’importe où dans une zone de plusieurs centaines de kilomètres carrés, dont une grande partie reste inexplorée à ce jour.

Si la traversée en elle-même n’est pas attestée en archéologie, bien des étapes antérieures et ultérieures à celle-ci se retrouvent dans les documents historiques et les données archéologiques. Cela tend à crédibiliser le récit biblique. Un article à ce sujet ci-dessous :

Quand la traversée a-t-elle eu lieu?

Certains courants indiquent que l’exode « s’il a eu lieu » s’est produit au 13ème siècle avant notre ère, mais les éléments factuels appuient un exode au 15ème siècle avant notre ère.

Conclusion

Il faut rester prudent et être ouvert à de nouveaux éléments avant de formuler une opinion définitive. Pour ma part et pour l’instant, l’itinéraire de Suez me paraît être le meilleur candidat pour être le lieu de la traversée miraculeuse des Israélites. A tenir compte cependant que la zone entière était probablement configurée différemment à l’époque.

  1. Lire l’article du Dr.Robert Carter sur creation.com – where did the Israelites cross the red sea ?
  2. Lire les chapitres III et IV de livre électronique d’Associates for Biblical Research qui présente des preuves de l’Exode et de la Conquête.
  3. Lire le chapitre « Seabed Evidence of Crossing? » de l’article de Watch Jerusalem.
  4. Antiquités, 2.15.1.

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