Quand Dieu juge le Monde et cherche à le faire réagir !

Dans la Bible, Dieu utilise à plusieurs reprises des puissances étrangères, y compris des dictateurs ou des rois païens, pour punir Israël lorsqu’il s’éloigne de Lui, notamment par l’idolâtrie, l’injustice ou la désobéissance à l’alliance. Cela devrait nous faire penser à ce qu’il se passe aujourd’hui dans le monde où de grandes puissances menacent ou oppriment effectivement d’autres peuples avec des effets ricochets qui affectent toute la planète.

L’époque des Juges

Dans le livre des Juges, on observe un cycle incessant :

  1. Israël pèche
  2. Dieu livre Israël à ses ennemis
  3. Le peuple crie à Dieu
  4. Dieu envoie un libérateur

Dans Juges 3:7-8 « Les enfants d’Israël firent ce qui déplaît à l’Éternel… alors la colère de l’Éternel s’enflamma contre Israël, et il les vendit entre les mains de Cushan-Rishataïm, roi de Mésopotamie. »

Le roi Nebucadnetsar (Babylone)

Dieu utilise Nebucadnetsar, roi de Babylone, pour juger Juda à cause de son infidélité.

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Jérémie 25:9 (parole de Dieu) :

« j’enverrai chercher tous les peuples du septentrion, dit l’Éternel, et j’enverrai auprès de Nebucadnetsar, roi de Babylone, mon serviteur; je le ferai venir contre ce pays et contre ses habitants, et contre toutes ces nations à l’entour, afin de les dévouer par interdit, et d’en faire un objet de désolation et de moquerie, des ruines éternelles. »

Nebucadnetsar est même appelé « mon serviteur », bien qu’il soit païen.

L’Empire assyrien

Cet empire a été « utilisé » pour punir le royaume d’Israël (nord) :

« L’Éternel excita l’esprit de Pul, roi d’Assyrie… » (2 Rois 15:19) L’Assyrie déporte Israël en 722 av. J.-C.

Ésaïe 10:5-6 :

« Malheur à l’Assyrien, verge de ma colère ! […] Je l’envoie contre une nation impie. »

L’Empire perse et Cyrus

A l’inverse, Cyrus, roi perse, est utilisé non pas pour punir, mais pour libérer Israël après 70 ans d’exil.

Ésaïe 45:1 :

« Ainsi parle l’Éternel à son oint, à Cyrus, Qu’il tient par la main, Pour terrasser les nations devant lui, Et pour relâcher la ceinture des rois, Pour lui ouvrir les portes, Afin qu’elles ne soient plus fermées; Je marcherai devant toi, J’aplanirai les chemins montueux, Je romprai les portes d’airain, Et je briserai les verrous de fer. »

Rome comme instrument du jugement

En l’an 70, Titus, fils de l’empereur Vespasien, détruit le Temple de Jérusalem, mettant fin au culte sacrificiel juif. Cela survient environ 40 ans après le ministère de Jésus (~30 ap. J.-C.). Jésus lui-même annonce ce jugement dans plusieurs passages :

Luc 19:43-44 :
« Des jours viendront sur toi où tes ennemis t’environneront de tranchées […] parce que tu n’as pas reconnu le temps où tu as été visitée. »

Matthieu 24 (discours sur le Mont des Oliviers) prédit la destruction du Temple :
« Il ne restera pas pierre sur pierre qui ne soit renversée. »

Ainsi, Rome est devenue, comme Babylone ou Assur avant elle, un instrument de Dieu, même sans le savoir, pour juger Israël après avoir rejeté le Messie.

La période de 40 ans post-Jésus peut être interprétée comme un ultimatum prophétique, parallèle à Jonas, qui avait prophétisé que si les Ninivites ne se repentaient pas, elle serait détruite dans 40 jours.

Dieu et les dirigeants modernes

Dans un cadre biblique, voici quelques angles qui peuvent éclairer les menaces que font peser aujourd’hui des dirigeants modernes, à la lumière des principes évoqués (jugement, avertissement, usage de puissances étrangères…).

Dieu se sert parfois de rois étrangers pour corriger, discipliner, ou ramener son peuple à Lui. Ce sont des instruments de sa justice, même s’ils ne le savent pas. La Bible affirme que Dieu utilise même les puissants ou les impies pour accomplir ses desseins – que ce soit pour bénir ou pour juger. Même s’ils croient agir de leur propre chef.

Proverbes 21:1
« Le cœur du roi est un courant d’eau dans la main de l’Éternel ; Il l’incline où il veut. »

Daniel 4:17
« …afin que les vivants sachent que le Très-Haut domine sur le règne des hommes, qu’il le donne à qui il veut, et qu’il y élève le plus vil des hommes. »

Si Dieu a utilisé Nebucadnetsar ou Cyrus, pourquoi ne pourrait-il pas utiliser des dirigeants américains ou russes ou d’autres leaders actuels, soit comme agents de jugement, soit comme avertissements prophétiques ?

Quand le peuple s’éloigne de la justice, de la vérité et de la droiture, Dieu permet que des troubles surgissent (guerres, divisions, crises économiques, leaders incompétents, irresponsables…). Ce modèle se répète dans la Bible:

Ésaïe 3:4
« Je leur donnerai des jeunes gens pour chefs, et des enfants domineront sur eux. »

Jérémie 18:7-10 — Dieu peut édifier ou détruire une nation en fonction de ses voies : « Si une nation fait le mal, je me repens du bien que j’avais dit lui faire… »

Les tensions géopolitiques (Ukraine, Taiwan, Israël/Gaza, guerre commerciale…), les menaces de guerre, les troubles internes ou l’inflation mondiale peuvent être comprises comme les conséquences d’un monde qui refuse la justice de Dieu.

Les temps de la fin : éveil ou jugement ?

Pour certains croyants, les événements mondiaux actuels (autoritarisme, instabilité, alliances militaires, crises économiques) pourraient correspondre à des signes des « temps de la fin », comme décrits dans :

Matthieu 24, Luc 21, Apocalypse 6-18

Notamment :

  • « Des guerres et des bruits de guerres »
  • « Des nations se dresseront contre des nations »
  • « Des famines, des tremblements de terre »
  • « Les cœurs des hommes défailliront de crainte »

Certains dictateurs et dirigeants peuvent être perçus comme des instruments de « secousse » pour réveiller les consciences, provoquer une remise en question spirituelle à grande échelle, ou même préparer un terrain prophétique plus large.

Un appel à la repentance mondiale

Comme dans le cas de Ninive et Jonas, ces événements troublants peuvent aussi être des appels de Dieu à revenir à Lui.

2 Chroniques 7:14
« Si mon peuple […] s’humilie, prie, cherche ma face et se détourne de ses mauvaises voies, je l’exaucerai du haut des cieux, je lui pardonnerai son péché, et je guérirai son pays. »

Le vrai enjeu biblique n’est pas Trump ou Poutine en soi, mais la manière dont les peuples réagissent spirituellement face à ces menaces. En revenant à Dieu, il nous « pardonnera nos péchés et guérira notre pays ».

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