FIABILITÉ ET PRÉSERVATION DE LA BIBLE
L’Origine de l’Alphabet est Hébraïque et non Phénicien!
Le proto-sinaïtique, découvert dans les mines de Serabit el-Khadim dans le Sinaï, est un ancien système d’écriture datant d’environ 1850-1550 av. J.-C. et a été utilisé par des ouvriers sémites. Cet alphabet est considéré comme le premier système alphabétique phonétique connu – chaque signe représentant un son, et non un mot ou une idée comme dans les hiéroglyphes.
Tim Mahoney a réalisé, sur le sujet de l’origine de l’alphabet, un brillant film « The Moses Controversy » que j’avais résumé dans un article il y a quelques années. Il s’appuie sur des chercheurs comme Douglas Petrovich, qui soutiennent que les proto-hébreux auraient utilisé ce système, car certains mots ou noms retrouvés (selon lui) sont de l’hébreu ancien.
Petrovich affirme que certains textes en proto-sinaïtique peuvent être lus comme de l’hébreu ancien. Il prétend même avoir traduit plusieurs inscriptions, contenant par exemple le nom « Moshé » (Moïse). Il pense que l’alphabet a été créé par des sémites alphabétisés qui auraient voulu transcrire leur langue en utilisant des signes inspirés des hiéroglyphes. Il suggère que cela correspondrait à l’époque où les Hébreux vivaient en Égypte.
Mahoney et d’autres apologètes soutiennent que Moïse a pu écrire la Torah parce qu’il existait déjà un système d’écriture alphabétique accessible aux sémites, contrairement à l’idée que seuls les hiéroglyphes ou les systèmes cunéiformes (plus complexes) existaient à cette époque. Ils contestent l’hypothèse des biblistes critiques selon laquelle la Torah a été rédigée bien plus tard, au motif que Moïse n’aurait pas eu accès à une écriture utilisable. Cette position vise à appuyer la crédibilité historique et littéraire de Moïse en tant qu’auteur de la Torah. C’est une lecture alternative à la théorie documentaire ou à l’hypothèse de la rédaction tardive.

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Des inscriptions en proto-sinaïtique sont retrouvées dans des zones contrôlées par l’Égypte au Moyen Empire, notamment :
- Serabit el-Khadim (dans le sud du Sinaï), un site minier où travaillaient des ouvriers sémites.
- Wadi el-Hol (près de Thèbes), où deux inscriptions datant d’environ 1900-1800 av. J.-C. montrent des caractères alphabétiques très anciens.
Petrovich suggère que les Hébreux auraient vécu à cette époque en Égypte, comme le rapportent les récits bibliques à propos de Joseph, puis de Moïse. Le point pertinent est que la présence de ces inscriptions alphabétiques suit le tracé que les Hébreux auraient emprunté lors de leur sortie d’Égypte vers Canaan :
- Égypte → Sinaï → Araba → Canaan
Puis, il disparaît quasiment totalement d’Égypte. Ensuite, un alphabet proche mais plus structuré apparaît plus au nord, en Canaan (~1400-1200 av. J.-C.), qu’on appelle :
- le proto-cananéen
- puis le paléo-hébreu qui évoluera encore plus tard vers l’alphabet phénicien (et non l’inverse).
Cette transition géographique (Égypte/Sinaï → Canaan) correspond au déplacement des Hébreux lors de l’Exode. Les proto-Hébreux auraient emporté avec eux ce système d’écriture. En Canaan, ils l’auraient utilisé et développé indépendamment de la culture égyptienne. Le fait que l’alphabet cesse d’exister en Égypte alors qu’il prolifère en Canaan est une preuve indirecte que ce sont les Hébreux qui l’ont emmené et développé.
Son absence prolongée en Égypte est expliquée par le fait que l’Égypte n’a jamais vraiment adopté l’alphabet : elle a continué à utiliser les hiéroglyphes, le hiératique puis le démotique, tous beaucoup plus complexes. Ce sont les peuples du Levant qui ont reconnu la puissance de cet outil d’écriture simplifiée et l’ont diffusé.
Moïse a été élevé à la cour de Pharaon et connaissait les hiéroglyphes. En recevant la Loi (les Dix Commandements) sur des tablettes de pierre, l’hypothèse est qu’il aurait pu utiliser un système alphabétique simplifié, tel que le proto-sinaïtique ou une forme évoluée proche du proto-hébreu. Une autre hypothèse étant que ce script fut inventé par le patriarche Joseph, vizir d’Egypte, quelques siècles plus tôt lors de l’arrivée en Egypte des hébreux.
L’alphabet sémitique pourrait donc être un outil divinement préparé pour la révélation écrite de la Torah. J’entre beaucoup plus dans les détails sur l’origine de l’alphabet dans l’article suivant:

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