palÉontologie

Les Tissus Mous, Protéines et ADN dans les Fossiles de Dinosaures

La découverte de tissus mous, de protéines et d’ADN dans des fossiles de dinosaures est un argument puissant dans l’escarcelle créationniste pour démontrer la Terre jeune. Les évolutionnistes ont longtemps nié ces découvertes. Ils pensaient à raison que les biomatériaux ne pouvaient pas se maintenir durant des millions d’années. Ils ont donc chercher des solutions pour expliquer la préservation des tissus mous et des protéines au cours des éons de temps du modèle évolutif. Les millions d’années qui ont d’abord été proposées par les géologues vieille terre aux 18 et 19ème siècles sont l’édifice de base de tous les composants de la théorie de l’évolution (cosmologique, géologique et biologique). Ces millions d’années sont remis en question par de nombreuses preuves scientifiques. Dans cet article on se concentre sur les biomatériaux retrouvés dans les fossiles.

Les tissus mous et le matériel biologique dans le registre fossile « ancien »

Les scientifiques ont découvert des tissus mous, comme des vaisseaux sanguins, des cellules, du collagène, des protéines, et même des fragments d’ADN, dans des fossiles supposés vieux de plusieurs dizaines de millions d’années. Ces matériaux organiques ne devraient pas pouvoir survivre aussi longtemps, même dans des conditions idéales.

La dégradation des biomolécules est bien documentée, et même dans des environnements optimaux, elles ne devraient pas durer plus de quelques dizaines de milliers d’années au maximum. La présence de tissus mous et de protéines suggère que ces fossiles sont bien plus récents que ce qu’indiquent les datations conventionnelles. Cela remet en question la chronologie évolutive, déjà mis à mal dans de nombreux domaines (parcourir le site pour les découvrir).

Les tissus mous dans les fossiles de dinosaures semblent entrer dans le même cadre argumentaire que le carbone 14 trouvé dans des fossiles supposément âgés de dizaines et de centaines de millions d’années et pour ainsi dire de milliards d’années (voir article ci-dessous avec le cas des diamants naturels).

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Les créationnistes rejettent les explications scientifiques selon lesquelles des mécanismes tels que la réticulation chimique, la fossilisation rapide, ou des conditions chimiques exceptionnelles ont permis la conservation de ces matériaux. Ces hypothèses sont largement spéculatives et manquent de force pour expliquer l’intégrité des tissus mous sur des millions d’années.

Cela appuie l’idée qu’il faut remettre en question les datations radiométriques et autres méthodes qui indiquent des âges de plusieurs millions d’années. Si les tissus mous ne peuvent pas survivre aussi longtemps, alors les méthodes de datation doivent être erronées ou basées sur des présupposés incorrects.

Ces tissus mous sont compatibles avec la catastrophe récente du Déluge décrit dans la Genèse, qui aurait enseveli les dinosaures rapidement et permis la conservation partielle de leurs tissus pendant quelques milliers d’années. La théorie de l’impact d’un astéroïde est discutable et n’a pas de pouvoir explicatif pour justifier de la fossilisation mondiale et de la survie de nombreuses autres espèces fragiles (d’autres reptiles, des amphibiens, des mammifères, des insectes et des plantes).

Les étapes géologiques et les dites « extinctions de masse » ne sont en faite que des étapes du Déluge biblique qui est un événement progressif d’un an et qui a enseveli des groupes d’organismes selon les environnements, les niveaux d’élévation, l’action dynamique des tsunamis, l’élévation progressif du niveau de la mer etc… Dans le créationnisme, on parle de « dernière apparition » lors du Déluge et non « d’extinction de masse ». Des groupes d’organismes ont survécu plus longtemps que d’autres durant le Déluge. Après ce cataclysme, les dinosaures et autres organismes ont repeuplé la Terre, certains avec plus de succès que d’autres. Une autre preuve que les dinosaures ont vécu dans un temps récent s’observe dans les récits et traités sur les dragons à travers le monde. Les créatures décrites correspondent aux dinosaures.

En tant que créationniste, je suis conscient que l’appartenance philosophique à l’évolution peut rendre aveugle et placer la personne dans une forme de déni. Cet article comme d’autres sur le site s’adresse donc aux chercheurs de vérité.

Mary Schweitzer

Dr Mary Schweitzer est la paléontologue qui en 1990 a découvert des tissus mous dans des fossiles de Tyrannosaurus rex et d’autres dinosaures. Des protéines comme le collagène, l’ostéocalcine et même des pigments de mélanine ont été identifiées.

Elle a découvert des cellules sanguines de T. rex dans un os qui selon ses observations n’était pas complètement fossilisé en son centre.1. Cette découverte a été révolutionnaire car la communauté scientifique pensait jusque-là que les biomolécules comme les cellules sanguines ne pouvaient pas survivre pendant des dizaines de millions d’années (encore une fois, à raison).

La fossilisation est censée remplacer les matériaux organiques par des minéraux, laissant rarement des traces de tissus organiques. Le fait que la partie centrale de l’os ne soit pas totalement fossilisée a donc permis de trouver ces structures biologiques. La communauté scientifique a largement critiqué ces conclusions car ses implications allaient à l’encontre du récit évolutif s’étendant sur des centaines de millions d’années (pour ce qui concerne les dinosaures au moins).

Après sa découverte, Mary Schweitzer a été confrontée à un scepticisme intense de la part d’autres chercheurs. Ses propres mots l’attestant : « All hell broke loose » (l’enfer s’est déchaîné)2, cela démontre la controverse autour des résultats de ces recherches.

Les implications de la découverte étaient importantes : si ces tissus mous étaient authentiques, cela suggérait que ces fossiles n’étaient pas aussi vieux qu’on le pensait. Les critiques incluaient des accusations d’erreurs méthodologiques, de contamination ou d’interprétation incorrecte des données. Les évolutionnistes ont par la suite proposé des solutions de préservation comme alternative à la jeunesse des fossiles.

En 2005, Dr Schweitzer a fait une autre découverte remarquable : elle a identifié des tissus mous fibreux et des vaisseaux sanguins intacts dans des fossiles de dinosaures.3 Cela a renforcé la crédibilité de ses découvertes initiales de 1990. Les tissus mous et les vaisseaux sanguins suggèrent qu’une partie du matériel organique d’origine avait survécu, un fait étonnant s’ils étaient âgés de dizaines de millions d’années. Bien que cette découverte ait également été critiquée, elle a suscité un regain d’intérêt dans la recherche sur la préservation des biomolécules dans les fossiles.

Un rapport a décrit les tissus mous comme « flexibles et résilients, et, lorsqu’ils sont étirés, ils reprennent leur forme originale ».4

Dr. Schweitzer puis d’autres chercheurs ont continué à trouver des tissus mous dans d’autres fossiles, comme ceux des dinosaures à bec de canard (hadrosaures) et des Triceratops. Ils ont identifié des structures encore plus spécifiques56 :

  • Des protéines variées comme le collagène (une protéine relativement stable) aux protéines plus délicates comme la laminine et l’élastine.
  • Des cellules osseuses (ostéocytes), les os contenaient non seulement des cellules osseuses bien définies, mais celles-ci présentaient encore des structures internes comme des filopodes (projections cellulaires) et des noyaux.

Ces découvertes ont provoqué une « consternation immense » dans la communauté scientifique. Lorsque Schweitzer a rapporté qu’elle avait trouvé des ostéocytes (et non seulement leurs empreintes fossilisées), Jack Horner était sceptique. Il pensait qu’elle faisait référence aux lacunes (les espaces vides laissés par les cellules disparues). Schweitzer a confirmé qu’il s’agissait bien de cellules intactes, avec des structures internes préservées, comme des filopodes et des noyaux.

Le superviseur de Schweitzer, Jack Horner, a écrit :

« Quand Mary travaillait pour la première fois sur ce matériau, elle m’a appelé pour me dire qu’elle avait trouvé des ostéocytes. J’ai supposé qu’elle voulait parler des espaces où les ostéocytes auraient été, ce que j’ai suggéré. »

« Non, Jack, en réalité, nous avons les cellules, et elles ont des filopodes, et elles ont des noyaux. »

« Mary, les fichus créationnistes vont juste t’adorer. »

« Jack, c’est ton dinosaure. »7

Cela illustre à quel point la découverte scientifique était inattendue dans un cadre évolutif et comment elle se corrélait naturellement au créationnisme. Alors que les évolutionnistes cherchent des explications naturelles à ce phénomène, les créationnistes revendiquent une preuve de la chronologie biblique de moins de 10 000 ans.

Les scientifiques qui étudient la taphonomie (les processus de décomposition et de préservation après la mort) du collagène indiquent qu’il se serait complètement décomposé en l’espace de 300 000 à 900 000 ans.8 Même sous des températures extrêmement froides (comme dans l’azote liquide), les lois de la thermodynamique dictent que les liaisons chimiques se brisent progressivement ce qui rend la conservation impossible sur des millions d’années.

La plupart des dinosaures vivaient dans des climats chauds, ce qui aurait accéléré encore plus la dégradation du collagène : il se serait dégrader complètement en moins de 15 000 ans car des températures élevées augmentent les taux de réactions chimiques, y compris celles qui causent la décomposition. Selon cette logique, il est impossible que des restes fossiles vieux de 66 millions d’années contiennent encore du collagène.

Si les fossiles de dinosaures ont moins de 15 000 ans, cela s’aligne avec la vision d’une Terre jeune (quelques milliers d’années, avec un Déluge mondial expliquant leur fossilisation rapide).

L’ADN de dinosaures

Un autre sujet qui fait parler et qui défie l’évolution est l’ADN de dinosaures. Trois tests indépendants ont confirmé la présence d’ADN dans des fossiles de dinosaures, dont deux utilisant le test DAPI9.

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  1. Schweitzer, M and Staedter, I., The Real Jurassic Park, Earth, pp.55-57, Jun 1997. Wieland, C., Sensational dinosaur blood report!, Creation 19(4):42-43, 1998;.
  2. Catchpoole, D and Sarfati, J., ‘Schweitzer’s dangerous discovery, creaton.com/schweit, 19 Jul 2006.
  3. Wieland, C., Evolutionists questions CMI report – Have red blood cells been found in T. rex fossils?, creation.com/rbc, 3 Feb 2006.
  4. Wieland, C., Still soft and stretchy: Dinosaur soft tissue find – a stunning rebuttal of ‘millions of years’, creation.com/stretchy, 25 March 2005.
  5. Schweitzer, M et al., Molecular analyses of dinosaur osteocytes support the presence of endogenous molecules, Bone 52(1):414-423, Jan 2013.
  6. Armitage, M. and Anderson, K., Soft sheets of fibrillar bone from a fossil of the supraorbital horn of the dinosaur Triceratops horridus, Acta Histochemica 115(+):603-608, Jul 2013.
  7. Horner, J. and Gorman, J., How to build a dinosaur: The new science of reverse evolution, pp. 80-81, Dutton, 2009.
  8. Buckley, M. and Collins, M., Collagen survival and its use for species identification in Holocen-lower Pleistocene bone fragments from British archaeological and paleontological sites, Antiqua1:el, Sep 2011.
  9. DAPI (4′,6-diamidino-2-phénylindole) est un colorant fluorescent qui se lie spécifiquement à la petite rainure de l’ADN double brin (double hélice). Ce test est extrêmement spécifique et n’interagit qu’avec des structures intactes d’ADN double brin, ce qui permet d’exclure de nombreux faux positifs.

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