La Sélection Naturelle dans le Modèle Créationniste

La sélection naturelle est souvent brandie comme preuve de l’évolution alors qu’en fait elle ne provoque pas le type de changement nécessaire et attendu de la théorie générale de l’évolution. En fait la sélection naturelle s’intègre bien mieux dans le modèle biblique et il faut juste aborder le sujet de manière neutre et posée pour s’en rendre compte.

Un autre article présente un modèle créationniste alternatif à la sélection naturelle:

Fonctionnement du modèle créationniste

Le modèle créationniste indique que Dieu a créé quelque part entre 1000 et 2000 genres originaux (hors insectes et créatures marines). Ces quelques 1000 ou 2000 genres ont ensuite dérivé en des dizaines ou centaines de milliers d’espèces.

Le principe de sélection naturelle fonctionne bien dans le modèle créationniste car nous avons des créatures riches génétiquement au départ qui pouvaient se diversifier pour investir les différentes niches environnementales via leur descendance. On commence en haut de la montagne avec un code génétique riche et on se met à descendre, à se diversifier et à se spécialiser. Lors de la spécialisation, le code génétique s’appauvrit. C’est pourquoi on parle d’une direction « descendante ».

Inscrivez-vous pour accéder à la bibliothèque en ligne de QQLV!

Accédez à toute la Bibliothèque et à une barre de recherche qui mènent à du contenu biblique fascinant sous formes d’articles et de podcasts sur les trois thèmes que sont la science, l’archéologie et la théologie.

De nouveaux contenus sont ajoutés régulièrement ce qui vous permet de suivre l’actualité scientifique, archéologique et prophétique en lien avec la Parole de Dieu mais aussi d’approfondir ou de revoir certaines doctrines bibliques!

Fonctionnement du modèle évolutif

Dans le modèle évolutionniste on écarte la création surnaturelle des premiers couples originaux et on essaie d’expliquer les origines de manière matérialiste et naturaliste mais cela pose problème. La sélection naturelle fonctionne à partir du moment où on a des codes génétiques riches au départ autrement la sélection n’a rien à se mettre sous la dent.

Le problème de l’évolution darwinienne est d’expliquer comment on a fait pour obtenir des codes génétiques riches. Le problème n’est pas d’expliquer la descente de la montagne mais l’ascension qui a dû avoir lieu avant.

La nature « descendante » des changements provoqués par la sélection naturelle

L’analogie de la dune présentée par certains évolutionnistes est mauvaise. Pour information cette analogie indique que les petits changements s’accumulent comme des grains de sables pour provoquer des gros changements à long-terme. En bout de course on obtiendrait une dune. Tout serait possible avec du temps. C’est comme si on disait que sur la base d’une croissance de quelques centimètres par an d’un enfant, on peut espérer qu’il atteigne 5m lorsqu’il aura 60 ans.

Les petits changements à l’intérieur d’une espèce sont limités par ce que permet le code génétique. Ils ne correspondent pas à une accumulation de sable mais à une perte de sable. La sélection naturelle enlève de l’information génétique mais l’évolution darwinienne a besoin d’un mécanisme d’ajout d’informations génétiques.

Les exemples d’évolution sont toujours des pertes génétiques, comme quelque chose qui existait et qui n’existe plus ou quelque chose qui fonctionnait et qui ne fonctionne plus. Le chien à poils longs a certes survécu dans le climat froid mais il a perdu le code génétique pour les poils courts. Ce chien est moins diversifié que ses parents qui avaient le code génétique pour les poils longs et courts. Le changement qu’il a encouru est une perte de sable, il en a moins que ses parents. La grande question n’est pas l’origine de ce chien à poils longs mais l’origine du premier couple canin originel. Sans surprise « l’explosion cambrienne » dans le registre fossile montre les créatures apparaissant sans ancêtres.

La sélection naturelle est un train qui descend la montagne ou qui perd des grains de sables quand le concept théorique de l’évolution darwinienne demande un train qui va vers le sommet ou qui ajoute des grains de sables. Ce qui compte ce n’est pas la quantité de changements mais le type de changement, la direction de ces changements. Alors que nous essayons de résoudre la question des origines et de savoir comment on a grimpé en haut de la montagne, la sélection naturelle ne fait que nous montrer comment on descend la montagne.

Comment expliquer l’origine des organismes complexes?

Les évolutionnistes enseignent que les organismes unicellulaires comme les protozoaires ont donné naissance aux oiseaux, éléphants, chevaux, humains etc… Pour accomplir cette tâche il a fallu que l’ADN se dote d’une énorme quantité de nouvelles informations au cours des millions d’années du modèle évolutif.

Le calcul de l’âge de la Terre par les Créationnistes

Un organisme unicellulaire n’a pas les instructions pour fabriquer les yeux, les oreilles, le sang, la peau, les sabots, le cerveau, etc. dont les organismes complexes ont besoin. Pour que les protozoaires aient donné naissance à des chevaux ou des éléphants, il faudrait qu’il y ait un mécanisme qui donne lieu à de nouvelles informations.

Les évolutionnistes les plus informés cherchent de nouvelles explications et ne font plus appel à la sélection naturelle et aux mutations pour expliquer l’origine du vivant. Plus d’infos à ce sujet dans l’article ci-dessous:

L’homme a-t-il un ancêtre commun avec les chimpanzés?

Evolution progressive VS Conception intelligente

Quand on réfléchit à la nature d’un système complexe on se rend compte que des changements progressifs et lents posent de graves problèmes de fonctionnalité. Si on veut qu’un sous-marin se transforme en une voiture puis ensuite en avion il faut provoquer d’énormes changements très rapidement autrement le nouveau véhicule n’est pas fonctionnel. C’est encore plus compliqué avec les créatures du monde du vivant.

J.B.S Haldane, un évolutionniste célèbre déclarait en 1949:

« Des mécanismes variés tel que la roue et les aimants, seraient inutiles, jusqu’à qu’ils ne soient parfaits»

Nous savons que le flagelle bactérien qui est une petite structure rapide et qui aide certaines bactéries à se déplacer est construit avec de tels éléments. Il a un minuscule moteur rotatif qui fonctionne des milliards de fois par jour. Ce moteur a une hélice, un stator, un générateur, un joint de cardan, un arbre de transmission et des douilles, tout cela dans l’infiniment petit. 

Le même type de problème se pose avec le genou humain. L’articulation du genou humain est un mécanisme irréductible qui doit avoir au moins quatre pièces complexes existant simultanément et dans un assemblage complexe pour remplir toute fonction utile. Les 16 caractéristiques critiques de l’articulation du genou correspondent à plusieurs milliers d’unités d’information du code génétique. Ces unités d’information ne peuvent pas évoluer par incréments mais doivent exister simultanément pour que le genou remplisse sa fonction de base.

Il n’y a pas de formes intermédiaires d’articulation entre l’articulation condylienne du genou et les deux autres articulations trouvées chez les animaux et les humains – l’articulation sphérique et l’articulation pivot. Et il existe des différences distinctes entre l’articulation du genou des animaux et celle des humains. Autrement dit il n’y a pas de genoux intermédiaires entre les singes et les hommes. Il y a des genoux de singes et des genoux d’hommes. Pour passer de l’un à l’autre, il faut provoquer de nombreux changements très rapidement autrement le genou intermédiaire n’est pas fonctionnel et la créature ne peut pas se déplacer. L’évolution darwinienne qui est censée se dérouler lentement ne peut pas faire le travail.

Conclusion

Ces dernières années la science n’a fait qu’appuyer le modèle de dessein intelligent et infirmer le modèle naturaliste. La complexité et l’organisation que l’on constate nécessite un ingénieur. Et qui dit dessein intelligent dit une création rapide des insectes, animaux et du premier couple humain car comme nous l’avons vu il faut tout créer d’un coup pour que les créatures soient fonctionnelles (sans parler du rôle vital des microorganismes, des végétaux qui doivent apparaître en même temps…). Les étapes intermédiaires non complètes sont exclues de par leur nature théorique dysfonctionnelle.

La Complexité et le Réglage Précis de l’Univers

La sélection naturelle est-elle même une caractéristique du dessein intelligent car elle a permis aux couples originaux de peupler la terre via leurs descendants, lesquels ont pu se spécialiser à différentes niches environnementales. Les variantes génétiques existaient déjà avant même qu’elles n’aient été nécessaires. On perçoit ici la planification d’un ingénieur.

Dieu est en dehors du temps et il a la capacité de créer les choses instantanément. Il est le seul à ne pas avoir d’origine car il n’a pas de commencement et ce qui n’a pas de commencement n’a pas de cause!

Inscrivez-vous pour accéder à la bibliothèque en ligne de QQLV!

Accédez à toute la Bibliothèque et à une barre de recherche qui mènent à du contenu biblique fascinant sous formes d’articles et de podcasts sur les trois thèmes que sont la science, l’archéologie et la théologie.

De nouveaux contenus sont ajoutés régulièrement ce qui vous permet de suivre l’actualité scientifique, archéologique et prophétique en lien avec la Parole de Dieu mais aussi d’approfondir ou de revoir certaines doctrines bibliques!