L’EXODE

LA CONQUETE DE CANAAN

La Tablette Maudite du Mont Ebal – Archéologie Biblique

En avril 2022 un article avait été publié sur QQLV concernant la découverte d’une ancienne inscription proto-hébraïque en décembre 2019. Les implications de cette découverte sont favorables et conséquentes pour le texte biblique et sa fiabilité. Je suis ravi aujourd’hui de pouvoir vous présenter plus d’informations au sujet de cette tablette. Et j’en remercie l’organisation Associates For Biblical Research pour le rôle central qu’elle joue sur ce dossier.

Le contexte

La tablette maudite nous emmène au lieu biblique du Mont Ebal que nous trouvons dans les livres du Deutéronome et de Josué. En fait nous pouvons même débuter l’historique dans le livre de la Genèse lorsque nous apprenons qu’Abraham est à Sichem (Gen 12:6) ainsi qu’Isaac et Jacob (Gen 33:18). Les premiers lecteurs du livre de la Genèse savaient que le Mont Gerizim (ou Garizim) et le Mont Ebal étaient de chaque côté de Sichem. En contexte l’alliance abrahamique avait été passé dans cet endroit. Il est donc tout sauf anodin que Dieu ait des centaines d’années plus tard demandé à Moïse la chose suivante dans le cadre du renouvèlement l’alliance (se rappelant que les Israélites avaient également emporté les ossements de Joseph et qu’ils les ont enterré près de Sichem et des Monts Gerizim et Ebal):

Deutéronome 11 : 29

Et lorsque l’Éternel, ton Dieu, t’aura fait entrer dans le pays dont tu vas prendre possession, tu prononceras la bénédiction sur la montagne de Garizim, et la malédiction sur la montagne d’Ébal.

C’est ensuite dans Deutéronome 27 que des instructions précises sont données pour construire un autel. Dans Josué ensuite nous lisons que ce dernier a effectivement construit un autel sur le Mont Ebal:

Josué 8 : 30-31

Alors Josué bâtit un autel à l’Éternel, le Dieu d’Israël, sur le mont Ébal, comme Moïse, serviteur de l’Éternel, l’avait ordonné aux enfants d’Israël, et comme il est écrit dans le livre de la loi de Moïse: c’était un autel de pierres brutes, sur lesquelles on ne porta point le fer. Ils offrirent sur cet autel des holocaustes à l’Éternel, et ils présentèrent des sacrifices d’actions de grâces.

A ce moment-ci de l’histoire biblique (15ème siècle av. JC) les bénédictions avaient été prononcées sur le Mont Gerizim (par 6 tribus Israélites) et les malédictions prononcées sur le Mont Ebal (par 6 tribus Israélites également). Ce qu’on lit sur la tablette maudite trouvée au Mont Ebal est en parfaite cohérence avec le texte biblique des malédictions et la culture de l’époque concernant le format et la structure des alliances.

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Adam Zertal (1936 – 2013)

Adam Zertal est l’homme clé de cette découverte. C’est lui qui a trouvé l’autel du Mont Ebal où la tablette elle-même a été trouvée par la suite. Il était un professeur d’archéologie et docteur de l’université d’Haïfa. C’était un « juif culturel » n’ayant pas lu la Bible et n’étant pas un religieux. Comme beaucoup d’autres archéologues il ne prenait pas en compte la littérature biblique car celle-ci n’étant pas considérée fiable. C’est un paradoxe que des archéologues ignorent le texte biblique en terre biblique.

De nombreux archéologues sont très attentifs et minutieux envers le texte, il s’agit naturellement d’une source importante d’informations mais hélas beaucoup de par les effets de paradigme laissent le livre sacré de côté ce qui conduit à des manqués. L’idée est que la Bible est de la mythologie ou bien que des héros ont été créés de toute pièce (comme d’autres cultures l’ont fait, par exemple les Romains avec les Étrusques) pour consolider et encourager la nation.

En fouillant la zone du Mont Ebal, Zertal était confus quant à une grosse structure jusqu’à qu’un membre de son équipe lui montre Josué 8 dans lequel il est question de la construction d’un autel sur le Mont Ebal.

La poterie du lieu datait de la période biblique. On lui a ensuite amené un dessein de ce à quoi ressemblait l’autel biblique. Zertal était choqué, ce qui l’a ensuite amené à la transformation de sa pensée jusqu’au point où il était convaincu qu’il s’agissait de l’autel de Josué et que la Bible était un document fiable.

Associates For Biblical Research

L’organisation ABR était intéressée par la Conquête de Josué. Le Dr Scott Stripling et son équipe avaient travaillé à Khirbet el-Maqatir (Aï biblique) et sur d’autres lieux. Ils essayaient de comprendre ce qu’avait fait les Israélites après l’étape d’Aï. Ils étaient finalement allés au Mont Ebal. Zertal est décédé avant de terminer sa publication finale. Certaines questions étaient donc restées en suspens malgré un excellent rapport de 100 pages au journal de Tel Aviv. Le côté politique avait également compliqué les choses.

En 1993 la rive ouest, la Judée et Samarie a été divisée en trois parties avec les accords d’Oslo (A, B et C). B étant l’endroit où l’autel se trouvait. Elle était contrôlée par l’Israeli Military Control et la Palestinian Civil Control. Il n’était donc pas clair qui était responsable et il était difficile d’obtenir une licence pour les recherches. Ce qui a ensuite été décidée par ABR a été de récupérer la pile de décharge qui datait d’avant 1993. Il ne s’agissait pas d’une fouille mais d’un nouvel examen du matériel. Ils ont alors construit une station de tamisage (sifting station) pour traiter le matériel.

La découverte réalisée par ABR (comme beaucoup d’autres) défait le paradigme du texte biblique mythologique ou de la construction échelonnée sur des centaines d’années par diverses sources (J E D P – hypothèse documentaire ou autre théorie similaire). Cependant n’oublions jamais que les paradigmes contrôlent la manière dont les gens évaluent les éléments de preuve et que toutes sortes de découvertes ne changeront pas l’avis des majorités.

Le tamisage humide (wet sifting)

La découverte de la tablette maudite a été possible de par l’utilisation d’une nouvelle technique, le Wet Sifting (bien qu’elle a commencé a être utilisée dans les années 30 pour ensuite être délaissée pendant longtemps en raison probablement des coûts qu’elle implique):

C’est donc cette technique qui a laissé pensé à ABR que d’importants éléments manqués par les premières équipes pouvaient être trouvés. C’est dans ce cadre que la tablette (defixio) a été retrouvée. Les découvertes de matériels archéologiques d’ABR ont été multipliés en utilisant le Wet sifting et le Dry sifting. Après que Frankie Snyder ait trouvé la defixio, les autres chercheurs de l’équipe d’ABR ont vite fait reconnu qu’il s’agissait d’une defixio car des centaines ont été trouvées en Israël.

Ils sont souvent trouvés dans des puits, des grottes et tout ce qui peut avoir trait au monde souterrain car il s’agit d’une malédiction qu’une personne essayait d’appliquer dans le monde souterrain. La plupart sont banals et contiennent des malédictions pour des petits faits sans grande importance (comme maudire quelqu’un qui aurait volé le petit ami d’une personne, volé un objet etc…).

Les ramifications de cette découverte sont probablement aussi conséquentes que celle des manuscrits de la mer morte.

L’autel du Mont Ebal

L’autel du Mont Ebal contient seulement deux strates. Les deux périodes qui correspondent sont:

  • 1400 – 1200 av. JC (Age de bronze tardif II)
  • 1200 à 1100 av. JC (Age de fer I)

Le premier autel rectangulaire trouvé est daté de l’âge de fer. On y trouve un style de poterie unique qui correspond à l’époque. Sous cet autel, se trouve un autre autel rond plus ancien, positionné au centre géométrique. Avec le paradigme de l’exode du 13ème siècle (la Bible indiquant pourtant un exode au 15ème siècle), l’autel circulaire du dessous a reçu peu d’attention comparé à l’autel rectangulaire. L’important est que cet autel date de l’âge du bronze tarif IB ou IIA ce qui correspond à l’entrée de Josué en terre de Canaan (1406 av. JC).

La tablette de malédiction

La tablette fait environ 2cm x 2cm. Dépliée elle mesure 4cm x 2cm. Lors de la découverte, elle a été trouvée pliée et il n’était pas possible de connaître son contenu. Nous sommes familiers par ailleurs avec la fragilité du matériel archéologique notamment quand il s’agit de déplier ou de dérouler quelque chose. L’hypothèse était qu’il y avait quelque chose à l’intérieur de l’objet scellé. La malédiction entrait « en vigueur » lorsque que la tablette était scellée.

Le fait d’écrire sur du plomb est typique de l’âge du bronze. Beaucoup pense que le livre de Job est le livre le plus ancien de la Bible avec celui de la Genèse (il n’y a pas de mention de la loi de Moïse par exemple). Et nous lisons de manière intéressante dans Job 19:24 :

Je voudrais qu’avec un burin de fer et avec du plomb Elles fussent pour toujours gravées dans le roc…

Dans un autre article nous avions exploré la piste que le plus ancien alphabet de l’histoire était le proto-sinaïtique (ou proto-cananéen ou même proto-hébreux). Cette découverte renforce grandement cette idée.

L’argument principal était que le premier script alphabétique apparaissait d’abord en Égypte pour ensuite se retrouver à Canaan, fidèlement au parcours des Israélites. Les lettres de l’alphabet ont pour origine les hiéroglyphes égyptiens. Nous sommes passés de 700 symboles à 22 lettres phonétiques. Joseph et Moïse semblent être des ponts parfaits pour expliquer la naissance et la migration de ce script.

Actes 7 : 21-22

et, quand il eut été exposé, la fille de Pharaon le recueillit, et l’éleva comme son fils. Moïse fut instruit dans toute la sagesse des Égyptiens, et il était puissant en paroles et en oeuvres.

La tablette du Mont Ebal, après sa découverte, a été amenée dans un laboratoire à Jérusalem. Une très légère pression a été appliquée pour voir si elle était malléable. Un petit bout dans un coin s’est brisé ce qui a stoppé les chercheurs d’essayer de l’ouvrir.

La tablette a ensuite continué son parcours vers l’université hébraïque. Il en est ressorti que le plomb provenait d’une mine en Grèce (Lavrion Mines). Ces dernières sont connues de l’âge du bronze tardif. Cela a permis de valider la possibilité que la tablette soit de cette époque. Nous savons par ailleurs que l’export de l’Égée vers Israël s’est arrêté vers l’année 1200. On appelle cela l’effondrement de la civilisation de l’âge du bronze tardif.

Ainsi avant même que le texte à l’intérieur de la tablette n’ait été lu, l’époque ancienne de celle-ci est déjà suggérée par le plomb de la mine grecque. La matrice de preuve est intéressante car de nombreux faits autour de cette tablette ne proviennent pas d’archéologues bibliques biaisés.

La tablette est arrivée ensuite à Prague durant les péripéties de la crise sanitaire pour être scannée dans un laboratoire ayant de l’expertise en scan tomographique. C’est là qu’il a pu être possible de lire ce qu’il y avait à l’intérieur. La providence fait qu’elle a été découverte au bon moment. Si Zertal l’avait trouvé dans les années 80, il n’aurait pas eu la technologie pour l’analyser.

Des milliers de scans ont été réalisés. Chacun d’entre eux ont une précision microscopique profonde.

La première lettre trouvée était une tête de bœuf, la lettre qui se transformera en un ALEPH et dans notre A latin. Cela a permis de valider que le texte intérieur contient le fameux alphabet proto-sinaïtique.

Le script

La question au début de l’étude était de savoir s’il s’agissait de cananéen ou d’israélite car les deux peuples utilisaient le même alphabet. Pour le savoir ce sont principalement les mots qui ont permis de le savoir. Y a-t-il des mots uniques à l’hébreu ou au cananéen ? (comme des mots religieux par exemple). Le résultat est qu’il y a des mots uniques à l’hébreu dans ce script long de 48 lettres.

Les divers scientifiques et chercheurs impliqués dans la découverte ont en quelques jours déchiffré la tablette (Pieter Van der veen, l’université Johannes Gutenberg d’Allemagne, l’épigraphe connu Gershon Gallil de l’université d’Haïfa, Daniel Vavrik et d’autres collègues de Prague). Deux épigraphes (un européen et un du Moyen-Orient) ont été sollicités pour avoir deux lectures. Cela a permis de parvenir à une lecture convaincante car les deux sont arrivés à la même conclusion.

Le texte traduit en anglais se lit comme suit (de la part d’ABR Archeology):

Traduction en français par mes soins:

Tu es maudis par le Dieu YHW (Yahweh), maudis.

Tu mourras maudis – maudis, tu mourras sûrement.

Maudit par YHW – maudit.

Note: l’amulette contient 40 lettres proto-alphabétiques, 11 d’entre elles étant des « alephs ». Dans les 23 mots de la traduction anglaise, le mot « maudit » apparait 10 fois et YHW apparaît 2 fois.

Le texte n’est pas très encourageant il faut l’avouer mais il met en cohérence l’histoire biblique. Voyons comment le merveilleux mot YHW s’y trouve, le nom de Dieu lui-même dans le script proto-hébraïque le plus ancien (il existe une inscription hiéroglyphique plus ancienne avec le nom YHW). Pour information la malédiction dans cette tablette est un résumé des malédictions contenues dans le livre du Deutéronome. La structure littéraire fait aussi penser à ce qu’on observe dans les psaumes (parallélisme chiastique).

Les implications de la découverte

Sur l’inscription nous lisons « le Dieu YHW ». Cela semble logique pour un étudiant de la Bible mais un certain nombre de critiques pensaient que ces deux noms n’avaient pas existé en même temps. La conséquence de cette vue était que les livres bibliques n’avaient pas été rédigés aux époques revendiquées ou déduites de la Bible. Il s’agirait d’une construction inventive des siècles (voire un millénaire après Moïse) après les faits et époques revendiqués. Les livres bibliques ne seraient donc pas des témoignages mais des récits inventifs.

La théorie populaire pour cela est l’hypothèse documentaire avec les sources J E P D. Celles-ci étant selon les critiques séparées par des siècles. Toutefois dans cette tablette nous avons ces sources côte à côte dans un document qui date de 1400 av. J-C. Cela renvoie dans les pâquerettes de nombreuses théories libérales et minimalistes du texte biblique qui sont notamment construites par dessus cette mauvaise hypothèse que Moïse n’a pas écrit le pentateuque.

Par exemple dans Genèse 1 il y a le mot Dieu (El ou Elohim) et dans Genèse 2 il y a Yahweh. L’idée libérale est que ces textes sont séparés de centaines d’années parce que les noms sont différents. Il y aurait « Dieu » d’un côté et « Yahweh » de l’autre. Bien sûr de nombreux arguments solides étaient déjà proposés pour expliquer l’utilisation de deux noms différents, notamment la perspective de Genèse 1 révélant le pouvoir créateur de Dieu et Genèse 2 mettant en avant la relation entre l’homme et lui.

Un archéologue de haut niveau, Lawrence E « Larry » Stager, d’Harvard était un homme brillant et une sorte de génie de sa génération avait dit « Si Zertal a trouvé un autel sur le Mont Ebal, nous les archéologues et les chercheurs bibliques, devons tous retourné à la maternelle« . Il ne croyait absolument pas que ce soit possible. Maintenant beaucoup de chercheurs savent et reconnaissent la forte probabilité qu’il y ait bien un autel.

Ceux qui favorisent toujours les pistes négatives pour expliquer l’origine du texte biblique ont littéralement aiguillé en erreur de nombreux archéologues et de nombreux chrétiens dans les séminaires. Les dégâts spirituels qui en ont suivis sont d’une ampleur terrifiante. Des portions bibliques ont été remises en question et parfois c’est l’intégrité même de la Bible entière qui a été remise en question, d’où un rejet du texte par de grands pans de la population.

Nous avons avec cette tablette un élément supplémentaire pour affirmer que Moïse a pu et avait un alphabet pour écrire les 5 premiers livres de la Bible. Les chrétiens devraient donc faire attention à indiquer que Moïse et Josué étaient illettrés quand la Bible indique le contraire. Nous avons maintenant sur un site biblique, à une époque où la Bible indique la présence des hébreux, une preuve d’écriture. Plus de détails dans l’article ci-dessous à ce sujet:

Adam Zertal avait essuyé beaucoup de critiques quand il était encore vivant. Il avait courageusement fait face à ces critiques. Les découvertes et les conclusions qui en découlent semblent pencher dans son sens. Zertal lui-même avait été enregistré disant « qu’il ne manquait plus maintenant qu’une inscription ».

L’inscription est datée entre 1400 et 1200 av. J-C. Dans tous les cas elle est plus vieille de centaines d’années que les autres scripts hébreux anciens que nous avons. Le Dr Scott Tripling et Pieter Van der veen penchent vers l’année 1400 plutôt que 1200. L’étude épigraphique et la comparaison avec d’autres textes du 15ème siècle av. J-C montre que le contenu de la tablette est identique. Quelques centaines d’années plus tard, à l’âge de fer, le script proto-hébraïque avait déjà beaucoup changé. Le script de la tablette est dans la forme initiale de cet alphabet. On peut ajouter à ça l’argument cité plus haut de la provenance du plomb des Mines de Lavrion en Grèce (dont l’export s’était arrêté vers 1200, suggérant une date plus ancienne).

On peut également ajouter les pièces de poterie appartenant au 15ème siècle et qui n’apparaissent plus au 13ème ou encore le scarabée égyptien représentant le Pharaon Thoutmosis III (1504-1450 av. J-C) qui a été trouvé en association avec l’autel rond du Mont Ebal.

Voici une photo du Dr Stripling examinant des pierres non taillées (comme indiqué dans la loi de Moïse) dans l’autel rond de Josué:

L’autel lui-même était rempli de cendres et d’ossements d’animaux purs. La tablette provient de l’autel. Elle a été récupérée ensuite dans la décharge est.

Une autre implication déterminante est la date de l’Exode au 15ème siècle av. J-C qui est une fois de plus renforcée. L’autel et la tablette appuient l’idée que Josué était à cet endroit vers 1400 av. J-C et que l’Exode a eu lieu en 1446 av. J-C.

Pour le Dr Stripling, les conséquences de cette tablette provoquent des changements de grand ampleur dans divers domaines :

  • Anthropologique
  • Linguistique
  • Archéologique
  • Historique

Le traçage de la décharge

Certaines critiques devant les implications de cette découverte veulent proposer des théories alternatives comme celle d’un faux placé par une personne mal intentionnée dans le sac duquel est provenue la tablette. Il aurait fallu que cette personne sache écrire en proto-alphabet, un alphabet qui a été perdu dans l’histoire. Il y a aussi le scan tomographique, qui savait qu’un tel scan pouvait être réalisé ou qu’un projet de fouille allait avoir lieu au Mont Ebal.

Photo de la tête de boeuf (א) de l’inscription

Selon le Dr Scott Stripling, sur les 48 lettres il y a 4 à 8 lettres dont on est pas sûr à 100% mais elles ne changent pas la lecture du texte. Les lettres ne sont pas sujettes à débat car on les trouve sur d’autres sites. Ainsi si elle sont des Aleph sur ces autres sites (documentées et publiées par d’autres chercheurs indépendants), elles le sont aussi sur la tablette.

Les implications théologiques

Bien que le texte de la tablette ne soit pas très gai, il nous renvoie au chapitre 3 de la Genèse lorsque Dieu avait prononcé la malédiction sur Adam et Eve. Le monde entier est soumis à cette malédiction. Jésus-Christ est ensuite « devenu » cette malédiction. C’est lui qui permet de briser les conséquences de cette tablette de par son sang innocent versé.

Pour aller sur le Mont Gerizim, mont de la bénédiction, il nous faut tous symboliquement passé par le Mont Ebal, mont de malédiction. Aussi bien Abraham que Josué ensuite ne pouvait et n’ont pu respecter l’alliance contractée avec Dieu. Dès lors il est impossible d’échapper au conséquence du non respect de l’alliance. Dieu soit loué, le sacrifice rédempteur de Jésus-Christ nous permet d’éviter les conséquences de cette tablette.

Source :

Episode 200 à 203 de Digging For Truth

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