La vie peut-elle apparaître sans Créateur?
Cela fait maintenant 200 ans et quelques que les évolutionnistes tentent de relever le challenge de l’apparition de la vie sans créateur. Bien que l’impasse dans laquelle ils se trouvent débouche sur un mur de plus en plus épais, cela ne les a pas encore totalement découragé. Un article sur science.org a retenu l’attention des créationnistes ces derniers temps quant à une solution présentée pour permettre la vie sans créateur. Nous allons en voir la pertinence dans cet article.
La vie ne peut pas apparaître sans créateur de la même manière qu’une peinture ne peut pas se peindre toute seule ou un texte être rédigé sans auteur. La clé de la vie est une super intelligence qu’on appelle Dieu. Il est le créateur de l’univers, de la terre et de la vie qui y est hébergée. Il a notamment programmé les codes génétiques pour rendre les êtres-vivants fonctionnels et capable de s’adapter à diverses situations et à divers besoins.
Un article très technique mais à la logique surprenante
Apprécions la citation suivante (traduite) tirée de l’article de science.org:
Nous avons conçu un peptide de liaison au nickel de 13 acides aminés capable de produire de manière robuste de l’hydrogène moléculaire à partir de protons dans une grande variété de conditions.
Ces résultats expérimentaux démontrent que les enzymes modernes, malgré leur énorme complexité, ont probablement évolué à partir de simples précurseurs peptidiques sur la Terre primitive.
Comme nous le notons de manière cocasse depuis des décennies, il est étrange que des savants évolutionnistes se donnent beaucoup de mal pour concevoir quelque chose et puis utilisent ensuite cette chose pour prouver qu’aucun concepteur n’a été nécessaire!
Faites un don à QQLV!
Si vous souhaitez soutenir l’effort du ministère et la création de contenus (articles, vidéos, site e-learning…) vous pouvez faire un don libre:
Le problème de la chiralité
L’université Paris-Saclay décrit comme suit la chiralité:
La chiralité est une caractéristique importante du vivant, c’est la propriété d’une molécule de ne pas être superposable à son image dans un miroir, comme la main droite n’est pas superposable à la gauche.
De nombreuses molécules importantes nécessaires à la vie existent sous deux formes. Ces deux formes sont des images miroir non superposables l’une de l’autre, c’est-à-dire qu’elles sont liées comme nos mains gauche et droite.
Presque tous les polymères biologiques doivent être homochiraux ou optiquement pur ou actif pour fonctionner. Cela signifie que tous leurs monomères composants ont la même latéralité. Tous les acides aminés des protéines sont « gauchers », tandis que tous les sucres de l’ADN et de l’ARN, et dans les voies métaboliques, sont « droitiers ».
Un mélange 50/50 de formes gauchers et droitiers est appelé mélange racémique. Les polypeptides racémiques ne peuvent pas former les formes spécifiques requises pour les enzymes, car leurs chaînes latérales dépasseraient de manière aléatoire. De plus, un acide aminé maladroit perturberait l’hélice α stabilisatrice des protéines. L’ADN ne pourrait pas être stabilisé dans une hélice si même un seul monomère mal placé était présent, il ne pourrait donc pas former de longues chaînes. Cela signifie qu’il ne pourrait pas stocker beaucoup d’informations et il ne pourrait donc pas supporter la vie.
Si vous jetez 100 fois une pièce en l’air, vous n’allez fort probablement pas obtenir 100 fois la même face. C’est une conséquence de la deuxième loi de thermodynamique dont nous avons longuement parlé dans un autre article. Notons de manière intéressante que les scientifiques considère que « séparer les choses » c’est « organiser les choses ». Dans Genèse 1 nous voyons Dieu procéder à des séparations (plus de détails ici).
Il n’est pas aisé de séparer la gauche de la droite par chance et « sans Créateur ». Les probabilités écartent totalement un processus de hasard. Le Dr Chimiste Jonathan Sarfati indique ceci:
La probabilité de former un polymère homochiral de n monomères par hasard = 2⁻ⁿ. Pour une petite protéine de 100 acides aminés, cette probabilité est = 2⁻¹⁰⁰ = 10⁻³⁰. Notez qu’il s’agit de la probabilité de tout polypeptide homochiral. La probabilité de former un polymère homochiral fonctionnel est beaucoup plus faible, car une séquence précise d’acides aminés est requise dans de nombreux endroits. Bien sûr, de nombreux polymères homochiraux sont nécessaires à la vie, de sorte que les probabilités s’aggravent encore. Le hasard n’est donc pas une option.
Notons que comme souvent, il suffit de citer des évolutionnistes pour invalider des arguments d’autres évolutionnistes:
Nous mangeons du pain et de la viande optiquement actifs, vivons dans des maisons, portons des vêtements et lisons des livres en cellulose optiquement active. Les protéines qui composent nos muscles, le glycogène de notre foie et de notre sang, les enzymes et les hormones… sont tous optiquement actifs. Les substances naturelles sont optiquement actives parce que les enzymes qui provoquent leur formation… sont optiquement actives. Quant à l’origine des enzymes optiquement actives, nous ne pouvons que spéculer.
Morrison, R.T. and Boyd, R.N., 1987. Organic Chemistry, 5th ed. Allyn & Bacon Inc. p.157.
La chimie ordinaire non guidée va dans la mauvaise direction, celle de l’absence de vie.
Le problème de la polymérisation
Voici comment le site polymerexpert.fr décrit les polymères:
Un polymère est une macromolécule, formé d’unités monomères liées entre elles par des liaisons covalentes. L’image généralement donnée pour illustrer cette réalité chimique est celle du collier de perles : les perles (qui représentent les monomères) une fois assemblées forment le collier (le polymère).
Parmi les polymères naturels on trouve les protéines, la cellulose dans le bois ou le coton et l’ADN.
Même l’organisme vivant décodé le plus simple, Mycoplasma genitalium, possède 482 gènes codant pour toutes les protéines nécessaires, y compris les enzymes. Ces protéines sont composées d’environ 400 acides aminés chacune en moyenne, dans des séquences précises, et toutes ont la forme « gauchère ».
Bien entendu, ces gènes ne sont fonctionnels qu’avec une machinerie de traduction et de réplication préexistante, une membrane cellulaire, etc. Mais Mycoplasma ne peut survivre qu’en parasitant des organismes plus complexes, qui fournissent de nombreux nutriments qu’il ne peut fabriquer lui-même. Les évolutionnistes doivent donc postuler un premier organisme vivant encore plus complexe et avec encore plus de gènes.
Le Dr Dudley Eirich dit:
Je travaille dans la Biotech produisant un monomère bifonctionnel pour l’industrie des polymères. Je peux attester du fait que le matériau purifié final à vendre doit être essentiellement exempt de monomère monofonctionnel. Le produit final doit généralement être pur à plus de 99,5 % et pour certaines applications, le produit final doit être pur à plus de 99,9 %. Nous devons utiliser beaucoup de connaissances scientifiques et des équipements coûteux pour atteindre ces niveaux de pureté. Des réactions de polymérisation «naturelles» réalistes ne pourraient jamais produire de longues chaînes de polymères car il y aurait toujours des concentrations trop élevées de composants monomères monofonctionnels autour pour terminer les chaînes en croissance.
Laurence Tisdall indique:
Tout processus ou fonctionnalité au niveau biochimique doit avoir un créateur car il faut avoir l’infrastructure, l’énergie, une raison d’être pour les organismes en question
Ils (les évolutionnistes) n’ont jamais démontré que les conditions primitives sur la Terre permettrait ceci. Ils ne démontrent pas pourquoi une telle modification aurait eu lieu avant la nécessité de les avoir…
La vie est interdépendante, nous ne pouvons pas séparer un enzyme (qui vient d’où?) et le modifier – l’enzyme doit avoir une raison d’être et il y en a plus de 2000 dans le corps humain. Sans le corps ou le système dans le corps, l’enzyme n’a pas d’utilité. En passant, un enzyme est très, très loin d’être une cellule vivante….
Ce qui est impressionnant avec l’ADN, c’est qu’il contenait des informations ou variantes génétiques avant même qu’elles n’aient été nécessaires. C’est un peu comme un couteau suisse qui peut être utilisée de différentes manières en fonction des situations inopinées rencontrées. Cela ressemble à un travail de conception qui envisageait différents environnements et différents paramètres auxquels pouvaient être soumis les organismes.
Liste des problèmes de l’évolution chimique
Les scientifiques créationnistes ont depuis longtemps collecté et affiné la liste des problèmes insurmontables que l’évolution chimique doit pourtant surmonter. Voici la liste recensée par creation.com:
- le problème de l’homochiralité (comment la biochimie optiquement pure est-elle née de la tendance spontanée aux mélanges racémiques ?)
- le problème de la polymérisation (comment les nucléotides et les acides aminés se sont-ils réunis à des longueurs biologiquement significatives et sont-ils restés ensemble sans se désagréger spontanément ?)
- le problème de spécificité de séquence (comment un ordre de séquence de nucléotides/acides aminés non répétitif a-t-il pu être associé à des fonctions spécifiques ?)
- le problème de la « connexion protéine-ARN-ADN » (comment la protéine, l’ARN et l’ADN en sont-ils venus à être mutuellement dépendants pour leur existence continue de haute fidélité ?)
- le problème de codage (comment les conventions syntaxiques et sémantiques sont-elles apparues dans un ordre de séquence nucléotidique non répétitif ?)
- le problème de la structure secondaire des protéines (comment les structures 3D telles que les hélices alpha et les feuillets bêta apparaissent-elles dans des zones localisées d’une protéine à partir d’une séquence d’acides aminés non répétitive ?)
- le problème de la structure tertiaire des protéines (comment la topologie 3D générale d’une protéine se forme-t-elle à partir de la séquence primaire d’acides aminés et des structures secondaires ad hoc ?)
- le problème de la structure des protéines quaternaires (comment les protéines avec une topologie 3D établie se sont-elles correctement réunies dans un complexe protéique multi-sous-unité ?)
- le problème de l’interaction protéine-protéine (comment les protéines (ou complexes protéiques) en sont-elles venues à interagir de manière coordonnée ?)
- le problème de synchronisation (c’est-à-dire le contrôle de la synchronisation des interactions moléculaires)
- le problème de localisation (i.e. contrôler la localisation des interactions moléculaires)
- le problème de la protection de l’information (l’ADN se dégrade rapidement, et l’ARN encore plus vite, et même leurs éléments constitutifs sont instables, alors comment ces molécules de stockage d’informations ont-elles pu être séparées de l’environnement pour préserver l’intégrité des instructions qu’elles conservent ?)
- le problème d’acquisition d’énergie (comment les molécules capables de s’auto-répliquer ont-elles acquis l’énergie et les composants nécessaires pour se maintenir, se maintenir et se répliquer ?)
- le problème du stockage de l’énergie (comment les interactions moléculaires qui conduisent au stockage de l’énergie pour une utilisation appropriée dans le temps et l’espace sont-elles apparues ?)
- le problème du transfert d’énergie (comment sont apparus les mécanismes de transfert d’énergie ordonné spatio-temporellement nécessaires pour soutenir, maintenir et reproduire ?)
- le problème de la réplication (comment un processus d’auto-réplication haute fidélité est-il apparu pour des polymères radicalement non répétitifs comme l’ADN et l’ARN ?)
D’autres articles intéressants à lire:
Sources:
Origin of life: the chirality problem
Origin of life: the polymerization problem
How to read the secular literature on chemical evolution (i.e. ‘abiogenesis’) critically
Inscrivez-vous pour accéder à la bibliothèque en ligne de QQLV!
Si vous souhaitez soutenir l’effort du ministère et la création de contenus (articles, vidéos, site e-learning…) vous pouvez faire un don libre: