DÉLUGE DE NOÉ

Le Déluge de Noé : Mythe ou Réalité ?

Des interprétations modernes du récit biblique du déluge indiquent qu’il serait mythique, et qu’il aurait été tiré d’écrits de l’ancien Proche-Orient. Les juifs et les chrétiens ont historiquement interprété le déluge comme un évènement réel et historique. Avaient-ils raison ? Le déluge de Noé est-il un mythe parmi tant d’autres ? ou bien un évènement réel ?

Afin d’enquêter sur cette affirmation, nous allons : examiner les preuves d’un déluge mondial :

  • Des preuves géologiques et fossiles
  • Les capacités de l’arche de Noé en mer
  • Répondre à des questions difficiles comme « Comment Noé a-t-il pu faire entrer tous les animaux dans l’arche ?
  • Enfin, nous comparerons le récit biblique du déluge avec le principal mythe du déluge de l’ancien Proche-Orient, c’est-à-dire, celui de l’épopée de Gilgamesh.

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De nouveaux contenus sont ajoutés régulièrement ce qui vous permet de suivre l’actualité scientifique, archéologique et prophétique en lien avec la Parole de Dieu mais aussi d’approfondir ou de revoir certaines doctrines bibliques!

Cet article est la version écrite de la vidéo YouTube sur le même sujet :

Des preuves géologiques et fossiles

Tout d’abord, jetons un coup d’œil rapide aux preuves du déluge mondial de la Bible qui a duré un an. La Bible rapporte que le déluge a commencé quand les sources du grand abîme (fond océanique) ont jailli, cela a conduit à ce que le globe entier soit submergé d’eau avec les plus hautes montagnes qui ont été jusqu’à 6 mètres sous l’eau.

Si cela s’était produit comme rapporté dans la Bible, cela aurait marqué la terre avec des cicatrices impressionnantes. C’est exactement ce que nous trouvons avec le système de rift océanique de 64 000 km qui recouvre la terre de plus 1,9 fois, y compris l’énorme crête médio-atlantique de 16 000 km qui démontre comment ces continents étaient autrefois réunis avant d’être séparés.

Il suffit de consulter cette carte avec toute l’eau océanique retirée. Les plateaux continentaux profonds deviennent visibles et nous pouvons voir comment les continents s’emboîtent comme des pièces d’un casse-tête pour façonner une terre qui était principalement une seule masse continentale.

Cela est particulièrement évident lorsqu’on regarde les bords irréguliers correspondants de la basse Amérique du Sud et de l’Afrique. Nous pouvons également voir cette encoche de terre submergée au large des grands bancs de Terre-Neuve, et comment elle s’intègre parfaitement dans une fente au nord de l’Espagne.

Ces continents s’emboîtent si bien en raison de la rupture linéaire catastrophique qui s’est produite quand les sources du grand abîme ont jailli.

Le terme hébreu utilisé pour cela est « baw-kah » qui signifie fendre ou casser et déchirer pour faire une brèche. Cela ne pourrait pas mieux décrire ce que nous observons.

L’une des plus grandes déchirures de la crête médio-atlantique comprend des failles perpendiculaires sur toute sa longueur, et montre la formation d’un nouveau fond marin qui s’est produit rapidement pendant le déluge, et non lentement sur des millions d’années.

Les caractéristiques surélevées et en pente de chaque côté de la faille témoignent également de la roche chaude et flottante qui se trouve toujours en dessous. C’est certainement quelque chose qui s’est produit rapidement dans le passé et qui a ensuite énormément ralenti comme les mesures GPS l’indiquent aujourd’hui.

Le scénario évolutif soutient que ces continents se sont séparés lentement sur des millions d’années.

Si cela était vrai, les grands fleuves des continents qui chevauchent chaque côté de ces failles auraient laissé une traînée de boue reliée s’étendant d’un côté de l’Atlantique à l’autre, mais ce que nous voyons, d’après les évidences, c’est qu’ils ont été rapidement séparés et puis le drainage et l’érosion ont commencé.

Les grands fleuves comme le Congo, le Mississippi et l’Amazone s’écoulent des continents et ont des quantités de boue représentant quelques milliers d’années, et non de millions.

Il y a aussi des plats et des fonds de chaque côté de ces continents montrant qu’ils ont été séparés rapidement. Ils ne démontrent pas des millions d’années de ruissellement qui auraient produit une boue uniforme s’étendant dans l’océan.

Ces rivières ont commencé à façonner et à éroder il y a quelques milliers d’années, et non des millions.

Les registres de fossiles, qui chevauchent maintenant les deux côtés de cette fissure mondiale, témoignent de la nature rapide de cette catastrophe avec des millions de mêmes types d’animaux qui vivaient autrefois ensembles, et qui sont maintenant trouvés enterrés dans des couches de boue de chaque côté.

La géologie mondiale rejoint ce témoignage avec une analyse récente de 1 800 forages du monde entier qui révèlent six méga séquences du déluge et qui indiquent l’étendue mondiale des milliards de fossiles enfouis dans la boue, y compris dans 13 États qui ont des dinosaures morts mélangés à des créatures aquatiques au milieu de l’Amérique.

Quel type de déluge pourrait faire cela ? Combien d’eau faudrait-il pour enterrer des millions de créatures terrestres sous des centaines de mètres de boue dans ces 13 États sur 1 127 000 km2, et comment tant de créatures terrestres ont-elles été enterrées avec des créatures aquatiques ?

De plus, 97% des dinosaures ont été trouvés désarticulés et beaucoup des 3% restants, qui sont trouvés intacts et découverts dans des couches de boue avec leur cou arqué en arrière, démontrant qu’ils étouffaient alors qu’ils expiraient.

La tectonique des plaques catastrophique explique le mécanisme derrière le déluge de la Genèse avec la subduction massive de plaques océaniques sous les masses terrestres générant des cycles de tsunamis qui ont amené des mégatonnes de sédiments sur la terre et anéantit toutes les créatures vivantes sur leur chemin, afin de les enterrer dans les couches de boues que nous pouvons encore observer aujourd’hui.

Ces types de tsunamis se produisent encore, bien que beaucoup moins fréquemment et à plus petite échelle.

Le sol océanique s’enfonce sous le continent, puis se libère tout en créant des tsunamis remplis de boue qui transportent les débris, la vie aquatique et les trient en couches.

C’est exactement ce que nous observons aujourd’hui dans les cimetières de dinosaures à travers le monde.

L’Amérique du Nord fournit des indices sur la nature massive du déluge. En fait, même les géologues laïques se réfèrent à ce que l’on appelle la transgression répandue du Crétacé supérieur, qui n’est qu’un jargon technique pour les inondations mondiales.

Des études ont révélé qu’une élévation du niveau de la mer de 310 mètres est nécessaire pour inonder les couches du Crétacé en fonction de leur élévation actuelle, mais l’épaisseur maximale de la couche fossile produite par une élévation du niveau de la mer de 310 mètres n’est que d’environ 700 mètres.

Le défi est qu’en Amérique du Nord, près de 50% des couches du Crétacé contiennent des strates de plus de 700 mètres d’épaisseur, ce qui indique que les continents ont dû couler et se déformer pendant cette inondation mondiale C’est exactement ce que la nature catastrophique du déluge aurait fait. Il n’y a tout simplement pas moyen que l’élévation du niveau de la mer à elle seule peut expliquer les registres de fossiles en Amérique du Nord. Quelque chose de beaucoup plus catastrophique, qui a déformé et submergé les continents, a dû se produire.

Plus d’infos dans l’article ci-dessous :

Les couches géologiques et les fossiles témoignent-ils de l’évolution ou du déluge ?

Étude de l’Arche de Noé

Voyons maintenant si l’arche était en mesure de naviguer. Dieu a donné certaines dimensions à Noé pour la construction de l’arche : 300 coudées de long, 50 coudées de large, 30 coudées de haut. En utilisant la coudée de Nippour, vingt-quatre pouces, cela correspond à un navire d’environ 150 mètres de long, 25 mètres de large et de 15 mètres de haut.

En tenant compte d’une réduction de 15% du volume en raison de la courbure de la coque, l’arche avait environ 53 235 mètres cubes d’espace ; l’équivalent de 450 semi-remorques d’espace de chargement; deux fois plus long qu’un Boeing 747, et il s’étendait sur plus d’un terrain et demi de football. C’était un énorme navire, mais était-il capable de naviguer ?

Il est intéressant de noter que les dimensions de l’arche étaient à peu près les mêmes que celles des navires de transport modernes, ce qui lui permettait de gérer la houle de l’océan qui est généralement espacée de telle sorte que les navires de cette taille se débrouillent bien en mer.

En fait, le Dr. Seon Won Hong, titulaire d’un doctorat en mécanique appliquée de l’Université du Michigan, a mené une étude sur la qualité marine de l’arche de Noé au centre de recherche navale de classe mondiale KRISO.

L’équipe du Dr Hong a comparé 12 conceptions de coque différentes de proportions diverses et a constaté que l’arche, basée sur les dimensions bibliques, surpassait toutes les autres, car elle équilibrait soigneusement les exigences difficiles en matière de stabilité, de résistance au chavirement, de stabilité des passagers ou de maintien en mer, et de force.

L’étude a également confirmé que l’arche pouvait gérer des vagues allant jusqu’à 30m sans chavirer.

Noé a été chargé par Dieu de recouvrir l’intérieur et l’extérieur de l’arche de bitume, d’une substance gluante épaisse sécrétée par des arbres, comme moyen de protection contre les infiltrations ou les attaques d’insectes.

Lorsqu’il est chauffé à l’état liquide et appliqué sur le matériel de bordage des navires. Il durcit presque instantanément en une coque protectrice étanche très similaire à la façon dont l’époxy ou la fibre de verre sont utilisés dans la construction navale d’aujourd’hui. La coque extérieure solide fournie par la résine durcie ajoute à la fois résistance et imperméabilité au-delà de la capacité naturelle du bois.

Ces instructions divines de construction navale données à Noé semblent certainement avoir du sens.

Passons ensuite à l’une des questions les plus fréquemment posées concernant l’arche : comment aurait-elle pu contenir tous les animaux ?

L’Arche de Noé pouvait-elle contenir tous les animaux ?

Les sceptiques se moquent fréquemment de l’idée d’embarquer toutes les espèces animales sur l’arche, mais la solution se trouve dans cette objection même, Noé n’a pas dû embarquer toutes les espèces animales sur l’arche, il n’a eu qu’à embarquer les genres d’animaux. Par exemple, il y a plus de 300 races de chiens, plus de 300 races de chevaux et toutes les races au sein de ces deux types d’animaux sont des descendants qui peuvent se reproduire entre eux et qui représentent un mélange entre les deux parents d’origine.

La même chose est vraie pour de nombreux autres groupes d’animaux. La réduction de ces lignées d’animaux entraîne un nombre très raisonnable de genres d’animaux. Moins de quelques milliers devaient monter à bord de l’arche et se répandre un an plus tard dans le monde entier pour produire les variétés qu’on a aujourd’hui.

Un article plus complet sur ce sujet :

Le Déluge de Noé VS L’Épopée de Gilgamesh

Comparons le déluge biblique au principal mythe du déluge. En 1853, les archéologues ont trouvé une série de douze tablettes datées d’environ 650 av. J.-C. qui décrivaient l’épopée de Gilgamesh, bien que des parties de l’histoire existaient dans des versions fragmentaires antérieures.

Puisque cette épopée contenait beaucoup des mêmes éléments que le déluge de la Genèse, les sceptiques croient que Gilgamesh a précédé le récit biblique et considèrent le récit de la Genèse comme un simple dérivé.

Heureusement pour les chrétiens, il existe des indices majeurs qui indiquent que le récit biblique est exact et que Gilgamesh est une œuvre de fiction ultérieure qui a incorporé des éléments légendaires d’un déluge avec des fantasmes culturels. En voici les raisons :

L’arche cubique de l’épopée de Gilgamesh

D’abord, nous voyons dans la version de Gilgamesh que l’arche décrite est comme un cube instable et massif d’environ 60 mètres de chaque côté, avec six ponts qui le divisent en sept parties.

Une arche trois fois plus grosse construite en une semaine

Avec l’aide de la communauté et d’artisans, Gilgamesh aurait construit ce navire, qui faisait plus de trois fois la taille de l’arche biblique, en seulement une semaine.

Comment un véhicule de ce type se serait-il comporté lors d’une inondation mondiale catastrophique? Ce navire se serait évidemment renversé et aurait tué ou blessé ses passagers. Quel contraste avec l’arche biblique qui avait un rapport longueur / largeur de 7 pour 1, qui est un rapport très similaire à celui de nombreux navires océaniques d’aujourd’hui, rendant le véhicule stable pour qu’il reste à flot pendant le déluge.

Les Écritures fournissent des indices que Noé, et ceux qui l’ont aidé, ont probablement eu entre 55 et 75 ans pour construire l’arche. Ce qui est bien plus raisonnable qu’une semaine.

Le déluge express de Gilgamesh

La deuxième clé pour déterminer lequel de ces récits de déluge est l’original est la durée du déluge fournie par chacun.

Le déluge de Gilgamesh n’a duré que six jours, alors que le déluge de la Genèse a duré 371 jours.

Les deux récits affirment que le déluge était mondial, mais comment l’eau aurait-elle pu couvrir la terre en seulement six jours ?

Un cube flottant avec des dimensions de 60 par 60 et une durée de six jours pour un déluge mondial posent certainement des problèmes.

La raison puérile du déluge de Gilgamesh

La prochaine considération est la raison du déluge donnée par chacun des deux récits.

Dans le récit de la Genèse, le jugement de Dieu est juste. Il a été patient pendant 120 ans envers une humanité entièrement méchante avant d’envoyer le déluge et de montrer sa miséricorde envers la dernière famille juste.

Dans le récit de Gilgamesh, le déluge a été ordonné par plusieurs dieux égocentriques se chamaillant entre eux et qui mouraient de faim sans humains pour les nourrir de sacrifices.

Les deux récits sont vraiment bien différents.

D’autres détails peu crédibles

Enfin, il y a plusieurs autres parties du récit de Gilgamesh qui sont manifestement mythiques, telles que Gilgamesh étant deux tiers divin et un tiers humain.

Après avoir opprimé son peuple, Gilgamesh et d’autres personnes ont appelé les dieux et le dieu du ciel Anu a créé un homme sauvage nommé Enkidu pour combattre Gilgamesh. La bataille s’est terminée en match nul, et ils sont devenus amis. Gilgamesh a également rencontré des monstres qui parlent et un homme scorpion pendant ses voyages.

D’historique à mythe ou de mythe à historique ?

De nombreux mythes sont basés sur des récits historiques, mais ils s’enrichissent au fil du temps et deviennent de plus en plus mythiques à mesure que l’histoire se répète au fil des générations

C’est exactement ce que nous voyons avec les mythes du déluge comme Gilgamesh, ils prennent le récit historique original du déluge biblique et le transforment en une histoire mythique intéressante au fil du temps.

Par exemple, la version antérieure du récit de déluge de Gilgamesh identifie clairement le déluge comme une inondation de la rivière locale avec des cadavres d’humains remplissant la rivière comme des libellules et se déplaçant vers le bord du bateau comme un radeau et se déplaçant vers la rive comme un radeau.

Des siècles plus tard, cela devient exagéré en une inondation mondiale dans laquelle les humains tués dans l’inondation remplissent la mer comme un frai de poisson.

Les deux récits ont un ou des dieux qui envoient un jugement, décrivent une inondation mondiale, font construire une arche avec deux dimensions spécifiques chargées d’humains et d’animaux survivants et finissent à quelques centaines de kilomètres l’un de l’autre après avoir utilisé des oiseaux comme test pour trouver de la terre ferme.

Les mythes passent souvent du statut d’historique à celui de plus mythique, mais ils ne se développent presque jamais à l’inverse, devenant plus véridiques et précis au fil du temps.

Alors que ces récits se ressemblent de plusieurs manières, lequel est le récit historique original ? Celui qui est raisonnable, bien sûr.

Alors que les deux récits décrivent plusieurs interventions divines, seule la version biblique qui présente la taille, la forme, la fonction, la construction de l’arche et la durée a du sens.

Voyons ce que le Dr. Randall Price, professeur de recherche distingué et conservateur au Liberty Biblical Museum, a à dire à ce sujet :

Quels récits supplémentaires, diriez-vous, donnent de la crédibilité au récit du déluge de Genèse 6 à 9 ?

Reprenons au début – nous pouvons commencer avec les pères de l’église, chacun d’entre-eux a mentionné le déluge, et il s’agit toujours d’un déluge global, il n’y a aucun exemple parmi eux d’un déluge local.

Ensuite lorsque nous reculons jusqu’aux écrivains du premier siècle, il y a Flavius Josèphe qui a décrit pour les romains l’histoire du peuple juif, principalement pour impressionner les romains, parce qu’ils avaient vaincu le peuple juif. Cela les rendait plus grands s’ils avaient vaincu un grand peuple.

Flavius entre dans les détails, il parle de l’endroit où l’arche a atterri – en Arménie – il indique que des gens montrent des reliques de l’arche et il y a au moins 4 récits différents dans le travail de Josèphe où il indique que des gens ont récupéré des morceaux de bitume et en ont fait des amulettes ou que ces choses sont montrées à des personnes curieuses ou que toute l’histoire des barbares, parlant des Égyptiens, des Chaldéens et des Grecs, tous ceux-ci ont des récits du déluge.

Si on continue à reculer dans le temps jusqu’à ces récits de barbares, nous avons des récits sumériens, la tablette d’Eridu, l’épopée de la création, le conte d’Atrahasis, l’épopée de Gilgamesh, la tablette de l’arche de Simmonds, et liste de rois sumériens.

Tous mentionnent le déluge et ont des détails variés. Ils parlent tous d’une punition divine et d’un homme ayant été choisi pour aller lui-même dans un bateau ou avec sa famille, et alternativement, dans certains cas, tous les animaux de même pour survivre au déluge.

Ensuite il envoie une colombe ou un corbeau, ce qui est visiblement indiqué dans le texte biblique, et quand il sort de l’arche il offre un sacrifice pour plaire aux dieux.

Cela n’est pas seulement dans le même ordre chronologique que celui de la Bible, mais il s’agit des mêmes évènements uniques et des détails qui sont trouvés dans la Bible.

Ces récits précèdent la Bible, et on pourrait accuser la Bible de les avoir copié, mais le problème est que la Bible apparait comme un récit plus simple, plus historique et plus crédible alors que ces anciens récits sont des mythes complexes qui diffèrent entre eux.

Dans les cas où ils sont en accord, le contenu similaire du récit a dû être transmis après le déluge, alors que les civilisations se répandaient et que les générations commençaient à suivre leur propre voie. Ils ont développé leurs propres mythes qui ont conservé le noyau commun de l’histoire, mais ont ajouté leurs propres caractéristiques particulières.

La Bible ne fonctionne pas ainsi. Il ne s’agit pas d’une perception mais d’un déroulement historique avec une séquence d’évènement. Il ne s’agit pas de descriptions abstraites non plus. Elle offre des généalogies claires, un ensemble de données temporelles, des dimensions et des structures qui sont très littérales et fonctionnent dans la réalité.

Quand on considère quelques-unes des proportions et des choses bizarres de ces anciens récits du Proche-Orient ancien, l’arche est une boîte carrée qui ne pouvait pas flotter facilement, ou l’arche est un type de panier rond.

Ils ont tous l’idée qu’il s’agit d’un bateau, mais ils sont trop loin de l’information, alors que le récit biblique nous donne des dimensions exactes de quelque chose qui est hydrodynamique, stable et qui va répondre à ce qui doit arriver. Il n’y a pas d’ambiguïté quand il s’agit de comparer ces choses.

(Randall Price dans Noah’s Flood – History or Myth? (« Debunking the 7 Myths that Deny Biblical Truth » Series)

Un article plus complet à ce sujet :

La perception de Jésus sur le Déluge de Noé

Jésus a parlé d’un véritable déluge et l’a comparé à ce que seront les temps de la fin, il a déclaré :

Matthieu 24 : 36-39

Pour ce qui est du jour et de l’heure, personne ne le sait, ni les anges des cieux, ni le Fils, mais le Père seul. Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même à l’avènement du Fils de l’homme. Car, dans les jours qui précédèrent le déluge, les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche; et ils ne se doutèrent de rien, jusqu’à ce que le déluge vînt et les emportât tous: il en sera de même à l’avènement du Fils de l’homme.

Comme Jésus a indiqué fermement l’historicité du déluge, et qu’il l’a comparé aux temps de la fin, les deux vont de pair. Si le déluge de la Genèse ne s’est jamais produit, nous n’avons aucun fondement pour croire au reste de ce que Jésus a dit, y compris sa seconde venue.

Au moins pour les chrétiens, le passage de Matthieu seul devrait détruire l’idée du déluge comme étant un mythe.

Reculant en arrière à travers l’histoire, il y a en fait des centaines de récits du déluge et la similitude entre ces récits et la ressemblance entre le déluge et la Genèse est troublante. La plupart d’entre eux semblent s’inspirer des mêmes thèmes communs – le jugement de Dieu – une famille choisie pour préserver l’humanité et le sauvetage des animaux.

Les Légendes de Déluge à travers le Monde – Preuves historiques du Déluge de Noé

Le livre de la Genèse dans les caractères chinois ?

Les premiers Chinois semblaient certainement avoir la Genèse et le déluge à l’esprit lorsqu’ils ont inventé leur langue écrite.

Avec les juifs, le chinois est l’une des premières écritures et civilisations avec 4 500 ans d’histoire ininterrompue, et chaque mot chinois exprime non seulement une signification, mais il capture un récit. Chaque caractère raconte une histoire.

Et avec cette perspective que le peuple chinois provenait de la Tour de Babel, qu’ils étaient les descendants de Noé, sûrement ils ont voulu consigner tous ces évènements globaux cataclysmiques.

L’article ci-dessous traite ce sujet en détail :

D’où viennent les concepts des caractères chinois ? Pourquoi ces idéogrammes correspondent-ils si clairement à l’histoire de la Genèse?

N’est-il pas également intéressant que toute l’histoire humaine disparaisse à peu près en même temps que le déluge biblique ? Même les manuels scolaires laïques l’admettent.

C’est tout à fait à ce à quoi on s’attend avec la civilisation qui a redémarré après le déluge.

Conclusion

En résumé, la Bible présente clairement un récit du déluge, qui, bien que miraculeux, s’inscrit dans l’histoire avec beaucoup plus de crédibilité que les récits mythiques. L’arche est le seul navire dans les anciens récits de déluge qui aurait pu survivre au déluge. Il était en état de naviguer et il était étanche à l’eau. Il avait les dimensions de nombreux navires similaires d’aujourd’hui et pouvaient certainement contenir les milliers de types d’animaux nécessaires pour qu’ils puissent proliférer dans la variété de la vie animale que nous avons aujourd’hui.

Les cicatrices évidentes à travers le monde coïncident également avec le récit de la Bible et correspondent aux méga séquences dans les registres géologiques et l’immense registre mondial de fossiles qui est constitué de milliards et de milliards d’animaux enterrés dans la catastrophe boueuse qui les a tués.

Cet article est basé sur la production vidéo de Genesis Apologetics (Noah’s Flood – History or Myth? (« Debunking the 7 Myths that Deny Biblical Truth » Series).

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