palÉontologie

Les Tissus Mous, Protéines et ADN dans les Fossiles de Dinosaures

La découverte de tissus mous, de protéines et d’ADN dans des fossiles de dinosaures est un argument puissant dans l’escarcelle créationniste pour démontrer la Terre jeune. Les évolutionnistes ont longtemps nié ces découvertes. Ils pensaient à raison que les biomatériaux ne pouvaient pas se maintenir durant des millions d’années. Ils ont donc chercher des solutions pour expliquer la préservation des tissus mous et des protéines au cours des éons de temps du modèle évolutif. Les millions d’années qui ont d’abord été proposées par les géologues vieille terre aux 18 et 19ème siècles sont l’édifice de base de tous les composants de la théorie de l’évolution (cosmologique, géologique et biologique). Ces millions d’années sont remis en question par de nombreuses preuves scientifiques. Dans cet article on se concentre sur les biomatériaux retrouvés dans les fossiles.

Les tissus mous et le matériel biologique dans le registre fossile « ancien »

Les scientifiques ont découvert des tissus mous, comme des vaisseaux sanguins, des cellules, du collagène, des protéines, et même des fragments d’ADN, dans des fossiles supposés vieux de plusieurs dizaines de millions d’années. Ces matériaux organiques ne devraient pas pouvoir survivre aussi longtemps, même dans des conditions idéales.

La dégradation des biomolécules est bien documentée, et même dans des environnements optimaux, elles ne devraient pas durer plus de quelques dizaines de milliers d’années au maximum. La présence de tissus mous et de protéines suggère que ces fossiles sont bien plus récents que ce qu’indiquent les datations conventionnelles. Cela remet en question la chronologie évolutive, déjà mis à mal dans de nombreux domaines (parcourir le site pour les découvrir).

Les tissus mous dans les fossiles de dinosaures semblent entrer dans le même cadre argumentaire que le carbone 14 trouvé dans des fossiles supposément âgés de dizaines et de centaines de millions d’années et pour ainsi dire de milliards d’années (voir article ci-dessous avec le cas des diamants naturels).

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Les créationnistes rejettent les explications scientifiques selon lesquelles des mécanismes tels que la réticulation chimique, la fossilisation rapide, ou des conditions chimiques exceptionnelles ont permis la conservation de ces matériaux. Ces hypothèses sont largement spéculatives et manquent de force pour expliquer l’intégrité des tissus mous sur des millions d’années.

Cela appuie l’idée qu’il faut remettre en question les datations radiométriques et autres méthodes qui indiquent des âges de plusieurs millions d’années. Si les tissus mous ne peuvent pas survivre aussi longtemps, alors les méthodes de datation doivent être erronées ou basées sur des présupposés incorrects.

Ces tissus mous sont compatibles avec la catastrophe récente du Déluge décrit dans la Genèse, qui aurait enseveli les dinosaures rapidement et permis la conservation partielle de leurs tissus pendant quelques milliers d’années. La théorie de l’impact d’un astéroïde est discutable et n’a pas de pouvoir explicatif pour justifier de la fossilisation mondiale et de la survie de nombreuses autres espèces fragiles (d’autres reptiles, des amphibiens, des mammifères, des insectes et des plantes).

Les étapes géologiques et les dites « extinctions de masse » ne sont en faite que des étapes du Déluge biblique qui est un événement progressif d’un an et qui a enseveli des groupes d’organismes selon les environnements, les niveaux d’élévation, l’action dynamique des tsunamis, l’élévation progressif du niveau de la mer etc… Dans le créationnisme, on parle de « dernière apparition » lors du Déluge et non « d’extinction de masse ». Des groupes d’organismes ont survécu plus longtemps que d’autres durant le Déluge. Après ce cataclysme, les dinosaures et autres organismes ont repeuplé la Terre, certains avec plus de succès que d’autres. Une autre preuve que les dinosaures ont vécu dans un temps récent s’observe dans les récits et traités sur les dragons à travers le monde. Les créatures décrites correspondent aux dinosaures.

En tant que créationniste, je suis conscient que l’appartenance philosophique à l’évolution peut rendre aveugle et placer la personne dans une forme de déni. Cet article comme d’autres sur le site s’adresse donc aux chercheurs de vérité.

Mary Schweitzer

Dr Mary Schweitzer est la paléontologue qui en 1990 a découvert des tissus mous dans des fossiles de Tyrannosaurus rex et d’autres dinosaures. Des protéines comme le collagène, l’ostéocalcine et même des pigments de mélanine ont été identifiées.

Elle a découvert des cellules sanguines de T. rex dans un os qui selon ses observations n’était pas complètement fossilisé en son centre.1. Cette découverte a été révolutionnaire car la communauté scientifique pensait jusque-là que les biomolécules comme les cellules sanguines ne pouvaient pas survivre pendant des dizaines de millions d’années (encore une fois, à raison).

La fossilisation est censée remplacer les matériaux organiques par des minéraux, laissant rarement des traces de tissus organiques. Le fait que la partie centrale de l’os ne soit pas totalement fossilisée a donc permis de trouver ces structures biologiques. La communauté scientifique a largement critiqué ces conclusions car ses implications allaient à l’encontre du récit évolutif s’étendant sur des centaines de millions d’années (pour ce qui concerne les dinosaures au moins).

Après sa découverte, Mary Schweitzer a été confrontée à un scepticisme intense de la part d’autres chercheurs. Ses propres mots l’attestant : « All hell broke loose » (l’enfer s’est déchaîné)2, cela démontre la controverse autour des résultats de ces recherches.

Les implications de la découverte étaient importantes : si ces tissus mous étaient authentiques, cela suggérait que ces fossiles n’étaient pas aussi vieux qu’on le pensait. Les critiques incluaient des accusations d’erreurs méthodologiques, de contamination ou d’interprétation incorrecte des données. Les évolutionnistes ont par la suite proposé des solutions de préservation comme alternative à la jeunesse des fossiles.

En 2005, Dr Schweitzer a fait une autre découverte remarquable : elle a identifié des tissus mous fibreux et des vaisseaux sanguins intacts dans des fossiles de dinosaures.3 Cela a renforcé la crédibilité de ses découvertes initiales de 1990. Les tissus mous et les vaisseaux sanguins suggèrent qu’une partie du matériel organique d’origine avait survécu, un fait étonnant s’ils étaient âgés de dizaines de millions d’années. Bien que cette découverte ait également été critiquée, elle a suscité un regain d’intérêt dans la recherche sur la préservation des biomolécules dans les fossiles.

Un rapport a décrit les tissus mous comme « flexibles et résilients, et, lorsqu’ils sont étirés, ils reprennent leur forme originale ».4

Dr. Schweitzer puis d’autres chercheurs ont continué à trouver des tissus mous dans d’autres fossiles, comme ceux des dinosaures à bec de canard (hadrosaures) et des Triceratops. Ils ont identifié des structures encore plus spécifiques56 :

  • Des protéines variées comme le collagène (une protéine relativement stable) aux protéines plus délicates comme la laminine et l’élastine.
  • Des cellules osseuses (ostéocytes), les os contenaient non seulement des cellules osseuses bien définies, mais celles-ci présentaient encore des structures internes comme des filopodes (projections cellulaires) et des noyaux.

Ces découvertes ont provoqué une « consternation immense » dans la communauté scientifique. Lorsque Schweitzer a rapporté qu’elle avait trouvé des ostéocytes (et non seulement leurs empreintes fossilisées), Jack Horner était sceptique. Il pensait qu’elle faisait référence aux lacunes (les espaces vides laissés par les cellules disparues). Schweitzer a confirmé qu’il s’agissait bien de cellules intactes, avec des structures internes préservées, comme des filopodes et des noyaux.

Le superviseur de Schweitzer, Jack Horner, a écrit :

« Quand Mary travaillait pour la première fois sur ce matériau, elle m’a appelé pour me dire qu’elle avait trouvé des ostéocytes. J’ai supposé qu’elle voulait parler des espaces où les ostéocytes auraient été, ce que j’ai suggéré. »

« Non, Jack, en réalité, nous avons les cellules, et elles ont des filopodes, et elles ont des noyaux. »

« Mary, les fichus créationnistes vont juste t’adorer. »

« Jack, c’est ton dinosaure. »7

Cela illustre à quel point la découverte scientifique était inattendue dans un cadre évolutif et comment elle se corrélait naturellement au créationnisme. Alors que les évolutionnistes cherchent des explications naturelles à ce phénomène, les créationnistes revendiquent une preuve de la chronologie biblique de moins de 10 000 ans.

Les scientifiques qui étudient la taphonomie (les processus de décomposition et de préservation après la mort) du collagène indiquent qu’il se serait complètement décomposé en l’espace de 300 000 à 900 000 ans.8 Même sous des températures extrêmement froides (comme dans l’azote liquide), les lois de la thermodynamique dictent que les liaisons chimiques se brisent progressivement ce qui rend la conservation impossible sur des millions d’années.

La plupart des dinosaures vivaient dans des climats chauds, ce qui aurait accéléré encore plus la dégradation du collagène : il se serait dégrader complètement en moins de 15 000 ans car des températures élevées augmentent les taux de réactions chimiques, y compris celles qui causent la décomposition. Selon cette logique, il est impossible que des restes fossiles vieux de 66 millions d’années contiennent encore du collagène.

Si les fossiles de dinosaures ont moins de 15 000 ans, cela s’aligne avec la vision d’une Terre jeune (quelques milliers d’années, avec un Déluge mondial expliquant leur fossilisation rapide).

L’ADN de dinosaures

Un autre sujet qui fait parler et qui défie l’évolution est l’ADN de dinosaures. Trois tests indépendants ont confirmé la présence d’ADN dans des fossiles de dinosaures, dont deux utilisant le test DAPI9.

Le test DAPI a permis aux chercheurs d’identifier la structure en double hélice de l’ADN, de confirmer que l’ADN observé était bien intact, car le DAPI ne peut se lier qu’à des brins d’ADN stables et non dégradés et d’obtenir des preuves visuelles et chimiques directes que l’ADN présent était d’origine (et non une contamination).10

Une critique fréquente dans les cas de découverte d’ADN ancien est que le matériel pourrait provenir d’une contamination (par exemple, d’ADN moderne introduit lors de la manipulation ou du stockage). Cependant, les chercheurs ont trouvé l’ADN uniquement dans des zones spécifiques des cellules fossilisées, notamment dans des régions internes et ont identifié l’ADN dans une forme chromosomique condensée, ce qui suggère qu’il s’agit du matériel nucléaire d’origine (c’est-à-dire provenant directement des dinosaures).11

La détection d’ADN sous une forme chromosomique condensée est une observation particulièrement frappante. La forme condensée est un état dans lequel l’ADN est fortement enroulé et protégé dans le noyau des cellules. Si l’ADN est réellement intact et dans cet état, cela remet en question une fois de plus l’évolution, car il est généralement admis que l’ADN ne peut pas survivre plus de quelques milliers d’années, même dans des conditions idéales.

En plus de l’ADN, les chercheurs ont également trouvé des protéines et des marqueurs chimiques associés à l’ADN, ce qui renforce l’idée que ces molécules appartenaient aux dinosaures eux-mêmes et non à des contaminants.

L’ADN est décrit comme une molécule intrinsèquement instable, car les liaisons chimiques qui maintiennent sa structure (liaisons hydrogène, bases azotées, etc.) sont sujettes à la dégradation par des réactions chimiques, comme l’hydrolyse et l’oxydation. Ces processus sont constants et inévitables, même dans des conditions idéales.

Les organismes vivants possèdent des systèmes de réparation complexes qui corrigent les dommages subis par l’ADN. Ces systèmes incluent des enzymes et des mécanismes spécifiques pour :

  • Réparer les cassures dans les brins d’ADN.
  • Remplacer les bases endommagées ou altérées.
  • Maintenir la stabilité globale du génome.

Sans ces systèmes, les organismes vivants ne survivraient pas car l’ADN serait rapidement dégradé et il entraînerait des mutations létales.

Après la mort, les systèmes de réparation cessent de fonctionner. En l’absence de mécanismes protecteurs, l’ADN commence à se décomposer rapidement sous l’effet de :

  • L’humidité qui favorise l’hydrolyse et qui casse les brins d’ADN.
  • L’oxygène qui provoque l’oxydation des bases de l’ADN, les rendant inutilisables.
  • Les températures élevées qui accélèrent les réactions chimiques.

Les chercheurs s’accordent à dire que, dans des conditions normales, l’ADN ne peut persister plus de quelques milliers d’années avant d’être complètement fragmenté.

Une étude sur des os de moa, un oiseau géant aujourd’hui disparu, a permis de mesurer directement la dégradation de l’ADN dans des fossiles relativement récents.1213 Les résultats de l’étude montre que l’ADN commence à se dégrader immédiatement après la mort et que même dans des conditions optimales (températures basses, faible humidité), l’ADN se fragmente progressivement jusqu’à disparaître complètement en quelques dizaines de milliers d’années. Cela démontre que l’ADN est très fragile et ne peut pas persister sur des millions d’années.

La loi d’Arrhenius, établit que les vitesses de réaction chimique augmentent de manière exponentielle avec la température. Cela a des implications directes sur la dégradation de l’ADN. Même dans des conditions de conservation optimales, comme le gel, l’ADN aurait une durée de vie maximale théorique de 6,83 millions d’années. À température plus élevée (15°C) l’ADN se dégrade beaucoup plus rapidement. Par exemple, après 10 000 ans à 15°C, la longueur moyenne des fragments d’ADN serait d’environ 13 paires de bases (BP). Ce chiffre est crucial, car des fragments plus courts ne pourraient plus former la structure nécessaire pour être détectés par des tests comme le DAPI. Si l’ADN des dinosaures existait vraiment depuis des millions d’années, il serait tellement fragmenté qu’il ne pourrait plus être détectable.

L’ADN est estimé ne pas pouvoir survivre plus de 6,83 millions d’années, même dans des conditions glacées. Or, les dinosaures sont censés s’être éteints il y a 66 millions d’années, bien au-delà de ce seuil. Si de l’ADN intact est détecté dans des fossiles de dinosaures, cela semble incompatible avec la durée supposée depuis leur extinction.

Ces observations s’expliquent mieux si les dinosaures ont vécu il y a quelques milliers d’années.14 Leur extinction et leur fossilisation sont liées à un événement catastrophique récent: le Déluge biblique. Les molécules comme l’ADN, les tissus mous et les protéines ont eu le temps d’être préservées dans ces conditions récentes.

La découverte de tissus mous, d’ADN et de radiocarbone dans des fossiles de dinosaures serait impossible si ces fossiles dataient de millions d’années, car ces molécules auraient été complètement détruites.

Tout ce que nous savons de la science nous dit que les tissus mous, le radiocarbone et l’ADN des dinosaures ne peuvent pas avoir des millions d’années. Même dans les meilleures conditions, les lois de la thermodynamique et de la chimie nous disent que ces molécules se seraient décomposées. Si l’on s’en tient au délai conventionnel de millions d’années, on le fait en dépit des preuves scientifiques. Comme le concède le Dr Mary Schweitzer:

« Quand on y réfléchit, les lois de la chimie, de la biologie et tout ce que nous savons disent que ces molécules devraient avoir disparu, qu’elles devraient être complètement dégradées. »15

Réponse scientifique aux arguments créationnistes

Il est important de noter que les scientifiques conventionnels proposent des explications naturelles à ces découvertes, comme :

  1. La fossilisation rapide et les conditions chimiques spécifiques qui inhibent la dégradation.
  2. La formation de structures ressemblant à des tissus mous (artefacts).
  3. La protection des biomolécules par des minéraux et le ralentissement de leur dégradation.

Les mécanismes proposés par les scientifiques conventionnels pour expliquer la préservation des protéines (minéralisation, enrobage par des biofilms, conditions exceptionnelles) sont insuffisants et spéculatifs.

Réticulation chimique (cross-linking) par le fer

Les ions de fer, libérés par l’hémoglobine du sang, peuvent catalyser des réactions chimiques qui forment des liens croisés (cross-links) entre les protéines, stabilisant ainsi les tissus et ralentissant leur dégradation mais même si le fer peut ralentir la dégradation, il n’empêche pas les dommages chimiques inévitables dus aux lois de la thermodynamique, notamment l’oxydation et l’hydrolyse. Les liens croisés pourraient rendre les tissus rigides, mais ne suffiraient pas à expliquer la flexibilité et l’élasticité observées dans certains tissus fossiles.

Encapsulation par des minéraux

Lors de la fossilisation, les tissus mous peuvent être protégés par des dépôts de minéraux (comme le carbonate de calcium ou le phosphate) qui agissent comme une barrière contre la dégradation mais cela ne suffirait pas à préserver des biomolécules sur des millions d’années. La capacité de cette barrière minérale à empêcher complètement l’entrée d’eau ou d’oxygène, qui accéléreraient la décomposition, est questionnable. De plus, la découverte de biomatériaux non encapsulés (comme dans les vaisseaux sanguins de dinosaures) contredit, cette hypothèse.

Conditions environnementales exceptionnelles

Certains environnements, comme des zones pauvres en oxygène (anoxiques), des températures très basses, ou un enfouissement rapide, peuvent ralentir les processus de dégradation des biomatériaux, cependant de nombreux fossiles contenant des biomatériaux proviennent d’environnements qui ne semblent pas correspondre à ces conditions idéales (par exemple, des climats chauds ou des zones marines riches en oxygène). Même dans les meilleures conditions, les lois de la chimie dictent une dégradation irréversible des biomatériaux au fil des milliers d’années.

Biomatériaux en tant que résidus partiels

Les biomatériaux détectés dans les fossiles ne sont souvent que des fragments ou des traces très dégradées, et non des molécules intactes. Bien que certains biomatériaux puissent être fragmentés, la découverte de protéines fonctionnelles (comme le collagène, l’élastine, ou même des cellules entières) dans des fossiles est incompatible avec des millions d’années. La découverte de structures encore flexibles et élastiques, comme des vaisseaux sanguins ou des tissus mous, va au-delà de ce qui pourrait être expliqué par une simple fragmentation.

Conclusion sur les solutions de préservation des évolutionnistes

Les lois de la chimie (comme la loi d’Arrhenius) montrent que les biomolécules se dégradent à un rythme exponentiel en fonction de la température et des réactions chimiques environnantes.

Les lois de la thermodynamique dictent que des molécules complexes comme l’ADN, les protéines, et les tissus mous ne peuvent pas subsister pendant des millions d’années sans se décomposer complètement.

Des biomatériaux ont été retrouvés dans des fossiles provenant de plusieurs couches géologiques supposées avoir des âges très différents (parfois jusqu’à 500 millions d’années, comme dans les couches précambriennes et édiacariennes). Cela permet de contester l’interprétation standard des âges géologiques et permet d’affirmer que ces couches se sont formées rapidement, comme lors du Déluge biblique. Trop de critiques mal informées ont fait croire à beaucoup de concitoyens que le Déluge biblique est un mythe alors qu’il est ancré dans l’histoire et explique la géologie de la terre.

Liste de biomatériaux dans les fossiles

La « List of Biomaterial Fossil Papers«  compilée par Brian Thomas de l’Institute for Creation Research (ICR) est une ressource recensant des articles scientifiques et études qui documentent la découverte de biomatériaux dans des fossiles anciens. Elle soutient l’idée que les biomolécules, les tissus mous et parfois même l’ADN retrouvés dans des fossiles ne sont pas compatibles avec les millions d’années de l’évolution mais avec la chronologie biblique. Ces études, nombreuses, démontrent que le modèle biblique n’est pas décorrélé de la réalité sur le terrain et que les cas de biomatériaux découverts ne sont pas rares ou spécifiques.

Cette compilation vise à démontrer que des biomatériaux, tels que des protéines, des tissus mous, et des fragments d’ADN, sont régulièrement trouvés dans des fossiles datés de plusieurs dizaines de millions d’années par les scientifiques.

La liste inclut des articles scientifiques qui signalent la découverte de :

  • de vaisseaux sanguins, cellules, collagène et d’autres structures biologiques dans des fossiles de dinosaures et d’autres organismes anciens.
  • de protéines structurelles (collagène, kératine, laminine), pigments (mélanine), et d’autres protéines biologiquement actives.
  • d’ADN et biomolécules génétiques
  • des traces de lipides, pigments ou autres molécules organiques présentes dans les fossiles.

La liste comprend des découvertes provenant de divers fossiles, tels que :

  • les travaux du Dr. Mary Schweitzer qui a découvert des tissus mous et du collagène dans des os de Tyrannosaurus rex
  • des traces de pigments et de biomolécules dans des fossiles marins comme les ammonites et crustacés fossiles.
  • des protéines et tissus mous dans des restes fossiles d’espèces comme les mammouths ou d’autres animaux du Pléistocène.

Brian Thomas déclare:16

« La première tendance que nous avons observée souligne la présence de biomatériaux dans toutes sortes d’animaux fossilisés, pas seulement les dinosaures. Ainsi, les chercheurs n’ont pas besoin de restreindre leurs recherches de biomatériaux fossiles à un type spécifique de plante ou d’animal.

La deuxième tendance, tirée de tous ces rapports couvrant plus d’un demi-siècle d’exploration, montre qu’il n’y a pas de meilleure préservation dans un ancien environnement par rapport à un autre. Que les organismes aient vécu dans l’air, les océans, les lacs, les marais ou les forêts avant leur fossilisation, les fossiles peuvent encore contenir des biomatériaux.

Troisièmement, un graphique en barres du nombre de publications pertinentes par année montre un intérêt croissant pour ce domaine au cours des deux dernières décennies. De plus, la figure 5 de notre article représente les découvertes sur une carte du monde, montrant que les biomatériaux dans les fossiles sont présents pratiquement partout dans le monde. Nous prédisons que de futures investigations pourraient découvrir des biomatériaux originaux partout où des fossiles sont trouvés.

Enfin, la cinquième et dernière tendance constitue le plus grand obstacle pour ceux qui insistent sur le fait que les couches rocheuses représentent des ères très longues. Nous avons trouvé des rapports de biomatériaux originaux dans sept des 10 systèmes géologiques standard, ainsi qu’un rapport chacun pour les couches précambriennes et édiacariennes—les sédiments les plus anciens sur Terre. Comme l’a protesté l’un de nos réviseurs anonymes en réponse à ces découvertes : faire durer des biomatériaux plus de 70 millions d’années—et encore moins 500 millions—relève tout simplement de la fantaisie. »

  1. Schweitzer, M and Staedter, I., The Real Jurassic Park, Earth, pp.55-57, Jun 1997. Wieland, C., Sensational dinosaur blood report!, Creation 19(4):42-43, 1998;.
  2. Catchpoole, D and Sarfati, J., ‘Schweitzer’s dangerous discovery, creaton.com/schweit, 19 Jul 2006.
  3. Wieland, C., Evolutionists questions CMI report – Have red blood cells been found in T. rex fossils?, creation.com/rbc, 3 Feb 2006.
  4. Wieland, C., Still soft and stretchy: Dinosaur soft tissue find – a stunning rebuttal of ‘millions of years’, creation.com/stretchy, 25 March 2005.
  5. Schweitzer, M et al., Molecular analyses of dinosaur osteocytes support the presence of endogenous molecules, Bone 52(1):414-423, Jan 2013.
  6. Armitage, M. and Anderson, K., Soft sheets of fibrillar bone from a fossil of the supraorbital horn of the dinosaur Triceratops horridus, Acta Histochemica 115(+):603-608, Jul 2013.
  7. Horner, J. and Gorman, J., How to build a dinosaur: The new science of reverse evolution, pp. 80-81, Dutton, 2009.
  8. Buckley, M. and Collins, M., Collagen survival and its use for species identification in Holocen-lower Pleistocene bone fragments from British archaeological and paleontological sites, Antiqua1:el, Sep 2011.
  9. DAPI (4′,6-diamidino-2-phénylindole) est un colorant fluorescent qui se lie spécifiquement à la petite rainure de l’ADN double brin (double hélice). Ce test est extrêmement spécifique et n’interagit qu’avec des structures intactes d’ADN double brin, ce qui permet d’exclure de nombreux faux positifs.
  10. Larsen, T. et al., The structure of DAPI bound to DNA, J.Biomolecular Structure and Dynamics 7(3):477-491, 1989.
  11. Bailleul, A. et al., Evidence of proteins, chromosomes and chemical markers of DNA in exceptionally preserved dinosaur cartilage, National Science Review7(4):815-822, Apr 2020.
  12. Nielsen-Marsh, C., Biomolecules in fossil remains: Multidiscplinary approach to endurance, The Biochemist, 24(3) pp.12-14, Jun 2002.
  13. Sarfati, J., DNA and bone cells found in dinosaur bone; creation.com/dino-dna, 11 Dec 2012.
  14. Robinson, P., DNA detected in duckbilled dino, Creation42(4):15, 2020;creation.com/dna-duckbill.
  15. Schweitzer, M., NOVA scienceNOW, May 2009, cross.tv/21726. Voir aussi Wieland, C. and Sarfati, J., Dino proteins and blood vessels: are they a big deal? creation.com/dino-proteins, 9 May 2009.
  16. Soft Tissue Fossils Reveal Incriminating Trends.

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