la crÉation

LIVRE DE LA GEnESE

Y-a-t-il un parallélisme entre les jours de Genèse 1? L’hypothèse structurelle est-elle correcte?

La théorie ou l’hypothèse structurelle de Genèse 1 consiste à percevoir les 6 jours de la création comme deux triades correspondantes. Le jour 1 de la création correspondrait au jour 4, le jour 2 au jour 5 et le jour 3 au jour 6. Cette approche symbolique de la Genèse, en comparaison à l’interprétation des 6 jours littéraux, est dans le même esprit que la théorie du jour-âge, la théorie du décalage et la théologie libérale, qui toutes, tentent de revisiter la compréhension naturelle des premiers chapitres de la Genèse. Mais cela fonctionne-t-il? Les 6 jours de la Genèse sont-ils littéraux ou bien l’hypothèse structurelle et le parallélisme revendiqué entre les 6 jours décrit correctement le chapitre 1 de Genèse?

L’origine des nouvelles théories sur la Genèse

Cet élan de réinterprétation du livre de la Genèse trouve sa source principale au 19ème siècle de notre ère où l’uniformitarisme de Charles Lyell et l’évolution de Darwin ont poussé les théologiens à reconsidérer la nature de Genèse 1. Les millions d’années devaient s’insérer dans la Bible et de nombreux esprits ont tenté depuis lors de trouver des solutions satisfaisantes.

Hélas les interprétations simples du texte biblique sont de moins en moins acceptées, elles paraissent désuètes et ridicules. Celles qui ont une approche plus complexe convainquent davantage les foules, friandes de mystères, de messages cachés etc… Pourtant complexité et majorité ne riment pas avec vérité et nous devrions plutôt traiter le texte avec fidélité et méthode.

La théorie la plus récente pour revoir Genèse 1 est donc l’hypothèse structurelle (framework hypothesis en anglais). Elle était inconnue jusqu’à ce qu’elle soit présentée par le professeur néerlandais Arie Noordtzij (1871–1944) de l’Université d’Utrecht en 19241.

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Comme cette théorie est enseignée dans des séminaires ou universités libérales, de nombreux chrétiens la défendent sur internet et sur YouTube. Le raisonnement présente très peu d’argumentations bibliques et peu de versets. La correspondance des jours est présentée avec peu de justification si ce n’est qu’il y ait une ressemblance entre les jours dit correspondants.

L’une des erreurs qui est commise est de chercher à comprendre le livre de la Genèse en fonction de la mythologie mésopotamienne ou babylonienne. Mais on ne peut pas comprendre la Bible, Parole inspirée de Dieu, à l’aide de textes païens non inspirés (en fait inspiré par l’ennemi de Dieu).

La Bible s’interprète en fonction de la Bible et c’est la première pierre d’achoppement de toutes les théories qui revisitent la Genèse. Elles commettent l’erreur d’assujettir la compréhension de la Bible à l’évolution et aux textes mésopotamiens.

L’hypothèse structurelle d’Arie Noordtzij

Les royaumes de la créationLes créatures rois
Jour 1: lumièreJour 4: les luminaires
Jour 2: Ciel et eauJour 5: Oiseaux et poissons
Jour 3: Terre et végétationJour 6: les animaux terrestres et l’homme

Nous avons ici deux triades de jours. Les trois premiers jours étant la préparation, la décoration réalisée pour les étoiles, animaux, humains qui entrent dans le décor lors des trois jours correspondants. Dans cette vue l’historicité de la chronologie du texte biblique est abandonnée. Les chapitres 1 à 11 de la Genèse seraient symboliques, théologiques et non historiques ou factuels.

La vision traditionnelle est généralement décrite comme « une création en six jours littéraux ». L’hypothèse structurelle est souvent décrite comme « une création en six jours littéraires ».

Comme ses consœurs, la théorie structurelle n’a pas été motivée par l’étude du texte biblique mais par la volonté d’harmoniser les milliards d’années du modèle naturaliste et la Bible.

L’objectif était de trouver une alternative au modèle jeune terre, lequel est le modèle historique perçu dans la Bible. Cette motivation particulière a été reconnue par le principal leader de la théorie, Meredith Kline (1922-2007) qui a affirmé que sa principale préoccupation était de:

….réfuter l’interprétation littéraliste de la semaine de création de la Genèse proposée par les théoriciens de la jeune terre.2.

L’interprétation structurelle littéraire fonctionne-t-elle?

Dans la vue structurelle, le soleil, la lune et les étoiles qui sont créés au jour 4 (Genèse 1 :14) sont associés au jour 1. Cela ne fonctionne pas car les luminaires sont créés dans l’étendue du ciel, laquelle n’apparait qu’au jour 2. Au jour 1, l’étendue n’est pas mentionnée une seule fois alors qu’elle est mentionnée 5 fois au jour 2. C’est pourquoi elle est à nouveau mentionnée 3 fois au jour 4. Les jours 1 et 4 ne correspondent pas entre eux.

Il est beaucoup plus logique de penser que le jour 4 construit sur les acquis des trois jours précédents plutôt que de le lier au jour 1.

Les poissons ont été créés au jour 5 pour « remplir les eaux des mers » (Gen. 1:22). Ils sont appelés « poissons de la mer » dans Genèse 1:26 et 28. Mais au cours du jour 2, les eaux ne sont pas appelées « les mers ». Elles ne sont appelées ainsi qu’au jour 3 (Gen. 1:10).

Ainsi, les poissons investissent l’endroit préparé pour eux, c’est à dire les mers, qui étaient apparues au jour 3. Il n’y avait pas encore de « mers » au jour 2. Les jours 2 et 5 ne correspondent donc pas.

Les créatures volantes ont aussi été créées au jour 5. Elles sont donc aussi associées au jour 2 dans la vue structurelle. Ils volent en effet « vers l’étendue du ciel » créée au jour 2. Toutefois les oiseaux font leur nid et se reproduisent sur la terre (Gen 1:22), cette même terre (émergée) qui n’apparait qu’au jour 3.

Ainsi le jour 5 ne correspond pas au jour 2 car les terres n’avaient pas encore émergé au jour 2. C’est au jour 3 qu’elles apparaissent et permettent aux oiseaux d’effectuer leurs actions terrestres. On a dû mal à voir comment les oiseaux ont pu vivre sur une terre qui était encore un océan universel, surtout si on cherche à insérer de longues périodes entre les différentes phases de la création.

Concernant le parallèle entre les Jours 3 et 6, il n’est pas non plus convaincant car rien n’est créé au jour 6 qui ait pour rôle de remplir les mers rassemblées au Jour 3.

Notons que la théorie de l’hypothèse structurelle, tout comme les théories du jour-âge ou du décalage, ne parvient pas à harmoniser Bible et évolution. En effet, de nombreux défenseurs de ces thèses ignorent ou manquent le fait que la mésentente ne se trouve pas qu’au niveau de l’âge de la terre (moins de 10 000 ans contre 4.5 milliards) mais aussi au niveau de l’ordre d’apparition des éléments.

Genèse 2:5 pose à cet égard un grave problème car Dieu n’avait pas encore fait tomber la pluie au jour 6 (qui est développé en détail dans Genèse 2). Si la création s’était déroulée sur des milliards d’années, comment les plantes (et les tous les êtres-vivants par la même occasion) auraient survécu sans pluie ? Cela n’a de sens que si la séquence de Genèse 1 a bel et bien duré 6 jours littéraux et qu’il n’y a pas eu de longues périodes de temps au cours et entre les événements de Genèse 1. L’absence de pluie durant quelques jours n’auraient pas posé problème.

Ensuite, dans l’évolution, la terre est tout d’abord une boule en fusion. L’inverse est proposé dans les premiers versets de Genèse 1 (l’eau recouvre déjà la terre au verset 2), la terre est au début un océan universel. La terre en fusion est complètement absente du récit de la Genèse.

De même l’évolution place les créatures terrestres avant les créatures volantes, or les créatures volantes viennent avant les créatures terrestres dans Genèse 1, même dans l’optique des deux triades de jours.

Placer le couple hypothétique jour 3 / jour 6 après les couples jour 1 / jour 4 et jour 2 / jour 5 laisse donc le problème de séquence entier.

Compte tenu de ces problèmes, il faut symboliser totalement Genèse 1 et rejeter toute idée d’une séquence chronologique (et cela sans parler des problèmes théologiques qui surviennent quand on symbolise Genèse 1, voir plus bas).

La linguistique hébraïque de Genèse 1

Le chapitre 1 est construit de telle manière qu’il constitue une séquence d’événements qui sont liés les uns aux autres. Cela ne ressort pas de toutes les traductions françaises mais certaines nous permettent de mieux le saisir (La Bible du Semeur par exemple).

On le comprend avec tous ces versets qui, d’après la version hébreu, commencent avec des mots tels que « Puis », « Et » « Or ». Ces mots sont en hébreu la lettre VAV ou WAW (ו), lesquels sont connectés aux verbes. Lorsqu’ils s’enchaînent dans un passage cela indique une séquence d’événements « et ceci s’est produit, et après cela s’est produit … ».

La vue littéraire non chronologique pose problème à cet égard car elle ignore cet effet de séquence où Dieu fait une chose, puis une autre, et encore une autre. À ce titre la Bible du Semeur introduit chaque création d’élément d’un « Et » ou d’un « Puis ». Cela n’apparait pas dans la Bible Louis Segond. La syntaxe de Genèse indique une séquence et non un style littéraire entrecroisé.

Le livre de la Genèse est très clairement écrit comme un récit historique. L’hébreu utilise des formes grammaticales spéciales pour enregistrer les récits historiques, et Genèse 1–11 les utilise. Genèse 1 a la même structure que les chapitres 12 à 50 et pour ainsi dire de la plupart des passages de l’Exode, de Josué, des Juges, etc., que personne ne rangerait dans un style poétique. Les premiers chapitres de la Genèse ne sont pas de la poésie ou de l’allégorie.

Comment y-a-t-il pu avoir de la lumière au jour 1 si le soleil a été créé au jour 4?

Il est vain de tenter de comprendre la semaine de la création d’un point de vue naturaliste. Nous sommes ici dans une perspective surnaturelle. La Bible dit à plusieurs reprises que Dieu est lumière et qu’il fait des miracles qui vont à l’encontre des lois naturelles.

Dieu a ressuscité des morts dans l’histoire, il a ouvert la mer en deux pour les Israélites, il a protégé les trois Israélites dans la fournaise ardente, alors la création de la lumière avant le soleil ne pose vraiment pas problème dans le modèle biblique! Dieu peut créer de la lumière sans soleil et il nous dit justement qu’il l’a fait!

Nous devons en revenir à la définition élémentaire d’un jour. Un jour est « le temps nécessaire à la Terre pour effectuer une rotation complète sur son axe ». Tout ce dont nous avons besoin pour une journée est la rotation de la terre.

Ensuite, pour délimiter le jour et avoir un soir et un matin, nous avons besoin d’une source de lumière dirigée afin que la terre en rotation provoque le cycle jour et nuit. Cette lumière nous l’avons dès le premier jour (verset 3).

Nous avons donc dans Genèse, aussi bien la rotation de la terre que la lumière dès le jour 1. Le modèle est fonctionnel pour permettre le comptage des jours. L’Éternel avait à cœur de nous enseigner une semaine de 7 jours et il a visiblement produit la lumière directement sans soleil pour commencer le comptage des jours jusqu’à que tout soit achevé.

La Bible dit qu’à la fin du premier jour, après la période des ténèbres (Genèse 1:1-2) Dieu dit : « Que la lumière soit et la lumière fut« . Nous avons donc une source de lumière au jour 1 et la terre en rotation. Des jours s’écoulaient donc. C’est pourquoi lors des premiers jours il est dit: « il y eut un soir, il y eut un matin. Ce fut le Xème jour ».

Le jour du sabbat dans les 10 commandements

Une semaine signifie une semaine et 7 jours veulent dire 7 jours. Gardons le sens simple des mots. Dieu a créé le monde en 6 jours et s’est reposé le 7ème jour pour nous donner un modèle calendaire à suivre. Il n’y a aucune logique à rendre ces jours symboliques, autrement on ne comprend plus l’enseignement du sabbat.

Exode 20 : 11

Car en six jours l’Éternel a fait les cieux, la terre et la mer, et tout ce qui y est contenu, et il s’est reposé le septième jour: c’est pourquoi l’Éternel a béni le jour du repos et l’a sanctifié.

Meredith Kline avait publié son hypothèse structurelle en 1958. Il avait été réfuté quelques années plus tard par Edward Joseph Young (1907-1968), un spécialiste de l’hébreu et de l’Ancien Testament34. Voici trois citations de sa part qui n’ont pas été contredites avec succès depuis les années 60:

« Dans Exode 20:11, l’activité de Dieu est présentée à l’homme comme un modèle, et ce fait présuppose qu’il y a eu une réalité dans l’activité de Dieu que l’homme doit suivre. Comment l’homme pouvait-il être tenu à travailler six jours si Dieu lui-même n’avait pas réellement travaillé pendant six jours ?« 

«Toute la structure de la semaine est enracinée et fondée sur le fait que Dieu a travaillé pendant six jours consécutifs et s’est reposé un septième. Pour cette raison, il nous est commandé de nous souvenir (זָכ֛וֹר֩ [zāḵôr]) du jour du sabbat. L’homme doit « se souvenir » du jour du sabbat, car Dieu l’a institué. Il n’y aurait aucun sens dans le commandement, « Souvenez-vous du jour du sabbat », si Dieu n’avait pas institué le jour. La semaine humaine tire sa validité et sa signification de la semaine créative.« 

Clairement, le mercredi n’est pas un dimanche, pas plus que le jeudi n’est un lundi ou encore le vendredi un mardi et inversement!

« Le quatrième commandement constitue un argument décisif contre tout schéma non chronologique des six jours de Genèse 1. Et un schéma non chronologique détruit la raison de l’observance d’une semaine de six jours suivie d’un septième jour de repos.« 

De nombreux docteurs et spécialistes de la langue hébraïque et de l’Ancien Testament enseignent que le point de vue de Genèse 1 est 6 jours littéraux. Ce n’est pas le lecteur qui en fait le choix, c’est le texte qui va dans ce sens. Plus d’infos dans l’article ci-dessous:

Le plus gros problème des théories modernes

Le paradigme des milliards d’années a séduit les foules. Tant de gens et tant de chrétiens y croient dur comme fer. Ils y mettent plus de confiance que dans la Parole de Dieu. Il ne leur vient pas à l’esprit que la Bible puisse avoir raison et que le consensus scientifique (ou plutôt philosophique) puisse être erroné.

Pourtant les milliards d’années et l’évolution posent de gros problèmes de cohérence à la Bible lorsqu’on les lui incorpore. Il ne s’agit pas uniquement de raisonner à partir du livre de la Genèse seul, car celui-ci est intimement lié au Nouveau Testament et au ministère de Jésus.

Les théories principales qui revisitent la Genèse sont les suivantes:

  • La théorie du jour-âge
  • La théorie du décalage
  • La théologie libérale (Genèse 1-11 serait de la mythologie ou de la mytho-histoire)
  • L’hypothèse littéraire structurelle

Et elles souffrent des mêmes problèmes:

  • En partant sur l’idée des milliards d’années, chronologie acceptée aveuglément, elles indiquent que la mort a eu cours pendant des millions et milliards d’années avant le péché d’Adam et Eve, qui pourtant, bibliquement, est censé avoir fait entrer la mort dans le monde (Romains 5:12) dans un passé récent. Les milliards d’années et l’évolution déconnectent la relation péché-mort en disant que l’un n’a pas provoqué l’autre.
  • Ces théories font d’Adam le produit de l’évolution de primate à homme quand la Bible dit qu’il était Fils de Dieu (Luc 3:38).
  • Quand l’Apôtre Paul appelle Adam « le premier homme » (1 Cor 15:45), les théories modernes font de lui un homme arrivant après des centaines ou milliers de générations d’hommes. Les hommes « modernes » seraient arrivés selon la chronologie évolutive il y a 160 000 à 180 000 ans (mais c’est une erreur).
  • Quand le modèle biblique implique que les couches géologiques sont le produit du déluge, les théologiens libéraux, depuis le 19ème siècle et jusqu’à aujourd’hui, indiquent et enseignent aux étudiants en théologie, qu’elles sont dues aux milliards d’années. Le déluge de Noé quant à lui doit être rendu local, paisible ou symbolique.

Tout ceci constitue une théologie mortelle qui explique pourquoi l’occident est devenu massivement athée. La Bible parle de restauration, de réconciliation et de rétablissement en Jésus-Christ ce qui fait écho à la perfection et à l’immortalité perdus dans le jardin d’Eden. Symboliser ou poétiser le tout créé des problèmes fatals à la cohérence biblique. On ne comprend plus pourquoi Jésus-Christ pourrait anéantir la mort si le péché n’a pas produit la mort en premier lieu.

Et pour ceux qui voudraient accepter les milliards d’années sans l’évolution ou l’évolution sans les milliards d’années, il y a erreur car les deux sont indissociables, les deux sont les deux faces d’une même pièce de monnaie. L’évolution est avant tout l’évolution cosmologique puis géologique et pas uniquement l’évolution biologique populaire de Darwin.

Darwin lui-même a construit sa théorie et a été induit en erreur sur la base de l’évolution géologique. Les millions d’années sont le produit de l’interprétation des couches géologiques, c’est pourquoi on ne peut pas parler de milliards d’années sans évolution et inversement.

Mais si les couches géologiques (mettant à part la configuration de départ de la terre) et les fossiles sont dus au déluge, alors la chronologie des milliards d’années disparaît. Seule la Bible peut nous permettre de connaître l’événement unique du déluge. En laissant sa Bible fermée, ou en ne la prenant pas au sérieux, on finit dans l’escarcelle du scénario inventé de l’évolution.

Ne connaissant pas l’événement unique qui a produit les couches géologiques rapidement, nous pensons que le dépôt a été lent durant des milliards d’années. Essentiellement, les interprétations symboliques de Genèse 1, annihilent le déluge de Noé dans les chapitres 6 à 9 et indiquent que les fossiles sont le résultat d’une longue évolution et non du péché d’Adam et Eve puis de l’humanité corrompue de l’époque antédiluvienne.

Si la mort a existé avant le péché, et que le péché n’a rien à voir avec la mort, que celle-ci s’est toujours produite depuis le commencement, faisant partie intégrante du plan de départ de Dieu, pourquoi le rachat de tous les péchés en Jésus-Christ pourrait-il anéantir la mort et nous rendre à nouveau immortel après la résurrection? De plus Dieu est ainsi qualifié de créateur de la souffrance et non plus le péché et la chute de l’homme.

Par ailleurs, l’idée d’une création rapide en 6 jours a de plus en plus de sens scientifiquement car un développement graduel suppose de nombreuses étapes non fonctionnelles avec des composants encore manquants en cours de route. La vie n’est possible sur terre que par l’intermédiaire de milliards d’éléments fonctionnant de concert. Si pendant de longues étapes, il en avait manqué quelques-uns, au niveau macro de l’univers comme au niveau micro du code génétique, rien n’aurait été fonctionnel.

La création en 6 jours littéraux répond aux exigences scientifiques de la création: tout devait apparaître rapidement.

Dans l’article ci-dessous de nombreux arguments sont donnés pour expliquer pourquoi on ne peut pas remplacer la vision terre-jeune qui découle naturellement de la Bible par un modèle de milliards d’années.

  1. Noordtzij, A., Gods Woord en der Eeuwen Getuigenis: Het Oude Testament in het Licht der Oostersche Opgravingen (God’s Word and Testimony of the Ages: The Old Testament in the light of Eastern Excavations), J.H. Kok, Kampen, Netherlands, 1924.
  2. Kline, M.G., Space and Time in the Genesis Cosmogony, Perspectives on Science and Christian Faith 48:2–15, 1996.
  3. Young, E.J., Days of Genesis, WTJ 25(1):1–34, Nov 1962. (Available from https://biblicalstudies.org.uk/articles_wtj_02.php).
  4. Young, E.J., Days of Genesis, WTJ 25(2):143–171, May 1963. (Available from https://biblicalstudies.org.uk/articles_wtj_02.php).

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