L’ère glaciaire : une conséquence du déluge
Cet article fait suite aux articles précédents sur la formation des montagnes, des sols océaniques et du paysage. En effet c’est à partir de ces événements provoqués par le déluge que le mécanisme pour déclencher l’ère glaciaire s’est produit.
Ce présent article est le fruit des articles ‘références’1234 à la fin de l’article.
Les conditions spécifiques pour déclencher une ère glaciaire
L’origine de l’ère glaciaire a grandement troublé les scientifiques uniformitaristes. Des étés beaucoup plus frais et des chutes de neige abondantes sont nécessaires pour la provoquer.
La difficulté c’est que plus l’air est frais plus il est sec, et qu’il est donc peu probable que des températures plus basses aient pu induire un changement dans la circulation atmosphérique fournissant l’humidité nécessaire. Car il faut beaucoup d’humidité pour produire une ère glaciaire.
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L’ère glaciaire uniformitariste semble impossible sur le plan météorologique. La baisse de température nécessaire dans le Nord du Canada a été établie par un modèle de bilan énergétique sophistiqué sur un manteau neigeux. Les étés doivent être de 10 à 12 degrés plus froids qu’aujourd’hui, même avec deux fois les chutes de neige hivernales normales.
Le mécanisme du modèle biblique
Le changement climatique consécutif au déluge biblique fournit un mécanisme en mesure de provoquer une période glaciaire. Le déluge fut un inégalé et très puissant événement tectonique et volcanique.
De grandes quantités d’aérosols volcaniques sont restés dans l’atmosphère après le déluge, ce qui a généré une forte baisse de température sur la terre par la réflexion d’une grande partie du rayonnement solaire dans l’espace.
Les aérosols volcaniques se sont probablement rassemblés dans l’atmosphère pendant des centaines d’années après l’événement biblique, ceci à cause de l’activité volcanique élevée suivant le déluge, qui est d’ailleurs indiquée dans les sédiments du Pléistocène.
L’humidité nécessaire a été fournie par la forte évaporation de l’océan très chaud après le déluge. L’océan chaud est la conséquence d’un climat plus chaud avant le déluge et de la libération d’eau souterraine chaude lors de l’éruption de « toutes les sources du grand abîme » (Genèse 7:11).
L’évaporation au-dessus de l’océan est proportionnelle à la température, l’humidité, l’instabilité de l’air et la vitesse du vent. Une différence de température entre l’air et la mer de 10 degrés C, avec une humidité relative de 50%, évapore sept fois plus d’eau à une température de surface de la mer de 30 degrés C, qu’à une température de 0 degrés C.
Ainsi, les zones de plus grande évaporation se situeraient à des latitudes plus élevées et au large de la côte est des continents de l’hémisphère Nord. Une fois la couverture neigeuse établie, davantage de rayonnement solaire est renvoyé dans l’espace, renforçant le refroidissement sur terre et compensant les accalmies volcaniques.
Fonte et fin de l’âge de glace
L’inlandsis (glacier de très grande étendue) se développe aussi longtemps que la grande quantité d’humidité est disponible, ce qui dépend de la chaleur de l’océan. Ainsi, le temps pour atteindre le volume maximal de glace dépend du temps de refroidissement de l’océan.
Il est estimé que le pic de glaciation a été quelque part entre 250 et 1300 ans après le déluge, prenant en compte les différentes variables (température moyenne de l’océan, température de l’air après le déluge, la perte de chaleur de l’océan et son influence sur les saisons, l’activité volcanique etc…
Le temps nécessaire pour la fonte des couches de glace aux latitudes moyennes est très court quand la source abondante d’humidité disparait. Cela dépend ensuite du bilan énergétique sur une couche de neige ou de glace.
Plusieurs facteurs supplémentaires ont pu accélérer la fusion. Les crevasses augmentent l’absorption du rayonnement solaire, en fournissant plus de surface. Les tempêtes de poussières en déposant de la poussière sur la glace ont pu augmenter considérablement la fonte.
Les effets d’un océan chaud
L’océan chaud aurait produit au moins quatre effets atmosphériques importants :
- Une évaporation beaucoup plus importante de la vapeur d’eau de l’océan vers l’atmosphère qui aurait entraîné des tempêtes et des précipitations plus importantes, en particulier dans les régions polaires.
- Des contrastes de température importants entre les océans et les continents auraient produit des vents forts et de fortes précipitations parallèlement aux côtes.
- La prolifération de la vie océanique après le déluge aurait probablement absorbé de grandes quantités de dioxyde de carbone de l’atmosphère, provoquant un refroidissement radiatif.
- Des océans chauds et un refroidissement par rayonnement en altitude auraient créé plus de convection dans l’atmosphère, entraînant davantage de précipitations.
Le climat actuel face au constat d’aujourd’hui
Le climat actuel ne peut expliquer les grosses épaisseurs de glace au Groenland et en Antarctique. Les effets atmosphériques semblent être une explication adéquate de la «période glaciaire» qui a produit des glaciers plus étendus qu’aujourd’hui et des plaques de glace massives sur de vastes zones des régions polaires et des latitudes moyennes.
L’âge de glace dans l’histoire biblique
« L’âge de glace » dans le laps de temps biblique a probablement duré peu de temps après le déluge, jusqu’à l’époque d’Abraham approximativement ou un peu avant. L’ère glaciaire a probablement affecté les peuples de la Bible avec un climat plus frais et plus humide et plus de prairies dans la vallée du Tigre-Euphrate, en Palestine et en Afrique du Nord.
Ces régions sont connues pour leur climat désertique aujourd’hui, mais les preuves indiquent qu’il y a eu plus de végétation dans le passé. Une fois que les océans ont atteint les températures équilibrées d’aujourd’hui, le climat est devenu stable avec seulement quelques variations mineures.
Des événements dramatiques dans le passé
De nouvelles recherches sur les strates du Paléocène ont dévoilé des événements dramatiques survenus dans le passé de la Terre. Il est clair que les extinctions massives ont laissé des quantités d’animaux fossilisés dans les strates.
Publiant dans le « Journal of the Geological Society », les chercheurs ont étudié les données des carottes de forage de la mer de Norvège, montrant que le fond marin était jadis jonché de cratères massifs. Comme indiqué dans ScienceNOW, « La région a connu un bouleversement volcanique à une échelle qui éclipse tout ce qui s’est passé dans l’histoire humaine ».
L’histoire détaillée de cet événement a été difficile à cerner car les chercheurs ont été limités aux données géologiques clairsemées et équivoques, mais les résultats généraux cadrent bien avec le modèle du déluge biblique. Ce bouleversement massif est ce que l’on pourrait attendre comme la séquelle d’une inondation mondiale qui s’est accompagnée d’une activité tectonique étendue.
En particulier, l’institut « creation research » a souligné le rôle du matériau crustal chauffant la surface de la mer pendant et après cet événement qui a duré un an. De plus, la probabilité que des gaz volcaniques et des débris aient flotté dans l’atmosphère pendant peut-être plusieurs centaines d’années après le déluge est une partie intégrante du modèle création / déluge.
La preuve que cela s’est effectivement produit est une énigme pour ceux qui choisissent d’ignorer le récit biblique. Ces dépôts sous-marins du Paléocène contiennent des enregistrements du type des caractéristiques catastrophiques que les chercheurs bibliques créationnistes décrivent depuis des décennies. Le volcanisme intense, les extinctions massives d’espèces et l’atmosphère perturbée sont tous conformes au modèle « création / déluge ».
Résumé et le cas des kangourous
Pour qu’un âge de glace se produise il faut des océans chauds et des terres froides, particulièrement en été. Les océans chauds évaporent beaucoup d’eau qui se transforment en neige sur les continents. Les étés frais empêchent la glace de fondre et permettent que les étendues de glace s’épaississent au fil des années pour atteindre plusieurs kilomètres d’épaisseurs.
L’activité tectonique durant le déluge a engendré les nouveaux océans formés de roches chaudes. L’activité volcanique a projeté toutes sortes d’aérosols et de poussières dans le ciel, isolant la terre des rayons du soleil et provoquant des continents froids et des étés frais.
Des procédés lents et graduels parviennent difficilement à expliquer l’âge de glace. Si on refroidit lentement la terre jusqu’à que tout soit froid, les océans seraient trop froids pour produire les précipitations nécessaires.
Le déluge biblique et ses implications permettent d’expliquer l’ère glaciaire. Le météorologue, Michael Oard, estime qu’il a fallu environ 700 ans pour que les océans refroidissent de 30 degrés à 4 degrés (moyenne actuelle).
Le pic de l’âge de glace se serait situé à environ 500 ans après le déluge. La glace aurait quant à elle fondu durant environ 200 ans. Voici en dessous une carte de l’étendue des glaces durant l’ère glaciaire.
La quantité d’évaporation nécessaire pour former ces étendues de glaces ferait baisser le niveau des océans d’environ 120 mètres et permettrait l’émergence de ponts de terre entre les continents.
La grotte de Cosquer à Marseille témoigne de ce niveau bas de l’océan (l’entrée est 37 mètres en dessous du niveau de la mer). Pendant l’âge de glace les animaux tout comme les gens pouvaient migrer partout sur le globe.
Alors que la glace fondait et que le niveau des océans montait à nouveau, les ponts de terre ont disparu. C’est ainsi que les kangourous et d’autres animaux se sont retrouvés en Australie.
Le changement climatique a pu permettre à des animaux de prospérer davantage que d’autres dans certains environnements, ce qui peut expliquer pourquoi les kangourous « apparaissent » comme étant natifs d’Australie. Ce n’est pas parce qu’ils ont évolué en Australie mais parce qu’ils y ont migré et ont ensuite été encerclé par l’eau.
Il y a des preuves que les kangourous ont vécu ailleurs par le passé. Mais le cas australien s’explique peut-être par le fait que les kangourous n’y ont pas de prédateurs naturels.
Conclusion
Le déluge s’est produit environ 2200 ans après la création. Les généalogies dans Genèse 5 et 11 nous sont utiles pour déterminer des dates, au moins approximatives.
Immédiatement après le déluge, les conditions environnementales ont radicalement changé sur la Terre. Nous avons parlé des éruptions volcaniques et de toute cette lave qui a surgi, des eaux qui ont recouvert la terre et des océans qui se sont réchauffés.
L’éruption volcanique a projeté de grandes quantités de cendres dans la haute atmosphère. Lorsque le mont Pinatubo aux Philippines est entré en éruption en 1992, la température moyenne de la terre a chuté de 0,2 degrés. Les cendres dans l’atmosphère bloquent la lumière et la chaleur et empêchent le réchauffement des masses terrestres.
Le déluge a donc entraîné une masse terrestre froide et des océans chauds. Une évaporation considérable a eu lieu au large des océans, tout cela s’est précipité ensuite sur les masses terrestres froides sous forme de glace et de neige. Ceci fut le début de la seule et unique période glaciaire qui a eu lieu dans l’histoire.
Les géologues disent que l’ère glaciaire a duré probablement entre 500 et 700 siècles et nous lisons dans le livre Job au chapitre 38 que les eaux sont devenues dures comme la pierre et que la surface des profondeurs a gelé.
Les évolutionnistes croient qu’il y a eu plusieurs âges de glace à travers la vaste histoire géologique supposée de la Terre. Il y eu une conférence il y a quelques années où les climatologues se sont réunis pour essayer de comprendre quels mécanismes auraient pu conduire à l’apparition de plusieurs périodes glaciaires.
À la fin de leur conférence, ils ont publié leurs résultats dans la revue scientifique et dans l’article de clôture, une citation a rapporté :
Une solution définitive nous échappe encore5
Ce fut une élégante façon de dire qu’ils n’avaient pas la moindre idée de comment ces âges de glace auraient pu se produire.
Quand nous regardons le monde qui nous entoure aujourd’hui, il n’y a effectivement aucun mécanisme connu pour provoquer un tel déséquilibre thermique entre les océans et la terre, tel qu’il est nécessaire pour déclencher une ère glaciaire.
Toutefois quand nous en revenons à la parole de Dieu, nous disposons d’une base solide pour comprendre le monde qui nous entoure.
Poursuivez la série sur le déluge avec l’article suivant:
Références :
- https://www.icr.org/article/ice-age-genesis-flood/.
- https://answersingenesis.org/environmental-science/ice-age/.
- https://www.icr.org/article/406.
- https://www.icr.org/article/5462.
- référence dans sciencemag, publié par AAAS https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=&cad=rja&uact=8&ved=2ahUKEwjmlsXA7NPpAhV7QkEAHfXdCeIQFjABegQIARAB&url=http%3A%2F%2Fwww.aari.ru%2Fdocs%2Fpub%2F060804%2Fpai06.pdf&usg=AOvVaw0uul9jsO1IYqvDl-5oniOu.
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