la crÉation

La première vie a t-elle évolué dans l’eau? Et s’est-elle ensuite développée sur terre?

Selon le scénario évolutif, la première vie sur terre aurait commencé dans l’eau, dans une sorte de soupe primitive. Ce scénario est contredit par de nombreuses preuves comme déjà développé sur ce site. En contraste le scénario biblique indique que non seulement la première vie n’a pas commencé dans l’eau mais sur terre. De plus elle n’a pas évolué mais a été créée surnaturellement.

La complexité irréductible: une réalité coriace pour le passage aquatique à terrestre!

Selon le scénario évolutif, la vie sur terre aurait été possible via l’évolution d’une espèce aquatique en espèce terrestre. Mais le défi à relever est hors de portée du hasard et hors de portée du gradualisme. En effet comme développé dans le cas de la baleine, pour cette fois-ci un passage terrestre à marin (car selon l’évolution, certaines créatures terrestres sont reparties dans l’eau pour produire finalement les cétacés), les changements nécessaires sont nombreux et conséquents et ils doivent apparaître simultanément pour produire un organisme viable.

Les étapes transitionnelles non fonctionnelles ne peuvent survivre. Soit la voiture contient toutes les pièces et peut rouler soit il lui en manque une poignée et elle ne peut pas rouler. Les ingénieurs, mécaniciens, docteurs et autres qui travaillent sur des systèmes complexes diront tous (probablement) que quelques pièces manquantes suffisent à rendre non fonctionnelle une machine ou un organisme. Il en est de même des développeurs en informatique qui reconnaîtront que quelques erreurs dans le code suffisent à faire crasher le programme (à combien plus forte raison cela est vrai pour le code génétique – voir le cas de l’hémophilie).

Affichage de l’anatomie de la grenouille au NMH Washington DC, États-Unis.

  1. Oreillette droite
  2. Foie
  3. Aorte
  4. Masse d’œufs
  5. Côlon
  6. Oreillette gauche
  7. Ventricule
  8. Estomac
  9. Poumon gauche
  10. Rate
  11. Intestin grêle
  12. Cloaque

Le poids et la structure squelettique

Parmi les innombrables problèmes qui existent dans le passage d’une espèce aquatique à terrestre se trouve la Poussée d’Archimède.

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« Tout corps plongé dans un fluide au repos, entièrement mouillé par celui-ci ou traversant sa surface libre, subit une force verticale, dirigée de bas en haut et égale (et opposée) au poids du volume de fluide déplacé. Cette force est appelée poussée d’Archimède. Elle s’applique au centre de masse du fluide déplacé, appelé centre de poussée. »

Dans l’air, la marche nécessite à la fois une méthode de propulsion et une méthode pour que la créature puisse se tenir. L’absence de ces caractéristiques est moins problématique dans l’eau en raison de la flottabilité naturelle de la plupart des organismes aquatiques.

Si un organisme marin souhaite aller sur terre, il doit maintenant supporter son propre poids, cela nécessite beaucoup plus d’énergie et un squelette et des muscles bien plus robustes.

Le système respiratoire et la différence de peau

Si les amphibiens avaient évolué à partir de poissons, nous pourrions supposer qu’au niveau structurelle, la peau d’une grenouille soit similaire à celle d’un poisson. Mais les deux types de peau sont radicalement différents à bien des égards.

Les grenouilles utilisent des structures sophistiquées telles que les mitochondries et des systèmes de transport d’ions actifs bien conçus dans leur peau que les poissons n’ont tout simplement pas. De son côté, la peau de poisson est complètement ancrée à l’os d’une manière élégante, en utilisant des feuilles de fibres de collagène disposées en hélice pour permettre une nage rapide.

Les grenouilles respirent principalement par la peau, mais elles ont aussi des poumons, alors que la plupart des poissons ne respirent que par les branchies.

Alors qu’un organisme marin obtient son oxygène depuis l’eau, les organismes terrestres l’obtiennent depuis l’air. Il faut donc développer un nouveau système d’oxygénation pour l’organisme qui se déplace dans l’air. Ces changements ne peuvent pas attendre d’arriver sur terre pour se produire.

Les fluctuations de température

La température varie peu dans l’océan alors qu’elle peut varier énormément sur terre au cours d’une journée. Les organismes terrestres sont dotés de systèmes spéciaux pour gérer ces variations. L’organisme marin qui serait parvenu sur terre aurait nécessité de développer ces systèmes de régulation complexe pour survivre.

Même par temps glacial, notre corps surchauffe parfois. Le système de refroidissement du corps prend alors le relais. Des gouttes de transpiration s’écoulent de millions de minuscules glandes sudoripares de la peau. C’est un moyen majeur par lequel notre système de refroidissement maintient notre température basse. Le corps humain possède un thermostat automatique qui s’occupe à la fois de nos systèmes de chauffage et de refroidissement, en maintenant la température corporelle à environ 37 °C.

Les poissons sont des animaux à sang froid ce qui signifie qu’ils ne peuvent pas contrôler leur température corporelle. Au lieu de cela, ils dépendent de la température de leur environnement pour réguler leur métabolisme et leurs niveaux d’activité.

Tiktaalik, une transition entre poisson et tétrapode?

Tiktaalik est présenté comme un intermédiaire dans la transition supposée des poissons aux tétrapodes. Il est mis en avant comme un exemple parmi tant d’autres où la transition est bien établie et comprise. Cette interprétation est impossible puisque des traces de tétrapodes, plus anciennes que Tiktaliik, ont été retrouvées.

Dr Jean K. Lightner déclare:

Tiktaalik est un poisson à nageoires lobées, tout comme le cœlacanthe (Latimeria spp). Tiktaalik est trouvé dans les strates du Dévonien supérieur. Bien qu’il possède certaines caractéristiques qui sont plus « tétrapodes » que celles des autres poissons, sa classification en tant que poisson n’est pas sérieusement contestée. Lors de la discussion en cours, les preuves de traces de tétrapodes antérieures dans le Dévonien ont été écartées comme étant controversées. Cependant, j’ai pu trouver facilement un article sur PubMed qui n’était pas aussi catégorique (Lennie et al., 2021). Voici un extrait du résumé :

Les preuves de la vie terrestre chez les premiers tétrapodes sont fondamentalement contradictoires. Les traces fossiles attribuées aux premiers tétrapodes terrestres précèdent de loin les premiers fossiles corporels du Dévonien supérieur. Cependant, les fossiles corporels du Dévonien démontrent un mode de vie obligatoirement aquatique. Ce qui complique notre compréhension de la transition de l’eau à la terre, c’est un écart prononcé dans les archives fossiles entre les taxons aquatiques du Dévonien et les tétrapodes supposément terrestres du Carbonifère inférieur. Des travaux récents suggèrent qu’un mode de vie obligatoirement aquatique persiste beaucoup plus haut dans l’arbre des tétrapodes que ce qui avait été reconnu auparavant.

Les créationnistes considèrent les caractéristiques de Tiktaalik comme insuffisantes pour justifier sa classification en tant que forme intermédiaire significative dans la transition évolutive des poissons aux tétrapodes. Bien que Tiktaalik possède certaines caractéristiques semblables à celles des tétrapodes, comme des nageoires robustes ou une structure squelettique suggérant une certaine capacité à supporter son poids, il reste essentiellement un poisson et non un véritable « chaînon manquant » entre les poissons et les vertébrés terrestres. Cà en plus des problèmes liées aux traces de tétrapodes précédant de plusieurs millions d’années Tiktaalik. Voici un article présentant commeny les traces s’interprètent mieux dans le modèle diluvien:

Le temps et le hasard peuvent-ils produire tous les miracles?

Les livres et les documentaires enseignant l’évolution donnent toujours l’impression que la vie peut surgir de manière assez simple. Une soupe chimique, un peu d’électricité et le tour est joué. Mais tout n’est pas aussi simple quand on regarde la complexité de la moindre cellule et de manière générale la complexité de l’univers. Le temps et les explosions ne produisent pas d’ordre. Ajouter des millions d’années pour permettre la complexité du vivant revient à multiplier autant de millions par le multiple 0. À la fin on obtient toujours zéro!

La clé de la vie n’est pas le temps et la chance mais l’ingénierie et la sagesse du Créateur.

Hébreux 11 : 3

 C’est par la foi que nous reconnaissons que le monde a été formé par la parole de Dieu, en sorte que ce qu’on voit n’a pas été fait de choses visibles.

Conclusion

De nombreux autres problèmes de fonctionnalité biologique existent comme le problème d’évaporation, la gestion des déchets organiques, le système reproducteur etc… La difficulté majeure est que tous ces changements indépendants, nombreux et précis devaient être en place dans l’eau, avant même que l’organisme ne s’aventure sur terre.

Mais en fait l’ordre général que l’on voit dans la colonne géologique avec une progression marine vers terrestre n’est pas le fruit de l’évolution mais de l’ordre d’enfouissement général du déluge qui a commencé dans les océans avant de progresser sur terre et d’emporter les groupes de créatures les uns après les autres (et parfois les uns en même temps que les autres).

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