GÉOLOGIE

DÉLUGE DE NOÉ

palÉontologie

Les Eaux du Déluge ont-elles submergé le Monde ?

Après avoir lu dans Genèse 7 et 8 que toutes les hautes collines et les montagnes ont été recouvertes d’eau, et que tout ce « qui respire » sur terre a été emporté, que devrions nous attendre sur le terrain comme éléments confirmant la réalité du déluge biblique ? Les eaux ont-elles recouvertes le monde et toutes les montagnes ?

Ne nous attendrions-nous pas à trouver partout sur la terre des couches de roches remplies de milliards d’animaux et de plantes morts rapidement ensevelis et fossilisés dans le sable, la boue et la chaux? C’est exactement cela qu’on trouve.

La présence de fossiles marins sur les montagnes et sur les continents démontrent la réalité du déluge biblique. Les hautes-montagnes sont elles-mêmes des preuves du déluge de Noé en ce sens que des processus lents ne peuvent expliquer l’élévation des montagnes.

Des fossiles marins sur les toits du monde

Que vous pensiez ou non aux huîtres comme une gourmandise gastronomique, il y a quelque chose dans ces huîtres géantes fossilisées qui attire l’attention. Attirant non seulement pour leur taille – certains mesurent jusqu’à 3,5 m de diamètre et pèsent 300 kg – mais aussi pour l’endroit où ils ont été trouvés… haut dans les Andes!

Environ 500 de ces gigantesques huîtres fossilisées ont été découvertes à 4000 m d’altitude dans la province de Huancavelica, à environ 400 km au sud-est de Lima, la capitale du Pérou 1 2. Mais comment les huîtres auraient-elles pu se retrouver là?

Pour le paléontologue Arturo Vildozola (photographié avec des huîtres), la découverte démontre que les montagnes des Andes étaient autrefois sous l’eau. Cela signifie-t-il que lui et d’autres scientifiques croient au récit biblique du déluge mondial de Noé, il y a environ 5000 ans?

Non, car selon leur théorie, basée sur des échelles de temps évolutives, ces huîtres sont originaires du début du Jurassique, il y a 200 millions d’années. Les géologues pensent que depuis ce temps, les Andes ont été lentement soulevées de l’océan, lorsqu’une plaque sous l’océan Pacifique est entrée en collision avec la plaque sud-américaine, forçant celle-ci vers le haut.

Mais ce scénario à long terme de soulèvement lent fait face à un problème actuel majeur. Les taux d’érosion sont supérieurs aux taux de soulèvement, de sorte que le soulèvement ne peut pas suivre le rythme de l’érosion3, c’est-à-dire. les Andes (à 4000 m d’altitude) s’éroderaient en 56 millions d’années.

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Lire l’article « La Dérive des Continents et la Formation des Montagnes« 

Pourtant, les évolutionnistes affirment que ces huîtres au sommet des Andes datent d’il y a 200 millions d’années! En termes simples, l’énigme indique ceci : si les Andes étaient aussi vieilles, elles n’existeraient plus.

Et cette énigme de longue date ne se limite pas aux Andes. Partout dans le monde, des fossiles d’organismes marins se trouvent dans les couches rocheuses des hautes montagnes. Mais la datation évolutive place l’âge de ces couches rocheuses de montagne bien au-delà de leur date «érodée» – clairement inconciliable avec la réalité.

En revanche, le récit biblique du déluge mondial explique non seulement pourquoi tant de créatures marines ont été enfouies dans des couches de sédiments, mais aussi comment ces couches ont été soulevées à haute altitude.

Le Psaume 104 décrit la fin du déluge lorsque «les montagnes se sont élevées; les vallées se sont affaissées » et les eaux se sont évacuées des terres soulevées vers les nouveaux bassins océaniques. L’ensemble du processus n’a pas duré des millions d’années, mais s’est déroulé rapidement, marquant la fin du déluge, il y a environ 5000 ans.

Lire l’article « Les sols océaniques actuels plus profonds qu’avant le déluge« 

Et l’article « Les vallées et rivières dans le modèle biblique« 

Il est incontestable parmi les géologues que sur chaque continent, on trouve des fossiles de créatures marines dans des couches rocheuses qui sont aujourd’hui bien au-dessus du niveau de la mer.

Par exemple, on trouve des fossiles marins dans la plupart des couches rocheuses du Grand Canyon4 (parfois plus de 2000 mètres au dessus du niveau actuel de la mer).

Ces fossiles marins se trouvent ici et là dans le lit de calcaire (des Nautiloïdes ci-dessus).

Les crinoïdes, par exemple, se trouvent avec leurs colonnes (disques) totalement séparés les uns des autres, tandis qu’actuellement, ils sont empilés les uns sur les autres pour constituer leurs «tiges».

Ainsi, ces créatures marines ont été détruites de façon catastrophique et enfouies dans ce sédiment calcaire.

L’Everest lui aussi contient des fossiles marins5.

Les fossiles marins se trouvent également dans l’Himalaya6, la plus haute chaîne de montagnes du monde, atteignant jusqu’à 8 848 m au-dessus du niveau de la mer. Par exemple, des ammonites fossiles (céphalopodes marins enroulés) ont été retrouvés dans des lits de calcaire de l’Himalaya népalais.

Tous les géologues conviennent que les eaux océaniques doivent avoir enterré ces fossiles marins dans ces lits de calcaire. Alors, comment ces lits de calcaire marin se sont-ils élevés jusqu’au sommet de l’Himalaya ? La réponse saute aux yeux des créationnistes.

En fait, bon nombre de ces chaînes de montagnes se sont élevées par les mouvements des plaques tectoniques de la terre, pour atteindre leur altitude actuelle, à la fin du déluge. Ceci est consigné dans le Psaume 104 : 8, où les eaux du Déluge sont décrites comme érodant et abaissant les vallées alors que les montagnes surgissaient.

Des déserts arrosés

Les géologues créationnistes et laïques conviennent que les déserts et les zones semi-arides de la Terre étaient jadis bien arrosés7,8.

Les scientifiques créationnistes attribuent cela à la rétention d’eau dans les bassins fermés pendant la phase d’évacuation des eaux du déluge, et aux précipitations plus importantes de la période glaciaire.

Aujourd’hui, le désert du Sahara est également l’un des endroits les plus chauds et les plus secs de la Terre, mais les images sur le terrain et par satellite enregistrent des preuves d’anciens grands lacs et rivières.

Le Paléolac Tchad était beaucoup plus grand qu’aujourd’hui avec une superficie de 340 000 km2. D’innombrables objets et fossiles néolithiques d’animaux aquatiques, tels que l’hippopotame, indiquent un changement climatique relativement récent.

Des crocodiles nains du Nil ont été découverts au début du XXe siècle dans des oasis isolées du Sahara. A en juger par les milliers de pétroglyphes sur les rochers, la population du Sahara était assez importante.

James Wellard a déclaré:

« Le Sahara est une véritable galerie d’art de peintures préhistoriques. … Les preuves sont suffisantes pour montrer que le Sahara était l’une des zones bien peuplées du monde préhistorique. …
Pourtant, dans les coins les plus inaccessibles du désert, se trouve littéralement des milliers de figures d’animaux tropicaux et aquatiques, d’énormes troupeaux de bétail, des chasseurs armés d’arcs et de boomerangs, et même des scènes «domestiques» de femmes et d’enfants et huttes circulaires dans lesquelles ils vivaient. »9.

D’autres corroborent:

L’occupation est clairement attestée par les gravures rupestres fréquentes qui sont dispersées dans les régions montagneuses du désert, illustrant un environnement luxuriant avec une faune sahélienne et fluviale et des scènes de chasse au gros gibier, de bétail et de cérémonie religieuse… 10

Cette période est appelée la période africaine humide (AHP).

Les scientifiques laïques ne savent vraiment pas pourquoi la période africaine humaine s’est produite. On suppose que la zone de convergence intertropicale (ZCIT) qui provoque une bande de fortes pluies est-ouest et des forêts tropicales à travers l’Afrique centrale s’est en quelque sorte déplacée jusqu’à 600 km au nord.

La ZCIT est liée à la circulation générale actuelle de l’atmosphère, et les scientifiques ne savent pas comment ni pourquoi elle aurait pu être plus au nord pendant la période africaine humide.

Certains modèles revendiquent un succès modéré dans le déplacement de la ZCIT un peu plus au nord en raison des fluctuations de Milankovitch et de l’augmentation des gaz à effet de serre.

On peut se demander comment de légères modifications du bilan radiatif de la Terre causées par le mécanisme de Milankovitch et une augmentation du dioxyde de carbone après la période glaciaire ont pu poussé la ZCIT significativement plus au nord qu’aujourd’hui.

Le dioxyde de carbone est aujourd’hui beaucoup plus élevé que juste après la période glaciaire, et la ZCIT demeure stable à son emplacement en Afrique centrale, verrouillée par la circulation générale à sa position moyenne.

Les scientifiques créationnistes n’ont pas non plus d’explication pour la période africaine humide, si ce n’est que l’après déluge engendra plus de précipitations en raison des océans plus chauds.

Ainsi la fin de l’ère glaciaire et un océan à nouveau froid, comme aujourd’hui, pourrait expliquer des climats plus extrêmes que pendant l’ère glaciaire ou une combinaison de climat frais et d’humidité permettait d’avoir des saisons moins marquées. (voir l’article sur les mammouths).

Il y a environ 4 500 ans, le continent africain était entièrement recouvert d’eau selon la perspective diluvienne biblique. Ce fut une période de grande sédimentation sur la terre, en particulier sur les parties de la croûte qui forment maintenant les continents.

Une fois que les eaux du Déluge inondèrent complètement toutes les terres, elles commencèrent à reculer et cela pendant une période d’environ sept mois, jusqu’à ce que les continents soient secs.

L’éclatement d’un supercontinent

Les géologues ont en fait des indices sur cet événement, mais leur cadre d’interprétation, en particulier les dates qu’ils attribuent, les empêchent de faire le lien avec le déluge et l’après déluge.

Par exemple, ils parlent d’une époque où les océans Indien et Atlantique sont «nés» – de l’éclatement du Gondwana (un ancien supercontinent). La «naissance» de ces océans ont permis aux eaux de se retirer des continents:

L’éclatement du Gondwana a commencé avec l’ouverture de l’océan Indien le long de la côte est africaine, annoncée par l’éruption des basaltes et des rhyolites de la région de Lebombo11.

Il s’agit du premier indice de changements géologiques dans les bassins océaniques, nécessaires pour recevoir les eaux de crue. Selon leur pensée évolutive, c’était il y a environ 180 millions d’années, mais en réalité cela était à peu près à «mi-chemin» du déluge. Voici une autre citation:

Il y a environ 120 millions d’années, l’Amérique du Sud a commencé à se détacher de l’Afrique, ouvrant des fissures le long de la côte ouest de l’Afrique australe. Cela a aminci la croûte continentale: le début de l’océan Atlantique12.

Ceci est le deuxième indice. Les dates, comme nous l’avons mentionné, sont subjectives et faites pour correspondre au cadre de pensée « long termiste ». Si le timing relatif est correct, et cela devrait être vérifié, cela signifie que, pendant l’inondation, l’océan Indien a légèrement précédé l’Atlantique.

Lorsque nous ignorons les nombres et les «dates», cette description et les événements qui suivent correspondent parfaitement à ce que dit la Bible.

Genèse 8 : 2-5
Les sources de l’abîme et les écluses des cieux furent fermées, et la pluie ne tomba plus du ciel. Les eaux se retirèrent de dessus la terre, s’en allant et s’éloignant, et les eaux diminuèrent au bout de cent cinquante jours.

Le septième mois, le dix-septième jour du mois, l’arche s’arrêta sur les montagnes d’Ararat. Les eaux allèrent en diminuant jusqu’au dixième mois. Le dixième mois, le premier jour du mois, apparurent les sommets des montagnes.

Le retrait des eaux sur le continent africain

Les géologues saisissent également davantage les conséquences du recul du déluge sur le continent africain:

Sédimentation et vie marine pendant l’éclatement du Gondwana :

Contrairement au Karoo (semi désert en Afrique du Sud) – où la sédimentation s’est produite pendant près de 120 millions d’années, principalement sur terre, permettant un enregistrement complet de la vie terrestre pendant le Permien, le Trias et le début du Jurassique, les dernières périodes du Jurassique et du Crétacé sont mal documentés dans les roches d’Afrique du Sud au cours desquelles le Gondwana se brisa.

Pendant ce temps, il semble que l’Afrique australe s’élevait et que l’intérieur s’érodait. Les dépôts de sédimentation se produisaient principalement dans les océans indiens et atlantiques en développement, désormais tous situés au large des côtes13.

Notez la déclaration: «Pendant cette période, il semble que l’Afrique australe s’élevait». Cela est cohérent avec l’élévation et l’émergence de continents de dessous les eaux de crue, tout comme indiqué dans le modèle biblique.

Cependant, nous devons d’abord clarifier certaines des hypothèses évolutionnistes dans cette déclaration. A noter que le remplissage du bassin du Karoo n’a pas pris 120 millions d’années mais quelque chose de l’ordre d’un mois ou deux.

La sédimentation s’est produite rapidement car il est impliqué une énorme énergie géologique dans le processus de remplissage. Notez également que les fossiles du Karoo ne représentent pas une archive de la vie s’étalant sur des millions d’années mais retranscrivent l’ordre dans lequel les plantes et les animaux ont été ensevelis pendant le déluge, en particulier sa période intermédiaire juste avant le pic des eaux.

En outre, nous ne pouvons qu’adhérer modérément à l’affirmation selon laquelle l’ouverture et l’approfondissement des bassins océaniques ont en fait impliqué l’éclatement d’un supercontinent appelé Gondwana, avec l’Amérique du Sud et l’Antarctique se détachant de l’Afrique australe et se déplaçant vers leurs emplacements actuels. Cela pourrait être correct mais il pourrait s’en avérer autrement avec d’autres recherches.

Le point clé est que les observations géologiques sur l’Afrique australe correspondent au modèle attendu du récit biblique du déluge, quand il dit que les eaux ont cessé de monter et ont commencé à se retirer de la terre.

Les différentes sédimentations de l’Afrique décrit par les géologues correspondent à ce changement de mouvement de l’eau. Lorsque les eaux montaient, les eaux de crue déposaient des sédiments à l’intérieur de l’Afrique, remplissant l’énorme bassin du Karoo, qui aujourd’hui est devenu un désert. Lorsque les eaux se retiraient, la sédimentation se produisit aux bords du continent.

De plus, lorsque les eaux montaient, l’intérieur de l’Afrique connaissait de grands dépôts de sédiments alors que lorsque les eaux se retiraient, l’intérieur de l’Afrique était fortement érodé. C’est pourquoi les géologues disent que la rupture du continent est «mal documentée».

Ainsi, les géologues voient les effets du déluge de Noé et les documentent de manière assez remarquable. Mais ils ne font pas le lien à cause du puissant paradigme long termiste. Il en serait autrement avec plus d’ouverture d’esprit.

Hélas, en revenir à la Bible, et à la misère qu’elle inspire à ceux qui ne l’ont pas profondément découvert, est un acte bien trop lourd, un changement de paradigme compliqué à opérer sans l’expérimentation d’un véritable chemin de damas.

Le transport de sédiments sur de longues distances

Les scientifiques séculiers sont parfois contraints par des preuves à des conclusions radicales qui défient leur propre hypothèse de départ – l’uniformitarisme ou les processus actuels.

Par exemple, il a été découvert au cours des dernières décennies que de grandes quantités de sable et d’autres sédiments ont probablement été transportés sur des milliers de kilomètres sur une vaste zone depuis leur source présumée. Les scientifiques créationnistes ont souligné les implications d’un tel transport 14.

En 1992, Rainbird et al. ont déduit que les sables dans les grès de diverses régions du nord-ouest du Canada provenaient principalement du sud-est de l’Amérique du Nord, voyageant d’un côté de l’Amérique du Nord à l’autre15.

Les sédiments analysés ont été initialement déposés dans deux bassins précambriens arqués – le Mackenzie et le Bassins Amundsen. Ces bassins contiennent des milliers de mètres de roches sédimentaires, «datées» d’environ 1,5 à 1,7 Ga.

Des parties des bassins se sont élevées dans les montagnes, où les roches sédimentaires peuvent être échantillonnées. Les directions paléocourantes dans les grès sont également cohérentes du sud-est, étayant leurs conclusions.

Dans leurs recherches originales, Rainbird et al. ont utilisé quelques échantillons. Cependant, dans leurs recherches les plus récentes, ils en ont utilisé beaucoup plus16 et ont obtenu les mêmes résultats.

Ils ont trouvé des grains de sable incrustés dans des épaisseurs de strates considérables, de plus de 4000 m d’épaisseur dans le bassin d’Amundsen (océan arctique), provenant probablement de la région de l’orogenèse grenvillienne et d’autres terranes précambriennes lointaines près des Appalaches, à environ 3000 km (à l’Est des USA et du Canada comme en marron sur la carte).

Ils soulignent que la «rivière» ou les «rivières» qui coulaient vers le nord-ouest avaient au moins 1 200 km de large! C’est beaucoup plus large que tout système fluvial moderne sur Terre17.

Non seulement le sable et d’autres sédiments du nord-ouest de l’Amérique du Nord proviendraient de l’est de l’Amérique du Nord, mais il en va de même de la plupart des sables du sud-ouest de l’Amérique du Nord et de l’Alberta18.

Ces grès varient en âge, selon des hypothèses uniformitaristes, du Néoprotérozoïque (1 000–542 Ma) au Mésozoïque (252–66 Ma), et la plupart sont supposés avoir été déposés par le vent. Cependant, il existe des preuves substantielles que les sables ont été déposés par de l’eau19, mais cela est inacceptable pour la pensée uniformitariste car cela impliquerait des écoulements d’eau cataclysmiques.

Il semble que tous les grès (ainsi que d’autres sédiments) du nord-ouest du Canada au nord-ouest du Mexique proviennent de la partie orientale de l’Amérique du Nord.

Malheureusement pour le modèle séculaire, les preuves de leurs anciennes rivières transcontinentales postulées ne se manifestent pas dans les roches sédimentaires du centre de l’Amérique du Nord20.

En supposant que les âges des terranes précambriens reflètent fidèlement une chronologie relative, les conclusions uniformitaristes sont radicales. Ils défient toute explication par les processus actuels, l’hypothèse commune derrière l’uniformitarisme.

Le plus grand défi auquel sont confrontés les uniformitariens est d’expliquer comment des rivières à écoulement parallèle peuvent transporter du sable sur 3 000 km sur une largeur de milliers de kilomètres.

À leurs difficultés s’ajoute l’épaisseur des sédiments ainsi transportés, comme ceux du bassin du Mackenzie, qui possède des roches sédimentaires de plusieurs milliers de mètres d’épaisseur.

Lorsque l’on considère les matières sédimentaires transportées du nord-ouest du Canada vers le sud-ouest des États-Unis, une quantité stupéfiante de sédiments a été transportée à travers l’Amérique du Nord.

De plus, par un calcul uniformitaire, ces sédiments ne représentent probablement qu’une petite quantité de ceux transportés, car les rivières ne déposent normalement qu’une petite fraction de leur charge le long de leur trajectoire.

Une bien meilleure explication, si nous pouvons faire confiance aux dates relatives, est que le sable et d’autres sédiments ont été transportés vers l’ouest sur de longues distances sur de vastes zones pendant le déluge biblique.

Cette évidence est mieux expliquée par les courants d’eau larges et rapides qui ramassèrent le sable et le déposèrent pendant l’inondation.

Tous ces sédiments de l’ouest de l’Amérique du Nord transportés depuis l’est de l’Amérique du Nord impliquent un soulèvement important des montagnes à l’est.

Des baleines dans le désert Chilien

Des chercheurs américains et chiliens ont rapporté, en novembre 2011, un lit osseux remarquable sur la côte ouest du nord du Chili, près de la ville portuaire de Caldera, à environ 700 kilomètres au nord de la capitale, Santiago21.

Des fouilles ont mis au jour les restes de quelque 80 baleines à fanons dont plus de 20 spécimens étaient complets22. Ils ont également trouvé d’autres types de mammifères marins, notamment un dauphin éteint avec des défenses et un cachalot23.

Squelettes fossiles de deux baleines adultes et juvéniles du site paléontologique de Cerro Ballena, Chili. Pyenson et al. (2014) Proceedings of the Royal Society B, 281(1781): 20133316

Les fossiles le long de la route sont confinés à une crête de grès d’environ 20 mètres de large et 240 mètres de long. La plupart des baleines mesuraient environ 8 mètres de long et étaient parfaitement préservées.

Certaines baleines étaient si proches les unes des autres qu’elles se chevauchaient. Le site dans un coin du désert d’Atacama est maintenant bien au-dessus du niveau de la mer et à plus d’un kilomètre du rivage.

Le casse-tête de la mort de ces créatures marines a fait la une des journaux avec l’un reportant «Les fossiles de Bonanza établissent un mystère» et l’autre interrogeant : «Comment ces 75 baleines se sont-elles retrouvées dans le désert?»

Fait intéressant, certains de ceux qui publièrent des commentaires sur ces reportages ont suggéré que les créatures périrent durant le déluge de Noé.

Robert Raeburn d’Australie-Occidentale déclara : «Les baleines nageaient probablement là-bas lorsque le monde entier fut couvert d’eau, il y a environ 4000 ans à l’époque de Noé. Elles ont pu être bloqués lorsque les eaux se retirèrent et exposèrent la terre ferme. … Tout cela prend tout son sens dans une perspective «biblique». »

En effet pour enterrer des baleines il a véritablement fallu des tonnes de sédiments, ce qui montre une fois de plus que les couches géologiques se sont déposées rapidement et en quantité, et non pas à coup de quelques millimètres par an.

Evidemment d’autres n’approuvent pas cette interprétation, puisque les présupposés « évolutifs » obligent à tout cadrer dans la perspective des millions d’années.

Conclusion

Il n’y a qu’une seule explication possible aux phénomènes décrits dans cet article : les eaux océaniques ont, à un moment donné dans le passé, inondé les continents. Toutes ces créatures marines ont été transportées sur les continents et c’est là un élément supplémentaire en faveur du récit biblique.

Poursuivre l’étude via l’article suivant sur la série du déluge:

Références :

  1. The Cairns Post, 3 March 2001, p. 24
  2. Sunday Herald Sun, 11 March 2001, p. 40
  3. See: Walker, T., Eroding Ages, Creation22(2):18–21, 2000
  4. https://creation.com/review-of-grand-canyon-monument-to-an-ancient-earth
  5. https://creation.com/media-center/youtube/marine-fossils-on-mount-everest
  6. https://answersingenesis.org/fossils/fossil-record/high-dry-sea-creatures/
  7. https://creation.com/wet-sahara
  8. https://creation.com/noahs-flood-africa
  9. Wellard, J., The Great Sahara, E.P. Duggon & Co., New York, NY, pp. 33–34, 1964
  10. Manning, K. and Timpson, A., The demographic response to Holocene climate change in the Sahara, Quaternary Science Reviews 101:28–35, 2014.
  11. McCarthy, T. and Rubidge, B., The Story of Earth and Life: A Southern African Perspective, Struik Nature, Cape Town, p. 245, 2005
  12. McCarthy and Rubidge, ref. 1, p. 246
  13. McCarthy and Rubidge, ref. 1, p. 249
  14. Froede Jr., C.R., Eroded Appalachian Mountain siliciclastics as a source for the Navajo Sandstone, J. Creation 18(2):3–5, 2004. Snelling, A.A., Sand transported cross country, Answers 3(4):96–99, 2008. Reed, J.K. and Froede Jr., C.R., Provenance studies of clastic sediments and their role in a hydrodynamic interpretation of the Genesis Flood, CRSQ 46(2):109–117, 2009. Oard, M.J., Colorado Plateau sandstones derived from the Appalachians? J. Creation 23(3):5–7, 2009
  15. Rainbird, R.H., Heaman, L.M., and Young, G., Sampling Laurentia: detrital zircon geochronology offers evidence for an extensive Neoproterozoic river system originating from the Grenville orogen, Geology 20:351–354, 1992
  16. Rainbird, R.H., Rayner, N.M., Hadlari, T., Heaman, L.M., Turner, E.C., and MacNaughton, R.B., Zircon provenance data record the lateral extent of pancontinental, early Neoproterozoic rivers and erosional unroofing history of the Grenville orogen, GSA Bulletin 129(11/12):1408–1423, 2017
  17. Rainbird et al., ref. 6, p. 1408
  18. Mulder, J.A., Karlstrom, K.E., Fletcher, K., Heizler, M.T., Timmons, J.M., Crossey, L.J., Gehrels, G.E., and Pecha, M., The syn-orogenic sedimentary record of the Grenville Orogeny in southwest Laurentia, Precambrian Research 294:33–52, 2017
  19. Whitmore, J., Strom, R., Cheung, S., and Garner, P., The petrology of the Coconino Sandstone (Permian), Arizona, USA, Answers Research J. 7:499–532, 2014
  20. Lawton, T.F., Small grains, big rivers, continental concepts, Geology 42(7):639–640, 2014
  21. Bhattacharya, A., Chilean desert yields trove of whale fossils, , blogs.nature.com, 18 November 2011
  22. Gramling, C., Researchers Rush to Recover Whale Fossils From Highway Project, news.sciencemag.org, 18 November 2011
  23. How did 75 whales end up in the desert? Rows of prehistoric bones unearthed in one of the most significant discoveries of its kind, dailymail.co.uk, 21 November 2011

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