Preuves de l’existence de Dieu et de la Trinité dans la Nature
En regardant partout autour de nous, nous observons toutes sortes de créatures et de plantes qui démontrent l’amour de Dieu pour la variété et la diversité. Cela reflète notamment la diversité de Dieu qui est « un » mais qui se manifeste en « trois entités« . Nous retrouvons le mutualisme de la trinité dans la nature et non sans raisons car cela nous renvoie à la nature de Dieu. Explorons donc les preuves de l’existence de Dieu et de la Trinité dans la nature.
Les bactéries et les microorganismes ne sont pas sujets de tous les éloges, mais leur importance incroyable nous révèle beaucoup de chose sur la nature de Dieu et de sa conception.
Un Dieu relationnel
Dieu est un Dieu de relation, il n’est pas seulement une force située quelque part. Il n’est pas uniquement magnifique et puissant il est un Dieu relationnel – Dieu le Père, Dieu le Fils, Dieu le Saint-Esprit. Il y a un amour et une relation entre eux et bien sûr Dieu veut que nous l’aimions également.
Dieu a imagé ces relations qui le caractérisent dans les choses qui ont été créées. Ces relations sont peut-être évidentes quand il s’agit par exemple de celle entre le colibri et une fleur, l’écureuil et un arbre mais elles sont également présentes dans d’autres échelles qu’on ne voit pas. Ces relations se retrouvent au niveau microscopique dans la boue et dans l’eau par exemple.
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Le concept du mutualisme
Quand on analyse une goutte d’eau dans le microscope on s’aperçoit qu’elle abonde d’organismes vivants. Si on prend une cuillère de terre il y a des milliards d’organismes dans le sol. Il y a des organismes un peu partout et ils sont tous liés. Et la relation entre ces organismes est la plupart du temps coopérative. Ils partagent, donnent, produisent plus qu’ils n’en n’ont besoin pour survivre. Ils produisent ce dont ils ont besoin + ce que d’autres organismes ont besoin et nous appelons cela le mutualisme.
Il y a des relations « gagnantes gagnantes » partout dans la nature, même au sein d’une goutte d’eau. Le mutualisme décrit une relation de long-terme qui est bénéfique aux différentes parties. Quand on se regarde dans une glace nous avons l’impression d’observer un seul organisme mais en réalité nous sommes une communauté active de milliers de microorganismes qu’on ne voit pas.
Par exemple nous avons des organismes dans nos intestins qui nous aident à digérer ce qu’on ne pourrait pas digérer – on ne peut pas par exemple digérer les plantes – la cellulose, alors que ces organismes le peuvent. Nous les nourrissons donc en mangeant et ils nous les décomposent en retour, ils décomposent plus de nourriture qu’ils en ont besoin et ils nous permettent ainsi de vivre. Nous leur fournissons donc un endroit pour vivre et une protection et ils nous nourrissent en retour.
Il y a des centaines d’espèces de la sorte qui vivent en nous. Nous ne connaissons la fonction que pour quelques-uns d’entre eux et on suppose qu’en trouvant la fonction des autres nous trouverons d’autres relations bénéfiques.
Un mutualisme et des relations complexes à toutes les échelles
Tous les organismes de la planète ne sont pas justes des individus isolés car ils ont des organismes à l’intérieur d’eux. Quand on regarde par exemple les cellules d’une joue d’humain il y a des milliers de bactéries à l’intérieur, idem pour les cellules d’un petit organisme. On peut avoir des milliers de bactérie à l’intérieur d’une cellule. Même les organismes monocellulaires ont des relations mutualistes avec d’autres organismes monocellulaires à l’intérieur d’eux. A chaque niveau nous avons des organismes liés à d’autres organismes qui sont en symbiose.
La façon dont nous devrions interagir avec les autres, dans l’église, dans la famille ou ailleurs, lorsqu’une multitude de personnes se regroupe, s’observe dans ce genre de relation mutualiste qui bénéficie à tout le monde. Nous sommes supposés agir de la sorte car cela image la nature de Dieu lui-même. Mais la chute de l’homme est passée par là et toutes ces relations sont maintenant dégradées. Nous ne sommes pas loin de la perfection d’origine créée par Dieu, nous pouvons tout de même la percevoir. Le mutualisme est toujours présent et nous entoure, il s’agit d’une des caractéristiques les plus frappantes de la vie.
Le travail vital des microorganismes
Il y a toutes sortes de microorganismes dans l’eau. Certains d’entre eux récupèrent l’azote de l’atmosphère. L’azote est une molécule fascinante, la raison pour laquelle elle est abondante dans l’atmosphère est parce qu’elle est non-réactive – elle ne s’engage pas dans des réactions chimiques et cela la rend sécuritaire parce que si l’atmosphère était rempli d’oxygène, cela serait certes bon pour respirer, mais des feux se déclareraient spontanément pour brûler toutes choses. C’est pourquoi nous avons uniquement besoin de 21% d’oxygène dans l’atmosphère.
L’atmosphère doit donc être rempli avec quelque chose d’autre – il faut suffisamment de pression dans l’atmosphère pour que nous puissions respirer facilement, mais il ne faut pas non plus un gaz qui s’engage dans des réactions chimiques et brûle tout. C’est pourquoi l’azote est important. Nous avons l’azote N2 – deux atomes d’azote qui se tiennent entre eux avec trois liens, ce qui est très puissant et c’est la raison pour laquelle il ne réagit pas chimiquement.
Nos besoins en azote
Nous avons besoin de l’azote dans la plupart des molécules de notre corps alors comment fait-on pour l’obtenir de l’atmosphère et l’amener dans notre corps ? Nous ne pouvons pas le faire. Aucun animal, plante, champignon, organisme, protozoaire, algue ne peut décomposer ou séparer ces deux molécules pour nous les donner. Il n’y a que certaines sortes de bactéries fixatrices d’azote, dont certaines vivent dans l’eau et dans le sol qui peuvent le faire. Leur travail est de prendre l’azote de l’air depuis l’atmosphère, séparer les deux molécules et de rejeter les nitrates, lesquels sont les nutriments des plantes, lesquels nous transmettent à leur tour les nutriments – ces bactéries jouent un rôle dans le cycle de l’azote. Dieu a créé un cycle pour provisionner chaque élément de notre corps ainsi que ceux des plantes et animaux.
Le cycle dispose d’un endroit de stockage pour cette molécule de sorte à ce qu’il y en ait toujours assez, il y a ensuite autre chose qui la récupère du stockage et le transforme dans une forme que l’on peut utiliser – il s’agit d’organismes spécialement conçus pour faire cela. Lorsque le nitrate est dans la plante, la consommation des plantes par les animaux le répartit à travers tous les organismes. Il y a ensuite un autre organisme qui va retourner cet élément dans le stockage à nouveau et ainsi le cycle continue.
Nos besoins en molybdène
On peut également parler du molybdène que peu de personnes connaissent. Le molybdène est un minéral et élément rare. Nous le forons pour le mettre dans l’acier et rendre l’acier plus dur. Mais même là où on le trouve en forte concentration il reste très rare – quelques grammes par tonne (un peu comme l’or).
Si on devait mâcher le minerai qui le contient on ne parviendrait pas à obtenir du molybdène. Comment donc obtient-on notre molybdène ? C’est seulement pour certaines molécules qu’ils s’avèrent être importants – nous n’avons besoin que d’un atome pour chaque molécule. Encore une fois, aucun animal, plante etc… ne peut forer le molybdène de la roche. Nous avons cependant découvert qu’une bactérie peut le faire. C’est une bactérie qui relâche un produit chimique, une molécule qui ressemble à une navette spatiale qui a atterrit sur la lune avec des jambes, une plateforme, un compartiment au-dessus. La bactérie relâche la molécule qui atterrit sur la terre – elle creuse tout droit vers la roche, trouve un atome de molybdène, et aussitôt qu’elle se connecte avec, elle largue le compartiment qui se sépare de la plate-forme et la bactérie s’abaisse, récupère le molybdène combiné à la molécule et ensuite cet organisme se fait manger par d’autres et la répartition du molybdène commence à avoir lieu pour les autres organismes.
C’est assez impressionnant, il y a des organismes spécifiquement conçus pour forer des éléments très difficiles à forer afin que nous puissions les avoir indirectement. Et il y a ensuite d’autres organismes pour les ramener.
Les forces de la nature : les scarabées bousiers
Wikipédia rapporte ceci1 :
Beaucoup de scarabées bousiers, appelés piluliers, se servent de leurs pattes antérieures et de leurs mandibules pour façonner les morceaux de bouse en pelotes sphériques qu’ils peuvent ainsi déplacer en les faisant rouler sur le sol jusqu’à leur terrier tout en pilant la bouse pour que celle-ci rentre. Les géotrupes, eux, font leurs terriers sous un tas d’excrément, utilisant la matière fécale à la fois comme nourriture et comme matériau de construction. D’autres bousiers, les tunneliers, enterrent les morceaux de bouse chaque fois qu’ils le peuvent. Un quatrième groupe, les endocoprides, vivent tout simplement dans la bouse, sans la déplacer ni la façonner. Ils sont souvent spécialisés pour des bouses d’une espèce précise.
Voici ce que rapport le consultant environnemental Greg Dalton2 :
«Les animaux produisent des excréments. Certaines mouches, comme la mouche des brousse australienne, se reproduisent dans les excréments. Et les excréments peuvent également héberger des maladies. Cependant, lorsque les bons coléoptères (bousiers) sont présents, ils enterrent les excréments et les problèmes de mouches et de maladies disparaissent pratiquement.
De plus, en enfouissant les excréments, les coléoptères fertilisent la terre. Cela favorise la croissance des pâturages, ce qui profite alors aux bovins, ovins, etc., et aux agriculteurs. Cela signifie également que les agriculteurs peuvent utiliser beaucoup moins d’engrais qui acidifient le sol et contribuent à la pollution des cours d’eau.
Les bousiers creusent également des tunnels dans le sol, fournissant des canaux pour l’infiltration d’eau. Cela réduit le ruissellement de l’eau et l’érosion du sol et augmente la quantité d’eau dans le sol pour la croissance des pâturages. Les bousiers transforment un polluant en avantage environnemental et agricole»
Greg Dalton parle de recherches qui montrent que les humbles bousiers peuvent arrêter la contamination des réserves d’eau par des microbes transportés par les excréments d’animaux. Il raconte : «À Milwaukee, États-Unis, en 1993, une épidémie de Cryptosporidium causée par de l’eau potable contaminée a provoqué une diarrhée chez plus de 400 000 citoyens, en a tué quelques-uns et en a hospitalisé beaucoup. Lors d’une expérience menée à Adélaïde, en Australie-Méridionale, en 2003, par un collègue, le Dr Bernard Doube, les bousiers ont éliminé plus de 99% des spores de Cryptosporidium d’une zone de fumier contaminée à la surface du sol. »
Les bousiers jouent un rôle particulier dans l’agriculture : en enterrant ou en recyclant les excréments par leur digestion, ils accélèrent la formation d’engrais naturel et enrichissent le sol en matière organique et sels minéraux. Ils protègent aussi le bétail, notamment les ruminants, des possibles infections que les excréments, longtemps abandonnés à la putréfaction naturelle, pourraient propager par l’intermédiaire de parasites, comme les mouches. C’est pour cette raison que de nombreux pays ont introduit ces créatures au grand bénéfice de leur élevage. Dans les pays en voie de développement, les bousiers sont un facteur important de promotion de l’hygiène.
Des cycles biogéochimiques à profusion pour permettre le monde du vivant
Pour chaque élément dans notre corps, le soufre, l’oxygène, l’azote, le carbone et bien d’autres, nous découvrons un cycle biogéochimique pour chacun d’entre eux. C’est ce qu’on appelle chez les créationnistes – la biomatrice. Le concept est tiré du film Matrix qui présentait l’idée que derrière le monde qu’on voit il y a un monde invisible qui le construit.
La biomatrice est l’idée qu’au-delà du monde qu’on observe autour de nous, les arbres et les roches que l’on voit, il y a un monde vivant qui le rend possible. S’il n’y avait que des roches et de l’eau, on ne pourrait pas survivre. On ne peut par exemple pas obtenir par nous-mêmes l’azote dont nous avons besoin. Aucune plante, aucun animal ne pourrait survivre. Nous avons besoin de ce monde invisible incroyable pour soutenir le monde visible.
Les choses que l’on voit sont faites de choses invisibles (ce qui nous rappelle Hébreux 11 : 3).
Nous avons également l’exemple des arbres qui ont besoin d’eau dans leurs feuilles pour la photosynthèse. Il faut donc obtenir de l’eau depuis les racines et les monter jusqu’aux feuilles. Un gros arbre au milieu de l’été va avoir besoin de près de 400 litres d’eau par jour. Comment fait-il pour en obtenir autant ?
La première étape est d’avoir de l’eau dans l’arbre. Les expériences indiquent que les racines d’arbre n’ont pas la capacité de tirer autant d’eau à travers l’arbre. Il s’avère qu’il y a des microorganismes, en particulier des champignons mycorhiziens, qui vivent en dedans et en dehors des racines.
Si on regarde les racines d’une plante, on peut voir ce champignon qui pénètre la racine et on pourrait penser que le champignon est nocif à la plante, mais ce n’est pas le cas, le champignon se colle à la plante et aspire l’eau à l’intérieur de la plante, il alimente en eau la plante. Ensuite quand la plante va créer du sucre dans ses feuilles et envoyer cette nourriture alimenter les racines, elle alimente également le champignon. Le champignon irrigue la plante et la plante alimente le champignon.
Les champignons sont extraordinairement conçus et ils sont très performants pour aspirer les choses comme l’eau de leur environnement comme les lichens dans le désert. Les champignons que l’on voit en dehors des roches dans le désert sont capables de récupérer l’eau de l’atmosphère quand il y a moins de 10% d’humidité. Ils aspirent et créent une sorte de bassin d’eau pour l’algue dans le lichen.
Il y a tant de relations que l’on ne voit pas mais qui sont nécessaires pour les organismes que l’on voit – il s’agit de la biomatrice de la vie. Dieu a créé ces choses pour que nous apprenions à le connaître et il nous a donné les habilités nécessaires pour réussir cela. Aucun autre organisme que nous ne peut apprendre ces choses-là et les apprécier.
Conclusion
La création n’a pas évolué par elle-même, elle ne s’est pas faite toute seule. La terre est véritablement une preuve irréfutable de l’existence de Dieu et de sa nature particulière mutualiste qui se retrouve dans la Trinité. Il n’est vraiment pas difficile de croire en Dieu pour ceux qui observent et qui n’ont pas un biais philosophique bloquant. L’univers est une œuvre de dessein intelligent.
Quand on voit l’intrication entre tous ces microorganismes/organismes, les cycles biogéochimiques etc…, on se rend compte qu’il y a un dessein intelligent à tous les niveaux dans l’univers – dans l’espace (soleil, lune….) et sur terre à l’échelle visible et à l’échelle invisible.
Cette multitude de paramètres réglés, ajustés et planifiés renvoie non seulement vers le Créateur mais aussi vers l’optique d’une création surnaturelle et rapide, car la complexité de l’univers et de la vie sur terre indique qu’il a fallu que tous les composants soient assemblés d’un coup, autrement les dysfonctionnements auraient été légions et n’auraient pas permis à la vie d’exister et de persister.
Les processus lents, graduels, tâtonnants qui se déroulent sur des milliards d’années ne semblent pas offrir les bons ingrédients pour obtenir une terre telle que nous l’avons aujourd’hui.
Il faut se saisir de la science. Quand on apprend des choses sur la création, on apprend des choses sur Dieu et il n’y a rien de plus épanouissant. On ne peut pas s’empêcher d’adorer notre magnifique Dieu qui a jusqu’à désiré qu’on le connaisse. Il nous a désigné rois et prêtres de la création et nous devons s’efforcer d’en être digne. Pour nous tous qui avons lourdement fauté et péché par le passé, nous avons Jésus-Christ, l’Incarnation du Créateur, pour nous pardonner et nous permettre d’avancer.
Références :
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