La Vie Éternelle dans le Modèle Biblique

En étant confronté à la mort de proches et amis, nous sommes interrogés sur sa raison d’être. Le niveau de souffrance peut être telle que l’on a dû mal à comprendre pourquoi un Dieu infiniment bon, juste et puissant aurait pu inclure un tel phénomène. En lisant la Bible, par exemple Romains 5:12, nous commençons à percevoir que nos questionnements sur le sujet ne sont pas injustifiés.

La pensée de l’éternité

Il n’est pas simple de lire la Bible sans laisser nos préconceptions influencer notre compréhension ou notre degré d’acceptabilité des choses. Pourtant la Bible enseigne bel et bien la vie éternelle, la fin des souffrances et le séchage des larmes (Apocalypse 21). Le concept de vie éternelle est présent de la Genèse à l’Apocalypse.

Cela est une chose bien évidemment folle aux yeux de la plupart de nos contemporains. Rien ne semble plus impossible. À vrai dire de nombreux chrétiens ont dû mal à y croire et certains d’entre eux en viennent à revisiter la compréhension naturelle des textes bibliques. Pourtant la résurrection de Jésus révèle bien que le plan de Dieu est l’éternité pour ceux qui mettent leur confiance en lui.

Sur le site questcequelaverite.com j’ai toujours défendu un modèle de terre jeune (moins de 10 000 ans), pour des raisons aussi bien bibliques que scientifiques. Des dizaines voire des centaines d’articles balaient le sujet en long et en large. La géologie, la paléontologie, la physique, la biologie, l’archéologie, tant de domaines facilement utilisables pour étayer le modèle biblique d’une terre de moins de 10 000 ans, créée surnaturellement par l’Éternel.

Ce modèle d’une terre jeune est d’une importance critique pour expliquer l’intrusion de la mort dans le monde. Les modèles terre vieille, hélas, doivent accommoder la mort dans le plan divin initial et pour ce faire « tous les coups sont permis« , même tordre les écritures, la Parole de Dieu elle-même, une sorte de remake des errements des Israélites dans l’ancien testament lorsqu’ils étaient soumis à la pression païenne d’autrefois, une pression païenne qui a pris d’autres formes aujourd’hui, avec notamment toujours un culte de la nature, plus subtile mais réel. Mère nature, déesse Gaïa, l’univers, tant de termes ou concepts qui cherchent à voir le principe créateur dans la création, quand la Bible indique que le créateur est dissocié de sa création et que celle-ci ne doit pas être adorée.

Romains 5: 12 – l’entrée du péché dans le monde

L’une des raisons bibliques principales pour ne pas insérer la mort comme ayant existé avant Adam et Eve est que Jésus et les apôtres, et en particulier l’apôtre Paul, avaient une vision « terre-jeune ». Le verset de Romains 5:12, à condition qu’on ne le fracasse pas en mille morceaux, est d’une clarté dévastatrice pour tous les modèles terre-vieille. Et il nous aide à comprendre que la mort ne fait pas partie du plan initial de Dieu:

Certains partisans des modèles terre-vieille en sont même venus jusqu’à remettre en question l’apôtre Paul, en disant qu’il s’était trompé, et que même Jésus dans son humanité s’était trompé sur certains sujets. Nous ne devons dès lors pas nous étonner de la déchristianisation de nombreux pays occidentaux. Quand la Bible ne fait plus sens dans l’esprit d’une personne et quand on pense que celui qui se prétend le créateur s’est trompé, la foi ne tient plus qu’à un fil, qui finit bien souvent par rompre.

De plus, incorporer la mort dans le plan de départ de Dieu, ajoute encore à la perplexité de celui qui a plongé dans un modèle terre-vieille. Non seulement la Bible se trompe mais en plus Dieu aurait créé la mort. La conclusion à laquelle beaucoup parviennent juste avant un abandon de la foi est que si Dieu existait jamais il n’aurait créé les choses comme cela….Et ils ont raison.

Les athées ont également en partie raison de penser que Dieu, s’il existait serait infiniment bon et qu’il ne tolérerait pas tant de souffrances et d’injustices dans le monde. Il faut juste prendre connaissance de quelques notions bibliques pour comprendre que la souffrance, l’injustice et la mort sont des phénomènes étrangers à la création, et qui ne dureront que temporairement.

La fin du péché est aussi la fin de la mort, d’où le besoin de se convertir à Jésus

Le texte de Romains 5 nous dit bien que le péché a fait entrer la mort dans le monde. Par ailleurs le sacrifice de Jésus et le rachat des péchés permet d’annuler la dette initiale d’Adam et Eve et celles que nous avons nous-mêmes accumuler par nos propres péchés. Le sacrifice de Jésus a pour but de détruire la mort.

Le dernier ennemi

Nous n’acceptons pas la mort ou nous la trouvons injuste pour de bonnes raisons. Elle ne fait pas partie du plan initial de Dieu. Nous avons été créé pour l’éternité. Bien évidemment la terre d’aujourd’hui fait pâle figure par rapport à la terre d’origine, bien plus productive, verdoyante et florissante. Cette dernière a été détruite lors du déluge et ce qu’il en est resté n’est que l’ombre de ce qu’elle était autrefois, après que Dieu ait livré le produit fini au 6ème jour.

Dieu indique « et cela était très bon » à la fin du 6ème jour (et non pas beau comme certains le traduisent à des fins de réinterprétation). Dieu n’a pas incorporé un intrus ou des imperfections. Son projet n’était pas de faire passer la création et l’humanité par des étapes de souffrance. Lucifer lui-même était parfait et sans reproches.

Le fin de l’histoire est un dénouement heureux:

Dieu soit loué!