Les couches géologiques et les fossiles témoignent-ils de l’évolution ou du déluge?
Pour beaucoup de gens, les archives fossiles sont toujours considérées comme une pièce incontournable de l’évolution. La plupart des géologues insistent sur le fait que les couches de roches sédimentaires se sont déposées progressivement au cours de vastes périodes de temps pendant lesquels les animaux ont vécu, sont morts, puis ont été parfois enterrés et fossilisés. Les créationnistes cependant pensent que les couches géologiques et les fossiles témoignent du déluge et non de l’évolution.
Cet article est parallèle aux deux articles ci-dessous sur le registre fossile et sur les possibilités que le monde ait été submergé par les eaux du déluge il y a environ 5000 ans. Je vous encourage fortement à les lire avant ou après ce présent article car ils sont tout à fait complémentaires.
Les couches géologiques ne se déposent pas nécessairement lentement. Les caractéristiques géologiques semblent plutôt traduire des catastrophes et les fossiles ne se forment que dans des conditions catastrophiques que nous observons très rarement aujourd’hui. Cela semble être à créditer au modèle biblique.
La montée du modèle géologique uniformitariste « vieille terre »
Jusqu’au 18ème siècle les scientifiques comprenaient que les couches géologiques étaient dues au déluge. Mais des géologues tels que James Hutton et Charles Lyell commencèrent à suggérer que les couches s’étaient formées lentement sur de très longues périodes.
Lire l’article « L’Origine de l’Evolution et l’Importance du Débat Création/Evolution«
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Hutton fit l’hypothèse que le présent expliquait le passé, signifiant que si nous constatons aujourd’hui un lent processus de sédimentation graduelle et d’érosion alors il en a toujours été ainsi par le passé. Ce concept est appelé « uniformitarisme« . C’est ainsi que le déluge biblique perdit aux yeux de beaucoup la paternité des couches géologiques.
Ceci n’a pas été sans conséquences, car Darwin a été influencé dans le domaine de la biologie, par ces longues périodes de temps géologiques. Avec des millions d’années, il lui apparu qu’il y avait le temps nécessaire pour qu’une évolution graduelle des formes vivantes débouchent sur les formes abouties d’aujourd’hui.
Si ces couches étaient attribuées aux millions d’années, ils ne pouvaient donc plus être attribuées au déluge de Noé.
L’évolution est donc parti du présupposé que la terre était vieille, et c’est pourquoi certains théologiens chrétiens ont essayé et essaient encore d’incorporer de longs âges à la genèse et par exemple de rendre le déluge de Noé « local » ou « mythique ».
Ainsi, lorsque les animaux et plantes fossilisés se trouvent dans les séquences rocheuses de la Terre dans un ordre particulier de première apparition, tels que les animaux sans épine dorsale (invertébrés) dans les couches inférieures suivis progressivement par les poissons, puis les amphibiens, les reptiles, les oiseaux et enfin les mammifères, il est conclu, et donc presque universellement enseigné, que ce doit être l’ordre dans lequel ces animaux ont évolué au cours de ces vastes périodes de temps.
Plusieurs éléments permettent de remettre en doute cette interprétation. Il ne s’agit en effet que d’une interprétation, d’une reconstruction, car plusieurs modèles peuvent être proposés quant à cet ordre général, notamment le modèle biblique diluvien.
Ordre d’enfouissement du déluge
Un premier élément contradictoire au modèle évolutif : les fossiles vivants
Un premier élément qui infirme le modèle évolutif est le cas des fossiles vivants qui sont des créatures prétendument anciennes et disparues depuis longtemps et qui ont soudainement et inopinément surgi dans le monde moderne.
Ils remettent clairement en question les vastes âges supposés de l’histoire évolutionniste car ils ne montrent aucun des changements évolutifs attendus dans les corps de ces espèces à travers ces très longues périodes de temps.
Nous savons en réalité aujourd’hui qu’il n’existe aucun processus biologique pouvant ajouter de l’information génétique et permettre cette évolution. Le registre fossile lui aussi ne révèle pas l’évolution ascendante. On n’y perçoit que les processus « descendants » dues à la sélection naturelle, voire aux mutations génétiques.
La Génétique, l’ADN et l’Origine de la Vie – Crée ou Evolué ?
La Sélection Naturelle et les Mutations Génétiques sont-ils “moteurs de l’Evolution” ?
Tout au plus, sur certains cas, les différences notées sont d’infimes variations dues à la sélection naturelle (oiseau à gros bec, petit bec…) qui est possible grâce au pool génétique des premiers couples originaux.
Autrement toutes les parties complexes fondamentales des divers organismes demeurent identiques.
Ces fossiles vivants, c’est à dire les fossiles dont les créatures vivent encore aujourd’hui, et qui apparaissent dans les couches les plus basses, donc, selon le modèle évolutif, les plus anciennes, sans apparaître dans les couches les plus hautes, donc supposément les plus récentes, révèlent bien que couches hautes ne signifient pas « période plus récente » et que les couches basses ne signifient pas « période plus ancienne ».
Par exemple, les évolutionnistes étaient convaincus que les herbes avaient évolué des millions d’années après les dinosaures, jusqu’à qu’il fut trouvé des coprolithes de dinosaures (excréments fossilisés) contenant plusieurs espèces d’herbe1.
En août 1994, un arbre de «l’âge des dinosaures» appelé le pin de Wollemi a été découvert bien vivant en Australie. Elle a été déclarée la «découverte botanique du siècle2».
Un grand nombre de «fossiles vivants» dans le monde animal restent pratiquement les mêmes que leurs anciens prédécesseurs après les millions d’années exigées par l’évolution. Des évolutionnistes comme feu Stephen Gould se réfèrent à ce manque de changement comme étant une stagnation.
Par exemple une étude récente développe que des bactéries nommées « Mariprofundus » ont laissé «des traces distinctives dans les archives fossiles». Les auteurs de l’étude ont écrit:
Des sauterelles et des étoiles de mer4 fossilisées et retrouvées ensevelies dans la même couche que l’Archaeopteryx (un oiseau éteint) sont pratiquement identiques aux variétés modernes.
Des crevettes «jurassiques» à la raie pelliculaire, des animaux et des plantes – certains prétendument éteints depuis longtemps – sont découverts vivants aujourd’hui et pratiquement identiques à leurs homologues fossilisés5.
Exemple ci dessus d’une crevette « moderne » et d’une crevette qui a supposément vécu il y a 150 millions d’années.
L’évolution signifie «changement», mais ces fossiles vivants témoignent d’une stagnation, autrement dit : pas de changement ! Pourtant s’il y avait eu des mutations génétiques provoquant des changements ascendants comme prônées par les évolutionnistes, pendant des millions d’années, deux spécimens ne devraient plus être similaires.
En réalité nous savons maintenant que le code génétique des organismes vivants ne peut pas se maintenir durant des millions d’années sans atteindre le « crash génétique » (l’extinction). Notre génome connaît en effet de nombreuses mutations à chaque génération. Au bout d’un certain temps, celui-ci est tellement détérioré que l’aptitude à vivre s’écroule.
Lire l’article : La génétique, le couple originel et l’après déluge
Revenons à notre sujet. Les fossiles de crabes sont les mêmes que les crabes actuels6. Idem pour les langoustes7.
Nous reconnaissons les coléoptères dans le registre fossile, parce qu’ils sont identiques aux coléoptères actuels8.
Les fossiles vivants auraient dû apparaître tout le long des couches géologiques pour être en cohérence avec l’histoire évolutionniste.
Or toutes ces absences dans les couches supérieures montrent bien qu’il est nécessaire de chercher une autre solution pour expliquer l’ordre des couches que le paradigme des grandes périodes de temps.
Hélas, certains de ces fossiles vivants ont été utilisés comme « fossile index » pour dater les roches dans lesquelles ils sont trouvés. Ainsi quand les paléontologues trouvent une autre roche avec un fossile similaire, ils datent cette roche à l’âge du fossile basé sur le fossile index.
Il y a l’exemple du cœlacanthe qui aurait vécu il y a 60 millions d’années. Quand un spécimen a été trouvé dans une roche, elle a été datée à 60 millions d’années.
Malheureusement cette technique ne marche pas car les coelacanthes vivent encore aujourd’hui9.
Plusieurs ont été trouvés près des côtes de Madagascar. Ils auraient donc dû apparaître dans les couches géologiques les plus récentes.
Fraser, Michael D.; Henderson, Bruce A.S.; Carstens, Pieter B.; Fraser, Alan D.; Henderson, Benjamin S.; Dukes, Marc D.; Bruton, Michael N. (26 March 2020). « Live coelacanth discovered off the KwaZulu-Natal South Coast, South Africa ». South African Journal of Science. 116 (3/4 March/April 2020). doi:10.17159/sajs.2020/7806 © 2020. The Author(s). Published under a Creative Commons Attribution Licence.
Selon l’interprétation évolutionniste, ce poisson s’était éteint il y a 65 millions d’années. Comme il a de très grandes nageoires ils pensaient qu’il s’agissait d’une forme transitionnelle qui pouvait ramper sur terre et devenir plus tard un amphibien.
Ce poisson vivant dans les eaux profondes, nous pouvons voir comment les fossiles sont le sujet de très mauvaises interprétations.
Comme ce poisson ne s’est pas éteint il y a 65 millions d’années, les 65 millions d’années deviennent alors très discutables.
De plus ces poissons vivent dans le même environnement que les baleines, mais dans le registre fossile les deux n’apparaissent jamais ensembles. Selon l’interprétation évolutionniste cela indiquerait qu’ils n’ont pas vécu ensemble.
Les évolutionnistes sont bien embêtés pour expliquer ces fossiles vivants10.
Un deuxième élément contradictoire : les fossiles aux mauvais endroits
Les trilobites, qui auraient 500 millions d’années dans les strates cambriennes, ont des yeux beaucoup trop complexes11 pour la place qu’ils occupent dans les archives fossiles.
Ayant dit cela, ils n’ont aucun ancêtre apparent sur lequel on pourrait fonder l’idée qu’ils auraient eux aussi évolué à partir d’espèces plus primitives.
Les chercheurs ont trouvé des fossiles de pollen (preuve qu’il y avait des plantes à fleurs) dans les strates précambriennes12.
Selon les évolutionnistes, les plantes à fleurs ont évolué pour la première fois il y a 160 millions d’années, mais d’un autre coté ils affirment que les strates précambriennes sont vieilles de plus d’un milliard d’années.
Les dinosaures auraient évolué en oiseaux. Mais un véritable oiseau à bec, le Confuciusornis est selon sa position dans le registre fossile, antérieur aux dinosaures à plumes dont il est censé être issu13. Il a également été trouvé dans l’estomac d’un dinosaure14.
Lire l’article « La Complexe Evolution des Espèces« .
Un fossile de mammifère ressemblant à un chien a été trouvé avec des restes de dinosaures dans son estomac15, alors qu’aucun mammifère assez grand pour s’attaquer aux dinosaures n’était censé exister à leurs côtés.
À la surprise de beaucoup, des canards, des écureuils, des ornithorynques, des castors et des blaireaux ont tous été trouvés dans les couches rocheuses de «l’ère des dinosaures» avec des abeilles, des cafards, des grenouilles et des pins. (Ne vous laissez pas impressionner par les noms scientifiques compliqués qui sont donnés aux fossiles et qui ont tendance à faire penser par exemple qu’un canard n’était pas un canard).
Lire l’article sur les dinosaures dans le modèle biblique.
Il y a le cas du Tiktaalik, un animal qui était supposé être un « chaînon manquant » , une forme transitionnelle (du poisson au tétrapode).
Encore ici il s’est avéré que des traces fossilisées sur la terre ferme ont précédé le Tiktaalik et qu’il ne peut donc être l’espèce transitionnelle entre le monde aquatique et terrestre16.
Dans les roches cambriennes (certaines des roches fossiles complexes présumées les plus anciennes de la terre – environ 500 millions d’années et plus), des fossiles «index» de presque tous les embranchements majeurs peuvent être trouvés.
Pourtant aucun ancêtre de ces organismes n’apparaît en dessous d’eux, c’est-à-dire qu’ils apparaissent soudainement et simultanément dans les archives fossiles. Il n’y a pas de séquence progressive.
En fait, plus il est trouvé de fossiles, plus le panorama devient aléatoire. Cela ne correspond pas à la progression ordonnée de spécimens en constante évolution.
A contrario ce registre fossile et ces couches géologiques cadrent très bien avec le récit créationniste des plantes et des animaux créés «selon leur genre» et enfouis lors du déluge globale.
Un troisième élément perturbant : le dépôt rapide des couches de roches sédimentaires
Il est attendu dans le modèle diluvien de retrouver les animaux vivant habituellement au fond de l’océan être enterrés les premiers dans les couches les plus profondes. Il est aussi logique que soient trouvés plus haut les poissons, puis les amphibiens, puis les reptiles qui vivent proche de l’eau et enfin les mammifères qui vivent sur le continent.
Ceci est bien évidemment un modèle général avec bien sûr des exceptions ici et là, car l’eau en mouvement a une grande capacité à trier les choses par taille, par forme, par flottabilité. Le déluge aurait donc enterré les créatures dans un ordre général particulier en fonction des caractéristiques des différents types de créatures.
De plus, les vastes périodes de temps ne sont ni prouvées, ni prouvables, étant basés sur des hypothèses de la vitesse à laquelle les couches de roches sédimentaires se sont déposées dans un passé non observé. Nous allons voir cela plus bas.
L’évolution est une science historique et non observationnelle ou expérimentale. Elle n’a pas la prétention des sciences médicales (les vaccins, les antibiotiques) ou de l’ingénierie (les voitures, les fusées, les ponts)… Au lieu de cela, il existe des preuves accablantes qui montrent que la plupart des couches de roches sédimentaires se sont déposées rapidement.
Un dépôt rapide des sédiments est attendu dans l’hypothèse du déluge. Il enterrerait rapidement des animaux.
Par contre si les couches géologiques s’étaient formées sur des millions d’années, on ne s’attendrait pas à trouver grand-chose. La décomposition aurait éliminé les créatures avant qu’elles ne se fossilisent.
Quand vous conduisez votre voiture et que vous observez un animal renversé sur la route, vous savez que cet animal ne se fossilisera pas, puisqu’il ne sera pas recouvert rapidement.
En effet, l’état de conservation irréprochable de la plupart des fossiles (voir image plus bas) nécessite que les animaux et les plantes aient été très rapidement ensevelis, pratiquement vivants, par de grandes quantités de sédiments avant que la décomposition puisse détruire des détails délicats de leur apparence et de leur anatomie.
Il existe par exemple des fossiles de poisson en train de manger de plus petits poissons, ce qui démontre le caractère soudain du déluge et le fait que la décomposition n’ait pas eu le temps de faire son oeuvre.
On pense souvent qu’il faut des millions d’années pour former des fossiles, mais les animaux qui meurent et qui ne sont pas enterrés se décomposent rapidement ou sont mangés par des charognards.
Nous trouvons sur tous les continents des dépôts de roches sédimentaires à grande échelle comme le grès de Hawkesbury, une formation juste à l’ouest de Sydney.
En fait, Sydney est en grande partie construite sur du grès de Hawkesbury et elle s’étend sur plusieurs kilomètres à l’ouest et sur une longue distance au nord, c’est un dépôt massif.
Un examen rapproché des couches sédimentaires révèle non seulement les couches individuelles, mais aussi des lignes diagonales aussi appelées stratifications entrecroisées (cross bedding en anglais, comme sur l’image).
En examinant ces lignes diagonales, les géologues peuvent connaître la nature de l’eau qui a déposé ces sédiments.
Un géologue de l’Université Macquarie a déclaré ceci:
C’est un événement cataclysmique stupéfiant qui ne représente que le grès de Hawkesbury. Qu’en est-il des couches en dessous et des couches au-dessus ? Partout où nous regardons, nous voyons les preuves d’un cataclysme mondial massif.
La présence de marques éphémères18 (marques de gouttes de pluie, marques d’ondulation, traces d’animaux) aux limites de ces strates montre que la couche rocheuse supérieure a été déposée immédiatement après la couche inférieure. L’érosion n’a pas eu le temps de produire ces effets.
De gauche à droite, des marques d’ondulation, de gouttes de pluies et des traces d’animaux
Aussi l’inter-liaison de strates adjacentes19 supposément séparées par des millions d’années infirme également les écarts supposés de millions d’années entre ces strates.
La sédimentation : un processus lent selon James Hutton et Charles Lyell
Quand le mont St-Hélens est entré en éruption en 1980, les chercheurs ont constaté que les couches de sédiments peuvent se former rapidement. Les couches que l’on voit sur la photo ci-dessous ont été déposées en l’espace de 3 heures (12 Juin 1980).
Sur la photo ci-dessous nous voyons les fines couches. D’habitude on estime que seulement une ou deux de ces couches se posent chaque année, mais le bloc entier d’environ 7 mètres fut déposé en 3 heures.
Les échelles de temps sont donc sérieusement remises en question à l’épreuve de ces observations. Nous sommes loin des quelques millimètres par an.
Cette éruption du Mont St Helens n’est en effet qu’un évènement de faible intensité en comparaison du déluge biblique.
Peut-on donc imaginer ce que ferait un déluge aussi puissant que celui de la Bible ? Ce que l’on voit un peu partout dans le monde, comme au Grand Canyon.
Voici ci-dessous le canyon qui a été façonné en un jour à travers les couches existantes par les coulées de boues résultant du volcan.
La rivière que l’on voit aujourd’hui dans le canyon n’a rien à voir avec la formation du canyon. Celle-ci ne le traverse que depuis la formation du canyon qui a résulté de l’éruption du Mont St Helens. Il en est ainsi un peu partout dans le monde.
Lire l’article : Les Vallées et les Rivières dans le Modèle Biblique Diluvien
A ce stade nous constatons déjà que les fossiles vivants, les fossiles aux mauvais endroits, et le rapide dépôt des couches, remettent fortement en question l’interprétation graduelle et lente des couches géologiques.
Le nouveau modèle géologique : le néo-catastrophisme
Bien des géologues modernes (non chrétien) admettent aujourd’hui que la plupart des archives géologiques ont été formées par des catastrophes. Mais plutôt que de reconnaître le déluge biblique, ils y voient des catastrophes séparées dans le temps.
Cependant le manque d’érosion et la formation des sols ne laissent pas ou peu de places pour des écarts de millions d’années entre les catastrophes.
Un fait révélateur est qu’après 150 ans d’uniformitarisme initié par Charles Lyell et James Hutton, le passage au néo-catastrophisme des géologues modernes n’a pas engendré une révision des échelles de temps de la colonne géologique, alors même que Charles Lyell a littéralement induit de nombreuses générations de géologues en erreur.
Les problèmes du néo-catastrophisme
L’histoire habituelle que vous trouverez dans les manuels de géologie est à peu près ceci : une inondation se produit et dépose une couche de sédiments, puis quelques années plus tard, une autre inondation arrive et dépose une autre couche par-dessus, puis quelques années plus tard une autre et ainsi de suite, sur des millions d’années, pour déposer toutes ces couches.
Dans ce cas on s’attendrait à trouver entre les couches, de la végétation, peut-être des racines d’arbres ou des preuves de vie végétale ou animale ou certainement la prochaine fois qu’il pleuvrait, des signes d’érosion.
Prenons un exemple : il y a une démarcation particulière entre le Coconino Sandstone et le Hermit Shale du Grand Canyon, une démarcation qui s’étend sur des centaines de kilomètres, elle est visible et le laps de temps entre ces deux couches est censé être de 10 millions d’années, mais il n’y a aucun signe d’érosion n’importe où à travers elle. Il s’agit d’une ligne parfaite.
Analysons l’image ci-dessous :
En dessous des flèches bleues se trouvent une ligne droite entre 2 couches. Les évolutionnistes avancent qu’il y a 10 millions d’années entre les 2. Dans ce cas la ligne ne devrait pas être parfaitement droite.
On s’attendrait à voir une zone de sol irrégulière en dessous la couche du dessus et non une ligne uniforme. Il est plus logique de penser que ces couches se soient formées rapidement.
Cela signifie qu’aucun temps significatif ne s’est écoulé entre la pose de ces couches, voire même qu’elles ont été déposées simultanément. Ceci est le témoignage d’une catastrophe mondiale car nous trouvons ce genre de preuves un peu partout.
Des organismes parfaitement préservés dans ces couches sédimentaires
C’est encore plus intéressant qu’il n’y parait, car enfouis dans ces couches de roches sédimentaires, on trouve des restes de créatures autrefois vivantes comme ce poisson fossile magnifiquement conservé (parmi tant d’autres).
Le processus standard de la fossilisation comme enseigné par les évolutionnistes
Maintenant, l’histoire normale que vous liriez dans vos manuels de biologie sur la formation d’un poisson fossile est quelque chose comme ceci :
Un petit poisson nage le long d’une rivière ou d’un lac, il meurt, coule au fond, des sédiments sont balayés, couvrent le poisson, le rendent dur comme la roche, avec le temps il y a un soulèvement puis une érosion et quelqu’un trouve finalement le fossile.
Mais voici ce que nous dit la science « observationnelle » : Que se passe-t-il lorsqu’un poisson meurt ? Coule-t-il vers le bas ou flotte-t-il vers le haut ? Il flotte vers le haut bien sûr.
Dans la nature, quand un poisson meurt et flotte vers le haut, un oiseau ne manque pas l’occasion de venir s’occuper de la carcasse ou sinon d’autres poissons viennent le dévorer rapidement. Les quelques restes du corps qui coulent au fond sont en pâture pour les crustacés et les bactéries.
La fossilisation doit intervenir rapidement, autrement la décomposition réduit en poussière l’animal mort.
Vous pouvez faire de la science d’observation, la prochaine fois que vous allez faire de la plongée ou du snorkeling, regardez le fond de l’océan.
Voyez-vous beaucoup de poissons morts ici et là, attendant de devenir des fossiles ?
Le véritable processus de la fossilisation
Il est en fait assez difficile de former un poisson fossile. Les preuves démontrent qu’ils se forment rapidement dans des conditions peu communes.
Voici une suite d’image qui montre le véritable processus qui a formé ces fossiles :
Ce poisson a été figé en un éclair alors qu’il prenait son petit déjeuner. Il n’y a pas de place pour un processus lent.
En réalité le principe de la fossilisation se déroulant sur des millions d’années est une résultante de la géologie uniformitariste (initié par Charles Lyell) qui invoquait autrefois des processus lents concernant la formation des couches géologiques.
Cette idée qui mit Darwin sur orbite est toujours coriace aujourd’hui, même si elle est maintenant rejetée par beaucoup de géologues modernes.
Il faut dire que remettre en question les échelles de temps géologiques est un sujet difficile et lourd de conséquence. Le modèle évolutif en entier serait à repenser, si ce n’est à enterrer.
Voici un autre exemple conventionnel de fossilisation lente à la sauce évolutive (exemple avec un crocodile) :
Cette idée d’une fossilisation se produisant sur des millions d’années est très infusée dans la population, alors qu’elle est complètement insensée sur le terrain de l’observation.
Nous savons que les créatures doivent être enterrées rapidement et fossilisées rapidement pour être conservées. Les principes qui enseignent des millions d’années ne sont pas basés sur des observations mais sur une volonté pugnace qu’il en soit ainsi.
Une expérience de fossilisation avec 8 crocodiles morts en Australie
Pour l’expérience 20, huit crocodiles australiens morts (jeunes spécimens) en eau salée, Crocodylus porosus, ont été placés dans des réservoirs d’eau douce.
Trois traitements différents ont ensuite été utilisés pour évaluer comment le taux et le moment de l’enfouissement ont affecté le processus de décomposition.
- Deux carcasses ont été immédiatement enfouies sous 20 cm de sable à grains fins, simulant un enfouissement rapide.
- Trois ont été autorisés à «gonfler et flotter» à découvert jusqu’à ce qu’ils coulent au fond des semaines plus tard. À ce moment, ils furent recouverts de 20 cm de sable à grains fins, simulant un enterrement retardé.
- Trois n’ont été enterrés à aucun moment.
Tous les crocodiles des traitements 2 et 3 gonflèrent et s’élevèrent en 3 à 5 jours, ils restèrent à flot en moyenne pendant 32 jours. Cela montre à quelle vitesse la carcasse doit être enterrée après la mort pour être préservée de manière significative.
À la fin de l’expérience, pour les crocodiles des traitements 2 et 3 «… la plupart du squelette axial, des membres antérieurs et des membres postérieurs étaient partiellement articulés ou désarticulés».
Les 20 cm de sable à grains fins utilisés pour enterrer initialement les crocodiles dans le Traitement 1 furent insuffisants pour garder l’un d’eux enterré, et le 12ème jours, il s’échappa des sédiments et remonta avant d’être ré-enterré le lendemain.
Les crocodiles qui ont été immédiatement enterrés, contrairement aux autres, sont restés dans la même position avec une articulation pratiquement complète.
Sur la base de ces résultats, les auteurs ont conclu que «… la préservation des squelettes articulés… est plus susceptible de résulter d’un enfouissement rapide» et l’articulation est «… moins susceptible de résulter de la décomposition dans un environnement aqueux à faible énergie».
De plus, «… si une carcasse est empêchée de flotter, la probabilité de conservation articulée augmente ».
Étant donné que l’un des crocodiles recouverts de sable dans le traitement 1 s’est échappé après l’enfouissement, les auteurs ont en outre conclu:
Donc, pour obtenir des squelettes fossiles entiers bien conservés, ils doivent d’abord être rapidement enterrés pour fournir une protection immédiate contre les charognards. Et les sédiments qui les recouvrent doivent être suffisants et permettrent une grande profondeur pour les protéger contre les charognards fouisseurs et ils doivent être suffisamment lourds pour empêcher l’accumulation de gaz, la décomposition et la remontée de la carcasse.
Cependant, dans les conditions actuelles, d’où proviendraient les sédiments nécessaires pour recouvrir un crocodile? Les dépôts étendus de plus de 20 cm de sédiments sont déjà exceptionnellement rares et / ou limités; et cette profondeur s’est révélee insuffisante dans cette expérience.
Il faut beaucoup plus de sédiments pour enterrer des animaux de ce gabarit, sachant que les crocodiles de l’expérience étaient de jeunes spécimens.
Pouvons nous donc imaginer l’évènement impliqué dans la fossilisation des crocodiles adultes ou des dinosaures ?
Les expériences montrent même que dans un milieu aqueux pauvre en oxygène et sans prédateur, les carcasses se désarticulent en l’espace d’une semaine22.
Les évolutionnistes face au processus rapide de la fossilisation rapide
Les évolutionnistes reconnaissent avec difficulté la rapidité de ce processus car il est ensuite difficile de le concilier avec des temps longs. Voici le Dr Philip Currie sur le sujet :
Ce paléontologiste évolutionniste a été suffisamment honnête pour reconnaître la rapidité de la fossilisation.
Il déclare certes que le processus peut prendre des millions d’années, toutefois, s’il a observé le processus se comptant en « heures » il n’a pas observé et testé le processus qui se compte en « million d’années ».
Au passage les fossiles de crocodiles présentent des créatures identiques à celles d’aujourd’hui24. Pas d’évolution non plus en ce qui les concerne !
Des exemples de fossilisations fulgurantes
Voici une photo représentant un Ichthyosaur25 (une sorte de dauphin) qui donnait naissance lorsqu’il a été fossilisé.
Un instant la créature marine était sur le point de donner naissance, un instant plus tard elle est enterrée par des tonnes de sédiments.
Toutes ces créatures fossilisées ont été emportées subitement pour la plupart par des tonnes de sédiments.
Un autre exemple avec une créature marine ressemblant à une plante (crinoïde). Admirez la parfaite préservation26.
Un autre exemple avec une guèpe magnifiquement préservée, notamment les ailes27. Comment obtenir un tel fossile sans une catastrophe extrêmement violente ?
Un exemple très sympathique d’insectes qui copulaient quand ils se sont fossilisés28. Ils ont été découverts en Chine. Ici encore on constate une conservation parfaite et une non-évolution malgré les 165 millions d’années avancées par la thèse évolutive due à l’emplacement de ces insectes dans le milieu du jurassique.
La manière de fonctionner de ces cercopoideas est identique à celle des specimens actuels.
Ici une fleur. Ce genre d’organisme est très difficile à fossiliser. Il suffit d’arracher une fleur et de la laisser sur le gazon pour voir à quelle vitesse elle se décompose.
Il y a aussi des fossiles de pieuvres et de méduses qui posent problème. Ces animaux n’ont pratiquement pas de partie rigide, ces derniers auraient dû se décomposer rapidement, il a fallu une catastrophe soudaine pour qu’ils se fossilisent.
Pour ce cas-ci, certains chercheurs ont avancé la thèse d’une absence d’oxygène ayant permis la fossilisation, mais l’explication n’est pas convaincante car il y a des exemples de carcasses de poissons qui se décomposent même en l’absence d’oxygène. Aussi le sol océanique regorge de bactéries.
Ces specimens ressemblent également en tout point aux specimens d’aujourd’hui, comme le rapporte cette citation :
Quand une pieuvre meurt aujourd’hui, elle se décompose en une tâche visqueuse et disparaît en quelques jours.
Un rapport a déclaré que la fossilisation d’une pieuvre était aussi peu probable que la capture d’un «éternuement fossile»
Les fossiles ne sont pas trouvés individuellement, ils sont trouvés en masse30, ce qui va également dans le sens d’un évènement catastrophique globale.
Voici un massif de palourdes et de galets brisés, indiquant un enterrement de masse. Dans ce dépôt fossile, nous trouvons les restes d’une baleine à dents qui vit dans l’océan profond et le reste d’un opposum (espèce marsupiale) qui vit sur la terre.
Il faut séparer l’interprétation des fossiles de l’observation. Ce que cette observation (à fossile bluff en Tasmanie) révèle c’est l’endroit où sont morts ces animaux, non où ils vivaient. En l’occurrence nous trouvons des animaux qui n’ont rien à faire ensemble, excepté s’il y a eu une catastrophe globale, qui en particulier a recouvert les terres d’eau.
Les échelles de temps uniformitaristes sont problématiques
La formation rapide de ces fossiles pose la question des échelles de temps géologiques. Les strates n’ont donc pas pu se former à coup de quelques millimètres par an, autrement il n’y aurait pas de fossiles.
Nous le concevons assez facilement en imaginant la quantité de sédiments nécessaire pour la fossilisation de créatures grandes et larges tels que les dinosaures. Les couches géologiques dans lesquelles ils se trouvent ne peuvent donc compter pour des millions d’années.
Les roches contenant des fossiles de dinosaures contiennent souvent très peu de végétaux (par exemple dans la formation Morrison en Amérique du Nord). Ceci est une autre indication que les strates ne représentent pas différentes époques de la vie sur Terre.
Si les strates représentaient une époque de dinosaures, que mangeaient-ils donc ? Certains dinosaures nécessitaient de manger plusieurs tonnes de végétation par jour, mais il n’y a aucune indication de végétation importante dans bon nombre des strates de dinosaures.
Nous observons des dinosaures enfouis mais pas des écosystèmes entiers enfouis qui indiqueraient un « âge des dinosaures ».
Une expérience de terrain de pétrification rapide
Récemment, cinq scientifiques japonais ont publié des exemples réels de pétrification rapide, confirmant les affirmations créationnistes.
Les scientifiques, dirigés par Hisatada Akahane, ont étudié un petit lac situé dans le cratère d’explosion du volcan Tateyama au centre du Japon.
Une solution riche en minéraux jaillit du fond et remplit l’étang de 15 m avec de l’eau acide fumante. Elle tombe sur le bord comme une cascade.
Les scientifiques ont découvert que le bois tombé naturellement dans le trop-plein était dur et lourd car il était pétrifié par un minéral appelé silice. Pourtant, le bois avait moins de 36 ans.
À titre d’expérience, ils ont attaché des morceaux de bois frais dans le lac avec du fil. Après sept ans, le bois s’était transformé en pierre, pétrifiée à nouveau avec de la silice.
Leur étude31 a confirmé que dans des conditions appropriées (que le déluge a produit par l’éclatement du manteau et l’activité volcanique), le bois peut se transformer en pierre en dix ans ou moins.
Les fossiles polystrates
Il y a aussi le cas des fossiles polystrates (des fossiles qui traversent plusieurs couches de roches sédimentaires).
Ci-dessous le tronc d’un arbre dans la Baie de Fundy près de Joggins au Canada. Là aussi se pose la question de la fossilisation, pour des objets de plusieurs mètres de haut.
Ce tronc aurait pourri si ces couches avaient des millions d’années. Les géologues qui ignorent le déluge biblique luttent pour expliquer ce phénomène.
C’est ainsi que Derek Ager, professeur émérite de géologie du collège universitaire de Swansea, formé sous la doctrine de l’uniformitarisme de Charles Lyell, décrit certains troncs d’arbres fossiles polystrates qu’il a illustrés dans son livre:
Dans ce passage, nous voyons Derek Ager, constater le dépôt rapide des couches sédimentaires, et en même temps réaliser que l’accumulation sur des millions d’années seraient hors de proportion, mais il n’y a en fait aucun élément factuel qui invite à penser que ces couches géologiques se sont accumulées sur des millions d’années. Ce n’est là que le résultat qu’il souhaite obtenir.
Les observations géologiques pointent vers des catastrophes
Certes, le processus de sédimentation est lent quand il n’y a pas de catastrophe, mais quand il y en a, et il y en a eu, ce procédé est très rapide (quelques heures pour les presque 7 mètres d’épaisseur de couches géologiques résultant de l’éruption du Mt St Helens).
Les observations semblent indiquer un dépôt rapide des couches, comme Derek Ager le reconnaît d’ailleurs en révélant que l’uniformité et la continuité ne semblent pas cadrer avec de longues interruptions entre elles.
L’idée des catastrophes provient directement de l’observation, tandis que celle des longues périodes entre deux niveaux est purement idéologique. Il n’y a effectivement pas de données entre les couches comme on le voit sur ce schéma.
Les géologues sont maintenant d’accord avec l’idée des inondations, à partir du moment où il ne s’agit pas du déluge global de Noé.
S’il y avait des longues périodes de temps entre les strates, l’érosion, de par l’irrégularité du vent et de la pluie en fonction des endroits, aurait produit quelque chose d’irrégulier comme ceci :
Mais voici en réalité ce que nous observons dans l’immense Grand Canyon :
Ces strates rocheuses sont posées comme des crêpes les unes sur les autres, certaines peuvent être tracées sur d’énormes distances, de continent à continent.
Il est intéressant de noter que les strates du Grand Canyon s’étendent sur 400 km dans la partie orientale de l’Arizona. Là, elles sont au moins 1600 m plus basses en altitude (schéma ci-dessous). Soi-disant, le soulèvement de la région du Grand Canyon s’est produit il y a environ 70 millions d’années – des centaines de millions d’années après le dépôt des sédiments.
On pourrait s’attendre à ce que des centaines de millions d’années aient été suffisantes pour que les sédiments se cimentent en roches dures.
Pourtant, les preuves indiquent que les sédiments étaient mous et non consolidés lorsqu’ils se sont pliés.
Au lieu de se fracturer comme le sous-sol, toute la couche s’est amincie en se courbant. Les grains de sable ne montrent aucune preuve que le matériau était fragile et dur comme la roche, car aucun des grains n’est allongé.
Le minéral qui cimente les grains n’a pas non plus été brisé et recristallisé. Au lieu de cela, les preuves indiquent que l’épaisseur totale des couches de 1 200 m était encore «plastique» quand elle a été soulevée.
Les données ne correspondent donc ni à la géologie uniformitariste, ni à la géologie néo-catastrophiste. Elles indiquent bien plus un évènement de nature mondiale qui a formé la majorité du registre géologique. Ensuite, il y a eu quelques évènements à échelle locale (volcanisme, tsunamis…) qui ont pu s’ajouter ici et là au registre existant.
La fossilisation rapide, si elle ne prouve pas directement une jeune terre, prouve que les millions d’années ne sont pas nécessaires. Elles ne le sont que pour argumenter la thèse évolutive.
La séquence de dépôt des couches
On pense souvent en géologie que les couches inférieures ont été déposées avant les couches supérieures. Ceci semble tout à fait logique dans une perspective uniformitariste. Toutefois des expériences en laboratoire montrent des résultats différents quand on simule les forces naturelles.
Les expériences menées par le sédimentologue Guy Berthault sur les canaux ont démontré que les sédiments en couches se déposent rapidement à la manière d’un dépôt progressant horizontalement dans le sens du courant (comme un mouvement de vague). C’est ce qu’on appelle la progradation.
Le dépôt latéral de strates a été proposé pour la première fois par le géologue allemand Johannes Walther (1860–1937). Dans le contexte d’une inondation mondiale, des strates se formeraient dans de larges courants d’eau chargée de sédiments lorsqu’un «bassin» ou une zone abaissée est créé.
D’énormes quantités de particules de sédiments en vrac sont entraînées par les courants d’eau et font s’écrouler le devant de la couche de sédiments. C’est ainsi que la couche se développent horizontalement.
Lors du déluge mondial qui a duré un an, les formations sédimentaires les plus profondes et les plus grandes du monde se sont déposées en quelques mois à une vitesse exceptionnelle.
En effet, les expériences de Berthault démontrent que trois couches peuvent se former en même temps. À mesure que les couches se forment, plus en arrière («en amont» du courant), trois autres peuvent simultanément commencer à se former horizontalement sur elles.
Encore plus loin, trois autres couches peuvent se former simultanément au-dessus de celles-ci. Sous l’eau, la formation croissante de couches ressemblerait à un ensemble extrêmement large d’escaliers à faible gradient, progressant dans le sens du courant.
Les «fronts» avancés de ces couches de sédiments peuvent avoir atteint des centaines de kilomètres de diamètre. La prestigieuse revue Nature a rapporté des expériences similaires réalisées par d’autres dix ans après les premières expériences de Berthault33.
Berthault a résumé ses résultats de laboratoire en déclarant:
Ainsi, si la plupart des couches de roches sédimentaires se sont déposées rapidement sur une période radicalement courte, par exemple lors d’une inondation mondiale très violente, les animaux et les plantes enterrés et fossilisés dans ces couches de roches pourraient bien avoir tous vécu à peu près en même temps et ensuite avoir été rapidement ensevelis progressivement et de manière séquentielle.
Il est donc incorrect de décréter que les couches géologiques équivalent à plus ou moins autant d’années (quelques millimètres par an).
Il y a des exemples observés, comme le Mont St Helens ou plusieurs mètres de strates ont été déposées en l’espace de quelques heures.
Les fossiles polystrates vont aussi dans ce sens, tout comme les fossiles qui témoignent d’un enfouissement brutal sous de grandes quantités de sédiments.
La prise en compte du déluge biblique permet d’expliquer l’uniformité et la continuité des couches géologiques, dont certaines se retrouvent sur des continents séparés.
La rareté des fossiles végétaux dans de nombreuses strates contenant d’abondants fossiles d’animaux herbivores témoigne également d’une catastrophe ayant enfoui les animaux plutôt que d’ères séparées par des millions d’années (information à ce sujet sur l’article anglophone « plant missing« ).
Pourquoi donc inclure des millions d’années entre les strates ? La question devrait plutôt se poser ainsi : Comment maintenir le scénario évolutif sans les millions d’années ?
Dans Creation Matters, Summer 2023, Volume 28, Number 3, page 6, nous lisons:
Des expériences en canal hydraulique réalisées par Juergen Schieber de l’Université de l’Indiana ont démontré que les particules de boue peuvent atteindre la taille des grains de sable en s’agglomérant ou en « floculant » dans de l’eau à mouvement rapide. Ces particules plus grosses (flocules) forment ensuite des ondulations au fond de la colonne d’eau, qui migrent avec le courant pour créer des couches minces de boue, très similaires à ce que l’on peut observer dans les archives rocheuses. Selon Joe Macquaker et Kevin Bohacs (ce dernier étant l’un des auteurs de l’article de GSA Today), dans leurs commentaires sur le travail de Schieber, ces expériences « appellent à une réévaluation critique de toutes les argilites précédemment interprétées comme ayant été continuellement déposées dans des eaux calmes. »
Pour les créationnistes, l’importance de cette réinterprétation des argilites, qui constituent plus de 75 % des roches sédimentaires de la Terre, est extraordinaire. Après des décennies d’une théorie géologique dominante affirmant avec confiance que ces roches étaient le résultat d’une accumulation lente dans des conditions calmes, cette nouvelle recherche nous donne des raisons de croire que bon nombre de ces roches ont une origine à haute énergie et réduit de nouveau le « temps » représenté par les archives rocheuses. De telles conditions et échelles de temps sont pleinement compatibles avec ce qui serait attendu lors du dépôt de sédiments pendant le Déluge mondial.
L’ordre des couches géologiques s’expliquent à travers le déluge
Si l’ordre dans les archives fossiles ne représente pas la séquence du développement évolutif de la vie, alors les archives fossiles doivent être explicables dans le contexte du rythme des processus géologiques enfouissant ces organismes dans les couches de sédiments pendant le cataclysme mondial du déluge.
Il y a un certain nombre de facteurs qui ont été suggérés pour expliquer l’ordre des strates avec le processus du déluge mondial et violent, plutôt qu’avec celui du processus évolutif s’étalant sur des centaines de millions d’années.
La grande majorité de fossiles conservés dans les archives fossiles sont des restes d’invertébrés marins peu profonds (brachiopodes, bivalves, gastéropodes, coraux, graptolites, échinodermes, crustacés, etc.), ce qui est logique dans la perspective d’un déluge qui a commencé par l’éclatement du manteau terrestre.
Le déluge débuta dans l’océan quand le sol océanique se brisa et commença à projeter de la vapeur chaude avec de la roche fondue. 70% des rejets volcaniques sont composés de vapeur chaude.
Lire l’article « La Dérive des Continents et la Formation des Montagnes«
Dans la perspective d’un déluge commençant dans l’océan, il est attendu que les premières créatures affectées furent celles qui vivaient au fond de l’océan (les invertébrés marins). Ces organismes n’ont pas pu s’échapper. Les coraux sont par exemple fixés au sol.
Dans les strates fossilifères les plus basses (Cambrien, Ordovicien, Silurien et Dévonien), les fossiles contenus sont presque exclusivement des invertébrés marins d’eau peu profonde, les poissons et les fossiles d’amphibiens n’apparaissant que progressivement en plus grand nombre dans les strates supérieures.
Les premiers fossiles de poissons se trouvent dans les strates d’Ordovicien, et dans les strates du Dévonien se trouvent des amphibiens et la première preuve de la flore de type continental.
Ce n’est que dans les couches carbonifères (Mississippienne et Pennsylvanienne) et permienne plus haut dans les archives géologiques que les premières traces d’animaux terrestres sont rencontrées.
Le déluge a commencé dans les bassins océaniques avec l’éclatement des sources souterraines.
Genèse 7 : 11
L’an six cent de la vie de Noé, le second mois, le dix-septième jour du mois, en ce jour-là toutes les sources du grand abîme jaillirent, et les écluses des cieux s’ouvrirent.
De puissants et destructeurs courants océaniques profonds ont été générés par les bouleversements et alors qu’ils se déplaçaient rapidement vers la terre, ils parcoururent et transportèrent les sédiments au fond de l’océan avec les organismes vivants.
Les poissons ont une grande mobilité, contrairement aux invertébrés qui vivent au fond de l’océan et ont une mobilité plus restreinte. Par conséquent il est logique de penser que les poissons soient enterrés et fossilisés au dessus des premiers invertébrés marins.
Cet ordre et l’ampleur de la présence des invertébrés marins est un fait écrasant en faveur du modèle biblique.
95% du registre est composé de ces invertébrés et seulement 4,5% pour les plantes et les arbres. Ceci à l’air d’un faible pourcentage, pourtant il y a par exemple aux Etats Unis une quantité estimative de 7 trillions de tonnes de charbon. Pouvons-nous donc imaginer la quantité d’invertébrés présente dans le registre fossile ?
Un autre élément qui entre en compte dans l’ordre d’enfouissement des vertébrés, est la réaction des animaux au déluge. Le comportement de certains animaux est très rigide, ils préfèrent rester là où ils ont l’habitude de vivre, et ne cherchent pas à s’échapper, ils ont donc pu être surpris au dernier moment.
D’autres animaux sont plus enclins à s’adapter. Ils auraient compris que quelque chose n’allait pas et auraient essayé de s’échapper. Les poissons sont les moins adaptables dans leur comportement, les amphibiens viennent ensuite, suivis des reptiles, des oiseaux et enfin des mammifères.
Cet ordre est essentiellement compatible avec les implications du récit biblique du Déluge, et par conséquent, il fournit une preuve circonstancielle supplémentaire de la véracité de ce récit. Bien sûr, il y aurait eu de nombreuses exceptions à cet ordre général attendu.
Pendant que les courants d’eau augmentaient et diminuaient, et que leurs directions changeaient à cause d’obstacles et d’obstructions, et à mesure que la terre devenait de plus en plus submergée, les amphibiens, les reptiles et les mammifères furent également dépassés à leur tour dans différents ordres.
Des différences de séquence peuvent se comprendre dans la perspective d’un déluge brutal. Par contre dans le modèle lent conventionnel, il est difficile de saisir comment des fossiles qui ne devraient pas être ensemble sont trouvés ensembles.
Le déluge peut expliquer un ordre général et des exceptions. L’ordre du registre fossile est l’ordre dans lequel les animaux ont été enterrés.
Des couches rocheuses retracées de continent à continent
On trouve des couches rocheuses qui peuvent être retracées entre les continents35. Ceci va également dans le sens d’un d’évènement global ayant entrainé la séparation des continents en l’espace d’une période courte d’un an.
La couche rocheuse (Tapeats sandstone) peut être retracée sur toute l’Amérique du Nord et à travers le Groenland.
Dans ces endroits si éloignés loin de l’autre, on peut observer les mêmes caractéristiques posées sur les mêmes surfaces d’érosion posées sur les mêmes sous-sols cristallins.
Ces mêmes couches rocheuses peuvent être à travers l’Afrique du Nord jusqu’au sud d’Israël.
Il s’agit de la même couche rocheuse avec les mêmes fossiles, les mêmes caractéristiques, la même érosion et les mêmes sous-sols cristallins.
Redwall Limestone
Il y a aussi le calcaire de Redwall Limestone dans le Grand Canyon. Ce calcaire forme un mur rouge et présente des caractéristiques uniques.
Ces couches se trouvent en Irlande et vous pouvez également retrouver les caractéristiques de cette couche rocheuse jusqu’en Angleterre dans les vallées du Yorkshire.
On peut aussi la retrouver en Himalaya. Il y a des fossiles marins près du sommet du Mont Everest. Ce sont des dépots du déluge.
Les lits de craie (roche sédimentaire calcaire)
Ce calcaire peut être tracée jusqu’en Ireland du Nord, en Allemagne, au Pays-Bas, en Pologne jusqu’en Israël36. Des fossiles microscopiques marins peuvent s’y apercevoir comme vous le voyez dans l’image du milieu.
Le même calcaire se trouve aussi un peu partout aux US (Alabama, Texas, Colorado..). Il se trouve également dans le sud de l’Australie.
Les géologues évolutionnistes disent que ces lits de craie se sont formés durant des millions d’années dans les mers de profondeur moyenne à des taux de centimètre tous les 1000 ans, alors que les grains de chaux et les minuscules coquilles s’effritèrent petit à petit dans le sol océanique.
Et pourtant nous trouvons cette craie sur les continents. Quels sont les autres fossiles que nous trouvons dans ces lits de craie ?
Ces lits de craie sont remplis de crinoïdes (animaux marins ressemblant à des plantes) parfaitement conservés (indiquant donc une catastrophe).
Ce poisson n’ayant pas encore pu digérer son repas peut également y être trouvé.
Ce poisson fait plus de 3 mètres. Peut-on imaginer l’enfouissement de ce poisson dans une craie se formant lentement à coup de centimètre par millénaire ? Il se serait décomposé dans un tel cas et ne se serait clairement pas fossilisé. Cette craie a dû se former très rapidement pour pouvoir enterrer ce poisson et le conserver.
Encore d’autres fossiles (de plusieurs mètres de longueur) qu’on trouve dans ces lits de craie37 :
On y trouve également des dinosaures.
Comment des dépôts graduels à des rythmes de grain par grain sur le plancher océanique au cours de millions d’années pourraient-ils avoir enterré de si grandes créatures marines, terrestres et aériennes sur les continents afin qu’elles se fossilisent ?
Ce n’est que si les eaux océaniques se sont élevées et ont balayé les continents et enterré ces énormes créatures au passage, que ces cimetières fossiles dans les lits de craie pourraient être trouvés à l’échelle mondiale, ce qui est le cas.
Les dépôts de craie n’ont pas besoin de millions d’années pour s’accumuler. Dans des conditions d’inondation cataclysmique, des proliférations explosives de minuscules organismes comme les coccolithophores pourraient produire les lits de craie en peu de temps38.
Seul le déluge biblique global du temps de Noé peut expliquer de manière cohérente ce genre d’observation.
Conclusion
Le déluge biblique implique 6 preuves majeures qui devraient s’observer s’il s’était réellement produit :
- Preuve de mort et de destruction dans les sols
- Preuve d’une catastrophe globale et d’un enfouissement brutal et instantané
- Preuve de l’apparition soudaine des espèces vivantes (complètement formées et déjà complexes) sans ancêtres dans les couches plus basses (voir l’article sur le registre fossile pour ce point précis)
- Preuves de fossiles marins sur les continents et sur les montagnes (voir l’article les eaux du déluge ont elles submergé le monde)
- Preuves de couches rocheuses pouvant être retracées de continent à continent
- Preuves de récits historiques à travers le monde parlant d’un tel évènement mondial (voir l’article : Les Légendes de Déluge à travers le monde)
Ces 6 points sont exactement ce que nous observons dans le monde et dans les strates rocheuses. Nous trouvons des créatures marines enterrées et fossilisés sur tous les continents. Ces créatures ont été ensevelies rapidement, donc les couches rocheuses ont été formées rapidement.
Certaines des couches rocheuses ont une portée mondiale. Les couches rocheuses et les fossiles sont en adéquation avec le déluge global cataclysmique. Il y a également les taux d’érosion qui posent problème. Ceux-ci s’appliquant sur quelques millions d’années auraient fait disparaître les terres émergées.
Lire l’article « La Dérive des Continents et la Formation des Montagnes« .
A contrario, les éléments suivants sont des discrédits puissants contre les modèles uniformitariste/néo-catastrophiste/vieille terre :
- Les fossiles vivants
- Les fossiles aux mauvais endroits
- Le dépôt rapide (processus de fossilisation très rapide) et par progression horizontale, des couches géologiques
- Les fossiles polystrates
- La portée mondiale des couches géologiques
Je terminerai par une citation de Robert Jastrow (un scientifique de la NASA décédé en 2008)
Poursuivez l’étude via l’article passionnant qui suit sur la série du déluge :
Références :
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- A post-Flood Solution to the Chalk Problem
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